Quelle soirée !Même si sur l'ensemble du match, on peut presque considéré que Chaumont perd un point à cause notamment d'erreurs tactiques assez grossières, on s'impose tout de même au tie break... une fois de plus ! Merci au public de Jean Massons sans qui ce succès n'aurait pu être possible. Quelle tension ! Ca fait du bien malgré que le calendrier soit tellement bien fait qu'on se sente obligé de jouer un match le vendredi (il y a tellement de chose à faire à Chaumont le samedi en même temps)
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1er et 2e set : le show N'Daki !Comme souvent, lors des 1er set à Jean Masson, les équipes adverses prennent du temps avant de prendre leurs repères en réception... difficile dans cette salle si particulière par rapport aux autres du championnat de France. Un avantage pour notre équipe de serveurs et l'occasion de faire brillé un peu notre block.
Le 1er set est quasi parfait car même malgré quelques approximations, le CVB déroule 25-18.
La réception lyonnaise rentre comme toutes les autres dans la partie à partir du 2e set, ce qui équilibre les débats et nous offre un show de "vétéran de la pointe" des plus extraordinaire qu'il soit avec d'un coté monsieur
Nikolov, sans doute le bras le puissant de la ligue A et
Jean Patrice N Daki Mboulet qui sa salle Jean Masson est quasiment inarrêtable !
Dans un énorme soir, Jean Patrice régale ! Plus que surjoué par son passeur, le camerounais fait mouche à chaque fois, que ce soit au service ou à l'attaque, Monsieur N Daki Mboulet réalise là le plus grand match qu'un pointu ait réalisé à Chaumont. Sans cet état de grâce, Chaumont n'aurait sans doute pas remporté le 2e set (5 derniers points à lui tout seul !) car même si on peut compter sur un très bon
Milos Terzic et sur un
Gojko Cuk véritable muraille pour les ailiers très offensifs lyonnais que sont
Vladimir Nikolov et
Toontje Van Lankvelt. Méfiance après la pause car Lyon joue mieux et on peine à faire les points.
Et puis... plus rien !Les hauts marnais redémarrent mal le set et même si pour le moment on ne s'inquiète pas trop car sait que notre équipe est, sur un exploit individuel, capable de revenir au score. On le devient lorsque l'on voit que celui ci n'arrive pas et que Lyon par l’intermédiaire de
Vladimir Nikolov et de son maestro à l'orchestration
Javier Gonzalez prend le large.
Nathan pas transcendant et Jean Patrice qui n'a plus la réussite de ses sets précédents, le CVB et
Mihajlo Mitic se mettent à douter. Ce qui n'est pas le cas du passeur adverse
Javier Gonzalez... la classe internationale ! Pour l'instant le meilleur à son poste que j'ai vu évolué face au CVB cette saison. Le set est perdu mais... Tout est encore possible.
Ce sont des lyonnais gonflés à bloc qui repartent, bien décidés à ne pas perdre une fois de plus face à cette équipe de Chaumont qui leur fait office de bête noire. Il se pourrait bien qu'ils y arrivent car... Jean Patrice n'y est plus... Avec 2 pointus au CVB, il semble évident que la rentrée de
Faipule Kolokilagi ne devrait pas tarder, d'ailleurs le joueur en question s’échauffe et cherche du regard son entraineur... qui ne le verra jamais de la soirée.
La rencontre est très serrée et ça commence à chauffer sur le terrain où on y voit le géant Gojko répondre aux provocations de
Mark McGivern, une fois de plus extrêmement chaud et provocateur dans sa salle préférée où il excelle toujours autant sur ses services à la con mais au combien efficaces.
L'arbitre du soir, Monsieur Baklouti, bien décidé à faire parler sa réputation, sort un festival de carton parfois plus par excès de zèle que par utilité (exemple : un jaune au coach pour un temps mort pris 1/2 seconde trop tard, jugé donc retard de jeu). Il ne se trompe pas (sauf des fois...) et le fait savoir.
Malgré la présence d'un excellent
Ludovic Duée que l'on n'a pas vu craqué à une seule reprise en réception et qui a su réalisé les défenses qu'il fallait, les chaumontais galèrent à faire le point avec notamment un
Jean Patrice N Daki Mboulet complètement cuit aux yeux de tout le monde sauf... de son entraineur.
