Journée 7 CVB52 HM / ASNIERES VOLLEY 92

Nancy chute en terre bretonne

Saint-Nazaire. Bien décidés à laver l’affront de la semaine dernière (défaite 3-0 à Asnières), les volleyeurs nazairiens entraient dans le match de la meilleure des manières, au grand désarroi des Nancéiens.

Les portuaires enchaînaient proprement les points, à l’image de Robin Tosatto, efficaces offensivement, alors qu’au contraire, les Lorrains n’arrivaient à rien. Guillaume Demesy avait beau prendre un temps-mort et faire tourner son effectif, rien n’y changeait, et ses protégés voyaient le score défiler inexorablement (11-1, 18-9). Sans être encore réellement rentrés dans la partie, Lionel Coloras et ses partenaires s’inclinaient en toute logique sur la marque sévère de 25-16.

On attendait alors une réaction meurthoise, tant les Nazairiens avaient été démonstratifs jusqu’alors. Les débats s’équilibraient à l’entame de la seconde manche, les deux adversaires se rendant coups pour coups (10-10, 16-16). Lionel Coloras, très en vue lors de ses dernières sorties, prenait alors les choses en main côté nancéien, et son bras gauche commençait à perforer la défense locale. Les maritimes se reposaient également sur leur pointu (Joel Schmuland), bien épaulé par Robin Tosatto en bout de filet. Ces derniers creusaient l’écart en fin de set (20-17, 24-19), le Canadien imposant son physique au bloc. Bartolomiej Podgorski et Miroslav Bezdeka ne pouvaient que retarder l’échéance ; menés deux sets à rien à la pause, la suite allait désormais s’annoncer délicate pour les Nancéiens.

Dans la troisième manche, les locaux abordaient le premier temps-mort technique en tête (8-7). Le score restait serré (10-10, 12-12), mais Nancy commettait alors quelques fautes individuelles au mauvais moment, et l’addition se payait cash (16-13). Mais Lionel Coloras (encore lui !) remettait les siens en confiance en signant une belle série d’attaques aux trois mètres. Trop esseulé toutefois, face à des Nazairiens au collectif soudé, à qui tout réussissait. Devant un public conquis, Hugo Moulinier donnait la victoire aux siens sur un ultime bloc.

A l’issue de la rencontre, Guillaume Demesy regrettait essentiellement le mauvais départ pris par ses protégés à l’entame du match : « On fait un début trop mou, ou rien ne se passe. On redresse ensuite la barre mais face à une équipe comme Saint-Nazaire, c’est trop tard. Eux ont joué avec un niveau constant, contrairement à nous. C’est aussi ce qui fait la différence ce soir. On aura l’occasion de prendre notre revanche dans quinze jours puisqu’on les reçoit pour la coupe de France ».
source/l'est republicain/via le du nancy volley

Le CVEC, passé tout
prêt de l'exploit,
semble aller mieux

Journée 7 CVB52 HM / ASNIERES VOLLEY 92 - Page 2 Le-cvec-passe-tout-pret-de-l-exploit-s-1434701

À Nice, le CVEC a failli jouer
un mauvais tour à G. Meyer.

La victoire nette (3-0) mais avec bavures (56 fautes au total sur les 150 points du match) contre Saint-Quentin il y a dix jours, aurait-elle finalement servi de déclic ?

Vendredi soir à Nice, les Cambrésiens sont, en effet, passés tout près de l'exploit. À 2-1 en leur faveur et 14-11 dans la quatrième manche, les Nordistes ont donné quelques sueurs froides au leader invaincu du championnat. « On avait le match en main » soufflait hier encore Ratko Peris, le technicien cévéiste. Mais Nice reste un sacré calibre et le retournement de situation qui a suivi (victoire 3-2) l'a confirmé. Un mauvais scénario qui n'a toutefois pas entamé le moral des troupes, bien au contraire.

« On a réussi à sortir cinq joueurs de leur six ! savourait encore Ratko Peris. Alors c'est vrai que des matchs comme ça, ça fait plaisir. On a montré qu'on pouvait bien faire. » Et en plus, ce match aura permis de relancer Jakub Salon, préféré en pointe à Galin Radichkov, « un peu moins bien physiquement ». Avec 23 points, l'ex-Nantais, auteur d'une superbe saison il y a deux ans, semble s'être refait un mental. Plutôt de bon augure avant la réception d'Harnes, troisième du général, ce week-end. Un match attendu... parce qu'il permettra à Vanpoulle de retrouver Christophe Haffner, l'homme qui a installé le CVEC au haut niveau.

« Nous restons sur une bonne dynamique. Alors, on va voir, conclut en attendant le coach cambrésien. Mais en tout état de cause, ce match n'aura aucune teneur particulière pour moi. Il s'agit d'une rencontre comme les autres. Je n'ai jamais rien eu contre lui, malgré ce qu'il peut penser. » Un match que le CVEC devra néanmoins s'efforcer de remporter pour confirmer son renouveau et, pourquoi pas, recoller un peu plus encore au peloton de tête. • F. B.
source/la voix des sports