Point Presse.

revue de presse proB

Saint-Nazaire à quitte ou double
Pro B. Saint-Nazaire VBA - Chaumont.

Dans une bonne dynamique, le SNVBA affronte Chaumont, en plein doute, avec les play-off en ligne de mire.

« Libérés. » C'est le terme utilisé par Riad Amrane pour définir la sensation des joueurs Nazairiens à l'issue de leur dernière prestation à Cambrai. Libérés, à l'extérieur oui, mais on aimerait également du côté de Coubertin voir les hommes de Roger Vallée libérés à domicile. Le pointu nazairien et le coach canadien le reconnaissent de concert : « les matches qu'on joue à l'extérieur sont meilleurs qu'à domicile. »

Incapables d'expliquer cet axiome, les Nazairiens souhaiteraient malgré tout corriger le tir. Quoi de mieux qu'une équipe de Chaumont aux abois pour cela ? En effet, les joueurs de la Haute-Marne restent sur cinq revers consécutifs, dont quatre sur le score sans appel de 3-0. Et pourtant, ils restent au contact au classement. La faute a un parcours inégal, en dents de scie. L'ancien Nazairien, aujourd'hui à Chaumont, David Ogungbemi avoue lucidement que la saison des siens n'est pas un long fleuve tranquille.
« On a des problèmes depuis le début de saison, de la malchance, des blessures. Tout est très mal parti avec le décès de Cédric Schlienger (mort d'un arrêt cardiaque à l'entraînement durant la préparation N.D.L.R.), et on alterne des hauts et des bas dans nos prestations. » En effet, les Chaumontois avancent à coups de séries de victoires avant d'être stoppés par d'incroyables séries noires. Dans une mauvaise passe, ils n'en demeureront pas moins dangereux pour le SNVBA.

Bien plus que leur simple orgueil, il possède tous les atouts d'une équipe de haut de tableau. « On ne peut pas dire qu'on ait de faiblesse particulière, avance David Ogungbemi. On est capable de tout bien faire. Tout le monde va devoir sortir les lames pour ce match. » La métaphore ne laisse pas l'ombre d'un doute. Les visiteurs joueront leur survie à Coubertin, pour conserver l'espoir de jouer les play-off, « toujours notre objectif », et malgré l'absence de leur leader offensif, Moussa. Saint-Nazaire a malgré tout une belle occasion d'enfoncer un peu plus un rival potentiel. Roger Vallée souhaite d'ailleurs que son équipe « leur mette la pression au service car la réception n'est pas leur point fort. Si en plus notre block et notre défense sont performants, cela devrait bien se passer. »

En tout cas, dans chaque camp, on mesure bien la valeur de l'enjeu.
« Tout se joue dans un mouchoir de poche, confirme l'entraîneur nazairien. Il faut prendre des points pour se rapprocher petit à petit de la 5e place. » Le central nigérian, qui a dû quitter la Loire-Atlantique cet été, sait lui que le match sera « très important pour tout le monde. » Particulièrement pour lui, qui a passé quatre saisons du côté de Coubertin, même s'il se refuse à se focaliser là-dessus. « Ce sera un match particulier, mais certainement pas une revanche personnelle... »
source/ouest-france


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Les Vannetais (ici Jérôme, Janosik, Brandily et Godefroy) pourraient revenir
à hauteur de Dunkerque en cas de large victoire ce soir.
:Gwénaël Mahé

Volley-ball : Le premier épisode d'une trilogie capital
Pro B. Vannes VB - Dunkerque, samedi (18 h 30).

Une semaine décisive s'ouvre pour les Bretons. Avec la réception des Nordistes en hors-d'oeuvre.
Trois matches (Dunkerque, Saint-Louis et Saint-Quentin), neuf points à prendre. Les chiffres parlent d'eux-mêmes, la semaine qui s'annonce pourrait bien faire basculer la saison des Vannetais pour de bon. Vers de probables playdowns en cas de succès répétés (notamment sur les deux premières rencontres face à des adversaires directs), vers la lanterne rouge en cas d'échecs successifs. La vérité sera peut-être d'ailleurs entre les deux.

Toujours est-il que le premier épisode de cette trilogie, ce soir face à Dunkerque, risque bien de donner le ton pour la suite de l'aventure. Pointant une place et trois points au-dessus des Morbihannais (12es, 17 points), les Nordistes (11es, 30 points) constituent une mire idéale pour Féret et consorts qui auraient la possibilité de revenir à hauteur de leurs invités en cas de large succès. Une proie d'autant plus alléchante que Dunkerque connaît des soucis d'effectif, son coach Gaël Bollengier ne pouvant compter que sur huit joueurs dont le libero.

« S'éloigner de la dernière place »

Mais échaudés par leur dernier revers à domicile face à Aix-en-Provence (0-3), les Vannetais sont loin de partir la fleur au fusil. « Ce match face à Dunkerque est l'occasion de nous éloigner davantage de la dernière place, insiste Samuel Frey, l'entraîneur breton. Après ce qui s'est passé face à Aix, nous nous sommes beaucoup parlés et le succès acquis ensuite à Martigues me fait penser que le groupe s'est solidifié. Mais aujourd'hui, il n'est pas question de tirer des plans sur la comète mais d'être concentré sur ce match. Il nous faut évacuer le contexte et les difficultés actuelles de Dunkerque (les Nordistes restent sur quatre défaites consécutives dont trois 3-0). Il faut se méfier de ce type de rencontres car les Dunkerquois ne partent pas favoris et n'auront rien à perdre. Ils vont tenter le tout pour le tout. »

Les organismes vannetais risquent par ailleurs d'être sollicités lors d'une semaine marquée par deux déplacements (à Saint-Louis en Alsace puis à Saint-Quentin), et la préparation a été axée essentiellement cette semaine sur le mental. « Nous avons écourté la séance ce matin (hier) et nous recherchons avant tout la concentration et la motivation. Le qualitatif par rapport au quantitatif. Les joueurs sont réceptifs et mettent une pression plutôt positive. Ils savent qu'ils ont les moyens de bien faire. » Premier élément de réponse ce soir.
F. H.

VANNES : Féret, Agnithey, Nojic, Kuchar, Vujicic (?), Svoboda, Godefroy, Jérôme, Genevé, Janosik. Libéro : Brandily. Entraîneurs : Samuel Frey et Michel Genson.

DUNKERQUE : Sammier, Van Den Eshof, Jeanlys, Meslard, Delaye, Lemaire, Osias. Libéro : Patin. Entraîneur : Gaël Bollengier.

Arbitres : MM. Cornicard et Lambert.

• L'incertitude Milos Vujicic. Le central morbihannais ne s'est pas entraîné hier matin, en raison d'une douleur au talon d'achille. Sa présence sur la feuille de match dépendra de l'état de son talon aujourd'hui.

• La rencontre à Saint-Quentin se déroulera le vendredi 7 mars à 20 h et non le samedi, à la demande des Vannetais, qui ont par ailleurs écopé d'une amende pour avoir demandé à avancer la rencontre...
source/Ouest-France


Pro B Saint-Louis dans le flou

A l’heure de recevoir Aix ce soir (20h30), le Saint-Louis VB est dangereusement installé à sa place de lanterne rouge de Pro B.
Depuis la fin du match contre Canteleu-Maromme (0-3) de la semaine passée, le Saint-Louis VB n’a plus de capitaine. Comme un bateau en perdition, le mauvais élève de la Pro B perd ses repères. C’est tout le contraire de ce qui se passe à Aix, 10e, qui reste sur deux victoires d’affilée à Vannes (3-0) et face à Marseille (3-1). Les Aixois, qui se présentent ce soir (20h30) au Sportenum, sont aussi passés par ces moments de doutes, jusqu’à ce que l’entraîneur change fin octobre Patrice Franchi associé à Eric Moricet remplaçant Franck Bonhomme. D’avant-dernier, les Provençaux sont aujourd’hui sur les talons du premier club maintenu directement avec sa 9eplace, Chaumont en l’occurrence.
L’entraîneur ludovicien, Darek Blonski, passe en revue les points forts de cet adversaire du jour : « Offensivement, c’est l’une des équipes les plus fortes du championnat avec Guillaume Marion, l’un des meilleurs attaquants de Pro B, et son frère Quentin à la passe. Il y a aussi beaucoup d’expérience avec Louati et Piletski, sur lequel l’équipe, qui s’est beaucoup appuyé pour gagner contre Marseille ». Ce dixième paraît aussi imprenable qu’une équipe de haut de tableau selon le descriptif ludovicien.
Si Aix connaît des passages à vide, Saint-Louis est encore plus mal loti. Après un automne catastrophique, le Saint-Louis VB joue bien quasiment un match sur deux. Ce ratio est à exclure lors des quatre prochaines rencontres face à des concurrents directs au maintien et Aix en fait partie. « Si on perd face à Aix, ce sera impossible d’enchaîner les deux matches de la semaine prochaine, ce sera fini », tranche Darek Blonski.
La défaillance ludovicienne est inquiétante à ce stade de la saison, les joueurs s’appliquant à un travail de relation passe-attaque à l’entraînement. La bataille du filet sera primordiale face aux Provençaux, comme elle l’était face aux Normands… Après la copie blanche de la semaine passée, une réaction est attendue chez les centraux ludoviciens.
Si chacun n’assume pas ses responsabilités, le néo-capitaine du Saint-Louis VB désigné juste avant le match de ce soir au Sportenum devra taper du point sur la table. Qui s’en sent capable aujourd’hui à Saint-Louis ?
Gilles Legeard
source/l'alsace

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La Voix du Nord - 01/03/2008
VOLLEY-BALL - PRO B Bien qu’en terrain hostile, le CVEC va essayer de se refaire une santé

La dernière prestation du CVEC (8e) et ses conséquences au classement ont laissé pas mal de monde perplexe. Ce soir, une réaction est attendue même si, pour s’imposer à Nice (2e), il faudra sortir le très grand jeu.
Si à l’issue de la phase aller, on ne se faisait aucun souci quant au maintien du CVEC tout en espérant très fort une qualification en play-off, depuis, des craintes réelles sont apparues. Certes Cambrai a remporté ses deux premiers matchs retour confirmant un moment ses prétentions à l’une des cinq premières places. Mais depuis, c’est un peu la soupe à la grimace. En ne s’imposant qu’une seule fois lors des cinq dernières journées, les Cambrésiens se sont mis dans une position délicate. Les play-off sont certes toujours d’actualité mais seront difficiles à atteindre avec cinq points de débours sur Maromme. Mais le plus inquiétant, c’est que la zone rouge s’est dangereusement rapprochée avec le dixième, Aix, qui ne pointe que deux longueurs derrière.

