CVB 52 - US MULHOUSE

USM Deux derniers sets de haute volée

Chaumont II – USM 2-3. Les sets : 23-25, 25-14, 25-18, 23-25, 12-15.

En se rendant chez la lanterne rouge du championnat hier, les Mulhousiens ne s’attendaient pas à passer à deux doigts de la défaite. Et, pourtant, ils se sont sortis in extremis d’une situation délicate. L’entraîneur de l’USM souhaitait profiter de cette rencontre pour faire tourner son effectif… Mal lui en a pris. « Cela ne s’est finalement pas avéré concluant et ça a failli nous coûter cher » reconnaît Romain Claudel.
Les Alsaciens parviennent à remporter le premier set sur le fil grâce à un beau contre de Gothscheck. Mais les Mulhousiens ont été fortement bousculés par Chaumont et se sont écroulés dans la seconde manche. « Certains joueurs cadres devraient tirer les autres vers le haut mais ont sombré dans ce set, souligne Romain Claudel. On ne fait pas l’effort, on fait trop d’erreurs au service et on tombe dans la facilité en pensant être supérieurs. On fait un peu les stars dans ce set ».

Le score est sans appel (25-14) et les Alsaciens ont toujours autant de difficultés face à des Chaumontais qui ne présentent pas un jeu flamboyant mais qui peuvent compter sur le soutien de leur public.

Le changement de passeur (Defaud succédant à Spiegel) n’apporte pas un second souffle aux Mulhousiens qui laissent aussi filer le troisième set.

Mais l’USM, qui joue à nouveau avec sa configuration habituelle dans le quatrième set, reprend du poil de la bête. Allheily et Keiflin assurent en réception, Defaud se montre inspiré à l’attaque, et Gothscheck réalise un festival au block. Les Alsaciens mènent 21-15 mais Chaumont, fortement encouragé par son public, opère une petite remontée.

L’USM sauve l’essentiel et gagne le droit de disputer un jeu décisif. Elle le débute idéalement en menant 4-0 mais Chaumont ne lâche rien. Il faudra toute la dextérité de Claudel et de Defaud en attaque et de Gothscheck au contre pour permettre aux Mulhousiens de se tirer d’affaire et remporter la victoire. « On gagne, c’est l’essentiel, confie Romain Claudel. Mais on est parti un peu la fleur au fusil et on a reçu une alerte. Finalement on n’a pas une très grande marge de manœuvre si je n’aligne pas notre équipe type ».
SOURCE\L'ALSACE