Journée 12 CVB52 HM / HARNES VB

Asnières crucifie Le Plessis

Un dernier smash de Farjaudon a permis, samedi soir, à Asnières de sortir vainqueur du derby des Hauts-de-Seine devant Le Plessis-Robinson au terme d’un tie-break longtemps indécis (15-13). C’est une victoire capitale pour les Asniérois (12e et premier non relégable) qui restaient sur trois défaites de rang.

« Nous n’avons pas pratiqué un beau volley mais on s’est bagarrés et on a été récompensés », souligne Cyrille Boulongne-Evtouchenko.

« On a au moins grappillé un point important pour le maintien », indique son homologue robinsonnais, Jonathan Santer dont l’équipe est 11e.

ASNIÈRES - LE PLESSIS-ROBINSON : 3-2 (25-17, 15-25, 25-15, 20-25, 15-13).
Spectateurs : 200
Asnières : Patin (Garcia), Groussiaut, Hruby, Vergoz, Guzman (Popovic), Farjaudon. Libero : Duée. Entr. : Boulongne-Evtouchenko.
Le Plessis : Van den Eshof (Logeais), Capitaine, Belhache, Esseddyq (Lamy), Bleuze, Gambier. Libero : Godefroy. Entr. : Santer.

A.D.

source/Le Parisien - lundi 7 janvier 2012/via le site du plessis volley

Salut,

sur le post suivant, une chronique pour cette semaine que l'on remettra dans un post Journée 13 quand Taylor l'aura fait.

Salut.

Fort avec les faibles, faibles avec les forts

Pas une seule fois le CVB n'a battu une équipe mieux classée. L'an dernier, les coéquipiers de LICA avaient accroché Lyon et Narbonne à leur carnet de bal. A multiplier les défaites face à meilleur que nous, les chaumontais voient les équipes moins bien classées diminuer en nombre. Commentaire laconique d'un supporter après la défaite contre les nordistes : « ...nous sommes à notre place... ».

Faibles dans les moments forts également. Après la défaite contre Harnes par trois manches à une, les vieux démons de cette saison continuent de ronger le moral chancelant des joueurs du coach MATISAJEVICS. On en a déjà causé mais le retour à 23 partout dans le troisième set aurait mérité une fin plus riante. Encore une fois, le CVB s'incline sur une fin de manche par deux points d'écart.

C'est plus une habitude. C'est un scénario écrit d'avance.

Le quatrième set n'a servi qu'à montrer que ceux qui manquaient d'essence n'était pas l'équipe qui avaient passé plus de deux heures sur le parquet de la salle BIGOTTE pour vaincre le leader de la ligue A en coupe de France. Huit points de retard après le deuxième temps mort technique, c'est beaucoup trop pour nous alors que nous ne connaissons cette saison, trop peu de renversement de situation en notre faveur.

D'ailleurs, pas une seule fois au cours de cette saison le CVB n'a remporté une rencontre après avoir concédé la première manche.

Les spectateurs sont encore venus à Jean MASSON en nombre samedi soir. Leurs applaudissements en fin de match étaient autant destinés à leur équipe favorite qu'à la qualité du spectacle proposé par les nordistes. D'aucuns louaient les qualités défensives de l'arrière garde nordiste. D'autres soulignaient la puissance de PATUCHA en la comparant à celle de son vis à vis cévébiste. Si l'on regarde bien, ce n'est pas le seul attaquant qu'il aurait fallu féliciter mais surtout la relation qu'il entretient avec son passeur. La barbe de DILLIES cachait les intentions de sa distribution que seuls ses coéquipiers pouvaient deviner. Dressons un bilan de sa soirée. A part quelques trajectoires aléatoires, le jeune capitaine a tenu la baraque toute la soirée sans que Christophe HAFFNER n'éprouve le besoin de faire appel à un supplétif.

