Point Presse.

Volley-ball : Les Briochins en dessous de tout !

Montpellier - Saint-Brieuc : 3-0. Les Bretons n'ont jamais été en mesure de rivaliser en commettant beaucoup trop de fautes.

Vivement que tout ceci s'arrête. C'est en substance ce que l'on retiendra de cette rencontre où les lacunes de Saint-Brieuc ont été une fois encore criantes, hier soir à Montpellier. La différence de motivation explique sans doute beaucoup de choses, dans cette rencontre entre une équipe depuis longtemps condamnée sportivement et un adversaire rêvant encore d'arracher, in extremis, les play off.

Mais que d'erreurs, que d'approximations des Briochins qui ont littéralement volé en éclat en réception. Le rapport du service/réception des deux côtés du filet se résume au nombre d'aces du côté de Montpellier (9) et de Saint-Brieuc (0), même s'il ne dit pas tout des nombreux ballons mal réceptionnés obligeant Weick à multiplier les courses pour servir ses attaquants. Ou pire encore, égarés de l'autre côté du filet.

La sale soirée des Bretons est, toute entière, résumée dans le temps mort, posé après une minute trente-quatre dans le troisième set, à la quatrième erreur de réception. Un intermède n'ayant que des vertus aseptisantes pour le coach Nenad Djordjevic qui à l'évidence avait déjà tiré un trait sur la rencontre en incorporant les jeunes en masse. Monneraye, auteur d'un bon premier set au poste de pointu sur le banc, c'est un autre joueur formé au centre national du volley-ball, Sidibé qui prit sa place avec réussite puisqu'il allait marquer plus de la moitié des points de son équipe, dans cette troisième manche. Un set qui tournait il est vrai à la démonstration montpelliéraine avec un 25-13 qui marquait la fin du supplice de Saint-Bieuc, dont l'unique objectif est d'attendre désormais si la fusion entre Montpellier et Sète se fera, libérant ainsi une place en Pro A. Hier, ce n'est pas sur le terrain qu'ils ont prouvé qu'ils la méritaient.

MONTPELLIER - SAINT-BRIEUC : 3-0

(25-17 en 22', 25-20 en 24', 25-13 en 21').

Arbitres : MM. Raillon et Todorov.

400 spectateurs.

MONTPELLIER : Tournier (6), Stein (6), Hudecek (11), Sol (4), Soonias (15), Shafranovich (11). Puis Geiler (1). Libero : Rafidison. Ent. : A. Josserand.

75 points marqués. 34 attaques gagnantes (Soonias, 11). 10 contres (Soonias, 3). 9 aces (Shafranovich, 3). 13 fautes directes, dont 10 au service.

SAINT-BRIEUC : Weick (1), Nganga (11), Radovic (4), Monneraye (10), Marion (2), Mandic (2). Puis Brouck, Sidibé (7), Feret, Digaire. Libero : Boriskevitch. Ent. : N. Djordjevic.

50 points marqués. 31 attaques gagnantes (Monneraye, 9). 6 contres (Nganga, 4). 0 ace. 21 fautes directes, dont 11 au service.
source/Ouest-France

Les Rennais disent adieu aux playoffs

Les Rennais ont perdu à Toulouse la dernière chancequ'ils avaient de pouvoir participer à la phase finale du championnat. Les Toulousains ont rempli leur contrat et se sont qualifiés pour les quarts de finale du championnat, sans pour autant réussir le match de l'année.

Avec un démarrage poussif lié à un service manquant de puissance, les visiteurs peuvent alors se concentrer sur la reconstruction avec, une défense assez hermétique, ayant la situation bien en main au point d'être toujours devant malgré quelques sursauts. Les Toulousains revenaient plusieurs fois à un point mais perdaient tout aussitôt le bénéfice de ces retours au score.

Dès le second set, certainement grâce à quelques mots bien sentis du coach à la visière, les locaux enclenchèrent vite la vitesse supérieure au point de mettre sur les genoux, un adversaire qui avait montré beaucoup de vivacité jusque là. L'écart se creusa vite. 8/2 puis 16/6 aux temps morts techniques et un 25/10 sans appel. Le contre des Spacer's avait trouvé ses marques avec un Stanek saignant alors que le service était monté en qualité mais aussi en puissance. Moreau et Zago y allèrent de quelques missiles.

Au retour des vestiaires, on sentait bien que les Spacer's avaient pris le match en main face à un adversaire qui se cracha tout de même dans les mains pour ne pas être mangé. Gaumont Casias réussit quelques attaques dignes tout comme Kruzajev mais c'était insuffisant pour prendre l'avantage. Zago, Moreau et Duhagon en contre finirent le travail. Et comme il fallait une victoire à 3 points pour être certains de cette cinquième place, il n'était nullement question de laisser faire.

Moreau montra le chemin à suivre et chacun apporta sa contribution. Les Rennais suivaient bien, mais à distance, surtout quand l'écart fut fait à 16/11. La balle de match se joua bêtement sur une faute de filet mais les Toulousains avaient alors quelques jokers d'avance. Il ne pouvait y avoir pour eux, péril en la demeure dans une rencontre où ils ont fait leur travail mais sans plus.

source/la depeche du midi/maville.com

la revue de presse commence à la page précédente qur le l'article sur ajaccio/cambrai

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source/nice-matin/via le site du nice vb

Harnes effrite une partie du maintien

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Le block cantilien a fini par éteindre la
flamme harnésienne

HARNES - CANTELEU-MAROMME
1-3 (14-25 en 24', 25-23 en 27', 22-25 en 27', 18-25 en 23').

Soumis à la pression indirecte de Brive, le HVB n'a pas eu les armes mentales, samedi, pour dégainer avec suffisamment de sagacité devant une équipe de Canteleu bien décidée, quant à elle, malgré une fin de saison en roue libre, de jouer pleinement son rôle d'arbitre.

Si le dernier match contre l'ogre marseillais pouvait légitimement écarter les gonds retenant les portes de l'espoir, l'entame contractée contre les banlieusards rouennais effaça d'un revers de main ces bonnes intentions primaires (1-3). Fébriles à la relance et incapables de marquer sur leurs premières incursions, les Artésiens virent un très bon Ostrihon s'intercaler dans leur rectangle (6-9).

Si un bon passage, certes forcé mais bien assorti aux ailes, fut porteur (13-11), un franchissement régulier de phalanges au block dynamisé par Eclar (13-15) puis une défense artésienne chancelante donnèrent à l'ALCM les atouts pour finir une manche sans amplitude ni passion partagée (14-17 puis 14-25).

Queste, en position de libero, essaya alors de recouvrir les zones d'ombres de son équipe avec un engagement plus accru. En phase, le HVB resta ouvert à toute proposition (4-4, 9-9, 18-18) et s'ôta une belle épine sur une attaque arrière pleine de fougue de Bouanda (25-23).

Harnes, qui venait là de limiter la casse, profita de cette période de transition pour se montrer plus habile au service (8-6), mais resta paradoxalement sans tonicité dans le jeu direct. Un mauvais placement au contre sur Carrez (10-11) puis une rotation mal gérée : le groupe haut-normand exploita à merveille les failles du système artésien (14-16, 20-23 puis 22-25).

Certes, l'union côté artésien resta de rigueur, Félicissimo profitant de sa vitesse de bras pour faire voler en éclat la muraille adverse (7-4) mais, une fois en pôle, le HVB fut incapable de se sentir totalement à son aise dans son costume.