Un camerounais peut en cacher un autreOui je sais le titre du paragraphe est pourrie car on ne compare des joueurs avec des trains mais la fin de match de
Nathan Wounembaina, longtemps critiqué par les spectateurs lambda jusqu'à présent, nous sauve la vie...
Javier Gonzalez,
Adam Simac (100% le mec !!),
Toontje Van Lankvelet et
Vladimir Nikolov, tu m’étonnes qu'ils soient aussi bien placés les lyonnais car en plus d'être très difficiles à faire craquer en réception, ils possèdent un passeur extraordinaire et de redoutables attaquants... heureusement pour nous ce soir qu'ils n'avaient pas Nathan.
Au moment où Chaumont a un mince espoir de revenir car Nathan va passé au service, son entraineur le sort pour faire rentrer
Bertrand Morelle ! Un coup de poker au service ? On ne comprend pas vraiment... Car même si Nathan n'avait pas été en réussite jusque là, quel intérêt de faire rentrer un joueur dont la qualité première est de stabilisé la base arrière au service ? Le camerounais même si je le répète n'est pas si fort que d'habitude dans cet exercice est quand même le meilleur serveur du championnat ! Changement aussi farfelu qu'inutile, on commence à être habituer avec le coach.
Pendant ce temps là, Jean Patrice continu de tirer la langue, Mihajlo l'a remarqué et donc ne le sert plus. Où est Faipule ? Est il blessé ? Pendant ce temps là on fait un autre changement : Horacio à la place de Gojko. Il fait ses points mais au block... on ne le voit pas, il restera pourtant presque 1 set.
Tie break... Tiens donc... Il fait de plus en plus chaud dans la salle, d'ailleurs il n'y a t il pas moyen d'aérer ? Car dans ce qu'on peut encore appelé une salle, la chaleur y est étouffante. Non seulement le jeu est haché à cause du passage de la serpillière des petits ramasseurs de balles, bien courageux et volontaires, tous les 2 échanges et plus ça peut être dangereux (n'oublions pas qu'une personne a fait un malaise il y a 2 semaines). Le seul point positif, c'est l'effet que ça fait sur nos adversaires.
5e set extrêmement crispant et l'arbitre star de la rencontre sait qu'il a de lourdes décisions à prendre. Ballon out ou pas ? Chaque point est sujet à contestation et dans ce domaine, l'expérimenté
Vlad Nikolov sait y faire. Sur un point litigieux accordé aux lyonnais,
Milos Terzic chaud bouillant perd patience et fonce vers la chaise d'arbitre, le regarde... avant de repartir. Geste d'humeur un peu stupide mais compréhensible sur le coup, il n'en fallait pas moins pour monsieur Baklouti qui même s'il a sans doute prit la bonne décision en donnant le point à Lyon et en infligeant un jaune au serbe avait plus qu'envie d'être la star de la soirée.
Chaumont aura besoin de ses 2 grands camerounais et même si Jean Patrice est à moitié mort, sa puissance de bras dans les derniers instants est précieuse pour réussir à franchir le block lyonnais.
Nathan Wounembaina déchainé devient la solution offensive prioritaire pour Mihajlo qui même s'il n'a pas toujours fait les bons choix, reste précieux grâce à sa hauteur.
Si le CVB arrive à recoller au score et à faire la différence c'est grâce à ses hommes forts de la soirée : l'excellent Ludo et à un très grand Milos qui grâce à l'arbitre se transcende devant un public complètement fou (et quand il est comme ça... il ne peut rien nous arriver).
La rentrée gagnante est aussi celle de Gojko sur Horacio en toute fin de match (il était temps ...) puisqu'il bloque Nikolov et nous permet de revenir au score.
La fin, c'est comme si elle était écrite... Milos conclut sur service et sur un ace... C'est peut être ça le plan depuis le début. Milos devait finir le match comme à chaque fois quitte à sacrifier une victoire à 3 points
Explosion de joie dans la salle et sur le terrain, sous le regard de
Nikola Matijasevic, tsar revenu faire un tour sur ses terres.
Saluons le fair play des joueurs lyonnais qui après une rencontre tendue comme celle là sont tous venu frappés dans les mains de la petite tribune,
Javier Gonzalez en tête... un seigneur celui là.
Les play off tiennent toujours bon, le championnat est bientôt finit mais on avance... on verra bien où on arrivera.