N3 Pfastatt s’est fait peur
Les Pfastattois ont remporté hier un succès précieux dans la perspective du maintien mais se sont tout de même fait des frayeurs face à des Strasbourgeois qui ont profité de l’inconstance des Haut-Rhinois.
Pourtant, les coéquipiers de Jean-Luc Bauer ont remporté le premier set avec autorité en se montrant appliqués au service et efficaces au contre. Bauer et Bihr ont décoché plusieurs attaques fulgurantes qui ont permis à Pfastatt de prendre le large (16-10) puis d’empocher la manche (25-18) sur un smash d’Aoun.
Les Strasbourgeois se montrent dangereux dans le deuxième set et s’accrochent, profitant des erreurs des Pfastattois en attaque. Les visiteurs prennent deux points d’avance que les Haut-Rhinois ne parviendront à reprendre qu’en toute fin de manche, après avoir sauvé une balle de set. Les attaques de Da Farenba et de Neff posent des difficultés à la défense pfastattoise qui arrache tout de même la manche (29-27).
On pense les Toniutti, Vogel, Bihr, Aoun et Guntz bien lancés mais ils vont passer à côté du troisième set, ne parvenant pas à construire les points et se montrant brouillons dans la finition. Strasbourg se détache (1-7 puis 8-16) sous l’impulsion de son passeur qui orchestre bien le jeu. Pfastatt revient dans le set sous l’impulsion de Bauer en attaque et grâce à une bonne défense de Vogel mais doit laisser la manche aux visiteurs.
Les Strasbourgeois enchaînent plusieurs contres gagnants dans le quatrième set et restent au contact de Pfastatt (7-8) mais les Haut-Rhinois retrouvent leur efficacité en attaque, à l’image de Bauer et Guntz et s’appliquent au service s’assurant ainsi une victoire qui aura mis du temps à se dessiner…
C.H.
A pile ou face
Alsatia — Saint-Dizier : 2-3. Les sets : 14-25 (20’), 23-25 (22’), 27-25 (34’), 25-20 (21’), 18-20 (22’). Durée totale : 2h11. Alsatia : Moss P., Thirard, Bortoluzzi, Viraswami, Moss E. puis Marsat, Djabourabi. Libéro : Piquard. Saint-Dizier : Lesbats, Toigo, Bailly, Beulceux, Piat, Dancot.
Saint-Dizier a pris sa revanche sur l’Alsatia hier, au terme d’une partie très disputée. Les visiteurs ont su forcer la décision, gérant mieux les petits détails, décisifs dans ce genre de match.
Bien mal entrée en matière, l’équipe du Neuhof ne parvenait pas à déployer son jeu, particulièrement dans la première manche, menée tambour battant par Saint-Dizier. Les choses ont commencé à s’améliorer lors du second set et les Strasbourgeois ont su se remettre dans la partie. Menés deux sets à rien, les locaux se devaient d’élever leur niveau de jeu pour espérer l’emporter. Très disputées, les troisième et quatrième manches tombaient dans l’escarcelle des locaux, décidés à faire leur loi dans leur salle. Dans un grand jour, Thirard tenait la baraque pour Neuhof. Contraint de disputer un set décisif, Saint-Dizier a su sauver une balle de match pour l’emporter dans une fin de match haletante.
Le VBCK trop diminué
Chaumont - VBC Kingersheim : 3-0.
Les sets: 25-21, 25-12, 25-22.
Arbitres : MM.Noël et Lesbast
Kingersheim:Leconte, Caroux, Spiegel, Joly, Magail, Pigeot. Sont entrés en jeu : Torrent, Martin, Malesza.
Entraîneur : Denis Martin.
Chaumont : six de départ : Marchal, Leseur, Lair, Fernandez (-), Margot, Thévenot.
Sont entrés en jeu : Bourbon, Job, Coglio.
Entraîneur : Vincent Bourbon.
Privée de ses deux meilleurs joueurs, Kingersheim n’a jamais été en mesure d’inquiéter Chaumont. Après un début de match équilibré (18-17) les Haut-Marnais alignaient trois points consécutifs. Une avance qu’ils allaient conserver jusqu’à la fin de la première manche, pour finalement l’emporter 25 à 21.
Le second set n’allait être qu’une formalité tant les Chaumontais avaient l’emprise sur le match. Ils bénéficiaient en plus des largesses défensives des Alsaciens. L’écart se creusait rapidement 6-0 puis 14-6. Le CVB déroulait leur jeu sans que les visiteurs n’arrivent à combler l’écart (25-12). Au troisième set, les Chaumontais poursuivent leur marche en avant pour s’imposer
Un réveil trop tardif
ASIM – Beaucourt/Sochaux : 1-3.
Les sets : 15-25 (15’), 20-25 (20’), 25-22 (22’), 23-25 (23’).
Temps effectif de jeu : 1h20.
Gymnase de la Doller.
Arbitrage de MM. Arnould et Gaertner.
ASIM : Ciliento, Stattner (passe), Lopetrone, Krafft, Lamberger, Cuny, Defaud. Entraîneur : Krafft.
Beaucourt/Sochaux : Bourdeaux puis Kalac (passe), Hauswald puis Assolari, Ikaund puis Royen, Gallissot puis Gros, Marchand, Petit (libero), Valefuaniu. Entraîneur : Hosatte.
En accueillant le leader samedi soir, les joueurs de Laurent Krafft s’attendaient à un match délicat. Et face à Beaucourt/Sochaux, les Illzachois pourront regretter d’avoir complètement raté le premier set, tant ils auront par la suite titillé les Francs-Comtois, n’étant qu’à deux petits points de les embarquer dans un tie-break…
Les visiteurs entament en effet la rencontre pied au plancher se détachant rapidement (16-10 puis 19-13) grâce à des attaques très variées, plantant quelques « mines » à l’image de Gros, mais distillant aussi de belles attaques placées. Les Illzachois se montrent trop précipités et commettent de nombreuses erreurs, ne parvenant pas à combler le fossé qui s’est creusé avec Beaucourt qui s’adjuge le set (15-25) en un petit quart d’heure !
Si l’ASIM s’accroche dans la seconde manche, pouvant compter sur un Cuny intraitable en attaque, les Illzachois se montrent toutefois trop inconstants pour inquiéter vraiment les Sochaliens, bien inspirés au block et efficaces au service. En dépit d’une belle résistance, les visiteurs gagnent le set mais se relâchent dans le troisième acte. L’ASIM, bien soutenue par le public et quelques joueurs de l’USM, à l’image d’un Christophe Perez déchaîné, se montre très dangereuse et fait jeu égal avec le leader. Defaud est bien présent au filet et Cuny continue son festival offensif. L’ASIM se relance en remportant le set et en continuant à se battre sur tous les ballons. Bien mobiles en défense, à l’instar de Krafft, les Alsaciens qui étaient menés de quatre unités parviennent à recoller au score à 23-23, et sont à deux doigts de disputer un cinquième set décisif. Mais Beaucourt fait parler son expérience et s’impose finalement dans la douleur.
C.H.
SOURCE L'ALSACE