journée 3 CVB52 HM / CA BRIVE CL

Diminué, le CVEC s'est bien battu, mais en vain...

Très diminué par l'absence de deux de ses trois centraux blessés (Lemaire et Aso), le CVEC semblait avoir trouvé des solutions au cours d'un premier set rondement mené. Mais par la suite, Martigues s'est montré plus complet pour mettre sous l'éteignoir des Cambrésiens combatifs mais démunis sur la fin. ...

Avec Peris, reconverti central, Cambrai ne manqua pas son entame et se détacha sur une trois mètres de Gingreau et un contre de Puljic (6-3).
Le CVEC s'envola même après des attaques de Meyer et Gingreau, un service flottant de Kvesic, et trois contres de Peris, très à l'aise dans son nouveau rôle (14-5). Et quand Kvesic sortit une attaque en première main avant de contrer Lomacz, la cause sembla bel et bien entendue (20-10). Martigues combla certes la moitié de son handicap, avec notamment deux contres de Kaminski et Bru (22-17), mais Meyer puis Gingreau ne ratèrent pas l'occasion de conclure à 25-20.
Changement de décor en début de deuxième manche où Cambrai commit plus de fautes que lors de tout le premier set (0-3 puis 2-6). Après avoir discipliné leur jeu, les Cambrésiens grignotèrent leur retard (7-8), puis Tropan sortit le grand jeu pour sa première titularisation et égalisa à 14 partout après que Martigues eut fait à nouveau le break (11-14). Les deux équipes ne se lâchèrent plus jusqu'à 20-20. Mais le dernier coup de rein allait être martégal. Après deux nouvelles fautes nordistes, Bru et Corda se montrèrent décisifs aux contres et aux services (20-24), puis le service de Peris échoua dans le filet (21-25). Sur leur lancée, les Provençaux se montrèrent diaboliques au contre pour passer de 5-5 à 7-12. Les entrées de Simecek et Radichkov redonnèrent alors à Cambrai de l'élan pour recoller à 15 partout. Mais Martigues sut garder la tête froide et repartit de l'avant grâce à Zupanc et Kaminski (15-18 puis 16-20). Un avantage suffisant pour aller au bout malgré trois balles de set sauvées par Tropan et Radichkov (18-24 puis 21-25). Sentant leur première victoire à portée de main, les Martégaux ne desserrèrent pas l'étau en dépit d'une belle réaction de Radichkov, Meyer et Peris (4-6 puis 7-6 puis 7-10).

Désormais un peu à court de solutions, le CVEC ne put empêcher Kaminski de creuser irrémédiablement l'écart (9-14 puis 10-17). Dès lors, Martigues déroula assez tranquillement (12-22) avant de conclure sur une attaque hors cadre de Gingreau (18-25).

Après trois matches, le CVEC ne compte donc qu'une victoire et trois points au compteur. Certes, il y a quelques circonstances atténuantes mais il va falloir vite réagir pour espérer atteindre le podium en début de saison. •
OLIVIER DELSAUX
CAMBRAI - MARTIGUES : 1-3 (25-20, 24'; 21-25, 25'; 21-25, 28'; 18-25, 24').
source/la voix des sports

Une première bien douloureuse pour Dunkerque face à Lyon

Le premier match de l'histoire de DGL dans la salle du Grand Large ne restera pas dans les mémoires. En effet c'est une vraie correction et une frustration de circonstance qui ont marqué la soirée. Et pour parler du jeu, disons que c'est encore en chantier. ...

Ainsi les Dunkerquois auraient plutôt tendance à faire l'impasse sur le centre, un domaine ou ils excellaient pourtant les saisons précédentes. Dans ces conditions, Lyon ne tarda pas à lire le jeu des locaux et à multiplier les contres.
Et quand DGL explosa littéralement en réception, la première manche tourna à la formalité pour les Lyonnais (7-7 puis 7-11). Les Dunkerquois, beaucoup trop fébriles, crispés, subissaient la domination adverse sans donner l'impression de pouvoir relever la tête (20-25).

Certes les hommes de Gaël Bollengier se lâchèrent quelque peu par la suite. Stabilisant provisoirement la réception ils purent enfin rivaliser avec l'ogre lyonnais. Tout du moins l'espace d'un demi-set car à 14-14 dans la seconde manche les visiteurs placèrent une accélération aussi soudaine qu'efficace : 17-25.