Une tenue qui partit en charpie, notamment devant la qualité du service adverse, Cantamessi puis Ostrihon jouant de force et de détermination pour donner les premiers coups de pioche à même de creuser la tombe harnésienne (7-10 puis 10-15). On sentit alors l'étincelle tout doucement se réprimer dans un contexte devenant de plus en plus pesant.

Une ouverture du jeu au centre s'intercala certes à la poussée cantilienne, mais ce ne fut qu'un ersatz, Harnes ayant depuis bien longtemps compris que les dés étaient jetés (14-21 puis 18-25). •

SÉBASTIEN RENAUT

source/la voix des sports

Dunkerque provoque la réussite

DUNKERQUE - SAINT-NAZAIRE
3-1 (22-25, 25-20, 25-23, 25-22).

Dunkerque a mis fin à une série noire de six revers consécutifs à domicile en maîtrisant avec autorité une équipe de Saint-Nazaire qui éprouve les pires difficultés à imposer ses vues à l'extérieur cette saison.

À quatre matchs de la fin, les Maritimes peuvent encore espérer terminer dans la première moitié du tableau.

Entre deux équipes qui n'avaient plus rien à espérer dans ce championnat, c'est celle qui en voulait le plus qui l'a emporté. Les Dunkerquois, handicapés par un mauvais départ dans le premier acte (5-13), ont eu besoin de quatre sets pour enlever un succès qui fait le plus grand bien à un groupe qui n'a que trop souffert en 2009.

Gaël Bollengier a apprécié la réaction de ses hommes. « J'espérais une confirmation de la victoire à Marseille. Nous avons redressé la barre grâce à un état d'esprit irréprochable. Nous devions nous relancer et retrouver la confiance, c'est chose faite. » Pourtant, rien ne fut simple pour les Dunkerquois, privés de Coelho et de Lemaire. Agressifs, solidaires, déterminés, ils se sont serré les coudes pour trouver des solutions. « Nous avons montré de la volonté. La réussite, ça se provoque. Désormais, nous n'avons plus aucune pression. L'objectif sur les prochains matchs ? Prendre le maximum de points et se faire plaisir pour terminer sur une bonne note », poursuit l'entraîneur dunkerquois.

Cette bonne note pourrait avoir pour visage une sixième place en fin de championnat, d'autant que le calendrier qui attend les Maritimes n'est pas des plus compliqués. Un moindre mal après une traversée du désert de plus de trois mois...

BENOIT VALQUE

source/La Voix des Sports

Cambrai n'a pas à rougir

AJACCIO - CAMBRAI
3-1 (19-25 en 29', 25-18 en 23', 25-20 en 21', 25-19 en 23').

On accordait peu, pour ne pas dire, aucune chance à Cambrai, samedi soir à Ajaccio.

Contraints d'aligner Puljic pour faire le nombre, les Nordistes étaient démunis de toute solution de rechange (Aso, du voyage, était resté sur le banc). À l'arrivée, ce manque de remplaçants aura été le facteur déterminant d'une rencontre agréable et bien plus équilibrée que le score ne l'indique.

« Vu notre effectif, nous réalisons une belle prestation. On remporte le premier set (avec un bon service face à des Corses apathiques) et c'est dommage qu'on lâche un peu trop vite dans le troisième (15-14 puis 19-14) et le quatrième (10-9, 17-13)en ayant quelques points de retard. Le banc d'Ajaccio a fait la différence. Ce soir (samedi), cette équipe gagne en faisant tourner et avec un "six" qui n'est pas celui des titulaires à l'exception de Webber et Kovalenko. Ajaccio n'est pas leader par hasard », notait Christophe Haffner.

Avec un Meyer tonique en pointe (15 pts), un Puljic qui, bien que diminué, aura tenu la route au centre, et un Keita précis en attaque (15 pts), sans oublier Rosa De Melo voulant se rappeler aux bons souvenirs du public ajaccien (14 pts), son collectif n'aura à vrai dire jamais démérité, dominant la première manche, puis accrocheur jusqu'au bout.

« C'était somme toute un bon match dans la lignée de celui face à Asnières. En gardant ce niveau de jeu, on peut maintenant envisager finir notre saison avec un sans-faute face à Brive, Harnes et Dunkerque », rajoutait le coach nordiste. •

J.- PH. C.
source/la voix des sports

PRO A L'inconstance fatale du TLM à Saint-Quentin

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Bojidar Slavev et ses partenaires sont
tombés sous la hargne retrouvée de Zlatic
et Donat

Avant la rencontre face à Saint-Quentin, samedi soir, Marcelo avait tenu à rendre hommage au parcours du promu. « Ce qu'il se passe au FLSQ est plus qu'honorable. Ils ont fait un parcours fantastique. Ça m'ennuierait d'y mettre fin. »

Était-ce un discours prémonitoire ? À regarder de plus près le résultat, on pourrait le croire. Le TLM a bien failli mettre un terme à l'aventure saint-quentinoise, le club axonais étant dans l'obligation de l'emporter pour ne pas voir revenir sur lui Montpellier dans la course aux play-off. Mais trop de suffisance et de maladresse ont poussé les Télémistes vers la défaite (3-2).

Pourtant, l'équipe a eu en sa possession cinq balles de match lors du set décisif (9-14). Cinq tentatives vaines qui ont permis au Foyer Laïque de se relancer. Fort heureusement, ils ont tout de même eu l'intelligence d'assurer l'essentiel. Avec un point dans la musette, les hommes de Marcelo ont rempli leur objectif, celui de la quatrième place au classement. C'est bien là le principal pour eux, à défaut de victoire.

Pour le reste, les Nordistes ont eu de cesse de jouer avec le feu. Tantôt brillants, tantôt absents. Saint-Quentin a profité de ce laxisme défensif dès le premier set pour se faire la malle (25-17).

Il fallut un coup de pouce du destin pour que la donne s'inverse. La blessure au début du deuxième set du passeur Donat (rupture du tendon d'Achille) déstabilisa quelque peu les Axonais. Le TLM devint alors plus régulier, présent au contre et fit moins de fautes (quatre au service). Un cocktail qui lui permit de prendre les deuxième et troisième actes.

La suite ne fut pas du même acabit. Avec un 6-0 encaissé dans la quatrième manche, Tourcoing s'effondrait, tant est si bien que le FLSQ arrachait le tie-break (25-19). Mais si cet exercice final a souri aux Télémistes à l'aller, il en a été tout autrement samedi. À 9-14, Nicolas Maréchal servit dans le filet. Ce fut alors le début de la fin pour les Tourquennois, tout de même coupables sur ce coup-là d'une grande négligence. À ne pas réitérer, dès demain soir à domicile face à d'autres Picards. Car si Beauvais est dans la même situation que Saint-Quentin, avide d'enregistrer son ticket pour les quarts de finale, il ne faudrait pas que le TLM multiplie les cadeaux pour ce faire. •

PHOTO ARCHIVES JEAN-PASCAL MAREEL*

FICHE TECHNIQUE

SAINT-QUENTIN - TOURCOING 3-2 (25-17, 25-27, 23-25, 25-19, 20-18).

Arbitres : MM. Berard et Kalms.

SAINT-QUENTIN• 9 aces (Mihaylov 3, Dukic 2, Majdak 2, Juricic 1, Gosselin 1), 13 contres gagnants (Juricic 6, Zlatic 4, Donat 1, Dukic 1, Mihaylov 1), 64 attaques gagnantes (Majdak 24, Dukic 18, Mihaylov 12, Juricic 6, Zlatic 2, Tonemassa 2), 33 fautes directes (dont 14 au service).

