Journée 11 CNVB / CVB52 HM

11ème journée 08/01/2011


CNVB - Chaumont (17 h)
Avignon - Narbonne
Pl-Robinson - St-Brieuc
Nancy - Cambrai
Asnières - Martigues
Lyon - Dunkerque
Alès - Orange

victoire à 3pts impérative pour retrouver le Top5

> Le 27-12-2010
Bilan Ligue BM, la course à la montée

Les deux tickets d'accession sont l'objet d'une lutte intense et indécise puisque les six premiers se tiennent en 5 points. Si Lyon, Cambrai, Asnières et Plessis Robinson n'étaient pas forcément attendus à ce niveau, Avignon, Chaumont et Narbonne confirment leur statut de favoris.

Lyon est le leader surprise de ce début de saison. Les troupes de Fabrice Chalendar viennent d'enchaîner sept victoires d'affilée, série en cours. Cette réussite s'appuie sur une continuité dans l'effectif puisque seuls deux joueurs du six ont changé avec les arrivées du passeur suisse Cédric Hominal et de l'expérimenté Danail Mihaylov. Le duo Jérémie Jambon - Srdjan Ristic se partage les responsabilités offensives alors que Dominique Daquin retrouve une seconde jeunesse au filet. Un sérieux client pour la suite.

Derrière, c'est une autre surprise : Cambrai. Auteurs d'un départ canon (5 victoires), les Nordistes ont calé (3 défaites) avant de finir l'année en trombe (2 succès). Grâce à son quatuor Radichkov - Meyer - Moulinier - Lemaire, le club du président Jean-Michel Machut espère semer la zizanie le plus de journées possibles.

Il faudra pour cela contenir une meute de poursuivants qui visent les cinq premières places - la première offrant un ticket direct pour la Ligue AM, les quatre suivantes qualifiant pour un play-off d'accession. Avignon monte en puissance depuis plusieurs semaines. Outre l'apport du meilleur marqueur de la Ligue B, Thomas Lamoise, l'entraîneur sudiste José Amet a trouvé en l'Ecossais Mark Mac Givern un meneur hors-pair.

Après des débuts hésitants, Narbonne commence à trouver la bonne carburation autour de son pointu brésilien Marcilio Braga Da Silva, assurément l'une des stars du championnat. Plus les matches vont avancer, plus le collectif audois sera redoutable.

Celui d'Asnières l'est déjà. Après une année de transition, la jeune garde francilienne, bien aidée par des renforts astucieux, produit un volley toujours aussi bien léché en y ajoutant de l'efficacité. A suivre.

Tout comme le parcours de Chaumont. Malgré un coup de moins bien en décembre (2 défaites) juste après avoir atteint la première place, le vice-champion de France 2010 est armé pour se hisser dans les cinq premiers grâce à l'abattage de son pointu Lica Laurentiu en attendant l'explosion de sa paire d'internationaux américains Thornton - Bittner.

Dans ce mini-championnat, tous les points vont compter.
source/lnv

Les Centurions sur la brêche

Le 8 janvier prochain, le Narbonne Volley disputera un match au sommet en Avignon. Les joueurs de Jean-Marc Biasio ont repris le chemin des entraînements, hier matin, après dix jours de trêve des confiseurs. Les Centurions vont s'astreindre à une cadence de deux séances par jour (préparation physique et volley). Un jour de relâche est prévu le 1er janvier, ce qui signifie que les Narbonnais s'entraîneront dimanche. Pour compléter la préparation de la première rencontre de l'année, Jean-Marc Biasio a programmé un match amical. Ainsi, le Narbonne Volley se déplacera à Montpellier (Ligue A), mardi 4 janvier.

Absents hier, pour la reprise, Carlos Moreno, de retour des États-Unis et Nicolas Gardien, bloqué dans l'Est, seront bien présents aujourd'hui.
E.M.

source/midi-libre

taylor a écrit:

Tout comme le parcours de Chaumont. Malgré un coup de moins bien en décembre (2 défaites) juste après avoir atteint la première place, le vice-champion de France 2010 est armé pour se hisser dans les cinq premiers grâce à l'abattage de son pointu Lica Laurentiu en attendant l'explosion de sa paire d'internationaux américains Thornton - Bittner.
source/lnv

Il a tout compris lui !

« Noël au balcon, tu t’enrhumes comme un con !»

