Journée 11 CNVB / CVB52 HM

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Le 08-01-2011
11e journée de Ligue BM, les matches

Lyon poursuit sa belle série avec une huitième victoire d'affilée. Avignon aussi avec un septième succès de rang. Le duo est suivi de près par Chaumont et Cambrai. Derrière, Nancy, Martigues, Saint-Brieuc et Alès font une excellente opération en vue du maintien. Orange est relégable.

Jamais inquiétés par les Dunkerquois, les Lyonnais de Jérémie Jambon (13 points) ont déroulé leur volley et s'affirment journée après journée comme des candidats sérieux à la montée. Si, dans le duel de pointus, l'Avignonnais Thomas Lamoise (20 points) a perdu face au Narbonnais Marcilio Braga (27 unités), c'est bien son équipe qui a remporté le sommet de la journée. Après un début de rencontre équilibré, les hommes de José Amet ont montré plus de consistance dans les moments clés. Une victoire référence.

En déplacement au CNVB, les Chaumontais de Lionel Coloras (14 points) ont affiché beaucoup d'application pour mettre fin à un début de spirale négative et se relancer au classement. Les voici troisièmes.
Porté par un excellent Dalibor Radic (11 points), Saint-Brieuc a surpris Plessis-Robinson dans sa salle. En manque de réussite, les promus franciliens n'ont jamais réussi à endiguer l'enthousiasme breton. Une victoire capitale dans l'optique du maintien de la jeunes équipe costarmoricaine.

Martigues et Nancy peuvent en dire autant. Les Martégaux ont fait aussi fort en ramenant trois points du déplacement à Asnières. Très agressifs, les hommes de Renaud Ventresque (19 points) ont pris le jeu à leur compte pour étouffer des Franciliens pourtant présents, à l'image d'Alfred Groussiaut (20 unités) et d'Eugène David (18), mais un peu justes lors des points importants.

Quant aux Lorrains, ils ont montré beaucoup de verve pour battre Cambrai et son brillant attaquant Galin Radichkov (28 points). Le trio Kerboua (17 points) - Balhaceanu (16) - Podgorski (15) a fait la différence sur la fin. Ces trois équipes prennent ainsi leur distance avec la zone de relégation. C'est aussi le cas des Alésiens de Michal Kaminski (26 points, en photo). Dans une rencontre très, très serrée, ils ont dû puiser dans leur ressources mentales et physiques pour prendre le meilleur sur une équipe d'Orange tenace.

Les résultats
Samedi

CNVB 0/3 Chaumont (22-25, 14-25, 22-25)
Avignon 3/1 Narbonne (25-21, 24-26, 25-22, 25-20)
Plessis-Robinson 0/3 Saint-Brieuc (17-25, 24-26, 19-25)
Nancy 3/1 Cambrai (25-22, 25-19, 20-25, 25-19)
Asnières 1/3 Martigues (23-25, 25-20, 21-25, 24-26)
Lyon 3/0 Dunkerque (25-22, 25-20, 25-15)
Alès 3/1 Orange (19-25, 26-24, 28-26, 26-24)
source/lnv

cinq articles pour ce lundi.

Il n'y a pas eu de miracle pour
Dunkerque, chez le leader

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Lénaïc Pépin et DGL ont une semaine
pour préparer le match capital contre Orange.
Ph. P. V.

Comme on pouvait s'y attendre, le leader lyonnais n'a fait qu'une bouchée d'une équipe dunkerquoise décimée, s'imposant 3-0 en 1 h 30 de jeu.

DGL, qui a de nouveau joué à sept et sans libero, s'est bien battu lors de la première manche, avant de perdre peu à peu pied dans cette rencontre.

Si la défaite est finalement logique face à l'ogre lyonnais (neuf victoires dont six par 3-0 pour deux revers), si DGL n'a pas à rougir de cette contre-performance, surtout à la vue du contexte, il n'en demeure pas moins que cette 11e journée a tout du scénario catastrophe. Saint-Brieuc s'est imposé à Plessis-Robinson, repassant ainsi devant au classement.