Et cette menace pourrait encore plus se préciser après cette vingt-et-unième journée qui verra Aix se déplacer chez la lanterne rouge Saint-Louis. Dans ces conditions, on aimerait bien voir le CVEC gonfler son capital ce soir. Mais ce ne sera vraiment pas évident de prendre des points à Nice.

Nice, une équipe en forme

Avec beaucoup de changements dans l’effectif inhérents à toute descente, les Niçois ont bien démarré leur reconquête vers les sommets puisqu’ils étaient leaders après six journées (cinq victoires, une défaite). Ils ont ensuite connu une grosse baisse de régime en ne s’imposant qu’une seule fois lors des quatre rencontres suivantes. Mais depuis, la machine s’est bien remise en route. Car s’ils ont réalisé deux contre-performances face à des mal classés (Vannes et Saint-Louis), ils se sont quand même imposés huit fois en dix matchs, se permettant même le luxe de battre Saint-Quentin chez lui samedi dernier.
Fort de cette belle série, Nice a presque déjà validé son ticket pour les play-off avec douze points d’avance sur le sixième, et pourrait même coiffer Saint-Quentin dans la lutte pour la deuxième place synonyme d’avantage du terrain lors de la deuxième phase.
C’est donc une équipe en forme que va rencontrer le CVEC, et qui plus est très performante à la maison où elle ne s’est inclinée qu’une fois face à cette même équipe de Saint-Quentin, prenant 26 points sur 30 possibles. En outre, les Niçois seront certainement revanchards par rapport à leur piteuse prestation à Vanpoulle à l’aller, où ils avaient pris 3-0 sans broncher (28-26, 25-19, 25-20). Les Cambrésiens savent donc ce qui les attend, en espérant qu’ils revêtiront leur habit de gala rehaussé d’une grosse touche de solidarité.
« On a essayé de resserrer les boulons cette semaine, annonce Christophe Haffner. Nice sera plus fort qu’à l’aller. On va là-bas pour faire le meilleur résultat possible, en sachant que ce n’est pas ce match qui va nous sauver. On va essayer de se refaire une santé, de produire du jeu et de se redonner confiance pour les matchs à suivre. » • OLIVIER DELSAUX (CLP)
Nice - Cambrai, ce soir à 20 h.
– La 21e journée : Avignon (4) - Saint-Quentin (2) ; Saint-Nazaire (7) - Chaumont (9) ; Vannes (12) - Dunkerque (11) ; Marseille (6) - Martigues (13) ; Saint-Louis (14) - Aix (10) ; Canteleu-Maromme (5) - Ales (1).
source/la voix des sports

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La Voix du Nord - 01/03/2008
VOLLEY-BALL – PRO A MASCULINE Le TLM doit, à nouveau, éviter de se faire prendre dans le filet tourangeau

Après leur succès face à Asnières mardi soir, peut-on enfin considérer les Tourquennois comme sortis d’affaire ? Comme enfin dépêtrés de cette gluante série de contre-performances qui, en près de six semaines, a plombé le classement de l’équipe, du trône de leader au strapontin de huitième ?

Mardi, quelques minutes après la victoire du TLM, on avait déjà oublié Asnières pour se pencher sur le match de Tours. « C’est un match qu’il faut gagner, assura d’emblée Philippe Barca-Cysique qui ne se déroba pas à l’occasion de la sacro-sainte conférence de presse d’après-match. À nous de conserver en mémoire ce qui s’est passé auparavant, pour ne pas le reproduire. Mieux vaut montrer le visage que nous avions présenté à l’aller face à Tours (victoire 3-2). Et si nous l’emportons, ça re-boostera le groupe, avec la perspective de la venue de Paris (dimanche 9 mars)… Si nous parvenons à être sérieux comme ce soir (mardi), nous pouvons y arriver. » Sur parole, on aimerait croire « Barquette », plutôt à l’aise dans ses baskets ce soir-là. D’autant que ce dernier montra également des signes de très net regain de forme. C’est, en fait, l’un des plus « réguliers » (si tant est qu’il y en ait un !) cette saison ; celui qui, à l’évidence, empêcha souvent la maison tourquennoise de crouler sous le poids du ridicule, tant il fut souvent amené à colmater, ça et là, nombre de compartiments du jeu qui prenaient l’eau…

« Nous ne devons pas baisser la tête »

Au jeu des comparaisons, l’attaquant tourquennois amena quelques précisions. « Je peux vous dire que Saint-Brieuc était plus fort qu’Asnières, face à qui il n’y a eu aucune difficulté. L’ennui, c’est dès que l’on commence à avoir un “coup de mou”, nous ne devons pas baisser la tête. Et ça, nous devons le travailler individuellement et collectivement. » Ce soir, le TLM tentera donc d’oublier qu’il fut « pourri » en trois sets par le « Tévébé », il y a quelques semaines. Exit la coupe, faut-il le rappeler… C’était au plus fort de la tourmente dans laquelle les Tourquennois étaient scotchés. Depuis, Marcelo est parvenu à sauver sa peau, mais celle-ci porte quelques ecchymoses qui ne sont pas prêtes à s’estomper, même avec le temps.
Mardi, le coach tourquennois était frappé d’une amnésie de bon aloi et se focalisait d’abord sur le terrain. Sage décision. « Sur le plan tactique, je n’ai rien à craindre. Si on fait une analyse froide des dernières rencontres, je dirai que nous avons dominé Rennes ; l’ennui, c’est que nous n’avons pas su conclure les opportunités qui s’offraient à nous. » En effet, ça s’est vu… « Maintenant, conclut-il, je veux arrêter de parler de doute. Avec ces play-offs à quatre équipes, pas une équipe n’est à l’abri d’une surprise. » Des propos que Barca-Cysique, complice, confirmait.
« Nous vivons un championnat de m… Personne n’est à l’abri. Le championnat est accessible à tout le monde. Pour moi, la saison n’est pas terminée, car nous avons un collectif qui tient la route. » Admettons… Alors, il faut battre Tours, ce soir ! •

TOURS VB (9e) – TOURCOING-LM (8e), 18e j, ce soir (20 h).
– Arbitres : MM. Chaladay et Bruxelles.
• TOURS : 1. Samardzic (libero), 2. Knudsen, 3. Garcia-Torrès, 4. Boskan, 5. Stancu, 7. Frangolacci, 8. Milushev, 10. Montméat (cap.), 11. Lemarrec, 16. Patin. Entraîneur : Pascal Foussard.
• TLM : 1. Sloboda (cap.), 2. Danel, 3. Duhagon, 5. Schwaack, 6. Tolar, 7. Maréchal, 8. Ragondet (libero), 9. Dias, 10.Suljagic, 11. Soltin, 12. Lavallez, 14. Barca-Cysique, 15. Petkovic. Entraîneur : Marcelo.


La Voix du Nord - 01/03/2008
« Si nous perdons contre Tourcoing, nous serons quasiment morts… »

Comment gère-t-on la venue d’un adversaire que l’on a déjà battu dans un contexte différent, quatre semaines plus tôt ?

- « Chaque match est difficile, parce qu’il est différent, parce qu’il s’inscrit dans un contexte difficile. Ce n’est pas parce que nous avons battu le TLM en trois sets en Coupe de France, que nous allons le refaire… Même si Tourcoing ne dispose pas d’un effectif particulièrement stable.
Nous, nous avons connu cette stabilité durant un mois ou deux, mais elle a également disparu. Nous avons forcément disséqué le jeu nordiste, mais il y a eu tellement de changement du côté tourquennois que cela est devenu compliqué ! Mais il y a quatre semaines, je me souviens que nous leur avions posé des problèmes dans tous les secteurs de jeu. »

Les Tourangeaux sont-ils capables de rééditer la même performance ?

- « Pour nous, c’est forcément un match très important. Mais nous avons subi un net coup de frein, la semaine dernière, face à Toulouse, après avoir surfé sur une bonne dynamique depuis la reprise. Maintenant, c’est à nous de repartir d’un bon pied, d’autant que la Coupe de France arrive la semaine prochaine. Quand on est à deux matchs d’un titre, c’est important, d’autant que la Coupe vaut très cher, avec cette qualification en Ligue des Champions. »

Votre équipe est maintenant neuvième à treize points du leader : est-elle en mesure de revenir dans la course au Top 4 ?

- « Je dirai qu’entrer dans le Top 4 ou les play-offs de 5 à 8, c’est quasiment pareil, parce qu’il y est question de qualification européenne. Moi, je me refuse à ne pas y croire. Mais si nous perdons contre Tourcoing, nous serons quasiment morts… Tant que nous ne le sommes pas, la porte reste toujours ouverte. Le souci est que nous avons perdu beaucoup de points en route. Maintenant, nous pouvons toujours atteindre une place dans les play-offs, de la 5e à la 8e place. Mais même dans ce cas de figure, nous sommes assurés de rien car, si une équipe ne figurant pas dans le “Top 8” remporte la Coupe, seuls les quatre premiers du championnat seront européens, en plus du vainqueur de la Coupe… » PROPOS RECUEILLIS PAR D. P.
source/la voix des sports


Volley-ball : Saint-Brieuc face à son destin devant Sète
Pro A. Saint-Brieuc - Sète, ce soir (20 h).