Sans mauvais jeux de mots, nos soucis à la distribution sont en passe de se résoudre. Le Président SOIRFECK, après être passé au grill de la pointilleuse DNACG et raclé les dernières pièces jaunes sous son sofa, a dégoté une perle comme les supporters Chaumontais n'en ont pas beaucoup vu à Jean MASSON. Yannick BAZIN, ex international qui plus est, devrait débarquer en terre haut marnaise.

Un conseil. Allez chercher le gars à l'endroit où il se trouve actuellement. Si tous les chemins mènent à Rome, celui pour se rendre à Chaumont est quelquefois difficile à trouver. J'espère que notre sauveur ne regardait la météo à la télévision en Amérique du Sud. Si le soleil qui brille à Porto RICO est le même que chez nous, ses dernières apparitions en terre haut marnaise remontent à notre dernière victoire à domicile.

Une éternité.

Le navigateur Olivier de KERSAUSON avait trouvé une réplique à ce genre de commentaire : « ...en Bretagne, il ne pleut que sur les cons... ! ».

BAZIN pourrait rétorquer ceci. C'est une réponse imaginaire inspirée d'un classique du cinéma français * : « Messieurs, votre accueil me bouleverse mais ne saurait égarer mon jugement. J'ai quand même pas mal voyagé. C'est pourquoi je me permet de vous dire que votre pays est tarte et qu'il y fait un temps de Merde... ! ».

Ces quelques considérations météorologiques ne doivent pas faire oublier que le mauvais temps est principalement celui des mauvais résultats qui pleuvent sur le club.

Le CVB en déplacement deux fois consécutivement se rend au Plessis samedi soir. Le club banlieusard évolue désormais à quelques longueurs des premiers relégables. Un point accroché au voisin Asnières. Quelques uns ailleurs et les protégés du Président BOUSSARD voient le spectre de la relégation s'éloigner doucement. Pas mal pour un effectif limité dans un environnement de relative indifférence du public. Même les horaires des matchs trahissent ce relatif désintérêt pour le volley professionnel.

L'an dernier, ils avaient joué à 18 h 30 pour ne pas gâcher la soirée.

En fin de semaine, c'est les joueurs du CVB qui feraient bien de ne pas gâcher la notre.


*réplique de BELMONDO dans une scène du film « Un singe en hiver »

Même après le changement d'année
Harnes garde le bon cap

Le Harnes Volley est décidément insatiable. Samedi soir, pour le compte de la 12e étape de la saison, dans une salle pourtant chauffée à blanc, le club artésien a mis à terre Chaumont au terme de quatre manches disputées sans coup férir.


L'exercice 2012 est donc lancé sur les mêmes bases que l'illustre précédent. Les Nordistes ont en effet gardé tout leur jus et leurs saines dispositions malgré la partie à rallonge disputée contre Poitiers en Coupe de France mercredi, rencontre qui avait entamé une partie de leur capital physique. Mais, au sortir d'une confrontation maîtrisée dans laquelle l'adversaire Haut-Marnais n'a jamais pu apposer pleinement sa mesure, le HVB a su attendre sagement son heure pour calibrer sa poussée avec un maximum de lucidité comme il a tendance à le faire souvent avec flegme cette saison. « Ça devient chez nous une bonne habitude. » préfère en rire le président artésien Jacques Cuvillier. « Plus sérieusement, venir à Chaumont et s'imposer, ce n'est pas anodin. Par le passé, cette salle ne nous réussissait pas du tout. Cela me rappelle plus en effet des déplacements moins glorieux où nous jouions le maintien dans des conditions où nous étions très crispés. Cette fois nous avons su inverser la tendance. C'est très bien pour la suite des événements, pour la confiance et cela confirme notre très bonne première partie de saison. »

Harnes ajusté idéalement a incontestablement contrôlé. Le premier set donna aux Claquots l'occasion de montrer leur hégémonie et même si Chaumont, avec l'appui de ses supporters, se rétracta dans le deuxième set grâce à un Lica servi dans des conditions optimales, le HVB ne faiblit pas. Non seulement les pistes de Dillies provoquèrent les errements locaux, mais les attaques réalisées au tranchant par Patucha encore sous excellente influence causèrent la perte des joueurs Haut-Marnais. Il est toutefois à noter que ceux-ci se sont retrouvés en manque de solution de repli à l'organisation du jeu, Teno étant le seul passeur en place, l'expérimenté Yannick Bazin, tout juste recruté pour apporter une alternative n'étant quant à lui pas encore qualifié comme joker médical.