Nous avons tous pesté contre le scénario du match de Narbonne. Menés deux à zéro et 20 à 16 dans le troisième, les audois ressuscitent pour emporter finalement la partie. La messe était dite et il ne nous restait plus que celle de minuit pour ranimer la foi au CVB. Un peu amer à leur retour, On a deviné chez les joueurs les effluves d’une contestation sourde à propos de la gestion du match depuis la touche. La défaite est le terreau de la polémique. A cela, le technicien chaumontais a rétorqué que son coaching ressemblait à celui qu’il avait toujours pratiqué depuis le début de saison.

Les entraîneurs se divisent en deux catégories. Ceux qui félicitent leurs joueurs après une victoire et ceux qui se justifient après une défaite. S’agissant des joueurs, il existe également deux catégories. Ceux qui lèvent les bras à la fin du match et ceux qui regardent le bout de leurs baskets. Concernant ces derniers, après deux défaites consécutives avec la même paire de « pompe », une suggestion, même tardive, s’impose.

Abandonner la lecture de « Oui-Oui joue au ballon» et commander pour les fêtes un moral de vainqueur.

Au moins nous reste t-il des comparaisons pour apaiser nos inquiétudes. Nous ne sommes pas les seuls à perdre. Déjà cité la semaine dernière dans cette chronique, les nantais ont frôlé l’exploit chez le leader Tours. Deux balles de matchs n’auront pas suffit pour vaincre l’ogre de la ligue A. Dommage car grâce aux images du nouveau diffuseur de la ligue national de volley, LORENZI TV, on a pu voir un match de qualité dans lequel les joueurs de Loire atlantique affichait une belle maturité. Mesurés dans leur enthousiasme à l’issue des deux premiers sets remportés, leur sérénité s’est prolongée jusqu’au tie break même si leurs adversaires ont finalement fait valoir leur puissance en fin de rencontre.

Promis à la descente en début de saison, les nantais sont dans une logique « Fort ALAMO ». Quitte à tomber en fin de saison, autant faire le plus de victimes possibles sur leur passage. C’est un peu une logique inverse à la notre. Nous sommes annoncés en favoris et chaque accrochage avec une équipe un tant soit peu motivée suscite des commentaires sur le niveau supposé de l’effectif. Après avoir perdu contre nous à l’occasion de la deuxième journée, le président lyonnais trouvait la défaite des siens plutôt logique au regard du potentiel affiché par le CVB. Résultat : l’équipe de Fabrice CHALENDAR a profité des atermoiements des ténors annoncés en début de saison pour arriver en leader à la pose hivernale.

Pour vivre heureux, vivons cachés.

Lorsque l’on s’insurge contre la défaillance des hommes de MATISAJEVIC en fin de troisième set, on devrait de temps en temps aller voir ce qui se passe ailleurs. Quand on se regarde, on se fait peur. Quand on se compare, on se rassure. Admirez plutôt le scénario de NANCY-DUNKERQUE. Après avoir perdu les deux premiers sets contre l’avant dernier de la classe, Nancy mène enfin largement 15/8 dans le troisième. Tout le monde voit le retour des hommes de DUMORTIER dans ce match. Et puis patatras. Les nancéens encaissent un incroyable 17 points contre 3 sur la fin de set. On n’imagine même pas les commentaires si le CVB avait subi pareil camouflet.

Au CVB à une autre époque et dans situation identique, les supporters auraient demandé le rétablissement de la peine de mort.

Rien de tout cela au CNVB, prochain adversaire des chaumontais à la reprise. Les jeunes pousses du pôle espoir jouent sans pression leur saison dans l’antichambre de l’élite en accord avec les instances dirigeantes de la ligue nationale. Promis à la descente en fin de saison, ils mettent un point d’honneur à respecter cet engagement par un classement conforme à celui d’un relégable. Deux petits points engrangés depuis le début de la saison grâce à des matchs accrochés à Asnières et Martigues. Certes, c’est une équipe préoccupée par sa préparation pour les joutes internationales mais son début de saison commence à donner raison à ses détracteurs qui pensent qu’ils faussent le championnat.

A moins que jusqu’en mai, ils ne perdent contre tout le monde.

Il faut bien reconnaître que la précédente promotion 2008/2009 avait un peu plus d’allure en proposant des prestations autres que celles d’un sparring partner. TONIUTTI et BARAIS étaient sortis du pôle espoir avec un contrat pour Sète. Le premier joue désormais en équipe de France tout comme le géant Kevin LE ROUX, titulaire à Cannes aux côtés de pointures comme Marien MOREAU ou Gérald HARDY-DESSOURCES.

