Point Presse.

Narbonne pas en Cannes

LIGUE A, 9 e journée. Emoussé physiquement, Narbonne n'a pas vraiment pu rivaliser avec une belle équipe de Cannes qui, malgré la perte du 3 e set, n'est pas tombée dans le piège narbonnais cette année (3-1).

FICHE TECHNIQUE NARBONNE 1 CANNES 3 NARBONNE.

Au Palais du travail, l'AS cannes bat le Narbonne Volley 3 sets à 1 (25-21 en 24', 25-18 en 23', 21-25 en 22'et 25-17 en 24').
Point marqués : 177 (96 + 81).
Durée de jeu : 1 h 33.
Arbitrage de MM. Bernard et Chouman.
500 spectateurs environ.

NARBONNE : 5 aces (Bengolea 2), 5 contres (Mistoco et Bersani 2), 41 attaques (Bengolea 12, Mistoco 11, Bersani 10), 18 fautes (7 au service).
Six de départ : Tartéro 2 pts, Anton (cap.) 1 puis Gardien 3, Mistoco 14, Nganga 2 puis Chauvin, Bengolea 15 puis Delpech 2, Bersani 12. Libero :Esna.
Entraîneur : Mandrou.

CANNES : 8 aces (Castard et Moreau 3), 17 contres (Le Roux 8, Tuia et Pujol 3), 53 attaques (Moreau 23, Castard 9), 31 fautes (16 au service).
Six de départ : Tuia 12 pts, Le Roux 15 puis Kruyner, Gendrey 6, Castard 12, Moreau 27, Pujol (cap.) 6. Libero : Ragondet.
Entraîneur : Tillie.

Bête noire de Cannes ces dernières saisons, Narbonne a eu beaucoup de mal à rugir hier. Michel Mandrou, son entraîneur : "On a manqué d'énergie et de vitesse. On avait du mal à reconnaître notre équipe, qui base son jeu sur le dynamisme. Techniquement, on a souffert dans tous les secteurs. Le block cannois fut tout de suite bien en place, tous les joueurs étaient bloqués et cela nous a fait douter" .

En effet, après un bon départ (3-0), les Audois ne trouvent plus de faille dans le contre adverse. Même (surtout) Mistoco est pris, trois fois. Le Roux et Tuia ont mis les barbelés et Cannes chevauche en tête (6-4, 8-5). Malgré Bersani, le seul à s'en sortir un peu, en poste 4, Narbonne laisse filer le set face à Castard, auteurs de deux aces successifs et Moreau qui trouve les mains (16-9). Etouffés, les Narbonnais retrouvent un peu d'air, Bersani contre Moreau (22-20), mais il est trop tard. Pujol obtient le dernier mot, au block également (25-21 en 24 minutes).

La 2 e manche est du même tonneau. Cannes étouffe son adversaire d'entrée, par deux aces de Tuia et deux blocks de Le Roux (8-2). Les Azuréens déroulent et, malgré deux fautes directes plus un ace de Delpech, un block de Bersani et un ace de Mistoco (18-16), Cannes empoche le set, sur un ace de l'inévitable Moreau (25-18 en 23 minutes).

Les visiteurs relâchent un peu leur étreinte au retour des vestiaires ce qui permet à Narbonne de tenir la distance (6-6) puis de prendre l'avantage (8-6, faute d'attaque de Moreau). L'écart maintient à deux unités (15-13) jusqu'à ce contre de Moreau sur Mistoco (15-15). Des contres de Tuia et Le Roux remettent Cannes dans le bon sens (20-18), mais Narbonne revient grâce à des fautes de Pujol et Ragondet (20-20). C'est lors que Bengolea sort de sa boîte : en deux fois puis du premier coup. Dans la foulée, l'Argentin s'impose au block (23-21) le Palais du travail vibre enfin et castard cède deux fois sous la pression (25-21 en 22 minutes).