Face à Sète, emmené par Julien Anton, les Briochins abattent une carte décisive dans la course au maintien.
Quel Saint-Brieuc allons-nous voir évoluer ce soir sur le plancher de Steredenn ? L'équipe complète, soudée, audacieuse et en réussite comme face à Paris ou Poitiers, ou celle sans âme, individuellement tétanisée et collectivement apathique de mardi à Ajaccio ?

Bien malin celui qui pourrait donner la réponse tant elle repose sur des critères non pas techniques ni tactiques mais uniquement psychologiques. « Comment peut-on passer d'une production collective et individuelle cohérente avec une agressivité de tous les instants pour mener 19-14, et subitement tomber dans le néant comme mardi à Ajaccio », se demande encore Nénad Djordjevic. Un entraîneur qui s'est évertué toute la semaine à amener ses joueurs à oublier ce non-match et à remobiliser son groupe en cherchant à positiver sur les qualités intrinsèques de chacun. Surtout que ce soir, les Briochins bénéficieront de la grande rentrée de leur nouvelle recrue Vdovin. Ce qui devrait permettre au coach de faire jouer la concurrence et de varier ses schémas tactiques.

Avec à leur tête le passeur briochin de la saison passée, Julien Anton, le groupe sudiste entend poursuivre sa belle série amorcée au mois de décembre. « Nous avons connu un début de saison délicat du fait de la jeunesse de notre groupe et de la blessure de notre pointu Junot Mistoco. Mais depuis décembre, et l'arrivée du joker médical Dallas Soonias, on a retrouvé dynamisme et stabilité. Et prouvé que l'on avait le potentiel pour se positionner à la limite des places européennes ».

Sète veut les trois points

Finir cinquièmes est en effet l'objectif de saison du club. Un challenge réaliste si l'on se refère au parcours actuel des Sétois. « On est en effet dans une dynamique positive. Et notre seul revers 3-0 mardi face à Paris ne reflète pas la réalité du match ». Les Sudistes ont en effet fait la course en tête durant les deux premiers sets, et seule une réussite insolente du parisien Celinas au service (« Il était sur un nuage et nous a mis 10 aces en trois sets », précise un brin admiratif Julien Anton), a permis aux parisiens d'empocher la mise 25-23 puis 27-25.

Ce soir, reprendre la marche en avant est l'objectif clairement annoncé. « Je suis très heureux de retrouver Saint-Brieuc. J'ai gardé un excellent souvenir de mon année passée ici, et seul un plan de carrière que ne pouvait m'offrir le club m'a amené à partir. Je suis en effet resté en très bons termes avec l'entraîneur Nénad Djordjevic, mes partenaires qui seront face à moi ce soir, et les dirigeants avec qui tout a toujours été franc et correct. Mais malgré tout cela, et le plaisir de retrouver le public de Steredenn, je n'aurai pas d'états d'âme. Et en professionnel, je ferai tout pour permettre à Sète d'empocher les trois points ». Voila les Briochins prévenus.

SAINT-BRIEUC : 1. A. Polic ; 2. P. Curovic ; 3. V. Evtoukhovitch ; 6. I. Boriskevitch ; 8. V. Brouck ; 9. J.-C. Monneraye ; 11. V. Mandic ; 12. C. Weick ; 15. P. Pesl ; 18. T. Rossillol ; D. Vdovin.

SÈTE : 1. P. Konecny ; 3. J. Joosten ; 4. J. Anton ; 57. X. Kapfer ; 8. A. Groussiaut ; 9. R. Granier ; 12. J.-M. Garcia ; 13. D. Fergusson ; 14. U. Martins ; 16. E. Ragondet ; 17. R. Burrow ; 18. E. Rowlandson ; D. Soonias.
source/Ouest-France

La Voix du Nord - 02/03/2008
VOLLEY-BALL PRO B Battu par Cambrai, Nice se met en danger

Cambrai pourra s’enorgueillir d’être la seule équipe à s’être offert deux fois dans la saison, le scalp de Nice. Et à l’aller comme au retour il n’y avait rien à dire. Deux gifles 3-0 que Nice n’a jamais contesté. Les consignes étaient d’appuyer les services pour déstabiliser la réception adverse.
Jean-Michel Roche voyait pourtant ses propos se perdre dans le filet ou derrière les lignes. Un handicap dans l’engagement qui profitait forcément à Cambrai (8-4). Trois contres gagnants, un léger mieux au service permettaient à Nice de rapidement revenir, mais sans véritablement inquiéter Radichkov et consorts qui s’accrochaient dans ce premier set (15-15, 18-18). Profitaient même d’une faute directe de Nice pour repartir devant (21-20, 22-20). S’offrir une première balle de set avant d’attendre simplement une nouvelle faute au service du NVB pour empocher la manche.

Peris lui, ne loupait pas les siens et ajoutait aux soucis niçois des problèmes de réception et de tableau d’affichage (10-6 pour Cambrai). Jioshvili repartait encore à la charge (9-11) mais c’était un sursaut avant l’agonie. En quelques minutes Nice s’écroulait complètement en réception (9-16, 11-17).
C’est pourtant Cambrai qui jouait avec le feu dans ce set. Une balle litigieuse, un point accordé à Nice et Christophe Haffner, l’entraîneur de Cambrai, pénalisait son équipe en écopant d’un carton rouge et d’un point de pénalité qui permettait à Nice de revenir à 4 longueurs (15-19). Mais faute de cohérence le NVB laissait échapper la victoire à 3 points et se laissait hanter par le spectre du match aller. Une ombre qui se faisait plus pesante encore quand Cambrai faisait le break à 5-3.
Le contre de Kraska sur Ces ramenait la parité mais Radichkov et Doué en deux temps, deux mouvements faisaient passer Cambrai en tête au temps mort technique. Quatre ballons douloureusement défendus par Nice donnait l’illusion d’une envie de se battre mais au bout de cet échange c’est Nice qui finissait par céder sur un ballon anodin… Le signe que rien ou presque ne fonctionnait hier salle Palmeira. Malgré un plus d’agressivité, Nice comptait toujours deux points de retard au deuxième temps mort. La réussite en attaque accordait un peu de répit aux Niçois (16-16, 18-18, 19-19). L’ace de Kudlacczewski donnait même pour la première fois dans le set l’avantage à Nice (20-20) mais deux boulettes plus tard en réception et Cambrai reprenait le large pour ne plus revenir.

Christophe Haffner : « On a bien su les étouffer au niveau du service. On les a empêchés de jouer au centre. Avec peu de fautes et une bonne qualité de service… En plus il y avait l’état d’esprit. On avait travaillé là-dessus toute la semaine. On n’avait rien à perdre et comme à chaque fois contre les grosses équipes on joue plus décontracté ».

• CAMBRAI- NICE 3-0 (25-22, 23’) (25-21, 28’) (25-23, 26’) Arbitres : MM. Gurriet et Chouman
• NICE : Ah-Kong puis Puljic, Jioshvili (cap.), Gingreau, Halilovic, Kraska puis Puljic puis Kudlaczewski puis Gingreau, Rendic puis Puljic, Rakotomalala (lib.)
• CAMBRAI : Altavilla, Poutrain puis Aso, Doué, Peris, Radichkov (cap.), Ces, Belhache.
source/la voix des sports

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Le SNVBA de Khalid Satour n'a fait qu'une bouchée de Chaumont.
Vincent Lenne


Saint-Nazaire passe sans accroc
ProB. Saint-Nazaire - Chaumont : 3-0

Appliqué et constant de bout en bout, le SNVBA a décroché devant Chaumont un bien précieux succès.

Roger Vallée nous le confiait ce samedi : la clé du match allait sans doute résider dans le niveau de service des Nazairiens. Au vu du déroulement des deux premiers sets, on ne pourra que remarquer la pertinence des propos de l'entraîneur ligérien.

Impériale dès l'entame dans la mise en jeu, la formation nazairienne ne laissait aucune chance à des Chaumontois totalement étouffés. Satour, Brcic et consorts mettaient au supplice la réception adverse, particulièrement fébrile.

Dans la première manche, forts d'une partition propre et maîtrisée, les coéquipiers de Jocelyn Pradet prenaient logiquement le large 9-7, puis 16-12. Moribonds, les visiteurs se montraient incapables de réagir. Et Saint-Nazaire d'en profiter pour empocher la mise, 25-16.

Tranquilles, très tranquilles, les Nazairiens partaient sur des bases similaires dans le second acte. 10-5, et rapidement 16-11, le SNVBA semblait sur la voie royale. Amorphe, Chaumont n'était pourtant pas complètement mort. A l'orgueil, les joueurs de la Haute-Marne, revenaient à 17-15. Saint-Nazaire allait alors bénéficier de quelques décisions arbitrales qu'on qualifiera de... curieuses. Les Nazairiens n'en demandaient pas tant. Sans se faire prier, ils pliaient l'affaire assez sereinement, 25-19.

Bien malin qui pouvait alors parier sur un retour dans le match des visiteurs. Acculés, menés deux manches à rien, ils ne donnaient décidément pas l'impression de pouvoir contrer une équipe ligérienne appliquée, en réception comme en attaque. Cette dernière, toujours très concentrée, abordait le troisième acte tambour battant (10-5).

On sentait bien que les locaux ne voulaient pas laisser à leurs adversaires une quelconque chance de revenir dans la rencontre.

Certes, Chaumont allait se montrer plus coriace et accrocheur dans le troisième set, mais ce SNVBA ne pouvait pas permettre à qui que soit de lui contester la victoire. Bien aidés par un Khalid Satour particulièrement à son avantage en attaque, les Nazairiens s'emparaient d'entrée du commandement pour ne plus le lâcher. 25- 21 pour finir, avec une victoire probante et ô combien importante. Une première sur ce score à domicile cette saison.

ST-NAZAIRE - CHAUMONT : 3-0.

(25-16 en 22'; 25-19 en 23'; 25-21 en 24').