- Six de départ : Juricic (cap., 13), Donat (1), Majdak (26), Dukic (21), Zlatic (6), Mihaylov (16) ; puis Tonemassa (2), Gosselin (1) . Libero : Hebért.Entraîneur : Gabriel Denys.

TOURCOING• ä7 aces (Maréchal 5, Gilson 2), 5 contres gagnants (Tolar 2, Sloboda 1, Lavallez 1, Gilson 1), 62 attaques (Gilson 16, Slavev 12, Maréchal 11, Tolar 9, Suljagic 5, Lavallez 4, Sloboda 3, Barca-Cysique 2), 37 fautes directes (dont 15 au service).

- Six de départ : Sloboda (cap., 4 ), Slavev (12), Tolar (11), Lavallez (5), Barça-Cysique (2), Gilson (19) ; puis Marechal (16), Suljagic (5). Libéro : Ragondet. Entraîneur : Marcelo.
source / La Voix des Sports

Volley-ball :
Saint-Brieuc en roue libre à Montpellier

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Guillaume Marion et les Briochins ont été sévèrement battus à Montpellier.
:Olivier Tanguy

Volley-ball : Saint-Brieuc en roue libre à Montpellier
Montpellier - Saint-Brieuc : 3-0.

Dans le midi, il y a beaucoup de touristes le week-end.Les volleyeurs briochins ont grossi ce nombre...

Une question de motivation titrions-nous samedi pour présenter le déplacement des volleyeurs briochins à Montpellier. Et bien, le moins que l'on puisse dire c'est que, comme le craignait Nénad Djordjevic qui avait constaté cette semaine à l'entraînement que « plusieurs joueurs semblaient déjà ailleurs », les Costarmoricains n'ont même pas fait le minimum syndical, à l'image d'un secteur réception totalement aux abonnés absents.

Comment peut-on en effet concéder neuf aces en trois sets quand on est une équipe professionnelle, même si c'est face à une formation qui pointe à la seconde place dans ce secteur de jeu. Un nouveau mais peu glorieux record sans doute... Et en volley, quand la réception prend l'eau, il devient impossible de construire quelque chose de cohérent derrière.

Certains sont pourtant parvenus à tirer leur épingle du jeu. En premier lieu, le central Francis Nganga qui a confirmé la qualité de ses précédentes prestations. Avec 11 points au compteur, il a été le meilleur marqueur de sa formation. De quoi regretter sa blessure en cours de saison. En pointe, la rentrée au troisième set de Mory Sidibé a également retenu l'attention ; l'air du sud semble lui réussir. Louangé par la critique lors du récent déplacement à Sète, il a su à nouveau samedi, dans un contexte plus que délicat pour un attaquant de pointe, marquer sept points sur les treize maigrelets inscrits par son équipe pendant ce laps de temps.

C'est donc en queue de poisson que s'est terminée la saison à l'extérieur. Mais nul doute qu'en cette période de Pâques, les dirigeants vont rencontrer les joueurs pour leur sonner les cloches et tenter de les remobiliser pour mardi. Car pour le baisser de rideau définitif, le groupe se doit de mouiller le maillot, ne serait-ce que par respect pour les dirigeants qui, jusqu'au bout, auront honoré leurs engagements. Et aussi pour la frange du public qui a su rester fidèle dans l'adversité.

Et l'espoir de repêchage dans tout cela ? Bien sûr, il en a été question ce week-end à Montpellier. Mais la prestation costarmoricaine a été tellement indigne de ce niveau que faire aujourd'hui allusion à cette éventualité serait presque faire injure à ce niveau de championnat. Il sera suffisamment temps d'en parler à partir de mercredi. Mais il serait bon que les joueurs se rappellent qu'en se comportant en véritables professionnels devant Rennes, ils donneraient un peu plus de crédibilité à une éventualité qui, avec un nouveau et ultime revers, apparaîtrait comme sportivement déplacée.

MONTPELLIER - SAINT-BRIEUC : 3-0 (25-17 en 22', 25-20 en 24', 25-13 en 21').

Arbitres : MM. Raillon et Todorov.

400 spectateurs.

MONTPELLIER : Tournier (6), Stein (6), Hudecek (11), Sol (4), Soonias (15), Shafranovich (11). Puis Geiler (1). Libéro : Rafidison. Ent. : A. Josserand.

75 points marqués. 34 attaques gagnantes (Soonias, 11). 10 contres (Soonias, 3). 9 aces (Shafranovich, 3). 13 fautes directes, dont 10 au service.

SAINT-BRIEUC : Weick (1), Nganga (11), Radovic (4), Monneraye (10), Marion (2), Mandic (2). Puis Brouck, Sidibé (7), Féret, Digaire. Libéro : Boriskevitch. Ent. : N. Djordjevic.

50 points marqués. 31 attaques gagnantes (Monneraye, 9). 6 contres (Nganga, 4). 0 ace. 21 fautes directes, dont 11 au service.

source/Ouest-France

Volley-ball :
Le contre rennais n'a pas fait le poids

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Le contre rennais (ici Marion et Kreek) aura été une nouvelle fois
déficient, à Toulouse, samedi soir. :Didier Morel

Pro A. Toulouse - Rennes : 3-1.
Les Rennais étaient trop diminués au contre pour espérer quelque chose.Cela résume bien leur saison.

Le Rennes Volley ne jouera pas les play-offs. L'équipe de Boris Grebennikov a été écartée de la course à la huitième place en s'inclinant, samedi soir, à Toulouse. Conjuguée aux victoires de Saint-Quentin, Montpellier et Sète, cette défaite met un terme définitif à ses espoirs, alors qu'il reste encore une journée de championnat à disputer, mardi, contre Saint-Brieuc. « Avant de compter sur un faux pas de nos adversaires directs, on savait qu'il fallait gagner nos deux derniers matchs pour continuer à y croire », rapporte l'entraîneur rennais. Cela n'a donc pas été le cas.

Dans la lutte à quatre pour la huitième place, les Rennais auront donc été les premiers à craquer. Tout simplement parce qu'ils sont tombés sur « plus fort » qu'eux, samedi soir. Les Toulousains ont justifié l'écart de niveau qui sépare le cinquième du onzième de la Pro A.

« Sur l'ensemble de la rencontre, il n'y a pas vraiment de regrets à avoir », confie ainsi Boris Grebennikov, qui ne peut pas s'empêcher, cependant, d'avoir une petite pointe de « déception » en repensant à la bonne entame de match de son équipe.

Les Rennais ont, en effet, remporté le premier set avant de « sombrer » littéralement par la suite. Ce n'est pas la première fois que cela leur arrive. En championnat comme en Coupe de France, cela avait déjà été le cas contre Tourcoing. Samedi soir à Toulouse, les dix petits points inscrits lors du deuxième illustrent cette Berezina. « Au deuxième set, on a littéralement coulé en réception », déplore l'entraîneur rennais. Face à de gros serveurs comme Moreau et Zago, son équipe n'a jamais réussi à éteindre l'incendie, encaissant la bagatelle de onze aces au cours du match.

Une statistique qui fait mal, tout comme celle des contres. Deux gagnants pour les Rennais ; treize pour les Toulousains ! Résultat, entre les blocks et les aces, on retrouve les vingt points d'écart marqués par les deux équipes (97 et 76). « Leur contre a été beaucoup plus performant », termine Grebennikov qui aura rencontré énormément de problèmes dans ce secteur de jeu tout au long de la saison. Entre la démission de Fuahea, la longue blessure de Zadrazil et l'élongation de Saelens depuis quinze jours, « on aura joué quasiment tout le championnat avec un seul central de métier... » Dans ces conditions, l'espoir de décrocher la huitième place était une chimère.
Gérard GOURMELON.