Le match a-t-il basculé ? Calmement, malgré des échanges de plus en plus âpres et disputés, qui tournent en faveur de Narbone d'abord, Cannes reprend le jeu à son compte (8-7). L 'efficacité des services de Castard et Moreau (deux aces d'affilée) et les blocks du géant Le Roux (2 m 08) font définitivement la différence (16-11). Pujol et Gendrey sont également sur la trajectoire des attaques audoises et marquent (20-13 et 24-16). Castard termine le travail.

De la belle ouvrage, qui satisfait Laurent Tillie, l'entraîneur de Cannes : "C'est notre meilleure prestation de la saison. On a été bon partout ainsi que dans la continuité du jeu. Or il fallait être bon, car Narbonne est une très bonne équipe. On l'a étouffé pendant deux sets puis elle a repris de l'air et on s'est un peu énervé. Néanmoins, les gars ont réussi à revenir dans le match avec sérénité, en appliquant les consignes".
source/l'independant

Omnisports :
Le sport costarmoricain
inquiet pour ses finances

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Argent.
L'heure est aux économies. Dans les Côtes-d'Armor, comme ailleurs, le sport va devoir se serrer la ceinture, communes et conseil général craignant une baisse de leurs ressources. Mais un autre sujet préoccupe encore plus. Un projet de réforme limiterait les départements dans leur politique en faveur du sport.

Entretien
Claudy Lebreton, président du conseil général des Côtes-d'Armor et président de l'association des départements de France.

Que représentent les départements dans le financement du sport ?

Un milliard d'€s. Mais l'impact de la réforme va au-delà de l'engagement des départements et des régions. Les communes vont aussi diminuer leurs subventions dans le sport.

Ce milliard, comment est-il dépensé ?

Dans les équipements, par le biais de subventions. Dans le sport amateur, pour la formation des sportifs et comme aides aux comités départementaux. Dans le haut niveau aussi, par le biais d'emplois aidés, ou enfin dans le sport professionnel, par la communication par exemple.

Dans les Côtes-d'Armor, ça représente beaucoup d'emplois ?

Avec les communes et les clubs, nous avons créé 150 emplois associatifs locaux dans le sport. Chacun finance ces CDI à hauteur de 33 %. Ça marche très bien.

En tant que président de l'association des départements de France, qu'envisagez-vous comme action ?

Je vais rencontrer Denis Masseglia, le président du comité national olympique et sportif. Il a déjà fait part de ses craintes. On va aborder toutes ces questions. J'aimerais que les clubs s'expriment un peu plus aussi. Mais je pense qu'ils ne sont pas encore assez informés des enjeux de cette réforme. Je vais aussi essayer de rencontrer toutes les grandes fédérations.

Et dans les Côtes-d'Armor ?

Je préfère faire moins de kilomètres pour préserver notre politique en faveur du sport. Le sport amateur restera notre priorité. Le haut-niveau amateur ne peut pas vivre sans notre aide, donc on le préservera. En revanche, pour le sport professionnel, on peut se poser des questions.
Vous parlez d'En Avant Guingamp et du Saint-Brieuc volley-ball ?
Oui. Mais on ne fera rien sans discuter avec eux. On va entamer des négociations pour trouver le meilleur compromis possible.
Et concernant le projet de centre de formation de Guingamp ?
On maintiendra notre aide, car ça va dans le sens de la formation.

En 2009, le budget sport du conseil général était de 8,2 millions d'euros. Qu'en sera-t-il en 2010 ?

C'est difficile de répondre aujourd'hui. On prépare un budget de 600 millions d'euros, et il nous manque 30 millions pour le boucler. L'Etat restreint considérablement nos recettes, ce qui nous conduit à revoir nos politiques. Soit on tape un peu sur toutes les dépenses, soit on se recentre sur certaines compétences. Actuellement, on est plutôt à se dire qu'on devra abandonner des pans entiers de nos politiques.

N'est-ce pas oublier un peu vite le rôle du sport ?