ST-NAZAIRE : Amrane, Brcic, Weyl, Audric, Satour, Pradet, Hamon. Libero : Hubert.
source/ouest-france

Pro B. Vannes - Dunkerque : 2-3 Un ch’ti point c’est tout

L’enjeu était de taille pour les Vannetais, qui en cas de succès pouvaient déjà commencer à rêver les yeux ouverts, d’un très probable maintien. Mais les hommes de Genson et Frey n’ont pas su répondre présents physiquement, à l’image d’Agnithey (absent !), en début de rencontre. Et malgré deux égalisations, l’issue du match leur a été fatale. Le jeu décisif leur offre néanmoins un point. Un moindre mal.

Les Vannetais se prennent d’entrée un 4-0 dans la vue laissant augurer une rencontre difficile. La suite confirme les bonnes dispositions de l’équipe Dunkerquoise qui peut s’appuyer sur son excellent central Lemaire pour creuser encore un peu plus l’écart (7-13). L’avance des visiteurs continue de prendre de l’ampleur au tableau d’affichage, Vannes étant alors complètement à côté de la plaque (9-18 puis 14-23). L’attaquant/réceptionneur Sammier sera à la conclusion du premier set (17-25). La seconde manche est en revanche largement à l’avantage des locaux qui s’imposent rapidement dans les duels à l’image de Kuchar au contre et de Nojic au service (2 aces). Très vite Vannes creuse un trou béant (6-3 puis 18-6) que les Nordistes ne pourront jamais combler malgré une fin de set un peu plus relevée (25-12).

Dunkerque s’accroche

Beaucoup plus serrée la 3e manche laisse davantage de place au suspense l’écart n’excédant jamais les 3 points. Mais les deux points pris
dès l’entame par les Dunkerquois seront suffisants pour leur assurer le gain du 3 e acte (21-25) sur un mauvais service de Kuchar. A nouveau menés au score au début du 4 e set (1-5), les Vannetais répliquent très vite pour égaliser à 8 partout à la pause. Arnaud Genevé, encore une fois un des meilleurs vannetais sur ce match (6 contres et 10 attaques) est l’un des grands artisans du retour du VVB. Ainsi au second temps mort les Bretons comptent déjà 6 points d’avance (16-10 puis 21-15). Les locaux enlèvent finalement ce 4 e set sur une erreur adverse et s’offrent le droit de jouer une nouvelle fois un tie-break (le 8e de la saison). Mais le duel physique (3-3, 8-8 puis 12-12) tourne au final à l’avantage des Nordistes, qui après avoir manqué deux balles de matchs, sauvées par Nojic, conluent la 3eme par un contre de Lemaire (14-16).

La fiche technique Arbitres : MM. Lambert et Cornicard.
VANNES - DUNKERQUE : 2-3 (17-25 en 21’; 25-12 en 21’; 21-25 en 23’; 25-18 en 23’; 14-16 en 15’)
Environ 200 spectateurs.
VANNES : 102 points ; 59 attaques gagnantes (Svoboda, 19) ; 14 contres (Genevé, 6) ; 6 aces (Nojic, 3) ; 23 fautes (9 au service).
Six de départ : Nojic (22) puis Godefroy (2), Svoboda (21), Genevé (16), Kuchar (13), Agnithey (0) puis Jérôme (3), Féret (1) puis Janosik (1). Libéro : Brandily. Entraîneur : Samuel Frey. Conseiller technique : Michel Genson.

DUNKERQUE : 96 points ; 55 attaques gagnantes (Jeanlys, 14) ; 13 contres (Lemaire, 8) ; 4 aces (Meslard, Sammier, 2) ; 23 fautes (9 au service).
Six de départ : Lemaire (22), Jeanlys (17), Sammier (14), Osias (14), Meslard (3), Delaye (2) puis Van Den Eshof (0). Libéro : Patin. Entraîneur : Gaël Bollengier.
E. J. et G. D.
source/ le télégramme

Pro B Saint-Louis broie du noir

C’est à nouveau une défaite sans point (1-3) qui a ponctué le match à domicile de la lanterne rouge ludovicienne face à Aix.

Avec Blonski à la passe et Urnaut en capitaine intérimaire, le Saint-Louis VB s’affiche tout d’abord en patron dans sa salle. Aix n’est au contraire pas dans son assiette avec deux attaques dans le filet (7-3). Un ace d’Urnaut traduit la confiance de la lanterne rouge ludovicienne en même temps que la fébrilité aixoise à la réception. Appliqués à freiner les attaques, les Ludoviciens relancent bien pour donner le tournis à Aix. Le contre est pour une fois au rendez-vous avec Ristic, qui ne se fait pas prier non plus pour apporter le point décisif (25-13).
Le réveil aixois ne se fait pas attendre. En s’appuyant sur de gros services, les Provençaux prennent une première option (0-3). Saint-Louis ne s’en laisse pas compter avec Blonski au contre (5-6). Mais le réveil d’Aix au filet coïncide avec une réception en difficulté à Saint-Louis. (7-12). Les visiteurs insistent avec des mises en jeu retombant derrière le filet (8-14). Le passeur Marion fait de grosses fautes, Saint-Louis n’en profite toutefois pas (11-18). Celui d’Aix ne laisse aucune chance aux Ludoviciens (13-20). Le changement à la passe avec l’entrée de Piesniak puis Puchalski pour la mise en jeu n’apporte pas de coup de fouet. Quentin Marion sert bien et attaque à merveille, Louati n’a plus qu’à prendre le relais au block (15-25).
La confrontation débute enfin dans la troisième manche. Les débats sont serrés jusqu’à 15-13. Aix est toutefois prêt pour le combat au filet et prend pour la première fois la main à 16-17, les frères Marion retrouvant leur efficacité. Les nouveaux changements avec Nikolic au centre et Piesniak à la passe ne coupent pas l’élan aixois. Louati sert à merveille, là où Nikolic fait faute. Laporte ponctue la domination aixoise (20-25).
Avec un Quentin Marion retrouvé à la passe, le volley est devenu un jeu à Aix-en-Provence (5-8). La mainmise sur le match est définitivement côté visiteur. L’entraîneur Blonski tente encore d’insuffler du sang frais à Saint-Louis, mais la machine connaît les mêmes ratés. Le contre ludovicien s’efface une nouvelle fois. Guillaume Marion prend quant à lui le relais de son frère au service pour un ace (14-19). Le match sombre dans du hourra volley avec nombre de fautes directes. Saint-Louis a de trop maigres sursauts pour contester la domination d’Aix. Ristic n’est toujours pas décisif, mais tous les Ludoviciens ont leur part de responsabilité dans cette défaite.

Saint-Louis - Aix 1-3.
Sportenum. Périodes : 25-13 (18’), 15-25 (19’), 20-25 (22’), 19-25 (22’). Arbitrage : MM. Petitjean (Lorraine) et Morschoisne (Flandre). Temps de jeu effectif : 1h21’. Spectateurs : 63
.
Saint-Louis VB : 39 attaques gagnantes (Kokuvi 11), 14 contres (Valefuaniu 4), 1 ace, 36 fautes directes dont 15 au service.
Six de départ : Cottini, B. Blonski, Valefuaniu, Ristic, Kokuvi, Urnaut (cap). Libéro : Camatte. Puis : Piesniak, Puchalski, Nikolic.
Aix UC : 39 attaques gagnantes (G. Marion 12), 28 contres (Louati et Piletski 7), 32 fautes directes dont 8 au service, 3 aces.
Six de départ : Louati, Marion G., Marion Q. (cap), Uguet, Schram, Lapporte. Libéro : Daguerre puis : Piletski. Non entrés en jeu : Lux, Liccioni, Robveille.
source/l'alsace

VOLLEY-BALL / Pro B Le FLSQ tient sa revanche


Impressionnant de réalisme, auteur d'un sans-faute dans les deux premiers sets favorisés par l'arbitrage devenu tout à coup défavorable dès l'entame du troisième set, Saint-Quentin a réussi à s'imposer dans la cité des papes en réussissant « un match parfait » selon le président avignonnais Thierry Minssen.
Pourtant les Axonais ont laissé filer les troisième et quatrième set jusqu'à se faire peur dans la manche décisive en faisant une course poursuite conclue par une égalisation inespérée à 12-12.
Dos au mur, Saint-Quentin a trouvé les ressources pour sauver quatre balles de matchs et attendre la faute avignonnaise. Et pour son libero Jérémy Hebert, Saint-Quentin s'impose avant tout par sa capacité à faire abstraction du bruyant public et de l'arbitrage : « Le coach nous a demandé de rester zen car l'arbitre a très vite sorti un carton jaune contre un avignonnais. On connaissait les risques : il pouvait vite faire la même chose dans l'autre sens. On a cherché avant tout à rester concentré et à ne pas s'énerver. »
Saint-Quentin aurait pu disjoncter au 5e set quand le pointu Adrien Taghin touche deux ballons non signalés par l'arbitrage. Avec ce succès, le moral est retrouvé. Pour Jérémy Hebert, « on sortait de deux défaites à domicile face à Nice et Alès. Là, on prend une revanche sur l'aller. On pourrait les retrouver en play-offs. Ce soir, ça se joue à peu : on gagne 20-18 au 5e set mais on pouvait perdre. »

Côté avignonnais, la perte de la rencontre fait aussi mal que le début de match gâché. L'entraîneur José Amet voulait insister sur le positif : « C'est frustrant de commencer le match au troisième set. Nous, on a eu de la retenue malgré l'agressivité alors que Saint-Quentin a su rester concentré. Ils ont vraiment fait un grand match alors que‘on commettait trop de fautes. On a une marge de progression, on peut dépasser Saint-Quentin, qui ce soir était à fond. »
source/l'union

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La Voix du Nord - 02/03/2008
VOLLEY-BALL – PRO A MASCULINE Tourcoing dominateur au service et en réception « sort » Tours

Si Tours avait réussi la bonne opération d’éliminer les Tourquennois de la Coupe de France début février (victoire 3-0), ces derniers ont pris une revanche cinglante, hier soir, en « sortant » les Tourangeaux quasi définitivement du championnat (victoire 3-1). Car le TVB est maintenant seul 10 e avec 23 points, dépassé par Sète (26), mais surtout à huit points de Toulouse et Beauvais (31), respectivement 7e et 8e et à dix du TLM (6e) qui peut quant à lui espérer encore rentrer dans le play-off.
On peut dire que les Tourangeaux n’ont pas su saisir leur chance quand elle s’est offerte à eux dans le premier set. Après avoir été menés 13-8, ils sont bien parvenus à redresser la situation (16-16, 18-16, 22-20) pour se donner deux balles de manche à 24-23 et 25-24. Mais un service court de Petkovic est venu surprendre Frangolacci (qui venait de rentrer en réception à la place de Knudsen) permettant à Dias de redonner l’avantage au TLM (26-25) et Maréchal (qui avait pour sa part remplacé Schwaack) se chargea de conclure : 27-25.