Verdict samedi donc pour savoir si nous allons rebondir à Montpellier. En plus, le match se joue l’après-midi à l’heure du goûter pour les gosses. Il ne faudra pas compter non plus sur l’ambiance des grands soirs pour motiver les troupes. Imaginez plutôt une salle aux allures de réfectoire où l’on a gardé les chaises en les repoussant sur les côtés. Une sorte de retour en arrière pour les joueurs pro qui ont oublié l’anonymat des gymnases dépeuplés.

C’est des gamins en face mais le filet reste à 2,43m. Y’a aussi un central dénommé KARTEV qui fait 2.18m. Comme ils disent là bas, « il est grand ce petit !»

Un seul objectif désormais. En évitant toute suffisance, il nous faut retrouver notre place dans ce championnat que nous ne parvenons pas, jusqu’ici, à dominer.

> Le 07-01-2011
11e journée de Ligue BM, la présentation

La Ligue BM reprend fort avec un sommet au goût de Ligue AM entre Avignon et Narbonne. Le leader lyonnais reçoit Dunkerque. Asnières face à Martigues, Cambrai à Nancy, Chaumont au CNVB veulent rester au contact du podium. Pour le maintien, Alès-Orange vaut déjà très cher.

« Le niveau du championnat est très homogène et relevé », souligne le pointu Thomas Lamoise. « A chaque fois, nous jouons des matches clés.» Ce sera encore le cas face à Narbonne, deux points derrière au classement d'Avignon. Le club de la Cité des Papes reste sur une belle série de six victoires d'affilée grâce notamment à son pointu, auteur de 21,2 points par rencontre. « Il faut trouver un équilibre offensif pour que tout le monde se sentent concernés en attaque comme nos centraux », prévient néanmoins l'entraineur avignonnais José Amet. « Avec la vidéo, les autres équipes vont vite cibler Thomas. » Une victoire est devenue impérative après la sanction de trois points infligée par la DNACG.

Invaincus depuis 7 journées et sûrs de leur force, les Lyonnais ont toutes les cartes en main pour battre Dunkerque et conserver ainsi le leadership de la Ligue BM. Derrière, Cambrai, vainqueur de ses deux dernières sorties, doit négocier un déplacement difficile à Nancy. Les Lorrains ont besoin de points pour assurer très vite leur maintien. Tout comme Martigues qui rend visite aux Asniérois.

En déplacement chez les jeunes du CNVB, les Chaumontais comptent bien mettre fin à un début de spirale négative de deux défaites. Capital pour se relancer au classement. Le promu Plessis-Robinson vise aussi le haut de tableau lors de la réception de Saint-Brieuc. Attention quand même car la jeune équipe costarmoricaine ne cesse de progresser. Attendus plus haut dans le classement, Alès et Orange (en photo) s'affrontent dans une rencontre très importante pour... le maintien. Le vainqueur prendra un bol de confiance pour la suite. Le vaincu récoltera des nouveaux doutes.

Le programme des rencontres
Samedi à 20h (sauf mention)
CNVB - Chaumont à 17h
Avignon - Narbonne
Plessis-Robinson - Saint-Brieuc
Nancy - Cambrai
Asnières - Martigues
Lyon - Dunkerque
Alès - Orange
source/lnv

F.Chalendar:
« ON Y PREND GOÛT »

Après un début de saison mitigé (1 victoire et deux défaites), l’Asul vient d’enchainer 7 succès consécutifs et se retrouve seul en tête de la ligue B. Si le club avouait viser une place dans le haut de tableau en début de saison, l’excellent parcours des joueurs de Fabrice Chalendar offre de nouvelle perspectives au club lyonnais.


Fabrice, quel bilan faite-vous de cette première partie de saison ?

Le bilan est forcément positif avec cette place de leader et ces 8 victoires en 10 matches. Nous sommes en avance sur notre tableau de marche et tous les voyants sont au vert.



La saison dernière, vous aviez également réalisé un très bon début avant de connaître un gros passage à vide. Etes-vous à l’abri d’un tel parcours cette saison ?

Le groupe semble beaucoup plus solide et mature que l’an dernier. Les joueurs ont retenu la leçon de l’année dernière et cela nous permet de garder les pieds sur terre et de ne pas nous enflammer car nous savons très bien que nous pouvons encore connaître un passage à vide. Je pense tout de même que le groupe est suffisamment costaud pour ne pas revivre la même situation. Le match de reprise face à Dunkerque le 8 janvier sera d’ailleurs déterminant pour la suite.