On le voit, le divorce est installé entre la classe politique et les citoyens. Et où trouve-t-on encore un peu de confiance ? Dans le monde du sport. On y est accueilli à bras ouverts. Le sport se nourrit des valeurs d'altruisme, d'éducation, de solidarité... Le sport est un formidable facteur de cohésion sociale.
source/Ouest-France

Samuel Naveteur,
ou le retour difficile
d'un ex-pro chez les amateurs

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L'ex-chouchou de Vanpoulle espère
parvenir à ses fins avec Caudry
cette saison.

« CÔTÉ VESTIAIRES »

Après avoir fait les beaux jours du CVEC pendant de longues années, Samuel Naveteur mène aujourd'hui une vie tranquille - trop tranquille ? - du côté des amateurs de l'AL Caudry volley-ball, qui disputent, au passage, un match décisif pour l'accession en Nationale 2 contre Saint-Maur cet après-midi au palais des Sports (lire en page suivante). Un choix sur lequel l'ex-chouchou de Vanpoulle a accepté de nous éclairer.

- Samuel, comment se déroule votre saison chez les amateurs ?

« Je suis arrivé à Caudry en pensant que ça allait être comme chez les pros, super sérieux. Mais au bout d'un mois, tu te rends compte que c'est un autre monde... Tout le monde ne vient pas tout le temps à l'entraînement et en fait, ce sont les "meilleurs", qu'ils s'entraînent ou non, qui jouent. Alors forcément, après... tu as du mal à rester toi aussi sérieux. Et comparé aux pros, aussi, tu as l'impression de jouer moins bien parce que tu es moins dedans et que ça ne joue pas pareil. »

- Pourquoi avoir choisi Caudry alors que d'autres clubs, plus hauts dans la hiérarchie, vous avaient apparemment contacté ?

« À Cambrai, bien que la "Fédé" exige que tous les joueurs pros soient sous contrat, on voulait me garder. Les pros, comme les amateurs.
Condé-sur-l'Escaut (N2) me voulait également. Mais il y avait un beau challenge à relever à Caudry (la montée en N2) et comme je ne voulais pas partir trop loin pour profiter de ma petite fille Alice (elle est née l'an passé), mon choix a vite été fait. »

- Sans regrets ?

« Je savais qu'il allait y avoir un écart de niveaux mais à ce point... Mais bon, les entraînements que j'ai parfois pu faire au CVEC cette saison, avec Christophe (Haffner) ou Ratko (Peris), m'ont heureusement rassuré sur mes capacités. »

- On ne vous sent pas vraiment motivé...

« En fait, c'est un peu dur de se dire qu'il faut jouer à fond parce qu'on a une équipe un peu au-dessus et qu'on a le niveau N2. Parfois, dans certains matchs, on se fait ch... Et à l'entraînement, aussi, il n'y a jamais tout le monde de présent, non plus. Du coup, les séances sont parfois assez approximatives. Mais pour le coach, ça ne doit pas être évident non plus de prévoir des exercices et d'être obligé de se raviser au dernier moment parce qu'il manque du monde. »

- Comment cela se passe entre vous et le coach justement ? Car le week-end dernier, des tensions sont apparues.

« Il y a pas mal d'incompréhensions entre lui et moi. On a de bons résultats car on a de bons petits éléments. Mais ça pourrait être encore mieux sans ces incompréhensions. Dimanche (aujourd'hui), il y a d'ailleurs de grandes chances que je ne débute pas car mardi à l'entraînement, le ton est à nouveau monté entre nous. Mais je ne pense pas avoir tous les torts. Maintenant, s'il me fait rentrer contre Saint-Maur, je jouerai à fond, c'est clair. »

- Comptez-vous dans ces conditions rester à Caudry la saison prochaine ?