Il y avait du KO dans l'air... Il fallait bien se rendre à l'évidence : les locaux n'avaient tout simplement pas les armes pour lutter. Dunkerque était dominé dans tous les compartiments du jeu et plus particulièrement en réception et au contre. Incapables de développer leur jeu les Maritimes s'en remettaient à leurs individualités, autrement dit aux bras de Samuels et de Keita. Insuffisant pour bousculer l'impressionnante armada lyonnaise qui n'a rien du petit promu et qui s'offrit le plaisir de conclure en roue libre (15-25). Quelle claque ! •
BENOÎT VALQUE
DUNKERQUE - LYON : 0-3.
20-25 en 30' 17-25 en 21' 15-25 en 20'
source/la voix des sports

Le HVB à deux doigts de créer la surprise à Saint-Nazaire

Le Harnes volley-ball qui attendait beaucoup de cette troisième journée de championnat ... pour pouvoir se projeter vers l'avant n'a pas pu, à l'extérieur, piocher dans la musette adverse suffisamment d'amulettes pour parvenir à ses fins. Le HVB, qui avait pourtant corrigé ses mauvais réglages passés, a bien failli créer la bonne surprise de cette journée. Dans les faits, il s'en est fallu d'un rien pour que le club de Jacques Cuvillier empoche en Loire-Atlantique son premier succès de la saison. Mais sur un courant parfois un peu trop alternatif, les Harnésiens ont dû lâcher prise lors de l'ultime set. L'entame fut assez catastrophique pour le HVB, rapidement mené au score (25/21, 25/15).

Mais la pause de dix minutes fut salutaire pour des Nordistes qui retrouvèrent un second souffle. Les enchaînements un peu plus huilés laissèrent même le groupe nazairien aux abois (14/25 puis 24/26) au détour d'une manche épique. Mais un brin d'altruisme en plus chez les locaux fit toutefois la différence en dernier recours (15/11). • SÉBASTIEN RENAUT
SAINT-NAZAIRE VB ATLANTIQUE - HARNES VB : 3-2.
source/la voix des sports

La revue de presse de dimanche commence par l'article de ouest-france sur Saint-Brieuc - Nancy.

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Les leaders Nantes-Rezé et Chaumont enchaînent un troisième succès en trois journées. Derrière, Saint-Brieuc et Saint-Nazaire s'affirment alors qu'Asnières est à la peine. Les promus sont à la fête avec les victoires de Lyon et de Martigues.

Quel coup de tonnerre ! Nantes-Rezé s'impose en trois manches sèches chez Asnières grâce notamment à un gros collectif et aux 19 points de l'attaquant camerounais Moussa. Le promu engrange ainsi un troisième succès de rang contre l'un des favoris du championnat et caracole en tête. C'est un vrai coup d'arrêt pour la jeune équipe francilienne. L'autre co-leader, Chaumont, n'a pas fait non plus de détail face à Brive.

Malmené dans le premier set par le promu nancéen et les attaques de Neculai Harabagiu (18 points), Saint-Brieuc (en photo, © Bruno Torrubia) s'est remobilisé pour enfiler trois manches plus convaincantes et se replacer au classement.

En revanche, Dunkerque a plus de mal. Déjà battus à domicile par un promu lors de la 1ère journée, Nantes-Rezé en l'occurrence, les Nordistes ont chuté lourdement face à Lyon qui a fait la bonne pioche en faisant revenir d'Asnières le passeur Florent Roure formé au club.

Un autre promu s'est illustré puisque Martigues a ouvert son compteur de victoire en s'imposant avec assurance à Cambrai. Le champion de N1 a retrouvé sa force collective de la saison dernière. Mené deux manches à rien, Orange a aussi failli l'emporter sur Canteleu. Un peu court dans le tie-break, les Sudistes s'inclinent de peu à la maison. Mais, l'enseignement de la soirée est que les promus sont bien présents et n'ont pas mis beaucoup de temps à s'acclimater à la Ligue B.

Enfin, Harnes ne décolle toujours pas après sa défaite à Saint-Nazaire. Pourtant, les hommes de Marcelo Franckowiak ont fait preuve de vaillance en remontant deux sets de retard avant de céder dans le tie-break. Ils engrangent un point plein d'espoir.

3e journée de Ligue B, les résultats complets

Vendredi
Saint-Brieuc 3/1 Nancy (23-25, 25-19, 25-21, 25-22)

Samedi
Chaumont 3/0 Brive (25-22, 25-19, 25-20)
Asnières 0/3 Nantes Rezé (26-28, 21-25, 20-25)
Dunkerque 0/3 Lyon (20-25, 17-25, 15-25)
Orange 2/3 Canteleu (24-26, 21-25, 25-19, 25-21, 15-17)
Cambrai 1/3 Martigues (25-20, 21-25, 21-25, 18-25)
Saint-Nazaire 3/2 Harnes (25-21, 25-18, 14-25, 24-26, 15-11)

source/lnv

De sérieuses inquiétudes mais pas encore d'état d'urgence au CVEC

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Frédéric Gingreau et le CVEC doivent
vite se ressaisir.
PHOTO: VINCENT BERTIN

Battu par Martigues, la deuxième défaite en trois matchs, le CVEC est à la peine en ce début de saison et ne confirme pas tous les espoirs placés en lui. L'état d'urgence n'est pas encore décrété, mais de sérieuses inquiétudes commencent à poindre.

