Journée 6 SAINT-BRIEUC CAVB / CVB52 HM

6 ème journée 05/11/2011

Martigues - Nice
Cambrai - St-Quentin (20h30)
Alès - Avignon
St-Brieuc - Chaumont (04/11/11)
Orange - Harnes (18h30)
Nancy - Pl-Robinson
Asnières - St-Nazaire

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Medaillé de bronze Nombre de messages : 892 Date d'inscription : 01/09/2009

Allo maman bobo

L’infirmerie ne désemplit pas. FUAHEA blessé. SCHNEIDER en mode pause. D’autres qui reviennent de blessures. Les soins palliatifs auprès des agonisants sont insuffisants pour ramener les soldats au front. Les effectifs diminuent comme peau de chagrin. A ce rythme, les remplaçants vont bientôt tenir dans une cabine téléphonique.

Faut-il remettre une deuxième couche de taraflex sur le sol de la salle Jean MASSON pour éviter les blessures? Avec les moyens actuels, disons que l’on est déjà content qu’il ne pleuve pas trop pour éviter d’avoir à disposer des seaux aux 4 coins du terrain.

Ailleurs, c’est pareil. La liste des joueurs cassés s’allongent. VANCE à Orange privé également de SENGER. Il y a quelques semaines, c’était VENKOWSKI à Saint QUENTIN ou MONNERAYE à HARNES. Pourquoi ? On ne sait pas. La préparation des équipes commence au mois d’Août avec des joueurs dont on ne connaît pas exactement l’état de forme.

Qu’est-ce qu’un joueur pro fait de la longue trêve estivale ?

Ca dépend. Certains sont internationaux et gardent le rythme de la compétition sans que l’on sache exactement s’ils sont en surchauffe ou affutés au moment où ils entament le championnat. D’autres font rien ou pas grand-chose. Comprenez rien sportivement parlant avec les incertitudes que cela entraîne sur leur rendement au moment de débuter une préparation qui est de toute façon, à peu près la même, pour l’ensemble d’un groupe.

Au moins, les entraîneurs évitent-ils désormais, les traditionnels mise en condition sous la forme de marche commando et sac de cailloux dans le dos. Blessure assurée vous disent les spécialistes.

Une fois intégrée l’évidence de ce qu’il ne faut pas faire, il existe autant de programmes de préparations physiques que d’équipes.

Les championnats se gagnent-ils avant qu’ils ne commencent ?

Au Handball à Montpellier, les joueurs effectuent ½ h de vélo après la rencontre et le préparateur physique interdisait les étirements immédiatement après le match.

Va comprendre Charles.

Comptez le nombre de sauts effectués par un central sur une semaine d’entraînement. A moins d’avoir la condition d’un marsupilami, vous conviendrez que l’exercice peut, à la longue, user les organismes et occasionner des ruptures physiques. Encaisser autant d’efforts sans que rien ne casse pendant 10 mois serait même étonnant.

Comment interpréter la condition physique d’un joueur ? En lui demandant me répondez-vous ? Tenter de décrypter les propos d’un joueur sur son état de santé s’assimile à un jeu de poker menteur. En avouant une faiblesse, il sait que cela le mettra immanquablement sur la touche. Un joueur professionnel sait que chaque jour qui passe le pousse un peu plus vers la fin de sa carrière. L’espérance de la guérison l’emporte quelquefois sur ses capacités physiques réelles du moment.

L’entraîneur n’est pas en reste dans ce jeu où l’on fait croire à l’autre ce qu’il a envie d’entendre. Si l’effectif est réduit et le joueur essentiel dans le dispositif tactique de l’équipe, la tentation est forte de nier l’évidence d’une faiblesse constatée à l’entraînement.
Un peu plus tard dans la saison, la discussion n’a plus lieu d’être lorsque l’âme et le corps du joueur ne sont plus d’accords que sur un seul point. La rupture.

Pauvre de nous. Voilà que nous venons d’encaisser un deuxième revers d’affilée à domicile. C’est un total identique au nombre de défaites concédées l’année dernière à domicile en saison régulière. Par trois à zéro en plus. Seule Saint BRIEUC était venu il y a deux ans mâter les chaumontais par un score aussi sévère. Alès vient de s’enfoncer un peu plus dans la brèche créée par Martigues 15 jours plus tôt.

Rassurez-vous. Derrière chaque fêlure, il y a la lumière.

En attendant, notre bourreau s’appelle Diego SANTOS PINHEIRO. Il est brésilien comme 3 de ses compatriotes qui ont démarré la rencontre samedi soir. Son complice s’appelle Juré KVESIC et a donné la même impression à la distribution que SCHNEIDER à Cambrai une semaine plus tôt. Le passeur croate a évolué dans un fauteuil pendant toute la soirée. Seule le libéro ANSELLEM a donné quelques signes de faiblesses sur les engagements chaumontais. Pas grave, même avec une réception à trois mètres du filet, KVESIC est venu forcer la fixe et dérouter complètement le bloc adverse. Une véritable symphonie s’est jouée entre les deux hommes. Cette musique ne s’est arrêtée qu’une seule fois lorsque Jiri CEHRA a contré le brésilien. Le regard noir qu’il a jeté à son vis-à-vis aurait pu contrarier le central d’Alès pour la suite de la rencontre. Hélas, ce seul coup de canif donné à la partition n’entamera pas la volonté du chef d’orchestre KVESIC de passer trop facilement par le centre.

Bien leur en a pris. C’est ainsi qu’ils ont gagné le match.