« Oui, si Caudry veut me garder. Mais je reste ouvert à toutes propositions. »

•PAR FABRICE BOURGIS
PHOTO : MARIE PEREIRA
source/la voix des sports

Volley-ball.
Gwenaël Le Rouzic :
« J'ai hésité entre
volley et foot »

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Passe de Fabiani, attaque de Le Rouzic. A 40 ans, le Lavallois est aujourd'hui prof
d'éducation physique en région parisienne. « Quelques-uns de mes élèves ont trouvé des trucs sur ma carrière,
ça a vite fait le tour. Ils croient souvent qu'un volleyeur pro gagne autant qu'un footballeur. »

Quatre fois champion de France, international, le Lavallois Gwenaël Le Rouzic parle d'un sport qu'il a découvert presque par hasard.

Né le 7 février 1970 à Château-Gontier.

60 sélections en équipe de France.

Champion de France en 1996, 1997, 1998 et 2000.

Finaliste en 1999, 2001 et 2002.

International, champion de France... Étiez-vous tombé dans le volley tout petit ?

Non, par pur hasard. Je devais avoir neuf ans, je faisais du tennis avec le fils de Jean-Pierre Hallé. Un jour, on n'a pas pu jouer. Il nous a fait faire quelques exercices de détente, des trucs comme ça. Il m'a dit d'essayer le volley, m'a inscrit à un stage et voilà... J'ai commencé au CSLT Laval, tout en jouant au foot.

Longtemps ?

Oui ! Au Stade lavallois, et en cadets nationaux à l'Ancienne Château-Gontier. Et puis à 15 ans, j'ai pris 17 centimètres dans l'année. Je mesurais 1,90, 1,92 m je crois. Ça m'a orienté de nouveau vers le volley, même si je partais un peu à l'aventure. Je redémarrais à zéro.

Vous étiez loin de penser que vous feriez carrière ?

Complètement... J'ai progressé avec mon équipe de copains, en scolaires, au lycée Ambroise-Paré. Et surtout aux PTT Laval. J'étais bien entouré, je jouais avec des adultes. A mon avis, ça a été la clé. J'ai commencé à jouer en N3, j'étais content... Puis j'ai dû partir pour mes études à Rennes. Eric Hallé, qui jouait au Rennes EC en Pro B, m'a proposé de venir m'entraîner avec eux, puisque je ne pouvais plus le faire à Laval. La saison suivante, j'ai signé à Rennes, comme joueur de complément presque. Un mois après, j'étais titulaire en Pro B.

La morale de l'histoire ?

Il faut un peu de chance, parfois...

Les qualités développées au football vous ont-elles aidé ?

Non, je ne crois pas. Au volley on n'a pas besoin d'endurance. Les actions durent 3, 4 secondes, 15 secondes maxi. On est plus dans l'explosivité. Bon, des coaches nous font faire de l'endurance en début de saison, mais c'est plus pour se donner bonne conscience.

Peut-on réussir aujourd'hui dans le volley sans être grand ?

C'est de plus en plus dur. Quand j'ai commencé, avec mon mètre 95, j'étais dans les grands. Sur ma fin de carrière, dans la moyenne basse. Comme dans tous les sports, les gabarits vont crescendo. On voit des gars de 2 mètres bons techniquement, explosifs. Même le poste de libero, où on peut jouer avec une taille normale, va vers cette tendance.

Quelle est votre plus grande fierté ?

D'avoir duré au haut niveau. J'ai commencé en pro à 20 ans, j'ai fini à 33, à Asnières... De 1996 à 2002, je n'ai pas loupé une finale du championnat de France. J'ai été constant dans les résultats, et ça m'a mené en équipe de France. J'ai joué 60 matches internationaux. Sans avoir un rôle prépondérant chez les Bleus, mais en étant content d'être dans les 12 ! Ça n'arrive pas à tout le monde.

Quelles sont les déceptions ? De n'avoir pas vu le volley percer comme discipline de premier plan ?

Sans doute. En 1986, après le Mondial en France, il y avait un phénomène autour des Bleus, de Fabiani, d'un dessin animé qui passait à la télé... Mais l'équipe de France a peiné ensuite, or c'est elle qui aurait été porteuse. Médiatiquement, nous étions devant le hand. Aujourd'hui, il nous a dépassés. Puis à la fin des années 90, les Bleus ont fini 2e de l'Euro, 3e du Mondial, mais il n'y a pas eu le même engouement que 10 ans plus tôt. Si à notre époque les résultats avaient davantage suivi, cela aurait peut-être été différent.