TOULOUSE - RENNES : 3-1
(22-25, 25-10, 25-22, 25-19) en 2 h 01'.

Points marqués : 173 (97+76).

500 spectateurs.

TOULOUSE : 11 aces, 51 attaques, 13 contres, 28 fautes (dont 13 au service).

Six de départ : Takaniko, Duhagon (18), Escalante (9), Stanek (13), Moreau (23), Zagonel (12), puis Lafitte, Poyer, Clément. Libero : Vandaele. Entraîneur : Josef Smolka.

RENNES : 3 aces, 43 attaques, 2 contres, 22 fautes (dont 9 au service).

Six de départ : Marion (2), Kruzajev (12), Kreek (3), Patuc (2), Imangaliyev (12) puis Esna, Gaumont Casias (17), puis Tsvetkov, Esna. Libero : Jenia Grebennikov. Entraîneur : Boris Grebennikov.

source/Ouest-France

La revue de presse du lundi 13 avril commence à l'article d'asniéres/nice

Volley-ball : Un derby face à Rennes pour l'honneur

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Guillaume Marion retrouvera ce soir son frère Quentin dans un derby sans enjeu. :Olivier Tanguy

Pro A. Saint-Brieuc - Rennes, ce soir (20 h). Dans ce derby breton, les Briochins vont tenter de réussir leurs adieux.

Pour l'honneur, Rennais et Briochins vont croiser le fer. Mais la motivation ne sera pourtant pas absente. Entre les deux clubs, il existe une rivalité toute sportive avec comme enjeu le leadership régional. Deux joueurs briochins y ajouteront une motivation personnelle qui donnera un parfum particulier à la rencontre. En effet, Guillaume Marion trouvera de l'autre côté du filet son frère Quentin.
En outre, Francis Nganga, qui a fait toutes ses classes au REC, entend bien jouer un bon tour à ses anciens coéquipiers : « Je suis toujours Rennais de coeur, mais le temps du match, je ferai abstraction de mes sentiments pour aider Saint-Brieuc à s'imposer ».

Leader incontesté du groupe briochin depuis plusieurs rencontres, nul doute qu'il fera tout pour mobiliser ses partenaires. « Même si on ne peut cautionner un laisser-aller total à l'extérieur, à domicile, les joueurs sont dans l'obligation morale de se comporter en professionnels. Pour certains, ce sera leur dernière prestation sous le maillot briochin. Réussir individuellement et collectivement une sortie positive serait une manière de remercier les dirigeants d'avoir honoré jusqu'au bout leurs engagements et de laisser au public une dernière image positive, en dépit d'une saison complètement manquée » confiait dimanche midi le président Francillette au retour d'un déplacement à Montpellier particulièrement décevant. S'ils ont de la fierté, les joueurs de Djordjevic doivent tout mettre en oeuvre pour sortir du terrain la tête haute. Il en va de l'image du club et de la crédibilité du volley à Saint-Brieuc !

SAINT-BRIEUC : Feret, Sidibé, Nganga, Radovic, Boriskevitch, Brouck, Monneraye, Marion, Mandic, Weick, Digaire. Entraîneur: N. Djordjevic.

RENNES : Marion, Kruzajev, Kreek, Patuc, Imangaliyev, Esna, Gaumont-Casias, Tsvetkov, Grebennikov. Entraîneur : B. Grebennikov.

source/Ouest-France

Un derby qui compte pour du beurre

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Boris Grebennikov, l'entraîneur rennais.:Marc Ollivier

Pro A. Saint-Brieuc - Rennes (20 h). Le derby breton de Pro A,clôt la saison, mais ne présente plus d'intérêt sportif.

Le Rennes volley 35 posera ce soir un point final à sa saison 2008-2009, chez son voisin briochin. Un drôle de tomber de rideau pour les deux équipes qui n'ont plus rien à jouer dans ce championnat. Battus facilement à Toulouse, samedi (3-1), les hommes de Boris Grebennikov ont fait une croix sur leurs derniers espoirs d'accrocher les play-offs, la 8e place étant promise à Saint-Quentin ou Montpellier. « Avant de compter sur un faux pas de nos adversaires directs, il fallait gagner nos deux derniers matchs pour y croire » rappelait dimanche l'entraîneur rennais. En l'absence de Zadrazil et Saelens, les Rennais n'ont pas résisté bien longtemps aux assauts toulousains.

Ce dernier déplacement de la saison comptera donc pour du beurre demi-sel. Boris Grebennikov pourrait d'ailleurs en profiter pour faire tourner son effectif et donner du temps de jeu à ceux qui en ont le moins.

En face, les Briochins verront aussi leur calvaire s'achever. Avec deux victoires en 25 matchs, leur sort est déjà scellé depuis belle lurette. Et, sauf décision administrative, résultant, par exemple d'une fusion Sète-Montpellier, c'est en Pro B que les coéquipiers de Francis Nganga devraient évoluer l'an prochain. « À domicile, les joueurs sont dans l'obligation morale de se comporter en professionnels. Réussir individuellement et collectivement une sortie positive serait une manière de remercier les dirigeants d'avoir honoré jusqu'au bout leurs engagements et de laisser au public une dernière image positive, en dépit d'une saison complètement manquée » confiait dimanche midi le président briochin, Francillette.

SAINT-BRIEUC - RENNES (20 h)

SAINT-BRIEUC. Weick, Nganga, Radovic, Monneraye, Marion, Mandic, Bouck, Sidibe, Feret. Libero : Boriskevitch. Entraîneur : Djordjevic.

RENNES. Marion, Kruzajev, Kreek, Patuc, Imangaliyev, Esna, Gaumont-Casias, Tsvetkov. Libero : J. Grebennikov. Entraîneur : B. Grebennikov.
source/Ouest-France

Configuration play-off pour l'AS Cannes à Sète

Voilà, la première phase de la saison arrive à son terme. Pour l'ultime journée du championnat initial, les Cannois se rendent ce soir à Sète. Dans l'enfer du Barrou où il n'est jamais simple de s'imposer, même si les Héraultais sont à la peine cette saison. « Avec l'appui de son public, cette équipe reste dangereuse à tous les postes. Son pointu (le Canadien Schmitt) est très fort. Ils ont deux centraux très haut (Vesely à 2,06 m et Ferguson à 2,05 m) et un excellent passeur (Anton) », annonce déjà Laurent Tillie. Un message de prudence logique à l'encontre de ses joueurs, d'autant que les Sétois se sont offert, il n'y a pas si longtemps, les leaders poitevins sur un plateau (3-0, le 7 mars) et qu'ils restent sur un succès à Beauvais (1-3).

Les partenaires de Pierre Pujol doivent donc se méfier des Sétois qui peuvent encore monter dans le wagon à destination des play-off s'ils prennent 3 points face à Cannes, que Saint-Quentin perd à Toulouse et Montpellier à Paris. « Aujourd'hui, on doit se mettre en configuration play-off. Il ne faut rien lâcher et garder notre concentration sur tous les points », anticipe Tillie.

Satisfait de son groupe après le rapide succès empoché devant Narbonne, notamment « sur la qualité du collectif et dans l'attitude de l'ensemble des joueurs », le coach cannois veut que ce dernier déplacement à Sète serve de répétition générale avant de recevoir Tours (mercredi 22, entrée gratuite) en quart de finale aller des play-off. Car c'est vraiment là que les Cannois vont jouer leur saison.