• SÉBASTIEN RENAUT (CLP)

CHAUMONT VB 52 - HARNES VOLLEY-BALL (Ligue B, 12e journée) : 1/3 (22/25, 25/21, 23/25, 21/25).
source/La Voix des Sports

Battu pour la quatrième fois à la maison,
le CVEC s'éloigne sérieusement des play-offs

En s'inclinant 1-3 face à Martigues, le CVEC a laissé le wagon des play-offs prendre ses distances (Alès, cinquième, est six points devant). Dommage, car il y avait moyen de faire mieux face à une équipe, privée de son premier passeur et qui restait sur six défaites de rang. Mais c'était sans compter sur les services de Lomacz.


On attendait beaucoup de ce match de reprise face à Martigues. L'occasion était belle de rester au contact du groupe de tête, voire de gagner une ou deux places au classement, avant un déplacement à Saint-Nazaire, concurrent direct, qui aurait pu permettre de raccrocher les wagons à mi-parcours. Mais en sortant bredouille de cette rencontre, le CVEC a fait une bien mauvaise opération puisqu'il se retrouve désormais à six points du cinquième, Alès. Un trou qui sera difficile à combler, surtout si les Cambrésiens ne se montrent pas plus mordants à domicile - seulement deux victoires contre les deux derniers en six réceptions.
« Pour les play-offs, ça va devenir compliqué, admettait Ratko Peris. Mais il reste quatorze matchs à jouer et on ne sait pas ce qui peut encore se passer. »


Alors ce match entre deux équipes sensiblement du même niveau, qu'a-t-il manqué à Cambrai pour le faire pencher de son côté ? Un peu de tout sans doute, et certainement ce petit supplément d'âme et ce grain de folie qui peuvent parfois permettre de renverser des situations compromises. « J'espérais autre chose de cette reprise et j'ai mal vécu ce match, lâchait l'entraîneur cambrésien. Peut-être que Martigues avait plus envie de le gagner après six défaites. Il nous a encore manqués du block et puis aussi toujours un peu de gnac. Les matchs se suivent et se ressemblent un peu, à savoir qu'on ne joue pas à notre véritable niveau.»

Comme circonstance atténuante, on accordera aux Cambrésiens le fait qu'ils sont tombés sur un "psychopathe" du service. Car, en inscrivant neuf points sur ses engagements, toujours dans des moments clés, quand il n'a pas gêné l'organisation locale au point de rendre facile la relance martégale, le polonais Lomacz a été l'homme décisif. « Même si parfois on était un peu moins bien, on était quand même là dans le jeu, analysait Ratko Peris.Mais Lomacz nous a fait très mal au service avec trois séries énormes. Ce n'était pas un problème de réception de notre part car c'est vraiment lui qui a très bien servi. Et quand tu tombes là-dessus, qu'est-ce que tu peux faire ? »

Maintenant, il va falloir passer à autre chose, et déjà à ce déplacement à Saint-Nazaire où les anciens Cambrésiens Moulinier, Lanta et Lemaire contribuent à faire du promu un candidat plus que sérieux aux play-offs. Mais comme le CVEC semble un peu plus à l'aise hors de ses bases, pourquoi pas ? Reste à savoir si ce quatrième revers à la maison n'aura pas été celui de trop pour le moral des troupes. « J'ai pourtant un groupe qui vit bien à l'entraînement et qui s'investit pleinement. Mais je pense que cette défaite, comme toutes les défaites d'ailleurs, va être difficile à digérer. » • OLIVIER DELSAUX (CLP)
source/La Voix des Sports