Viviez-vous bien du volley ?

On gagnait correctement sa vie. Des salaires de cadre, cadre sup. Mieux que comme prof de gym', ce que je fais actuellement en région parisienne. Pour gagner beaucoup, il fallait partir au Japon ou en Italie. Je n'étais pas trop tenté. Mais le volley m'a permis de voyager, d'aller faire des tournois à La Réunion, ou une tournée avec l'équipe de France militaire en Californie : 5 jours de volley, 10 jours entre copains...

Recueilli par Dominique FAURIE
source/ouest-france

VOLLEY / équipe de france :
entretien avec PHILIPPE BLAIN
« L'esprit doit perdurer »

L'entraîneur des Bleus présente l'étape lyonnaise de la ligue mondiale, le 2 juin contre la Serbie

De passage dans les locaux du Progrès pour y présenter le match de l'équipe de France, contre la Serbie en ligue mondiale (le 2 juin au palais omnisports de Gerland), Philippe Blain, entraîneur de l'équipe de France vice-championne d'Europe en 2009, est revenu sur la bonne période des bleus. Et souhaite surtout conserver l'état d'esprit des championnats d'Europe 2009 en Turquie, où ils finissent avec la médaille d'argent.

Êtes-vous redescendus de votre nuage turc ?

Oui. Les gars sont déjà repartis sur d'autres projets. Avec comme objectif principal 2012, et les jeux olympiques. Mais ce genre de performance est bon, notamment pour la ligue, pour pouvoir communiquer autour du volley.

En ligue mondiale, vous aller retrouver en poule l'Italie, la Chine, et donc la Serbie, à Lyon. Parlez nous des Serbes

Il n'y a pas de surprise, c'est une grosse équipe. Même s'ils risquent de perdre leur maître à jouer, cela reste des gros bras. Cela promet du beau spectacle.

Quel souvenir gardez-vous du public lyonnais après votre passage l'an dernier (défaite 3-2 contre l'Argentine) ?

Un bon souvenir. Le public était présent et avait bien supporté l'équipe. La région ne comporte pas de clubs d'élite, c'est dommage. Il y a des villes, comme Lyon ou Bordeaux, où le volley peine à percer. Mais la ligue y travaille.

Cette compétition n'est-elle pas dévaluée, en cette année de coupe du monde (en septembre en Italie) ?

Pas du tout. C'est une compétition officielle, et un vrai challenge. La France ne l'a jamais gagné, malgré une finale d'anthologie il y a quatre ans contre le Brésil (ndlr : défaite au tie-break 15-13). C'est clair par contre qu'il faudra gérer les blessures. Le but, c'est de jouer les deux tableaux.

Qu'est-ce qui fait la force de votre groupe ?

Ce sont déjà des joueurs d'exception. Stéphane Antiga a été fabuleux en Turquie, malgré son retour de blessure; Idem pour Henno et Rouzier (ndlr : ils font tous les trois parties de l'équipe de l'euro). Mais c'est surtout dû au très bon mode de vie du groupe. La dynamique est un facteur essentiel de réussite. Dans les moments difficiles, il faut cette cohésion de groupe et cette solidarité qui permettent de renverser des montagnes. L'exemple, c'est le tie-break décisif en demi-finale contre la Russie. On perd 09-13, et au final on passe, avec 17-15. Et il faut que cet état d'esprit perdure.

Léo Faure
source/le progrés

Maurice Boisseau
au chevet de la Fédé

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Longtemps président de la ligue des Pays-de-Loire, Maurice Boisseau a
aussi été président de la Fédération française de volley-ball. Un poste que le
Vendéen occupe à nouveau, par intérim, depuis samedi dernier.
Ouest-France

Gros plan. Devant l'état catastrophique des finances, le bureau fédéral vient de démissionner. Maurice Boisseau assure l'intérim.