Le match ne faisait somme toute que commencer. Sauf que dans la tête des hommes de Pascal Foussard, c’était comme s’ils l’avaient perdu. Ce qui se vit à l’attaque du set suivant avec un 7-0 pour Tourcoing sur des services de Maréchal (un ace et cinq contres). Le TVB fut même mené 9-1 sur un contre de Tolar.
Le set était ainsi plié : 25-19.
Comme devait l’être le quatrième, de façon identique : re-Maréchal au service, re-7-0 à la clé et 10-2 pour Tourcoing avec un nouvel ace signé Dias. Pour un 25-18 et une victoire nordiste sans appel.

Les Tourangeaux trop fébriles

On n’aura vu le TVB qu’un set : le troisième. Parti devant, et donc plus en confiance, il allait y rester jusqu’au bout : 25-18. Décidément trop fébriles, les Tourangeaux ont donc largement fait les affaires des Tourquennois. Reconnaissons que ces derniers ont tout de même fait ce qu’il fallait en dominant au service et en réception. Là où ils avaient justement péché il y a près d’un mois. Comme quoi, dans ce championnat de Pro A, la vérité d’un jour est rarement celle du lendemain. •

GÉRARD MATHIEU
source/la voix des sports


Volley-ball : De terribles lacunes mentales qui font très mal
Pro A. Saint-Brieuc - Sète : 0-3.


Les Briochins se sont trouvés deux sets sur trois en position de conclure, mais au final leurs nerfs lâchaient. Un mal devenu chronique...
Capable du meilleur et du pire, le Saint-Brieuc Côtes-d'Armor était attendu hier à un virage capital de sa course au maintien. Étonnants vainqueurs de Poitiers, une semaine plus tôt mais aussitôt retombés de leur nuage, mardi à Ajaccio (3 sets 0), les hommes de Nenad Djordjevic ont de nouveau chuté, craqué psychologiquement dans chaque fin de sets alors qu'ils menaient la danse. Le genre de scénario qui fait très mal.

Pourtant bien entré dans la partie par la réussite de Curovic et Pesl, Saint-Brieuc illustrait vite son art incorrigible d'alterner le chaud et le froid. Après avoir pris les commandes (6-3), il baissait rapidement d'un ton face à la solidité du bloc sètois et du duo Konecny-Ragondet. Sète, dont l'ambition est de finir 5e n'avait visiblement pas l'intention de se laisser croquer aussi facilement qu'à l'aller (3 sets 0). Julien Anton, son capitaine jouait les chefs d'orchestre et se rappelait au bon souvenir des Briochins en distillant d'excellents ballons pour les bras de Martins ou de Soonias. Contraint à une course-poursuite au tableau d'affichage (16-20, 19-22), Saint-Brieuc trouvait l'énergie de revenir à 22-23... mais perdait quand même la première manche.

Sous pression, les hommes de Djordjevic s'appuyaient sur l'expérience de Weick et sur l'enthousiasme de Mandic pour réagir mais, une fois encore, c'était d'abord pour coller aux basques de l'Arago. En réaction plus qu'en action. Cette 2e manche, très serrée (12-13, 14-14, 19-19, 20-19, 22-22) tournait au bras de fer. Marquée par la première apparition de la recrue Vdovin et par la puissance d'Evtoukhovitch, elle parraissait promise aux Briochins (22-19), lorsqu'une première fois les nerfs ont lâché. Sète raflait finalement la mise 23-25. Un coup très dur à digérer pour une formation bretonne qui concédait ainsi son 5e set consécutif avec le 3-0 sec ramené d'Ajaccio.

Emmené par son joker médical Dallas Soonias (13 points lors des deux premières manches contre 5 à Curovic le pointu briochin), Sète s'engouffrait dans la brèche pour prendre, le plus naturellement du monde, la pôle position dans la troisième manche (5-8, 9-12, 11-14). Au filet d'abord puis au service, Mandic faisait enfin souffler le vent de la révolte pour enfiler trois points d'affilée et revenir à 15 partout. Tout cela ne fut malheureusement qu'un feu de paille alors qu'il menait encore 23-21... Saint-Brieuc craquait mentalement sur un ace de Soonias. Comme mardi, les Costarmoricains ont concédé un cinglant 3 sets 0 et leur situation en bas de tableau paraît de plus en plus préoccupante avec d'accueillir Rennes pour le derby. Dire qu'il y a une semaine, les mêmes hommes avaient corrigé Poitiers 3 sets à 1.

Philippe PERON.


SAINT-BRIEUC - SÈTE : 0-3

(23-25 en 24', 23-25 en 24', 23-25 en 24').

700 spectateurs environ. Arbitres : MM. Vereecke et Demiselle.

SAINT-BRIEUC : 3 aces ; 9 contres (Mandic 3) ; 37 attaques (Mandic 9) ; 19 fautes (dont 8 au service).

Six de départ : Evtoukhovitch 8 (puis Polic), Monneraye 9, Weick 2, Pesl 4 (puis Vdovin 3 puis Rossillol), Curovic 10 (puis Temgoua 1 puis Curovic), Mandic 12, Libéro : Boriskevitch. Entraîneur : N. Djordjevic.

SÈTE : 3 aces, 10 contres (Konecny 5), 41 attaques (Soonias 20), 20 fautes (dont 4 au service).

Six de départ : Konecny 8 (puis Ferguson), Anton 1 (puis Joosten 2), Kapfer 10, Soonias 21, Ragondet 8, Martins 6, Libéro : Rowlandson. Entraîneur : Philippe Salvan.

souce/Ouest-France

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Le réceptionneur-attaquant serbe Vladislav Mandic est devenu au fil des
matches un titulaire à part entière du Saint-Brieuc Côtes-d'Armor volley-ball.
:Olivier Tanguy

Volley-ball : Mandic : « Il n'y a pas de résignation »

[b]Pro A. Saint-Brieuc - Rennes, vendredi (20 h). Le Serbe Vladislav Mandic est convaincu que le contexte du derby et le besoin de points vont transcender l'équipe des Côtes-d'Armor.[/b]
Depuis la mi-janvier et le changement tactique opéré par Nénad Djordjevic avec le passage de Iouri Boriskevitch au poste de libero, le public de la salle Steredenn a découvert Vladislav Mandic. De pigiste avec des entrées limitées en cours de jeu, il est devenu titulaire à part entière au poste de réceptionneur-attaquant. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a su saisir sa chance puisqu'il est aujourd'hui régulièrement le meilleur marqueur du club.

Vladislav, votre poule aller a été discrète ?

Après huit années en pro B, je rêvais de pouvoir tenter ma chance à l'échelon supérieur. Quand Saint-Brieuc m'a offert cette opportunité, j'ai sauté sur l'occasion. Mais je savais que je ne bénéficierais pas d'un statut de titulaire et qu'il me faudrait faire mes preuves pour espérer m'imposer. J'ai beaucoup travaillé à l'entraînement, et chaque fois que le coach m'a fait rentrer en jeu, j'ai essayé d'honorer au mieux cette confiance. Mais ce n'est pas toujours facile quand on rentre sur des séquences de jeu relativement courtes de jouer totalement libéré et de se lâcher.

Comment vivez-vous ce passage de l'ombre à la lumière ?

Avec le passage de Iouri (Boriskevitch) au poste de libero, un poste de réceptionneur 4 s'est libéré. Le coach m'a donné ma chance. J'ai fait le maximum pour la saisir. La confiance s'est rapidement installée et au filet j'ai pu assumer des responsabilités offensives. En venant à Saint-Brieuc, je voulais prouver, à moi et aux autres, que j'avais le niveau de la pro A. Même si rien n'est encore définitif, ce début d'année ne peut que me donner confiance. Mais mon objectif reste avant tout de me mettre au service de l'équipe pour lui permettre de renouveler son bail en pro A.

Vous avez un tempérament de leader ?

Je suis un gagneur et je m'investis à fond dans ce que je fais. Pour moi, la notion d'équipe est primordiale. C'est pourquoi je cherche à insuffler cette hargne à mes partenaires dans le jeu, et aussi à créer un état d'esprit et une ambiance conviviale en dehors du terrain.

Quel est l'état d'esprit actuel du groupe ?

Nous sommes bien sûr tous tristes de notre situation actuelle. Et ce d'autant plus qu'on prouve au fil des matches qu'on a le niveau. Mais en volley, dans chaque set il y a deux matches. L'un jusqu'à 20 points, et l'autre de 21 à 25. Dans le premier, nous sommes très compétitifs. Il suffit de voir le nombre de fois où nous avons atteint ce premier palier en tête. Par contre dans le second, on a effectivement un problème. Mais il n'y a pas de résignation. On est convaincus que si on reste solides dans nos têtes, le travail finira par payer. Cela se joue actuellement sur des petits détails. A nous de savoir collectivement les résoudre. On en a incontestablement les moyens.

Dès demain face à Rennes ?