On assiste donc à un resserrement en bas de tableau avec Saint-Brieuc, Dunkerque et Orange qui se tiennent en trois points et qui auront tous trois pour objectif d'éviter la 13e place, synonyme de relégation.

Avec trois victoires pour huit défaites, DGL reste donc dans une position très inconfortable. Le ciel est noir puisque Cheik Koné et Franco Pieragnoli manqueront à l'appel pendant quelques semaines. Or si le pointu italien n'avait guère fait d'étincelles, l'absence du premier nommé, à nouveau à l'arrêt pour cause de déchirure, pèse lourd.

Orange pour éviter...la zone rouge

Dès lors, la rencontre de samedi face à Orange, actuellement relégable, à un point derrière Dunkerque, s'annonce capitale. En cas de victoire, DGL repoussera un adversaire direct. Dans le cas contraire, il retrouvera une place sur le premier siège éjectable. Or, une fois sous la ligne de flottaison, qui aura les épaules suffisamment large, pour remettre l'équipe à flot ? •

B. V.

LYON - DUNKERQUE : 3-0 (25-22 en 33'; 25-20 en 35'; 25-15 en 23').
source/la voix des sports

Aprés Avignon - Narbonne

On avait laissé les Centurions vainqueurs presque miraculeux de Chaumont. On les retrouve défaits (3-1) en Avignon. Preuve, s'il en est besoin, que la première partie de saison du Narbonne Volley est loin d'être un long fleuve tranquille.

On en avait fait l'épouvantail du championnat, mais le club narbonnais est comme les autres : il gagne des matchs et souffre aussi. Au point d'être, aujourd'hui, relégué à sept longueurs du leader étonnant qu'est Lyon.

A quinze matchs de la fin du championnat, il est évidemment trop tôt pour annoncer que le Narbonne Volley a fait une croix sur la première place. Il reste encore tant de points à distribuer.

En revanche, il n'a pas le parcours d'un champion en puissance. « Les chiffres parlent : on a rarement proposé une prestation digne d'un premier », constate Jean-Marc Biasio. C'est surtout le cas à l'extérieur, puisque les Centurions se sont déjà inclinés à Asnières, Martigues et donc Avignon.

« Enfin, on a perdu contre une belle équipe », souligne toutefois l'entraîneur narbonnais, à propos du dernier revers de son équipe. Plus régulier et plus agressif, Avignon a aussi été bien aidé par le pourcentage d'échec au service de la part des Narbonnais : vingt-deux.

Un total carrément rédhibitoire. « Quand on a cette 'qualité', on n'a pas beaucoup de questions à se poser derrière. Il est impossible de gagner un match dans ces conditions », regrette Jean- Marc Biasio. Au moins, le Narbonne Volley connaît un des axes de travail de ses prochains entraînements.

Le match en Avignon en a apporté une preuve tangible : le statut des Centurions s'est encore effrité. Au point de revoir les objectifs à la baisse ? La perspective n'émeut pas outre mesure Jean-Marc Biasio. « Je le pense depuis le premier match et ça devient une réalité : on va devoir se battre pour faire partie des play-off ».

L'entraîneur des Centurions reste même très prudent face à une thèse assez optimiste. Celle qui veut que la nouvelle équipe narbonnaise ait eu besoin d'une moitié de saison pour se trouver et soit capable de monter singulièrement en puissance lors des matchs retour. « On a effectivement besoin de temps, mais il n'est bénéfique que lorsque tu gagnes. Dans notre cas, les défaites sont lourdes à supporter », tranche Jean-Marc Biasio.

Dans l'immédiat, le Narbonne Volley, actuellement cinquième, se contentera de consolider sa place en play-off. Il a deux matchs pour atteindre cet objectif minimal avant la fin des matchs aller : le CNVB et le Plessis. « Ce n'est pas gagné », prévient Jean-Marc Biasio, devenu, par expérience, une sorte de Saint-Thomas.

