Journée 14 ASU LYON VB / CVB52 HM

La mini revue de presse du 02 février commence par l'article de la voix des sports, sur Dunkerque et de ses regrets Nantais.

Harnes essuie la loi des séries
et reste sur le bas-côté

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Maxime Dillies et Loïc Bouanda savent
le chemin qui reste à parcourir pour
progresser.
PHOTO ÉRIC JANISZEWSKI (CLP)

Le premier derby de la phase retour a confirmé la tendance établie et le principe des vases communicants, à savoir la propension de Cambrai à s'affirmer et celle du HVB à retomber dans ses travers.

Harnes est une nouvelle fois sorti meurtri de cette rencontre. Une partie trop saccadée et disputée en deux temps a eu raison de l'envie affichée par les joueurs de Marcelo. Maxime Dillies et Loïc Bouanda ne pouvaient que constater amèrement les dégâts.

Encore une occasion perdue mais il semble qu'il y avait pourtant de la place.

M.D. : « Certainement. Si nous avions su garder notre niveau de jeu du premier set nous aurions pu espérer rentrer dans les points. C'est une nouvelle fois frustrant. On commence bien et ensuite on se tend inutilement. On fait une erreur puis une autre et tout se dérègle. C'est l'engrenage. »

L.B. : « Le problème est que nous avons donné encore une fois trop de points. Nous pouvons aller à la faute quand nous prenons des risques, mais là nous avons manqué de discernement. Faire par exemple seize fautes directes au service est impardonnable alors que sur les autres secteurs de jeu nous tenons plutôt bien. »

L'enchaînement de matches sans réussite peut-il porter un coup au moral ?

M.D : « Perdre contre Cambrai peut être considéré comme étant dans l'ordre des choses, maintenant c'est évident, les points vont devoir se récupérer ailleurs. Contre les concurrents directs mais aussi fatalement en réussissant un coup contre une équipe d'un autre calibre.
Et ça, il faut bien que tout le monde en ait conscience. C'est au groupe de relever le challenge et surtout la tête. »

L.B. : « Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir mais il nous faudra montrer d'autres choses pour nous en sortir. Nous restons à six points du premier relégable (ndlr : Canteleu) donc l'écart n'est pas irrémédiable ni insurmontable. »

Qu'a-t-il globalement manqué à l'équipe ?

M.D. : « On manque de caractère parfois. Je pense que l'arrivée du nouveau joueur (ndlr : Adrian Patucha, le pointu polonais) va nous être d'une grande aide à ce stade. Il est en capacité de nous amener cette pointe de rigueur qu'il nous manque. »

L.B. : « De la constance comme toujours. Il faut vite corriger le tir. »

PROPOS RECUEILLIS PAR SÉBASTIEN RENAUT ( CLP )

HARNES VB - CAMBRAI V. Elan du Cambrésis (Ligue B, 14e journée) : 1/3 (25/15 en 20'; 22/25 en 25'; 23/25 en 24'; 22/25 en 25').
HARNES : Pépin (puis Gorokhov), Bouanda, Grégoire Capitaine (puis Felicissimo), Patucha (puis Briet), Dillies (puis Boutier), Robin Capitaine (l), Schaller (puis Queste).
Entraîneur : Marcelo Fronckowiak.
CAMBRAI : Kvesic (puis Simecek), Puljic, Lemaire, Meyer, Gingreau (puis Tropan), Radichkov, Lanta (l).
Entraîneur : Radko Péris.

source/la voix des sports

Quatrièmes du général,
Geoffrey Meyer et le CVEC
apprécient mais ne s'enflamment pas

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Geoffrey Meyer, auteur de 11 points samedi,
semble bien parti pour finir
sa saison en trombe.
PHOTO: VINCENT BERTIN

Dixièmes et au bord de la zone de relégation il y a un mois à peine, voilà qu'ils pointent désormais à la quatrième place du général !

En signant une quatrième victoire consécutive à Harnes (1-3) samedi soir, les Cambrésiens ont complètement changé la donne dans ce championnat certes toujours aussi disputé, mais que les Nordistes n'abordent plus de la même manière. « La confiance est là », confirme Geoffrey Meyer.

Souffrant deux jours avant le derby, Geoffrey Meyer, a demi rétabli, a quand même tenu sa place samedi soir à Harnes. Et avec 11 points au compteur, il aura une fois de plus été l'un des grands artisans de la victoire cambrésienne. « Les deux premiers sets, ça allait, explique-t-il. Mais au retour des vestiaires, j'ai vraiment souffert. J'avais mal mais j'ai quand même continué à jouer parce qu'il fallait aller jusqu'au bout. »

Sans faire un « grand match », le CVEC est toutefois parvenu à ses fins : venir à bout de la lanterne rouge et ce, une semaine après avoir mis à terre Nantes, alors leader. « On avait tous à coeur de remporter ce derby, ajoute le Cambrésien. Dans le premier set, ils nous ont surpris. Mais ensuite, on a bien réagi et on a vraiment signé une victoire d'équipe parce qu'il n'y en avait pas un qui avait vraiment du jus samedi soir. À la fin, on a d'ailleurs tous soufflé ! » Trop heureux d'avoir accompli leur mission, trop comblés d'avoir fait plaisir aux spectateurs qui avaient fait le déplacement.

« La victoire à Nantes nous a soudés, explique le Nordiste. Aujourd'hui, on a retrouvé du plaisir et la confiance est là. » Mais le CVEC se refuse pour autant de regarder à nouveau vers l'avant. « Il y a un mois, on n'aurait jamais imaginé occuper cette quatrième place. C'était impensable. Mais aujourd'hui, au sein du groupe, on ne parle pas non plus de podium. Franchement, on est limite encore à se dire qu'il nous faut toujours creuser un maximum l'écart afin de nous assurer au plus vite du maintien. C'est ça qui prédomine pour l'instant : prendre les matchs les uns après les autres et si possible prendre à chaque fois trois points. Et quand on regarde le classement, on n'est peut-être pas très loin de la troisième place (6 points) mais on ne compte pas non plus beaucoup d'avance sur les autres (le 11e et premier relégable est à 9 points) »

Le piège harnésien franchi, le CVEC s'apprête désormais à prendre une petite « revanche » sur son homologue lyonnais. Promu qui lui avait mis un coup au moral dès la deuxième journée de championnat. « En ce moment, avec Lyon, nos trajectoires sont inversées. Mais comme on sait qu'il faut se méfier de tout le monde cette saison, on va donc bien se préparer pour ce match qu'on a à coeur de gagner car, à l'aller, on s'était fait gruger sur une balle qui aurait pu, qui aurai dû, nous offrir le droit de disputer le tie-break. »

Une détermination à laquelle vient se greffer une réelle envie de donner du plaisir au public. « À Harnes, déjà, il y a pas mal de monde qui s'est déplacé. »

Mais Geoffrey Meyer, comme ses partenaires, en veut plus encore. À savoir que Vanpoulle redevienne ce « nid » qui a fait sa réputation aux quatre coins de la France. D'où leur volonté de poursuivre leur série.
• F. BOURGIS
source/la voix des sports

Le coach du NRMV, Martin DEMAR, est l'invité de FR3 pour "L'entretien de la semaine" de l'édition Sport Ouest du 23 janvier dernier. Avancer jusqu'a 7mn 10

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=rennes_sport&video_number=1

source/l'excellent site de Nantes Rezé MV