Le comité directeur de la Fédération française de volley-ball, en plein marasme financier, s'est réuni, le week-end dernier, à Caen. Maurice Boisseau, 72 ans, a été élu, à l'unanimité, à la présidence, chargé de l'intérim, en lieu et place de Serge Deloutre, poussé vers la sortie. Le Vendéen des Landes-Génusson avait déjà occupé cette fonction, de 1996 à 1999.

Quelle est l'ampleur du déficit ?

Il s'aggrave. On atteint le million d'euros, en cumulé, et cela ne se résorbe pas, du jour au lendemain. Il nous manque surtout 500 000 € de trésorerie pour pouvoir boucler la saison (le budget avoisine les 7 millions d'euros).

L'ancienne équipe ne semblait pas pouvoir redresser la barre. C'est d'ailleurs pourquoi, il y a quelques mois, j'ai démissionné de mon poste de secrétaire général.

Vous attendiez-vous à vous retrouver président ?

Pas du tout ! Rien n'était prémédité, même si chacun savait que les discussions entre nous seraient compliquées. Car la solution passait d'abord par un changement radical d'orientation. On est venu me voir. Un consensus s'est dégagé autour de mon nom. J'ai accepté de rendre service, en sachant que le plus difficile reste à venir.

Jusqu'à quand ?

Jusqu'aux prochaines élections, lors de l'assemblée générale, prévue à Saint-Dié (Vosges). Le nouveau comité directeur a d'ores et déjà émis le souhait qu'on élise alors, sur la base d'un scrutin de liste unique, un comité de transition, jusqu'en 2012. Mais moi, je ne serai candidat à rien...
source/ouest-france

SPORTS - Volley-ball Finances

La Fédération veut éviter
le dépôt de bilan

Paris. La Fédération française de volley-ball (FFVB), confrontée à un gros déficit, a appelé ses ligues, ses clubs et même les simples pratiquants à apporter leur contribution financière dans le cadre de l'opération « Sauvons le volley » afin d'éviter le dépôt de bilan.

Le déficit cumulé après l'exercice 2009 était de plus d'un million d'euros, a déclaré Maurice Boisseau, qui assure l'intérim à la présidence de la FFVB depuis la démission de Serge Deloutre le mois dernier.
« Il nous faudrait 500.000 ou 600.000 euros pour boucler la saison. Il ne faut pas se voiler la face, on est un peu aux abois », a reconnu M. Boisseau.

La France du volley est donc sollicitée sous la forme de prêts pour les ligues régionales, d'avances sur le paiement des licences de la saison prochaine pour les clubs et de dons pour les licenciés.
« Si on n'y arrive pas d'ici à juillet, ce sera le dépôt de bilan, suivi de la nomination d'un administrateur judiciaire. Le volley perdrait la main », a prévenu M. Boisseau.

Selon le président par intérim, la crise s'explique par des « causes structurelles », comme « la perte de compétence chez les dirigeants » et « le manque de continuité dans les politiques suivies. »

La FFVB a d'ores et déjà prévu un « budget de rigueur » pour le prochain exercice. Des économies seront faites sur les stages et les déplacements des différentes équipes.
source/l'est republicain

Nantes
rayonne désormais sans le FCN

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Invités de Jean-Marc Ayrault et Marie-Françoise Clergeau, techniciens et dirigeants
du haut niveau portent l'image de Nantes. Photo OJLT

Quatre clubs de l'élite sportive nantaise se prêtent au rôle d'ambassadeur pour la cité des ducs.