Au moins nous reste t-il une occasion vendredi de solder la note de cette rencontre par une victoire à Saint BRIEUC. Complètement largués, les briochins traînent leur misère dans ce championnat dans lequel ils viennent de prendre leur premier point samedi dernier contre Asnières. Peu efficaces en attaque, avec un RADIC qui joue les prolongations au poste de pointu, le CVB tentera, loin de ses supporters, de regonfler ses voiles avec le souffle d’un vent nouveau.

L’espérance est le bien de ceux qui n’en ont plus.*

*I.Alekeïevitch

I have always enjoyed reading your comments. You have a very good perspective.

VANCE is not injured, he was in Mexico for USA at the Pan American Games.

yvan reynaud a écrit:: Allo maman bobo

Ailleurs, c’est pareil. La liste des joueurs cassés s’allongent. VANCE à Orange privé également de SENGER. Il y a quelques semaines, c’était VENKOWSKI à Saint QUENTIN ou MONNERAYE à HARNES. Pourquoi ? On ne sait pas. La préparation des équipes commence au mois d’Août avec des joueurs dont on ne connaît pas exactement l’état de forme.

Medaillé de bronze Nombre de messages : 892 Date d'inscription : 01/09/2009

Merci Freddie pour le compliment et désolé d'avoir "mis" Vance à l'infirmerie alors qu'il n'était pas blessé.
Des joueurs qui partent pour leur équipe national, ça devrait nous arriver dans pas longtemps...
Salut.

Quelqu'un sait-il s'il y aura ou pas un live vidéo du match Journée 6 SAINT-BRIEUC CAVB / CVB52 HM Icon_que

yvan reynaud a écrit:: Merci Freddie pour le compliment et désolé d'avoir "mis" Vance à l'infirmerie alors qu'il n'était pas blessé.
Des joueurs qui partent pour leur équipe national, ça devrait nous arriver dans pas longtemps...
Salut.

It was a surprise for he and Orange also. Mexico was not the USA #1 team but it was good experience. Although he continues to enjoy his time in France, he misses the Fans of Chaumont.

Saint-Brieuc volley va fêter
son 250e match pro

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A l'occasion de la venue de Chaumont, les volleyeurs briochins
fêteront leur 250e match pro.© Xavier Bonny

.Ligue B. Saint-Brieuc - Chaumont, vendredi (20 h). En franchissant face à Chaumont le cap des 250 rencontres professionnelles, le club costarmoricain fêtera ses dix ans de professionnalisme.

La rapide montée en puissance

En créant le club du Goëlo en 1989, Gil Pellan, Fred Francillette et une poignée d'amis n'imaginaient sans doute pas que leur « bébé » se retrouverait quelques années plus tard au sommet de la hiérarchie nationale professionnelle. Tout est pourtant allé très vite. « La première saison, on est devenu champions départementaux en s'attribuant en plus, cerise sur le gâteau, la Coupe de Bretagne, » rappelle le président Francillette. Champions de R2 l'année suivante, les joueurs mettront deux saisons pour accéder à l'élite régionale. Puis les choses s'accélèrent champions de R1, ils découvrent le championnat de France en N3. « Mais là encore, on va brûler les étapes puisqu'il ne faut qu'un an pour se retrouver en Nationale 2 en 1993, » explique Frédérick Francillette. Le temps de stabiliser et consolider les structures du club, et trois ans plus tard, en 97-98, le Goëlo atteint le sommet de la hiérarchie amateur sous l'égide de la FFVB, la Nationale 1

Les dix ans de professionnalisme

Et à la fin de la saison 2001-2002, c'est le grand saut. Champion de France de N1 face à Beauvais, le club entre dans le monde professionnel. Et avec bonheur puisque dès la première saison, le club devient champion de France de Pro B, et atteint, par la grande porte le sommet de la pyramide nationale, la Pro A. Une descente en fin de saison permettra de consolider les bases et de redevenir compétitif pour revenir au sommet dès la saison 2006-2007. Pour cette fois un bail de deux ans. Aujourd'hui en Ligue B, le club après une période financière délicate est en train de rebondir, et s'est fixé un retour parmi l'élite dans un délai de trois ans.

Les grands noms

Au niveau des entraîneurs, la brochette est haut de gamme. Le premier se nomme Mladen Kasic. Par un formidable concours de circonstances, le Yougoslave devient entraîneur joueur pendant une saison alors que le club évolue en régionale. Puis ce sera le Brésilien Mauricio Paes. Jean-Michel Roche, ancien entraîneur de l'équipe de France, lui succèdera avant que Puyu Dascalu ne prenne la relève. C'est Nénad Djordjevic qui le remplacera au cours de la saison 2003-2004, et qui occupe toujours le poste.

Dans le domaine des joueurs, le président Francillette propose sa sélection. « Je citerai le libéro Skork qui partira ensuite au Paris Volley, Puyu Dascalu, Martin Hrock actuel entraîneur de Saint-Quentin, Frantz Zobel, Hudima, Szyszko, Psel, le Russe Sïfulin et, bien sûr, le pointu Ndaki M'Boulé. Sans oublier plus près de nous Youri Boriskevitc et Radovic. »

Le présent

Malgré un début de saison délicat, les dirigeants croient en l'avenir du volley professionnel sur Saint-Brieuc. « On sent une remobilisation autour du club, et les choses sont en train de bouger dans le bon sens, » confie le président Francillette. A l'image du nouveau sponsor maillot, le groupe B M, spécialisé dans la finance qui vient de rejoindre le pool de partenaires. De la à dire que c'est un nouveau départ, il n'y a qu'un pas que certains n'hésitent pas à franchir. Et ce 250e match professionnel vendredi, à 20h salle Steredenn, devrait en être le signal fort. Sous le parrainage de la région Bretagne, il devrait être un moment fort de la vie du club.
source/Ouest-France.