Vous visiez une place dans les 8 premiers en début de saison, vos objectifs ont-ils changé ?

L’objectif maintenant est de finir parmi les cinq premiers et donc de jouer les play-off. Pour l’instant nous allons prendre les matchs les uns après les autres en tentant de conserver notre niveau de jeu. Maintenant nous ne sommes pas leader par hasard et cette place peut devenir un objectif. Sur les deux derniers matchs les joueurs se sont servis de ce statut de leader comme d’une motivation plutôt que de le vivre comme une pression supplémentaire.



Qu’est-ce qui a changé dans cette équipe depuis l’an dernier ?

Je pense tout d’abord que notre recrutement a porté ses fruits. Mihaylov apporte exactement ce que nous attendions de lui en stabilisant la réception et en faisant profiter l’équipe de son expérience et de son calme dans les moments chauds du match.
A la passe, Cédric Hominal profite de la stabilité de notre réception pour distribuer parfaitement le jeu en alternant les attaques au centre ou à l’aile. Par rapport à l’an dernier nous avons également beaucoup progressé en constance, nous arrivons à maintenir un niveau de jeu très correct tout au long du match sans connaître de passage à vide.
source/le progrés/via le site de l'asul

On avait quitté les Lyonnais en position de leader le 18 décembre dernier au terme d’une victoire pleine d’autorité à Alès (3 sets à 0) et on les retrouve ce soir pour la réception de Dunkerque après une trêve bien méritée.

Invaincus depuis le 30 octobre et une défaite à Narbonne, les coéquipiers de Dominique Daquin tenteront de poursuivre leur série de sept victoires consécutives face à des Nordistes à la peine en championnat. Onzième au classement avec seulement deux points d’avance sur les premiers relégables, l’équipe entraînée par Gaël Bollengier est tout de même capable de coup d’éclat comme l’atteste sa victoire 3 sets à 0 sur le terrain de Nancy lors de leur dernier match.

Si les Lyonnais partiront logiquement favoris de cette rencontre, l’entraîneur lyonnais, Fabrice Chalendar, parle lui d’un match délicat et appelle ses joueurs à la vigilance. « Dunkerque a raté sa première partie de saison mais il faut se méfier car leur victoire à Nancy prouve qu’ils sont capables de prendre des points partout, assure le coach. L’objectif est évidemment de prendre les trois points mais il faudra pour cela afficher le même état d’esprit qu’avant la trêve. C’est un match de reprise donc c’est toujours délicat de savoir comment va se comporter l’équipe. Je pense que mon groupe est suffisamment intelligent pour savoir l’importance de ce match. »

Après un stage de reprise en Suisse la semaine dernière marqué par la blessure à la cheville de leur passeur Cédric Hominal, les Lyonnais ont retrouvé le petit Palais des Sports de Gerland pour une grosse semaine d’entraînement. « Nous avons bien travaillé toute la semaine, précise Fabrice Chalendar. La trêve a permis à Dominique Daquin de soigner son épaule tandis que Cédric Hominal a réintégrer le groupe jeudi. Nous sommes prêts pour affronter Dunkerque qui n’aura rien à perdre sur ce match là. Il faudra leur mettre la pression d’entrée au service et tenter de prendre le match par le bon bout pour se mettre tout de suite en confiance. »

L’entraîneur lyonnais se méfie des deux attaquants dunkerquois, Keita et Chiapetti.

Asul - Dunkerque samedi à 20h au Petit Palais des Sports de Gerland
source/le progrés

Set 1 (22-25)
Set 2 (14-25)
Set 3 (22-25)

Un 3 à 0 assez logique.

Une victoire à 3 points qui permet de regagner au moins une place et donc de revenir dans le Top5

Le Nancy Volley joue les terreurs
pour battre Cambrai

Hier soir, les hommes d'Emmanuel Dumortier ont continué leur formidable lancée en s'offrant le scalp de Cambrai, le 3e de la poule.