Commençons tout d'abord par le contexte particulier de cette rencontre où Cambrai a dû se passer de deux de ses trois centraux (Lemaire et Aso). Avec un effectif aux postes doublés, on pensait le CVEC taillé pour parer à d'éventuelles blessures. Mais quand elles touchent deux joueurs au même poste, c'est la poisse qui s'en mêle. Ces pépins physiques, ajoutés à ceux de Gingreau il y a quinze jours, et la saison blanche annoncée pour Rabaud, font forcément resurgir le spectre de la saison passée gâchée par un enchaînement impressionnant d'indisponibilités, et par corrélation le dossier du parquet de Vanpoulle, dur comme du béton selon certains.

Voilà pour les circonstances atténuantes, même si on peut noter que lors de la précédente journée, Lyon avait su pallier l'absence de ses quatre étrangers pour battre Cambrai. Avec Peris repositionné au centre et Tropan titularisé en récep/attaque, le CVEC a quant à lui semblé en mesure de trouver des solutions pour compenser les absences. Mais cela n'a duré qu'un set. « Les consignes étaient on ne peut plus simples, commentait Christophe Haffner. J'avais juste demandé à chacun de faire son meilleur service. Ça a marché pendant un set. Après, ça s'est détruit et je ne sais pas pourquoi. Je ne suis pas dans la tête des joueurs et je n'ai pas de baguette magique. Il y a des choses qui ne s'expliquent pas et que j'ai du mal à admettre. Il y a de la déception car le résultat n'est pas à la hauteur mais aussi parce que certaines attitudes ne sont pas admissibles. »

Au bilan, le CVEC ne compte donc qu'une victoire et trois points après trois journées, ce qui fait peu alors qu'un podium est visé et que le calendrier du début de saison ne paraissait pas démentiel. Faut-il donc déjà tirer la sonnette d'alarme ? « Si en réponse à ce genre de match, on est capable d'être meilleur et d'évoluer favorablement, on n'en parlera plus d'ici une dizaine de journées, espère Christophe Haffner. Sinon, ça va poser problème. On est conscient, les joueurs les premiers, qu'il y a des problèmes, et on en parlera dans la semaine. Mais il n'y a pas encore péril en la demeure. »
Quant aux critiques qui commencent à fuser de-ci de-là, elles ont le don de chauffer les oreilles du bouillant entraîneur cambrésien. « J'ai été le premier à prévenir que ce championnat serait dur. Je veux être jugé sur pièces à la fin et non pas sur cette entame. Les supporters sont là pour supporter quand ça va bien, et plus particulièrement quand ça va mal. Alors maintenant, qu'on nous laisse travailler et qu'on arrête de tirer sur nous à boulets rouges. »

Dans ce climat qui n'est pas des plus serein, le CVEC doit donc se remobiliser et se relancer à Brive. Car après, c'est Chaumont, leader invaincu, qui sera de visite à Vanpoulle. Gare à la spirale négative !
OLIVIER DELSAUX (CLP)
source/la voix des sports

L'ALCM voyage bien

L'AL Canteleu/Maromme va bien. Même très bien. Après avoir trébuché à Asnières lors de la première journée (3-1), les hommes de Wojtek Fabianczyk se sont bien repris. Ils ont d'abord disposé samedi dernier de Saint-Brieuc (3-2) pour leur retour dans la salle Calmat. Samedi soir, ils ont confirmé à Orange leurs bonnes dispositions en s'imposant (3-2) face à la formation la plus expérimentée de la Ligue B. Visiblement pas la plus efficace. Il faut croire que les Seinomarins aiment faire durer le plaisir.
Alors qu'ils avaient mis la main sur les deux premières manches (26-24, 25-21), ils semblaient partis pour remporter une victoire en trois sets. C'était mal connaître l'équipe vauclusienne qui a su profiter au mieux du passage à vide haut-normand.
Pourtant, Orange n'affichait pas une maîtrise parfaite de la situation. Le début des deuxième et troisième sets (2-8 et 0-5) montrait bien que les locaux n'étaient pas au mieux. Mais comme Canteleu/Maromme ne parvenait pas à conclure, la rencontre basculait.

Orange mène le tie break

Les deux équipes étaient obligées de se retrouver pour un tie break. Et comme huit jours auparavant face à Saint-Brieuc, les coéquipiers de Bertrand Morelle ont fait corps. Même quand Orange a pris les devants (12-10). Mais il était dit que Canteleu/Maromme repartirait du Vaucluse avec la peau d'Orange. Une semaine avant de se déplacer à Nancy (pour un deuxième voyage en deux semaines), Wojtek Fabianczyk a pu voir que sa formation supportait les déplacements. Il faut maintenant confirmer qu'elle peut supporter les tie breaks à répétition.

A Orange, Canteleu/Maromme bat Orange 3 sets à 2 (26-24, 25-21, 19-25, 21-25, 17-15)
source/paris-normandie

» Brive/CVB52