Bien sûr, même si eux jouent l'Europe et nous le maintien. Rennes est une équipe très complète, avec beaucoup d'expérience ce qui fait qu'elle ne craque jamais. Mais on a prouvé lors du match aller, où on a été devant durant deux sets et demi, et des diverses rencontres amicales disputées cette année contre eux, qu'on avait des arguments à faire valoir. Ce besoin de points et le côté derby vont nous transcender, car même si nous ne sommes pas bretons, on s'identifie pleinement à notre équipe. Devant ce public fidèle qui nous soutient contre vents et marées, on est tous décidés à ne rien lâcher...
source/Ouest-France

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Pesl (à l'attaque) et Monneraye (à droite), sous le regard de Boriskevitch,
n'auront pas le droit à l'erreur face à Rennes.
:Olivier Tanguy

Volley-ball : Europe ou maintien : un derby breton à fort enjeu


Pro A. Saint-Brieuc - Rennes. Ce derby revêt un caractère crucial pour des Briochins relégables. Mais Rennes veut garder sa place sur le podium.

DES DERBIES TOUJOURS DISPUTÉS.

A l'aller, les Briochins avaient effleuré la victoire dans la salle de Bréquigny : menant 2 sets à 0, les hommes de Nenad Djordjevic avaient même pris l'avantage dans le troisième set (23-22)... avant de se faire rejoindre puis distancer (défaite au tie-break). « Saint-Brieuc nous avait déjà posé pas mal de problèmes au match aller ainsi que la saison dernière », se rappelle Boris Grebennikov, l'entraîneur rennais. Depuis, les deux équipes ont eu des parcours radicalement différents, Rennes jouant les premiers rôles alors que Saint-Brieuc se morfond dans les profondeurs du classement. « Tous les matches sont importants jusqu'à la fin de la saison, celui-là l'est encore plus puisqu'il se joue à domicile, précise Nenad Djordjevic, l'entraîneur briochin. Après, c'est un derby et ça a toujours un parfum différent. Il y a toujours eu de bonnes relations entre les deux clubs : que ce soit dirigeants, staff et joueurs. Rennes est un club ami. »

UN COLLECTIF HUILÉ, UN AUTRE EN CONSTRUCTION.

Une équipe rennaise soudée autour d'un noyau dur de joueurs (Kardos, Strehlau, Hudecek) face à une équipe briochine qui vient d'accueillir un joker médical et changer de libéro. Les bons résultats rennais s'expliquent aussi par cette unité et cette continuité. « Je ne suis pas surpris de leur classement. De notre côté, si on avait gardé la même équipe que l'an passé, on n'en serait pas là non plus », suppose Nenad Djordjevic. Après avoir battu deux grosses écuries (Paris et Poitiers), les Briochins cherchent de nouveau la solution pour faire tomber un « gros ». « Notre problème est simple : il faut qu'on mette la balle par terre, résume Nenad Djordjevic. On essaie de trouver un peu de sérénité et de gérer l'état de forme de chacun. » Il compte aussi s'appuyer sur le joker médical Vdovin pour trouver de nouvelles solutions offensives. « Son point fort est l'attaque, c'est aussi un bon serveur et contreur ».

HUIT DERNIÈRES JOURNÉES CRUCIALES.

Après le coup d'éclat face à Poitiers il y a quinze jours, les Briochins sont retombés dans leur travers. Une défaite à Ajaccio et une autre à Sète les ont de nouveau plongé dans le doute et dans la zone de relégation. A huit journées de la fin, les partenaires de Cyril Weick doivent réagir au plus vite. « J'ai un groupe de garçons gentils mais ça ne suffit pas, il faut tout casser sur le terrain, je veux des guerriers pour assurer le maintien. Pour nous, il faut aller chercher les points, les mots c'est bien mais pas suffisant », martèle Djordjevic.

Malgré leur place de dauphins, les Rennais se méfient tout de même de ce plus court déplacement de la saison. « Il n'y a pas d'équipes faibles dans ce championnat. Il n'y a que des équipes mal classées, précise Boris Grebennikov. C'est une équipe bien rodée physiquement, mais surtout, très bien en place sur le plan tactique. Comme toutes les équipes en bas de classement, Saint-Brieuc n'a plus rien à perdre. Son agilité technique lui permet de multiplier les attaques. Comme j'avais dit avant le match face à Ajaccio, nous devons nous présenter comme si nous jouions face à Cannes. Je sais que mentalement ce n'est pas facile. Mais il le faut. Une fois que l'on a bien stabilisé nos émotions, qu'on a pris la température de l'équipe adverse, on peut poser notre jeu. » Un mental qui n'est pas vraiment non plus le point fort des Briochins. Mais dans leur situation, ils n'ont plus le droit à l'erreur.
Céline GOURMELON.
source/Ouest-France

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Petr Kuchar (au centre) a été le meilleur Vannetais, mercredi soir
à Saint-Louis. :Gwénaël Mahé

Volley-ball : Les Vannetais ont repris la route libérés



Pro B. Saint-Quentin - Vannes, ce soir (20 h). Après avoir pris trois points à Saint-Louis, mercredi, les Vannetais se rendent en Picardie sans pression.

Sans trembler, les Vannetais ont rempli leur contrat, mercredi soir à Saint-Louis, face à la lanterne rouge. Une victoire très importante qui relègue les Ludoviciens à six points derrière les Vannetais. « On a fait un pas vers notre objectif premier, qui était de ne pas finir dernier, rappelle Michel Genson. Le match s'est avéré dangereux tout le temps, car les sets étaient très serrés (27-25, 28-30, 23-25, 22-25). Les joueurs ont eu des difficultés à rentrer dans le match, mais ils n'ont rien lâché. »

Certains n'ont pourtant pas eu leur rendement habituel. Mais peu importe. L'enjeu primait sur le jeu. « Il faut savoir gagner quand on n'est pas très bien, souligne Genson. Les joueurs ont accepté ensemble le fait de ne pas bien jouer, ce qui a rendu le collectif plus vivant. » En revanche, un homme est sorti du lot, mercredi soir. Il s'agit du Tchèque Petr Kuchar, auteur de 20 points. « C'est la bonne surprise, savoure le technicien vannetais. C'est lui qui a fait le plus de points, et il a été très présent au bloc. Le meilleur joueur du match selon moi. »

A Saint-Quentin sans pression

Mais pas le temps de s'auto-congratuler trop longtemps. Une nuit d'hôtel et revoilà les Morbihannais partis sur les routes. À hauteur de Strasbourg, Michel Genson a quand même pris le temps de décrocher son téléphone pour répondre à la presse. Pendant que son acolyte Samuel Frey conduisait tout son petit monde, direction Saint-Quentin. « Là-bas, on ne va pas se poser de questions, annonce Michel Genson. Nous n'avons pas observé Saint-Quentin et n'avons pas fixé d'objectif précis. »

C'est donc sans pression que les Vannetais se rendent chez le solide deuxième du championnat. Car ce n'est pas face aux grosses écuries que le Vannes VB obtiendra son maintien. D'ailleurs Michel Genson ne s'y trompe pas en évoquant d'ores et déjà les rencontres face à Cambrai (15 mars) et Chaumont (le 22), « deux échéances importantes. Il faudra gagner ces deux matches pour se mettre davantage à l'abri ».

Benjamin CHENEVIÈRE.

SAINT-QUENTIN : Bird, Donat, Morelle, Tupou, Meyer, Dukic, Simin, Beclin, Felicite, Tonemassa, Machuelle, Gosselin. Libero : Hébert. Entraîneur : Gabriel Denys.

VANNES : Féret, Janosik, Kuchar, Vujicic, Genevé, Agnithey, Svoboda, Nojic, Jérôme, Godefroy. Libero : Brandily. Entraîneurs : Samuel Frey et Michel Genson.

Arbitres : MM. Baklouti et Gadenne.
source/Ouest-France

Go VVb Go!!!

Rien sur CVB-Nice mon cher Taylor???

Macapuf a écrit:

Rien sur CVB-Nice mon cher Taylor???

et non rien de rien

J'ai un scoup!!!!!! J'ai vu Taylor notre journaliste pratiqué son sport préféré!!!!
Eh oui, il pratique le promené; pour cela il est équipé de son survetement et comme ce sport est physique, il est accompagné de sa bouteille d'eau!!
Mes respects Taylor!

Mr l'arbitre a écrit:

J'ai un scoup!!!!!! J'ai vu Taylor notre journaliste pratiqué son sport préféré!!!!
Eh oui, il pratique le promené; pour cela il est équipé de son survetement et comme ce sport est physique, il est accompagné de sa bouteille d'eau!!
Mes respects Taylor!

A quand un article de presse sur Taylor?

Merci Taylor, je vais pouvoir aller prendre l'apéro

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À trois journées de la fin, Vanpoulle doit retrouver sa ferveur ce soir

À trois journées de la fin de la saison régulière, le CVEC, neuvième à un point de la cinquième place, peut-il encore espérer atteindre son objectif des play-off ? L'absence de Galin Radichkov, jusqu'à la fin de la saison, ne risque-t-elle pas de plomber les ambitions du CVEC ? Avant la réception de Marseille ce soir (20 h 30 à Vanpoulle), un match décisif, le point sur perspectives cambrésiennes.

Le CVEC peut-il encore espérer jouer les play-off ?

À trois journées de la fin, tout est encore possible. Les calendriers des équipes concernées par ces play-off sont à peu près équivalents (lire ci-dessous). Or le gros problème aujourd'hui dans les rangs cambrésiens, c'est en fait l'absence jusqu'à la fin de la saison du pointu, Radichkov.
Certes, le capitaine cambrésien n'a pas fait une énorme saison, cette année. Mais son expérience risque de faire défaut au groupe de Christophe Haffner. Un coach qui, heureusement, a eu la bonne idée d'articuler son recrutement autour d'un axe : la polyvalence. Keita, auteur de 21 points le week-end dernier, voire même Ces et Doué peuvent ainsi évoluer en pointe. Mais cela peut-il suffire au bonheur du CVEC ? Comme en témoigne le feu vert accordé par la direction du club à son technicien dans la recherche d'un joker médical, il faut croire que non. Mais le CVEC, qui ne compte plus que neuf joueurs, ne peut de toute façon pas se permettre de prendre de risques. « Il faut jouer la sécurité », déclarait en milieu de semaine le président Jean-Michel Machut... avant d'ajouter cette petite précision : « On veut se maintenir en Pro B ».