Savoir +

Sète (10e, 33 pts)-Cannes (6e, 42 points), à 20 h salle du Barrou. Match à suivre en direct sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
source/Nice-Matin

Volley : garder la tête froide

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Kamil Baranek et les Poitevins bouclent leur saison régulière ce soir contre Alès. Avec
un œil sur les autres matches, histoire de connaître le nom de leur futur adversaire.
: (Photo NR, Jean-François Bignon)

Grâce à sa victoire à Tours (3-0), le Stade Poitevin a repris la tête à Paris, battu à Alès. L’équipe cévenole se présente justement ce soir à Lawson-Body.

Poitiers l’a fait ! A quelques sets du terme de la saison régulière, Oliver Kieffer et ses coéquipiers ont fait preuve d’autorité à Tours. En balayant le TVB 3-0, les Poitevins ont chippé la première place à Paris. Idéal, une semaine avant d’attaquer les play-offs.
« On a fait un match accompli, avec de l’engagement et une belle solidité collective, se réjouit l’entraîneur Olivier Lecat. On est dans la continuité de notre saison. La confiance est là, et on a encore pu se rassurer sur la maîtrise de nos fondamentaux. »

Au passage, Poitiers peut remercier Alès. En battant Paris (3-2), l’équipe de Luc Marquet a facilité la prise de pouvoir des Poitevins. Heureux hasard, les Cévenols sont justement de passage ce soir à Lawson-Body pour finir la saison régulière. Certes, ils n’ont plus rien à espérer. 12e au classement, Alès est assuré de se maintenir. Et de ne pas participer aux play-offs. Mais sa victoire contre le champion de France prouve que les Alésiens attendront la fin de soirée pour passer en mode vacances.
« De toute façon, on ne va pas changer nos habitudes, rassure Olivier Lecat. On aborde ce match avec le même niveau d’engagement que contre Cannes et Tours. On ne va pas en garder sous le pied pour les play-offs. Les joueurs auront une semaine derrière pour récupérer avant de se lancer dans les séries finales. On va jouer à fond. »

L’objectif est clair : aborder au mieux les play-offs par une victoire. Et garder la tête. Ce soir, Lawson-Body aura forcément un œil sur les autres rencontres. D’abord pour s’assurer que Paris, qui accueille Montpellier, ne joue pas un dernier mauvais tour à Poitiers. Ensuite pour connaître le nom du prochain adversaire des Stadistes, en quart-de-finale. Beauvais ? Saint-Quentin ? Montpellier ? Sète ? Les trois premiers doivent négocier un déplacement compliqué à Tourcoing, Toulouse et Paris, donc. Le dernier reçoit Cannes.

En face, Alès débarque libéré. Mais diminué. Luc Marquet doit faire sans le passeur Ludek Cernousek et le libero Amine Bessrour, blessés. Voire même du vieux briscard allemand Wolfgang Kukc, incertain. « Mais les jeunes ont bien pris le relais, assure Luc Marquet. On va jouer avec l’esprit qui nous a permis de battre Paris. J’avais demandé aux joueurs de se déchirer. Et on a joué simplement, sans aucune arrière-pensée. Et c’est passé. On va faire pareil contre Poitiers. »
Josselin Giret
source/la Nouvelle République

Costa : «Je dois donner encore plus»

Terriblement efficace, hyper complet, Fernando Costa, le nouveau pointu poitevin a fait parler de lui, mais aussi la poudre, samedi soir à Grenon...

Fernando, deuxième match avec Poitiers, deuxième victoire...

« Cela fait plaisir. Quand on joue, c'est toujours pour gagner. Cela tombe bien car je pense que j'ai été recruté pour ça (rires). Cette victoire apporte beaucoup de joie car on m'avait dit que cela ne serait pas simple de gagner ici...»

Une nouvelle fois, vous marquez 21 points.

« Je suis heureux. J'avais surtout à coeur de prouver que Poitiers pouvait compter sur moi alors qu'ils m'ont choisi comme joker. Maintenant, il faut confirmer car je sais que les dirigeants ont des objectifs élevés pour leur équipe. Tout comme le coach. Alors, il ne faut pas en rester là. Je peux et je dois donner encore plus, par exemple au service et dans certaines phases de jeu où j'ai parfois failli, ce soir, par manque de lucidité et de maîtrise personnelle. »

Avez-vous conscience de gagner, à vous tout seul, le deuxième set ?

« On me dit que j'ai fait un très bon deuxième set. Je crois surtout que c'est toute l'équipe qui m'a permis d'élever mon niveau de jeu. Et le public qui joue un rôle important pour se transcender dans les moments décisifs comme sur la balle de match. Rassurez vous, on ne gagne jamais un match tout seul. »

Votre intégration semble très bien se passer...

«J'ai été bien accueilli dans un groupe qui vit bien, heureux de jouer ensemble et qui veut aller très loin dans la compétition. Quand l'équipe est performante, qu'elle gagne et qu'elle est ambitieuse avec un tel état d'esprit, il est facile toujours plus facile de s'intégrer.»

Recueilli par Christophe Mineau
source/Centre Presse

Labadie : "Une forme de lassitude"

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A l'issue du match, le libero des Centurions mettra un terme à sa carrière professionnelle.

Ce dernier match met-il un point final à une saison décevante et éprouvante ?

On peut être déçu par le spectacle qu'on a offert parfois et par rapport aux ambitions qui étaient celles du président. Ça a été une saison très difficile et l'essentiel est de rester en Pro A et d'avoir appris plein de choses. Il ne faut pas se leurrer : la Pro A, ça s'apprend. Au final, c'est une saison de plus à ce niveau et ça va marquer.

Peut-on tout mettre sur le dos des blessures ?

Évidemment, ça aurait aidé d'avoir quelqu'un comme Lamoise qui a du caractère. Si on avait identifié la cause des problèmes depuis le début, on les aurait réglés. Le groupe n'a pas pris, alors qu'il y avait des affinités. Depuis un mois et demi, on joue mieux tous ensemble. Ça veut dire que le poids des défaites ne nous a pas aidés à trouver la sortie.

A titre personnel, quel bilan dressez-vous de votre saison ?

Je ne suis pas satisfait. J'étais venu à Narbonne pour donner un peu plus que ce que j'ai fait. Je n'ai jamais triché et quelque soit mon niveau, j'ai pris mes responsabilités.

Pourquoi cette décision d'arrêter aujourd'hui ?

Ce n'était pas prévu l'été dernier. Cette saison a fait beaucoup de mal. Elle a été difficile à vivre pour le public et les sponsors et encore plus pour nous les joueurs. On ne sort pas indemne d'une saison comme celle-là. Une forme de lassitude s'est installée plus fortement que les années précédentes. Comme je commence à douter sur mon envie et mon niveau, je préfère ne pas continuer.

Si le Narbonne Volley avait réussi un parcours conforme à ses ambitions...

Franchement, ça m'aurait mis davantage de doute. Mais il y a aussi le poids des années. J'ai envie de voir autre chose. Sans doute que le ressenti de cette saison a précipité les choses.

Finalement, n'est-ce pas frustrant de jouer libero ?

Non, pas du tout. Ce qui a été frustrant, ça a été de perdre des matchs. C'est beaucoup plus difficile de jouer à Narbonne qu'à Sète. Quand on gagne trois matchs, c'est difficile de créer un groupe et d'installer un climat. Le poids des défaites, c'est ce qui est le plus dur à supporter et je n'avais jamais trop vécu ça. C'est dur à vivre de perdre week-end après week-end.