Il est vrai que, pour l'instant, le Narbonne Volley avance à vue. L'ogre n'a pas encore trouvé ses bottes de sept lieues...

Éric MARTY Changement Provisoire ou pas, le Narbonne Volley a un nouveau libero. Maxime Poyer souffre d'un problème de circulation sanguine (syndrome du marteau) et il devra passer des examens.

En Avignon, c'est William Bersani qui a occupé le poste. « Même si ça n'a pas suffi, il a apporté quelque chose en réception », estime Jean- Marc Biasio.

Le Brésilien devrait à nouveau tenir ce rôle, samedi, devant le CNVB.
source/midi-libre

Enfin un esprit de révolte !

Entraîneurs ou dirigeants ont depuis longtemps intégré l'idée du match référence, de celui qui constitue un déclic. Une formule qui vient naturellement à l'esprit après le succès acquis par les Cévenols, samedi soir, aux dépens d'Orange.

Et ce sentiment balaie d'un revers de main la triste impression laissée par le premier set. Les joueurs étaient à l'image de leurs dernières prestations à domicile, face à Asnières puis Lyon. Souffrant toujours de difficultés en réception, ils subissaient la puissance de Dominguez autant que la vitesse d'exécution de Toro et Traoré. Le tout sans réaction...

Puis, les choses ont fini par changer. L'enthousiasme communicatif et le très faible taux d'échec d'Herrara Chourio, la présence plus efficace au block de Basta Doreto et la montée en puissance de Pinheiro ont commencé à donner un autre allant à ce groupe au sein duquel Luc Marquet a décidé d'accorder plus de confiance à Clère. Et si Kaminski affiche seulement un peu plus de 40 % de réussite, il a toutefois pris plus d'importance dans le résultat final. Tout comme Davidiuk a affiché une plus grande implication. Il n'en fallait pas plus pour relancer le Cac. Lequel devra prouver, samedi en Avignon, qu'il peut le faire dans la durée.
J. B.
source/midi-libre

Trois articles pour ce mardi.

Un rythme à trouver

Après trois semaines sans jouer, les Lyonnais ont obtenu un succès laborieux face à Dunkerque

«Même en ne jouant pas très bien on a réussi à s’en sortir ! C’est le point positif de la soirée ». En une phrase, le président lyonnais Krassi Todorov résumait le sentiment général à l’issue de la victoire lyonnaise sur Dunkerque samedi soir.

Il faut dire que durant deux sets on a eu du mal à reconnaître l’équipe qui écrasait tout sur son passage durant les mois de novembre et décembre. Les Asulistes étaient fébriles en réception, inconstants à la passe. Heureusement qu’en face Dunkerque n’avait pas les moyens pour venir titiller une formation lyonnaise qui aurait pu connaître une cruelle désillusion pour ce retour à la compétition.

« Sans vouloir manquer de respect à Dunkerque, heureusement que l’opposition n’était pas plus relevée sinon l’issue du match aurait pu être différente. Ils n’ont pas su jouer sur nos points faibles. Nous avons manqué de rythme et ce sont plus des exploits individuels que notre force collective qui nous ont fait gagner ce match », confirmait d’ailleurs le capitaine lyonnais Dominique Daquin, parfaitement conscient que l’Asul devra hisser son niveau de jeu à l’avenir pour pouvoir se maintenir en tête du championnat.