Le CVEC est-il à l'abri des play-down ?

Malgré quatre points d'avance sur Chaumont, rien n'est fait pour le CVEC. Surtout qu'aujourd'hui, les techniciens sont unanimes : la Pro B est de plus en plus costaude. Ce nivellement par le bas du championnat laisse d'ailleurs augurer d'une nouvelle fin de saison... palpitante pour les spectateurs mais terriblement stressante pour les joueurs et leurs staffs. Et tout particulièrement à Cambrai où le mot maintien résonnait depuis plusieurs semaines déjà dans les discours des uns et des autres, et qui a donc officiellement été annoncé en milieu de semaine par le président Machut.

Les Cambrésiens ont-ils peur ?

Il faut l'espérer ! Car ça n'est qu'en restant très concentré que le CVEC pourra s'en sortir. Mais pour cette équipe, capable du meilleur lorsqu'elle joue sans pression face à du costaud, aller chercher le maintien ne doit pas aller jusqu'à paralyser ! Mais sur ce point, ses dernières prestations en date (Nice, Vannes et même Avignon) semblent rassurantes. On a retrouvé « une équipe » comme le condédait il y a quelques semaines Radichkov.

La réception de Marseille, ce soir, est-elle décisive ?

Cela n'en fait pas l'ombre d'un doute ! Ce soir, le CVEC doit absolument s'imposer. Premièrement : pour maintenir Chaumont à distance et pourquoi pas définitivement assurer son maintien. Deuxièmement : pour combler son retard sur l'actuel concurrent le mieux placé pour les play-off et, pourquoi pas même, s'installer à cette fameuse cinquième place du général. Et enfin, troisièmement : pour rendre à Vanpoulle cette ambiance des grands soirs dont elle a maintenant trop longtemps été privée. Dans son nid, en reconquérant complètement le coeur des supporters qui, au passage, ne leur ont jamais fait défaut, le CVEC y gagnera alors à tous les niveaux...
PAR FABRICE BOURGIS

Six équipes pour une place à prendre ... et une autre à éviter
Avec six équipes en cinq points, entre la cinquième et la dixième place, et trois journées à disputer (soit neuf points à prendre), le suspens est total en Pro B. De Marseille à Chaumont, en passant par Canteleu-Maromme, Saint-Nazaire, Aix et Cambrai, tout le monde peut espérer les play-off... ou craindre les play-down.

L'an passé, la cinquième place s'était jouée à 46 points et la neuvième à 35. Cette année, il en faudra moins pour se qualifier en play-off, mais certainement plus pour éviter les play-down. Le point sur le calendrier des six équipes concernées par ce drôle de suspense
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- Marseille (5e, 34 pts) : va à Cambrai (9), reçoit Chaumont (10), va à Alès (1). Les Marseillais tiennent la corde, mais leur fin de saison face à deux concurrents directs et au leader, s'annonce compliquée. Méfiance toutefois puisqu'à l'aller, ils ont pris sept points sur la même série.

- Canteleu-Maromme (6e, 34 pts) : va à Martigues (14), reçoit Nice (4), va à Dunkerque (11). Calendrier abordable pour les Normands qui joueront le quatrième et deux équipes condamnées aux play-down, même si à l'aller, ils n'ont pris que trois points sur la même période.

- Saint-Nazaire (7e, 34 pts) : reçoit Nice (4), va à Avignon (3), reçoit Vannes (12). Programme compliqué pour les Bretons avec le quatrième et le troisième, puis une équipe condamnée aux play-down au menu. Ils n'ont d'ailleurs pris que trois points à l'aller face aux mêmes adversaires.

- Aix (8e, 34 pts) : va à Dunkerque (11), reçoit Saint-Quentin (2), va à Cambrai (9). Pas forcément simple face à une équipe condamnée aux play-down, le deuxième, et un concurrent direct. Mais tout à fait jouable pour les Provençaux qui finissent fort la saison (cinq victoires de suite). À l'aller, ils avaient pris quatre points sur la même série.

- Cambrai (9e, 33 pts) : reçoit Marseille (5), va à Saint-Louis (13), reçoit Aix (8). Les Cambrésiens ont leur destin en mains face à deux concurrents directs à la maison et une équipe condamnée aux play-down en déplacement. Tous les espoirs sont permis, même si à l'aller, ils n'ont pris que deux points sur la même période.

- Chaumont (10e, 29 pts) : reçoit Vannes (12), va à Marseille (5), reçoit Saint-Louis (13). Les Champenois sont les plus en retard. Mais face à deux équipes condamnées aux play-down et un concurrent direct, ils ont les moyens de redresser la barre. À l'aller, ils avaient d'ailleurs pris sept points face aux mêmes adversaires.
En résumé, si les résultats de l'aller se confirment, les Cambrésiens ont du souci à se faire puisqu'ils termineraient dixièmes. Mais si une certaine logique est enfin respectée, le maintien sera assuré et les play-off seront peut-être au bout. •
OLIVIER DELSAUX (CLP)


VOLLEY-BALL - PRO B - Play-off : le CVEC n'a plus la faveur des pronostics

Dans cette lutte acharnée que se livrent Marseille (5), Canteleu-Maromme (6), Saint-Nazaire (7), Aix (8), Cambrai (9) et Chaumont (10) pour l'obtention du dernier ticket qualificatif pour les play-off (la cinquième place), nous avons demandé aux techniciens des quatre équipes en tête du championnat qui ils verraient bien occuper la 5e et la 10e place.

- Jean-Marc Biasio, entraîneur d'Alès (1er) : « Je préfère rester en retrait d'un pronostic car d'une part, je ne connais pas les fins de championnat de ces équipes. D'autre part parce que les victoires à trois points rendent très aléatoire ce championnat. Et enfin, parce que je ne sais pas quelles sont les équipes qui sont encore en vie aujourd'hui. Je ne suis pas au coeur de ces équipes, je ne sais si elles ont encore de l'énergie... Simplement, par rapport aux matchs que nous avons joués face à elles, j'ai bien aimé Canteleu, qui nous a battus. J'ai un petit truc pour ce club, son entraîneur, aussi, qui a su gérer un groupe de 12 joueurs. Mais bon, je n'en mettrai pas ma main à couper... Et pour ce qui est de la 10e place, Chaumont, que je vois en vidéo à chaque fois que je prépare mes matchs, n'est pas l'équipe qui a la meilleure dynamique. »

- Gabriel Denys, entraîneur de Saint-Quentin (2e) : « D'abord, en constatant que le championnat soit aussi serré de la 5e à la 10e place, cela me fait dire que je suis content d'être à la seconde place. Ça nous permet de nous rendre compte qu'on a fait une grosse saison. Sinon, pour cette 5e place, moi je vois bien Aix, qui est en train de finir très fort. Sur le papier, c'est une belle équipe et elle est en pleine confiance. Cambrai au départ, je les voyais bien. Mais bon, avec la blessure de Radichkov... Pour ce qui est de la 10e place : reste à savoir si l'arrivée du joker à Chaumont va leur faire du bien. Sinon, cette équipe n'a pas une fin de saison très difficile... Mais je ne vois pas Cambrai finir 10e. Et ce, même s'ils ne comptent que 4 points d'avance sur Chaumont. »

- José Amet, entraîneur d'Avignon (3e) : « Je pense que ça va être dur pour Chaumont. Il suffit que les équipes de devant gagnent au moins un match et je ne vois pas comment ils pourraient faire. Et pour la cinquième place : d'un point de vue dynamique d'équipe, Aix et Saint-Nazaire me semblent les meilleurs actuellement. Et Aix a, en plus, un calendrier a priori plutôt favorable. »

- Jean-Michel Roche, entraîneur de Nice (4e) : « Je n'ai pas regardé le calendrier des uns et des autres. Mais pour la 5e place, et avant que vous ne m'appreniez la blessure de Radichkov, je penchais plus pour Cambrai. Mais là, avec cette absence... ça change tout ! Et je verrai plutôt Aix maintenant, une équipe qui n'est pas du tout à sa place. Et pour la dixième place, je dirais Chaumont. Mais si Cambrai ne trouve pas un remplaçant à Radichkov, ça peut être très, très dangereux... » •
PROPOS RECUEILLIS PAR FABRICE BOURGIS

source/Les rédactions de La Voix du Nord
La Voix du Nord


Pro B Jouer crânement sa chance


Après avoir quitté la place de lanterne rouge, le Saint-Louis VB espère enchaîner aujourd’hui (20 h) à Saint-Quentin à trois journées de la fin du championnat.