Narbonne pour commencer et Narbonne pour finir : était-ce une volonté de boucler ainsi la boucle ?

Je ne suis pas revenu ici en me disant que c'était beau de finir à Narbonne. Je suis content que ça se fasse ici devant les gens du club et les supporters qui m'ont aimé et que j'ai aimés. Le Palais, c'est ma maison.

Vous avez aussi joué à Toulouse et surtout Sète. Narbonne tient-il une place à part dans votre esprit ?

Évidemment ! J'ai vécu des choses ici que je n'ai pas vécues ailleurs. Même si à Sète le niveau et les ambitions étaient différentes. Tout ce qu'on m'a donné ici ne s'oublie pas.

Y aura-t-il un pincement au coeur, ce soir, pour votre dernier match ?

Il arrive petit à petit. Je profite des entraînements. Des fois, je m'écarte pour emmagasiner toutes les images et les sentiments. Je ne connais pas quelqu'un qui se soit arrêté sans pincement au coeur. Objectivement, je pense prendre la bonne décision et je n'ai pas beaucoup de regrets, si ce n'est que c'est un petit peu dur au niveau émotionnel.

Le parcours

A bientôt 34 ans, Mathieu Labadie achève sa carrière ce soir. S'il a fait trois passages en seniors au sein du Narbonne Volley, dont un intermède d'une année, après un court passage à Toulouse, il a aussi remporté deux titres de champion de France avec les cadets en 1992 et 1993. Il est aussi associé au nom de l'Arago de Sète, où il a joué sept sans.

source/Midi Libre

Le NVB veut bien finir

Trois jours à peine après la défaite ramenée de Cannes (3-0), les Centurions clôturent leur saison en recevant un prétendant au titre de champion, le Tours VB. Ce soir, le Narbonne Volley va en fin tirer un trait sur une saison qui ne restera pas dans les mémoires.

Certes, la catastrophe a été évitée, puisque le club a su garder sa place dans l'élite nationale. Le couperet est cependant passé tout près, au cours d'un championnat qui n'a jamais vraiment décollé pour les Centurions, empêtrés dans les soucis en tout genre (blessures multiples, cas de dopage, problèmes financiers...).

Les play-offs, objectif déclaré à la reprise en septembre dernier, les Narbonnais les suivront de loin. Ils pourront toutefois en avoir un petit goût avec l'accueil, ce soir au Palais du travail, de Tours. Certain de terminer troisième, le TVB vient sur les rives de la Robine l'esprit léger. Alors entre une équipe assurée du maintien qui n'a plus rien à jouer et une autre qui n'a rien à craindre, d'un point de vue comptable, tout en visant le titre suprême, quel sera le degré de motivation des différents protagonistes ? L'entraîneur narbonnais Michel Mandrou lâche qu'ils ont préparé ce match "tranquilles. Tours voudra sûrement terminer par une victoire avant les play-offs, d'autant qu'il a chuté à domicile samedi (3-0 contre Poitiers)". Le coach Eric N'Gapeth pourrait cependant faire tourner son effectif afin de réduire tout risque de blessure à l'orée de la dernière ligne droite, la plus importante pour les Tourangeaux.

Der de Miletic, Labadie, Coucke et Zapletal

Quant aux Centurions, cette rencontre aura malgré tout une saveur particulière. C'est en effet la dernière fois que Michel Mandrou alignera cette équipe, avant le grand chamboulement d'effectif prévu pour la reprise, et qui commence déjà à prendre forme. On sait déjà que Petr Zapletal, Mauro Miletic, Mathieu Labadie et Ward Coucke enfileront la tenue "orange et noire" pour la dernière fois ce soir. Le jeune Romain Delpech, tenté par l'aventure universitaire américaine, "n'est pas encore parti", assure Mandrou. Axé, contrôlé positif à un produit masquant et qui se bat en ce moment pour prouver son innocence, ne fait d'ores et déjà plus partie des Centurions. Cette "der" pourrait donner un supplément d'âme aux joueurs, qui devraient avoir à coeur de "bien finir, même sans victoire, espère Mandrou. Il faudra montrer un autre visage qu'à Cannes, où l'on a baissé la tête". Et offrir une belle sortie aux partants

source/l'Indépendant

Gosselin, ça « passe » ou ça casse

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Brice Donat indisponible, c'est le jeune Florian Gosselin qui occupera le poste de passeur du FLSQ ce soir à Toulouse. Sa mission : qualifier Saint-Quentin pour les play-offs. Rien que ça.

Le FLSQ va donc jouer sa participation aux play-offs sur un dernier match. Un match couperet, épilogue à sensations d'une saison démarrée sur les chapeaux de roue, laquelle n'a jamais vu les Saint-Quentinois quitter le top 8 du classement.

Au terme d'une deuxième partie de saison plus laborieuse (9 défaites pour 3 victoires), le petit promu picard va tenter ce soir de conserver son bien, synonyme de participation aux quarts de finale du championnat, qui débutent mercredi prochain.

Pour cela, il lui faut espérer les faux-pas de ses poursuivants directs, ou bien aller chercher quelque chose à Toulouse, face à une formation qui ne lui a guère réussi jusque-là. « On a perdu 3-0 au match aller, chez nous, mais sans Majdak ni Juricic. On a encore perdu 3-0 en Coupe de France, sans Dukic. Là, il va falloir jouer sans Brice Donat », énumère Gabriel Denys, qui sait sa mission difficile.

Pourtant, l'état d'esprit qui anime son équipe a reçu une nouvelle pelletée de ciment samedi, sous le double effet d'une victoire 3-2, à l'arraché, contre Tourcoing (4e) et de la blessure définitive de son passeur titulaire. Brice Donat fauché par une rupture du tendon d'Achille dès l'entame du 2e set, c'est le jeune Florian Gosselin qui a relevé le défi face aux Nordistes, s'acquittant de sa tâche avec le sérieux et la précision que ses coéquipiers lui reconnaissent.

« Florian est un garçon intelligent, patient, qui sait mettre en action ce qu'on lui demande de faire », décrit Brice Donat « himself ». « Il est à l'écoute, il respecte la logique du jeu et du rythme, avec calme. Il se déplace vite et il est capable de faire des choses pas ordinaires », complète son entraîneur.

Première titularisation

Lancé dans le bain de la Pro A dès la 4e journée chez le leader parisien, Florian Gosselin vivra ce soir sa 14e contribution de la saison. Sa première comme titulaire. « Il a l'avantage d'être rentré petit à petit dans la compétition, poursuit Gabriel Denys. À chaque fois qu'il entre en jeu, il arrive à garder un certain rythme et à amener quelque chose de différent. Ce n'est pas nouveau pour lui. »

Réveillé hier matin dans le TGV qui filait vers le sud-ouest, l'intéressé (21 ans) tentait déjà de gérer l'inévitable pression qui allait s'abattre sur lui. « Je ne me pose pas trop de questions. Samedi, j'ai eu du mal à me libérer dans le 2e set, après cela a été beaucoup mieux. Je vais jouer et point barre », confie le Touquettois d'origine, encore un an de contrat à Saint-Quentin, et qui pourrait se voir confier les clés de l'équipe en début de saison prochaine, en attendant le rétablissement complet de son aîné. « Je n'avais même pas pensé à ça », élude le jeune passeur du FLSQ, qui a des chats plus urgents à fouetter.

source/Courrier Picard

TVB : il y a de quoi s'inquiéter

Plus que la défaite, ce sont les insuffisances tourangelles qui sont source d'inquiétudes. Avec des doutes à lever. On le savait au départ, ce Tours - Poitiers n'avait pas de réel enjeu pour les Tourangeaux.