C'est avec un coeur gros comme ça que le Nancy Volley est parvenu à mettre à la raison un collectif cambrésien cinq étoiles. Imaginez que Ratko Péris, le coach de Cambrai, dispose de 11 joueurs interchangeables. Mais hier soir le technicien croate était indéniablement à court de solutions. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir multiplié les rotations notamment à la passe. Le passeur tchèque Simecek était d'ailleurs le premier à payer la note au terme d'un premier set parfaitement maîtrisé par les Jarvillois. Radichkov était pourtant le premier à percer le contre maxévillois (1-4). Cependant les nombreux risques pris au service par ses coéquipiers et l'efficacité de Balhacéanu remettaient Nancy en selle (9-8). Préféré à Canca Fernandez dans le « six » couché par Dumortier, Kiciak s'offrait pour son premier match en tant que titulaire un contre de mammouth sur Puljic et son mètre 98 ! Kerboua, bien discret jusque-là, sortant du bois à point nommé pour poignarder davantage les Calaisiens, Nancy remportait son premier set depuis deux matchs sur un smash de Kiciak (25-22).

Les coéquipiers de Bezdéka continuaient à faire souffrir les troupes de Péris. Il faut dire que la réception nordiste n'était pas dans un grand jour à l'image de Lanta systématiquement visé par Kerboua et consorts (9-5). Profitant des approximations cambraisiennes, le Nancy Volley disposait de nombreuses munitions qu'Hentzen offraient à ses attaquants (15-12). Certes, en bon capitaine Radichkov (24 pt) maintenaient le suspense (16-15). Mais une dernière accélération de Podgorski et Bezdéka faisaient mettre un genou à terre à Cambrai (25-19).

La pause permettait à Ratko Péris de recadrer les choses.


La pause permettait à Ratko Péris de recadrer les choses.Le discours du Croate était suivi d'effets. Ainsi, Meyer et Lemaire étaient les porte-drapeaux de la révolte cambrésienne (10-18). Désormais parfaitement bloqués par les contreurs adverses, les attaquants nancéiens commençaient à avoir le moral dans les chaussettes (20-25).

Complètement relancé dans ce match, Cambrai tenait tête à ses hôtes (8-8). Les Nordistes revenaient même une première fois au score après un fabuleux récital de Balhacéanu (15-11 puis 15-14). Transformé en étude, le gymnase Marie-Marvingt allait tout de même chavirer de bonheur dans un final où les boys de Dumortier finissaient en costauds (21-16 puis 25-17). •
source/La Voix des Sports

Cambrai n'était pas à 100 %

NANCY - CAMBRAI 3-1 (25-22, 25-19, 20-25, 25-19)

C'est vers 4 h 30 hier matin que les Cambrésiens ont retrouvé leur bercail. En moins de 24 heures, ils auront donc effectué un aller-retour express jusque dans la cité ducale.


« Partir à 5 h du matin n'est pas vraiment le meilleur moyen de préparer un match, confiait Ratko Péris, le technicien croate. De plus, dans la salle, il faisait extrêmement chaud. » Pour couronner le tout, Juré Kvésic, le passeur titulaire du CVEC, était souffrant. Du coup, Ratko Péris n'a pas vraiment pu s'appuyer sur son chef d'orchestre croate, d'habitude si précieux. « Maintenant, je ne vais pas non plus me cacher derrière toutes ces circonstances pour expliquer notre défaite, enchaîne Péris. On n'était pas à 100 % de nos possibilités, notamment au service. On a aussi commis beaucoup plus de fautes que d'habitude. Et puis, Nancy est aussi une bonne équipe qui a notamment battu cette saison Avignon, Narbonne et Asnières. Maintenant, les Nancéiens ont aussi plié, cette saison, contre Dunkerque en trois sets secs. Cela prouve une fois de plus que ce championnat est extrêmement ouvert. »

En Ligue B, la vérité d'un jour n'est décidément pas celle du lendemain. Il n'empêche que, samedi soir, Cambrai, qui avait parfaitement su se remettre en selle après la pause des dix minutes, a cédé psychologiquement dans le quatrième set. « Lors des cinq premiers matchs de la saison, on savait gérer les moments importants, confirme Ratko Péris qui plaide les circonstances atténuantes. Sur le parquet maxévillois, alors que l'on était revenu à 15-14, l'arbitre de ligne juge une balle de Nancy bonne alors qu'elle était manifestement dehors. Qu'il se trompe, c'est une chose. Mais il s'est surtout permis de rire, ce qui a déstabilisé le groupe. Du coup, alors que l'on pouvait égaliser à 15-15, on se retrouve mené de quatre points(18-14). Dès lors, le match était plié. » •
source/La Voix des Sports