De son côté, l’entraîneur lyonnais Fabrice Chalendar ne semblait pas surpris par le manque de liant de son équipe et préférait retenir la victoire. « J’avais dit que ce match de reprise était une rencontre piège. D’ailleurs les défaites de Cambrai et Plessis-Robinson démontrent bien qu’il est toujours délicat de retrouver son niveau après une coupure. Certains garçons comme Mihaylov ou Hominal, qui n’a repris l’entraînement que jeudi dernier, ont manqué un peu de rythme mais ça va rentrer dans l’ordre avec l’enchaînement des matches. A défaut d’une grosse maîtrise collective nous avons fait preuve de qualités techniques dans les fondamentaux comme le service ou le block défense. On a pu compter sur une paire Daquin-Valefuaniu, très présente au centre, tandis que Ristic a réalisé de belles choses en attaque », conclut Chalendar qui sait qu’il faudra retrouver plus de consistance dans le jeu la semaine prochaine à Martigues, un adversaire d’un autre calibre que Dunkerque...

source/le progrés

Gardien et Poyer vont mieux

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Combien de points compte aujourd'hui Avignon depuis sa victoire (3-1) contre Narbonne ? Sanctionné par la DNACG, le club vauclusien devrait se voir retirer trois points (22 contre 25). La validité d'un appel de sa part se terminait hier. En Ligue A, Poitiers et Tourcoing auraient renoncé à contester la décision de l'instance de contrôle de gestion.

En Avignon, la délégation narbonnaise a rencontré pas mal d'anciens joueurs, témoins de l'époque épique durant laquelle Narbonnais et Avignonnais rivalisaient de façon souvent spectaculaire.

L'ancien Narbonnais Jean-Philippe Daguerre était également dans les tribunes. Il est responsable du centre de formation d'Avignon.

Contraint de passer trois jours dans le noir par la faute d'une inflammation de la cornée, Nicolas Gardien a eu, en cadeau bonus, la malchance de contracter la grippe. L'un dans l'autre, il n'a pu accompagner ses coéquipiers, samedi dernier, en Avignon. Le jeune central des Centurions a repris les entraînements hier matin et il compte bien être dans le groupe, samedi.

Gêné par des soucis de circulation sanguine dans l'avant-bras, Maxime Poyer a dû céder sa place de libero à William Bersani, lors du dernier match. Depuis, il s'entraîne de façon à gérer le seuil de la douleur. Aujourd'hui, il doit rencontrer un spécialiste qui dira s'il est atteint du syndrome du marteau. Ce qui ne devrait toutefois pas l'empêcher de participer au match contre le CNVB, samedi soir.

Le prochain adversaire du Narbonne Volley n'est autre que le Centre National (CNVB), actuelle lanterne rouge du championnat. Pour la génération actuelle, l'apprentissage du haut niveau est délicat : les jeunes d'Éric Daniel et Marc Francastel n'ont pas encore remporté la moindre victoire et ils accusent déjà un retard de neuf points sur l'avant-dernier au classement.

Bon nombre de joueurs de Ligue A et B ont fait leurs classes au CNVB. Des anciens Narbonnais, par exemple, comme Junot Mistoco, Julien Bely, Jérémie Baranow, José Trèfle, Guillaume Curot et Bernard Mestre. C'est également le cas de trois Centurions actuels : Marc Schalk, Nicolas Gardien et Maxime Poyer.

Dans le cadre des bonnes relations entre le Narbonne Volley et le Racing, le match contre le CNVB, n'ayant pu être avancé au vendredi, sera décalé à 20 h 30. Le temps de permettre aux spectateurs du Racing, qui affronte Aix, de se rendre au Palais dans la foulée.

Si l'équipe 'B' a vu son match reporté à la demande de son adversaire, les minimes du Narbonne Volley ont été éliminés de la coupe de France à Bordeaux. Ils se sont successivement inclinés face à Saint-Jean-d'Illac et Poitiers (2-0). Les entraîneurs Bernard Colignon (lumbago) et Gary Chauvin (match de l'équipe pro) étaient remplacés au pied levé par Tristan Martin.
E.M.
source/midi-libre

Medaillé de bronze Nombre de messages : 892 Date d'inscription : 01/09/2009

Excellente ta revue de presse cette semaine Taylor.
Merci encore.

» CVB52/CNVB