Avec seulement deux points d’avance sur la lanterne rouge Martigues, le Saint-Louis VB ne peut se permettre de relâcher la pression lors de cette 23e journée de Pro B. La place de relégable directe en Nationale 1 menace toujours des Ludoviciens toutefois en net regain de confiance après leur victoire face à Dunkerque. À Saint-Quentin ce soir (20 h), c’est une formation d’un tout autre calibre qui attend les Alsaciens, puisque les Picards sont les dauphins du championnat. Passés tout près d’arracher un point à l’aller, sans leur pointu Srjdan Ristic, les Haut-Rhinois entendent grappiller au moins une unité dans l’Aisne.
« C’est très costaud partout, ils restent quand même au-dessus de nous », constate l’entraîneur Darek Blonski. « Si sur la valeur intrinsèque des joueurs, il n’y a pas trop de chance, c’est en revanche une équipe qui perd plus de points à domicile qu’à l’extérieur (Ndlr : 9 contre 8). Et peut-être qu’ils se projettent déjà dans les play-offs… » Les Ludoviciens devront s’engouffrer dans la moindre faille.
Déjà face à Dunkerque, les centraux, dont César Cottini, ont pesé dans les offensives. Dans ce secteur de jeu, le pointu serbe a livré une partie d’anthologie, prestation qu’il aura à cœur de renouveler. Srjdan Ristic a déjà montré des qualités dignes de la Pro A, c’est le moment d’apporter ce après quoi il a couru tout au long de la saison, notamment à cause de ses soucis à l’épaule.
Comme l’ensemble de l’équipe, l’attaquant semble avoir évacué ces frustrations que les joueurs ont ressenties trop de fois. Après avoir fonctionné sur courant alternatif, les Ludoviciens doivent jouer sur un mode continu jusqu’aux play-downs pour éviter les deux sièges de la relégation en Nationale 1.
« Avant de se projeter dans les play-downs, il faut gagner des matches », prévient Darek Blonski. « Là-bas, c’était vite plié l’an dernier ! C’est sûr, chacun doit être à son meilleur niveau. Si Vannes a réussi à gagner un point à Saint-Quentin, pourquoi pas nous ? » S’ils ont redressé la barre dans la foulée à Marseille le week-end dernier (3-0), il est vrai que les Saint-Quentinois ont peiné lors des trois journées précédentes, avec notamment une défaite face à Nice… que Saint-Louis a déjà battue. Tous les espoirs sont permis.
Gilles Legeard
source/l'alsace

Volley-ball : Vannes prend confiance
Pro B. Chaumont - Vannes : 2-3.

En réalisant une belle performance, hier soir, à Chaumont, Vannes s'est donné encore un peu plus de confiance en vue des prochains Play-Down.
Dès le coup d'envoi, les Bretons font preuve de leur détermination par deux contres gagnants de Svoboda (0-2). Un avantage qu'ils vont d'ailleurs s'évertuer à conserver le plus longtemps possible. Les Chaumontais ont enfin repris les commandes au tableau d'affichage, mais les Vannetais, ne décrochent pas (20-20). La partie a vraiment du mal à se débrider et dans cette fin de set, les locaux sont partagés entre la prise de risques totale ou les gestes assurés.

Dans l'obligation de réagir rapidement, le CVB 52 s'efforce de conserver une certaine dynamique et une belle qualité de service. Beaucoup plus solides au block, les Morbihanais ont tôt fait d'entamer le capital-confiance de leurs hôtes, qui perdent lucidité et réalisme (12-16). Face à une formation de Vannes qui ne fait aucun complexe, les Cévébistes ne sont plus du tout dans le match.

Si les Chaumontais reviennent plus motivés après la pause, il leur faut néanmoins multiplier les efforts pour gagner un échange, pendant que les Vannetais abrègent plus rapidement les débats. Cette fois, le CVB 52 ne laisse pas passer sa chance : 25-20 en 23'.

La rencontre n'a pourtant pas franchement tourné pour autant. Le scenario de la quatrième manche reste similaire aux précédents et si Vannes a considérablement bouleversé son « six », l'efficacité, elle, reste présente au filet (7-10). En face, les Chaumontais ont cependant élevé leur niveau de jeu d'un ton. Il faut pourtant beaucoup de persévérance aux locaux pour aller jusqu'au tie-break, puisque c'est sur une décision litigieuse en faveur du CVB 52 sur une attaque touchée, agrémentée d'un carton jaune (le deuxième) pour Vannes que les Chaumontais s'en vont au cinquième set : 27-25 en 25'.

Une dernière manche au cours de laquelle les Bretons prennent le premier avantage très rapidement (1-3). Et si le CVB 52 recolle au score (10-10), les Vannetais font preuve d'une plus grande rigueur pour finalement s'imposer : 13-15 en 13'.

CHAUMONT - VANNES : 2-3

(26-28, 18-25, 25-20, 27-25, 13-15).

581 spectateurs.

Arbitres : MM. Daret et Tarracor.

VANNES : 69 attaques gagnantes (Agnithey 23) ; 15 contres gagnants (Nojic 4) ; 5 services gagnants (Nojic, Jérome, Vujicic, Svoboda et Kuchar 1) ; 35 fautes directes (Agnithey et Svoboda 8).

Six de départ : Nojic (8), Genevé (8), Agnithey (26), Svoboda (25), Kuchar (5), Féret (cap., -). Libéro : Brandily. Entrés en jeu : Godefroy (1), Jérome (7), Vujicic (9) et Janosik (-). Entraineur : M. Genson.
source/ouest-france


VOLLEY-BALL - PRO B - Une victoire d'équipe qui change tout pour les Cambrésiens !

[b]Au terme d'un interminable suspense, le CVEC a finalement réalisé une superbe opération hier soir à Vanpoulle, une victoire qui les assure presque du maintien et peut-être même des play-offs.[/b]
Malgré sa mauvaise entame de match (2-0, 5-3), Marseille, qui restait sur deux défaites, ne s'affolait pas. Aidés par un début de match tronqué par de nombreuses fautes, les visiteurs recollaient sans encombre avant de commencer à titiller les Cambrésiens : 11-12, 13-14. Mais le premier break provençal (13-15) allait avoir le don de réveiller les locaux. Doué au contre ramenant l'égalité, Keita jusqu'alors très peu trouvé par ses partenaires en pointe, remettait le CVEC dans le bon chemin : 16-15. Dynamisés, les Cambrésiens enchaînaient ensuite en contre et un ace et Marseille était cloué sur place (18-15). Mais comme d'habitude, alors qu'ils avaient toutes les cartes en main pour empocher tranquillement les gains du premier set (20-16, 21-17), les Nordistes se remettaient à trembler (21-19). Bry, jusqu'alors peu en vue, en profitait pour refaire surface (22-21, 23-23). Et Kerboua pour calmer la salle (23-24)... avant de la ranimer en trouvant le filet sur son service (24-24). Revenus dans la partie, les partenaires de Péris se voyaient ensuite offrir quatre balles de match. Mais ce n'allait être que sur la cinquième, et après que Marseille en hérite d'une seconde (28-29), que Cambrai allait pouvoir souffler (32-30).
La tête dans le sac, les visiteurs manquaient alors complètement leur entame de deuxième set (5-0), mais emmenés par un Bry enfin chaud, ils allaient petit à petit revenir dans la partie (6-3, 8-6, 9-9). Tout était à refaire pour Cambrai, privé en plus de sa pointe, blessé. Dans un match à nouveau très tendu, un terrible mano à mano s'engageait alors (10-12, 14-12, 16-16, 20-20, 22-22). Et sur la sixième balle de set, Marseille trouvait finalement l'égalisation, sur un superbe contre de Kerboua (28-30). Parti pour battre des records de longueur, ce match, annoncé comme décisif à trois journées de la fin, tenait donc toutes ses promesses. D'autant que la troisième manche allait étrangement ressembler à la deuxième.
Après avoir mené 5-2, Cambrai se faisait remonter (10-10). Et un nouveau match ultra-disputé voyait le jour (13-12, 15-15, 17-17, 22-21, 22-22). Mais à la différence des deux précédents sets toutefois, la première balle de match allait être la bonne. Ragaillardi par deux contres de Ces, (23-23, 24-23) la « pile » Naveteur au centre faisait, en effet, exploser de joie les Cambrésiens : 25-23. Un peu trop peut-être même, car derrière, ils manquaient totalement leur entame de set (2-6). Et cet avantage, les Sudistes, eux, allaient parfaitement le gérer (7-12, 9-16, 11-19, 14-23, 16-25). La route du maintien, voire même des play-offs, au bout du tie-break, Cambrai puisait alors dans ses ressources mentales et physiques pour tenter de s'y engouffrer (3-1, 6-3, 8-5). Mais Marseille et Bry s'accrochaient (8-7). Et terriblement bien, car ils trouvaient le break. Mais au terme d'un incroyable suspense, c'est finalement Péris qui libérait Vanpoulle (17-15). Énorme ! • FABRICE BOURGIS
> CAMBRAI - MARSEILLE : 3-2 (32-30 en 35', 28-30 en 31', 25-23 en 25', 16-25 en 20', 17-15 en 20').
source/la voix des sports

VOLLEY-BALL PRO B MASCULINE - Battu par Aix, le plus dur commence pour Dunkerque


Face à une équipe lancée à grande vitesse vers les play off, les volleyeurs dunkerquois n'ont pas su rivaliser. La situation mathématique se complique encore davantage. Doucement mais sûrement Dunkerque s'enfonce. L'avenir dira s'ils toucheront ou non le fond.

Crispés. Les volleyeurs dunkerquois ne parviennent plus à se libérer. Ils portent sur leurs épaules le poids d'une saison ratée. Une chape de plomb à la hauteur des espoirs que pouvait susciter ce groupe, doté d'un réel potentiel mais qu'il n'a su exprimer que par parcimonie.
Hier les approximations ont succédé aux fautes directes. Fébriles les Maritimes n'ont jamais pu faire douter les Sudistes, impeccablement emmenés par Quentin Marion, l'ex passeur de la maison. Il y avait pourtant la place pour faire mieux. Dans la première manche d'abord qui bascula sur quelques ballons mal négociés (22-25). Dans la seconde ensuite, dans laquelle DGL fit la course en tête (14-12, 19-17) avant de craquer. Dewerdt se demande encore pourquoi et comment mais c'est Aix qui conclut (23-25). Oublions le troisième set, Dunkerque n'ayant jamais été en mesure de recoller au score (22-25).
Le malaise est présent, la crise couve. La réaction souhaitée par le coach n'est pas venue. La copie rendue manquait de combativité, de conviction. DGL n'a pas cru en ses chances et n'a pas saisi l'opportunité de se relancer. La saison avance et le spectre de la relégation grandit. Il faudra impérativement s'imposer à Martigues samedi prochain. Dans un premier temps pour éviter la dernière place synonyme de relégation directe. Ensuite pour se positionner au mieux en vue des play down. Une chose est sûre, tout cela n'augure rien de bon. •
BENOÎT VALQUE

> DUNKERQUE - AIX : 0-3 (22-25 en 25'; 23-25 en 27'; 22-25 en 28')
source/la voix des sports