Car il avait peu de chances de changer le cours des choses, en mal comme en bien. Et, de fait, le TVB restera à la troisième place qui était la sienne, quoi qu'il arrive ce soir, lors de la dernière journée. Comme il est d'ailleurs assuré définitivement de tomber sur l'AS Cannes en quart de finale.

A partir de quoi, on pourrait se dire que la motivation ne pouvait qu'être plus forte côté poitevin, sachant que les Stadistes avaient encore un coup à jouer pour aller chercher la première place. Ce qui passait, impérativement par une victoire en Touraine.

L'erreur serait de relativiser les conséquences

Ce serait une manière un peu facile de relativiser les conséquences de la défaite tourangelle. Une mauvaise manière de voir l'affaire, à vrai dire. Parce que, si les conséquences en question ne sont pas d'ordre mathématique, en tout état de cause, le TVB voulait gagner ce match. Non pas pour des raisons dignes de Clochemerle, prestige régional en jeu, car pour l'instant les Tourangeaux ont gagné la Coupe de France pas les Poitevins. Mais tout simplement pour se donner de l'assurance avant d'attaquer le play-off.

Loïc Le Marrec l'avait annoncé : « On ne doit même pas se contenter de bien jouer, il faut gagner. Ne plus rester que dans cette logique. » L'inquiétant par rapport à cela, c'est que le TVB a perdu et qu'en outre il a mal joué. Ce qui n'a pas manqué de décevoir Pascal Foussard, le manager.
Derrière la déception, ce dernier s'interroge : « Oui, je m'interroge. Car je ne veux surtout pas me rassurer en me disant que, malgré notre mauvais match, on a réussi par deux fois à être à deux points de Poitiers. Je ne sais d'ailleurs pas comment on a fait. Mon analyse, c'est que Poitiers, tout en jouant sérieusement, n'a pas fait non plus un match exceptionnel. Sinon, on aurait plongé bien plus. Ce qui compte, à mes yeux, c'est la prestation de nos joueurs. Et, malheureusement, je considère qu'elle est, pour certains, à l'image de ce qu'ils donnent à l'entraînement. Ils font des fautes et ils ne sont pas suffisamment incisifs. Si on ne se rebelle pas, j'en suis à me demander si on passera le premier tour de play-off. »

Pour Pascal Foussard, le danger serait que, dans certains esprits, consciemment ou pas, la saison se soit arrêtée avec la Coupe de France.

source/la Nouvelle République

Le coup de gueule du président

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Hors sujet samedi, le BOUC n'a pas eu le temps de cogiter : il joue ce mardi soir à Tourcoing sa qualification en play-offs. Sous les yeux de son président Joël Thiebaut qui ne mâche plus ses mots.

Joël Thiebaut n'est pas du genre à se défiler. Ni à prendre des pincettes. Habitué à voir son club progresser année après année, le président beauvaisien n'a donc pas franchement goûté la prestation de son équipe samedi contre Sète (1-3). Si les joueurs du BOUC rééditent le même genre de match ce soir à Tourcoing, les play-offs pourraient bien leur filer entre les doigts.

Ils ont toutefois la chance d'être toujours devant leurs trois poursuivants : une victoire, quel que soit le score, et le BOUC prolongera sa saison. Mais en cas de défaite, il faudrait alors attendre les résultats de Saint-Quentin, Montpellier et Sète. « L'avantage est que nous avons les cartes en main, constate Joël Thiebaut. Il faut prendre un ou deux points pour ne pas dépendre des autres. Mais il faudra être autrement plus combatif que samedi ! »

Plutôt remonté samedi soir, le président bouciste a-t-il pour autant manifesté sa colère à son équipe ? « Les joueurs connaissent les objectifs, répond l'intéressé. Je n'ai plus envie de leur rappeler. S'ils ne sont pas assez professionnels pour le comprendre, c'est tout ! »

« Un manque de qualité »

Après leur entraîneur Alain Dardenne, qui n'a pas non plus mâché ses mots ces dernières semaines, Joël Thiebaut rue donc à son tour dans les brancards.

« Certains m'ont fait l'impression d'être en touristes sur le terrain, lâche le patron du BOUC. Ils ont peut-être cru que la qualification allait venir toute seule après la victoire à Narbonne. Mais il faut aller la chercher. On paye les points perdus ici et là au cours de la saison. C'est frustrant d'avoir bataillé pour être dans les huit premiers et de devoir encore le concrétiser à la dernière journée. » Concédant qu'il n'a rien à reprocher à son équipe par rapport à son parcours européen, Joël Thiebaut finit pourtant par admettre « un manque de qualité dans le groupe. »

« Il ne faut pas se le cacher. Nous avons un déficit de qualité dans les têtes et dans les corps. L'osmose ne s'est pas faite non plus comme elle aurait dû. C'est vrai aussi que nous avons eu des problèmes d'effectif avec le départ de Barutov puis la blessure de Milivojevic. Deux joueurs sont arrivés en cours de route. C'est que nous avons cherché des solutions mais sans y parvenir complètement. »

Une expérience qui devra servir, quel que soit le résultat ce soir, pour la saison prochaine. Un grand chambardement est prévisible avec le départ acquis de Dardenne et celui, très probable, d'une majorité de l'effectif. « On avance mais rien n'est encore défini, dévoile Thiebaut. Nous sommes en contacts sérieux avec trois entraîneurs et tout pourrait s'enclencher cette semaine. »

Une liste sur laquelle Harry Brokking, le coach hollandais présent samedi à l'Elispace, ne figure pas.

source/Courrier Picard

À Beauvais la machine à calculer, au TLM celle à voyager dans le temps !

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Jean-Stéphane Tolar et le TLM disputent
un match sans réel enjeu pour eux,
ce soir contre le BOUC.

Les destinées tourquennoises et beauvaisiennes seront radicalement opposées, ce soir. Si les Picards chercheront à valider leur ticket pour les play-off, le TLM, lui, se projette déjà dans le futur.

À l'un la machine à calculer, à l'autre celle à voyager dans le temps ! Le BOUC aimerait certainement être plus vieux de quelques heures pour savoir de quoi le reste de sa saison sera fait. Des vacances avant l'heure au cas où le voisin saint-quentinois et Montpellier lui passent devant, ou bien l'aventure qui se poursuit en play-off ? Pour ne compter que sur eux, les hommes d'Alain Dardenne doivent prendre deux points ce soir à Tourcoing. Rien de moins qu'une victoire donc... Un problème que le TLM s'est depuis un certain temps exonéré.

Ce qui fait dire que la différence de motivation sera grande entre les deux équipes. « Un nouveau championnat commence dans une semaine, affirme ainsi Marcelo. Nous avons un match à gérer d'abord, contre Beauvais, où j'espère faire tourner l'effectif. Je ne prends pas de risque, même si je ne veux rien lâcher... »
Après avoir rendu bien service à Saint-Quentin samedi, l'entraîneur tourquennois ne veut surtout pas tendre l'autre joue à l'autre équipe picarde. Mais, s'il demeurait encore quelques enjeux il y a trois jours, ce soir, ça sera vraiment du « volley détente » pour le TLM, sûr d'une part de terminer cette première phase à la quatrième place et qui, d'autre part, n'a pas pu préparer la rencontre au mieux, privé de salle Pierre-Dumortier en raison du tournoi de basket-ball de la Jeune Garde. « La mairie nous a suggéré un repli salle Marie-Curie mais elle n'est pas conforme à ce niveau , conspue Marcelo. Je ne peux pas prendre de risque là-bas, surtout avec un seul passeur. »

Pour revenir au rendez-vous axonais du week-end dernier, on pourra évidemment regretter ces cinq balles de matchs consécutives ratées dans le tie-break. « En attaque, nous n'avons pas été en réussite en fin de match. Dans tous les compartiments du jeu, nous étions en dessous de Saint-Quentin.
Mais c'est quand même difficile de perdre quand tu mènes 14-9 dans le tie-break... »

Marcelo mettra bien dans la balance, à la décharge de ses joueurs, un environnement saint-quentinois assez « chaud » pour le coup et un autre, tourquennois celui-là, qui laisse planer un froid quant à l'avenir au club de ses joueurs (lire ci-contre).
En cela aussi, le TLM aimerait bien sortir la machine à voyager dans le temps. Qui reste, qui ne reste pas ? Les décisions devraient être prises dans les jours à venir, une fois Beauvais passé. Ensuite, tout le monde devra mettre le nez dans le guidon lors des play-off.

Cette deuxième phase pourrait d'ailleurs réserver une première petite surprise aux Tourquennois. Paris, sur la pente déclinante ces trois dernières journées, ne sera peut-être pas sur la route du TLM avant la finale. « Maintenant, on ne peut pas dire que Toulouse puis Poitiers, ça serait bien. Toulouse est une équipe difficile qui nous a battus deux fois cette année. Je pense qu'ils sont contents de nous retrouver... » •

PAR ALEXIS BEUSCART
PHOTO JOHAN BEN AZZOUZ

LE MATCH

> TOURCOING-LM (4e) - BEAUVAIS OUC (7e)
, 26e j., ce soir (20 h, salle Pierre-Dumortier).
- Arbitres : MM. Gaupp et Baklouti.

>TLM : 1. Sloboda, 2. Danel, 4. Slavev, 6. Tolar, 7. Maréchal, 8. Ragondet (libero), 10. Suljagic, 11. Tetauvira, 12.
Lavallez, 14. Barca-Cysique, 15. Winder, 16. Gilson. - Entraîneur : Marcelo.

>BEAUVAIS : 1. Balandzic, 2. Eithun, 3. Azoulay, 5. Oivanen, 7. Barutov, 9. Jokanovic, 10. Sequeira, 11. Javurek, 12. Knezevic (libero), 13. Ouekallas, 16. Cuturic, 17. Bartik.
- Entraîneur : Alain Dardenne.
source/la voix des sports

TRANSFERT

Pour l'heure, par la voix des dirigeants du TLM, une seule chose est sûre : Alexandre Sloboda restera au club la saison prochaine. Pour le reste, « wait and see ».

En coulisses, par contre, ça s'agite pas mal. Philippe Barca-Cysique nous a confirmé que, à l'instar de Marcelo, il ne serait plus tourquennois la saison prochaine. « J'ai été reçu au cours d'une réunion et ils m'ont dit que, normalement, ils ne continuaient pas avec moi l'année prochaine. » Voilà qui fait une autre chose de sûre pour l'année prochaine, en attendant d'autres nouvelles...
source/la voix des sports

la revue de presse du mardi 14 avril démarre la page prédédente par l'article de saint-brieuc/rennes

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Volley-ball : Les Briochins sont toujours dans le flou

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Les joueurs de Djordjevic (à droite) ont bouclé l'exercice sur une nouvelle défaite,
mardi, face à Rennes (0-3). Ils attendent désormais le 30 avril pour connaître
l'officialisation de la fusion Montpellier-Sète et de leur repêchage en pro A.
:Xavier Bonny

Pro A. En attendant le 30 avril et l'officialisation de son probable maintien parmi l'élite,Saint-Brieuc ébauche plusieurs hypothèses, pour ne pas être pris au dépourvu.

Pro A ou pro B ?

Derniers de pro A avec seulement deux succès en 26 rencontres, les Briochins sont sportivement rétrogradés en pro B. Mais administrativement, un espoir demeure. A la demande expresse du Conseil régional du Languedoc-Roussillon, Montpellier et Sète, sont, pour des raisons purement financières, en pourparlers plus qu'avancés pour une fusion.

Ce projet de fusion sera-t-il finalisé immédiatement ou les discussions vont-elles prendre plus de temps et ne devenir effectives que la saison 2010-2011 ? «On est dans la phase ultime des discussions et l'annonce officielle devrait être faite le 30 avril », la semaine dernière. « On peut dire à 90 % que c'est fait », confiait de son côté mardi soir le président briochin, Francillette.

Et si une place se libère, sera-t-elle pour Saint-Brieuc ? Contactée, la Ligue Nationale de Volley a rappelé qu'en cas de place vacante, c'est le maintien qui primait sur une montée supplémentaire. Elle a également confirmé que le championnat de pro A se disputerait bien à 16 équipes, et donc que s'il y avait une place vacante, elle serait obligatoirement rétribuée.

Quels scénarii possibles ?

C'est là tout le problème. Dans le domaine de la gestion, une probabilité n'est pas une certitude. Le club costarmoricain se trouve donc en position délicate au moment de jeter les bases de la saison 2009-2010.

Sur le plan financier, le budget n'est pas le même selon que l'on soit en pro A ou pro B. A commencer par le soutien des collectivités locales. « Pour aborder ce problème, une entrevue est fixée dans le courant de la semaine avec la mairie », précisait le président mardi soir. Un dossier doit également être déposé au Conseil général dans le même délai. Sachant que les partenaires privés, du fait de la crise économique, ont eux aussi tendance à serrer les cordons de la bourse, la décision des partenaires institutionnels déterminera grandement le visage et les ambitions du Saint-Brieuc Volley pour la saison à venir. Un point positif cependant : « le club a bouclé son budget 2008-2009 en équilibre », se réjouit le président Francillette.

Côté terrain, Nénad Djordjevic doit rencontrer le président « pour savoir de quelle enveloppe je vais pouvoir disposer pour bâtir l'équipe », confiait-il, mardi soir, à l'issue de match de clôture face à Rennes. Un entraîneur qui, « sauf offre d'un émir saoudien ou d'un milliardaire russe », sera à nouveau aux commandes du club la saison prochaine.
Il retrouvera avec certitude, Iouri Boriskevitch, Vladimir Radovic, Cyrille Weick, Grégory Féret, Vladislav Mandic encore sous contrat. Une interrogation subsiste pour Jean-Charles Monneraye qui, bien qu'également sous contrat, dispose d'une clause libératoire. Francis Nganga, et Guillaume Marion ont, eux, annoncé leur départ. Mory Sidibé devrait les accompagner bien qu'il dise attendre un entretien avec le président pour annoncer sa décision. Quant à Valentin Brouck et Olivier Digaire, en fin de contrat, ils devraient être rapidement fixés sur les intentions du club.

Quid du recrutement ?

« Tant que rien n'est définitif, on ne peut rester qu'au stade des contacts. Mais s'il y a deux éventualités, il n'y a qu'une alternative : être compétitifs la saison prochaine ». Car comme le dit Nénad Djordjevic, « on ne peut se permettre de rater la saison à venir. Ce serait la fin du club et du volley de haut niveau à Saint-Brieuc ». Il faut donc sans tarder s'atteler à la tâche avec comme cibles incontournables un pointu, un réceptionneur-attaquant et un central. « Il faut aller vite », reconnaît le président. Mais comment faire signer des joueurs alors que l'on ne connaît pas la division dans laquelle va évoluer le club, et donc l'enveloppe dont il va disposer pour ce recrutement...

source/Ouest-France

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