Jadis à l'évocation de Nantes dans l'Hexagone et jusqu'aux antipodes, l'unique référence se résumait en trois lettres : FCN. Ces temps sont révolus. « Heureusement que Nantes ne compte pas sur le FC Nantes pour avoir un rayonnement national ou international ou alors on serait en difficulté » en plaisante d'ailleurs Jean-Marc Ayrault qui recevait hier à l'hôtel de ville, les dirigeants et entraîneurs du HBC Nantes, Nantes Rezé Volley Métropole, Nantes Volley Féminin et Nantes Rezé Basket, les quatre clubs qui désormais portent le plus haut les valeurs de la ville. Et le premier magistrat de la cité des ducs s'en félicite : « On a la chance d'avoir des gens qui ont les pieds sur terre avec lesquels nous partageons les valeurs du sport là où les tentations du sport business sont multiples. »

« Un signe de confiance à adresser au monde sportif »

Une longueur d'onde commune qui, malgré l'accès inattendu des deux clubs de volley dans l'élite, a suscité un effort supplémentaire consenti pour subventionner ces promus : « Il y a un signe de confiance à adresser au monde sportif et nous avons décidé de le soutenir dans son ensemble » souligne Jean-Marc Ayrault conscient néanmoins qu'à plus longue échéance ces équipes pourraient représenter plus largement la métropole et donc y trouver un soutien financier. « Il y a un moment où le sport de haut niveau contribue également au renom et à l'attractivité de l'ensemble du territoire. Comment Nantes Métropole peut prendre en compte le domaine du sport du haut niveau, on n'en est qu'au niveau des échanges avec mes collègues maires, c'est un chantier à ouvrir » admet-il.

Comme celui de créer un club entreprises, sujet dont le maire doit débattre prochainement avec le président de la chambre de commerce car si, comme le NRB, d'autres clubs venaient à s'enticher de l'Europe, les subventions pourraient vite révéler leurs limites.

OJL Terrien

source/Presse-Océan

TVB ET POITIERS
BIEN ARMÉS

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L’arrivée de Raphaël Redwitz au TVB
est sans doute l’élément marquant des transferts 2010-2011. : (Photo d’archives NR)

Alors que le recrutement pour la saison 2010-2011 est quasiment terminé, on peut déjà dire que Tourangeaux et Poitevins joueront le haut du tableau.

La saison 2009-2010 n’est terminée que depuis deux mois, mais les bases de la suivante sont déjà bien établies. Il en est ainsi tous les ans : les clubs n’attendent jamais le dernier moment pour finaliser leur recrutement. Ainsi, à quelques exceptions près (un joueur par-ci, par-là), les effectifs 2010-2011 sont connus et, partant de là, une première idée se fait jour sur les forces en présence et sur les ambitions des uns ou des autres.

La seule grosse interrogation porte sur le nombre de clubs qui constitueront la Ligue A : 14 avec Avignon et sans Montpellier ou 15 avec Avignon et Montpellier. Réponse dans les prochains jours quand le CNOSF aura rendu sa conciliation et si la Ligue Nationale décide de revenir sur la rétrogradation qui frappe le club de l’Hérault. Sachant que les Provençaux sont, quant à eux, définitivement repêchés.

Sans préjuger des décisions à venir, nous donnons, ci-dessous, les indications sur les quinze clubs susceptibles d’évoluer en Ligue A.
Une première constatation, deux clubs seulement se distinguent par leur stabilité (1 départ et 1 arrivée) : l’Arago de Sète et le Nice VB. Pour tous les autres, il y a un minimum de changements qui traduisent soit la volonté de se renforcer, soit la nécessité de revoir la masse salariale à la baisse.

Les plus gros chambardements concernent Toulouse et Saint-Quentin, où il va falloir pas mal reconstruire. Les plus significatifs, en terme d’ambitions, sont ceux de Tours et de Poitiers où on a choisi de repartir avec des passeurs de très haut niveau : le Brésilien Redwitz au TVB, le Portugais Pinheiro au Stade Poitevin.

« Je pense effectivement qu’à Poitiers, comme chez nous, il devrait y avoir de la plus-value à la passe, analyse Pascal Foussard. Mais nous avons procédé à plus d’améliorations par ailleurs, ce qui nous met plus favoris que jamais. En revanche, je crains que Cannes, finaliste cette année, ne rentre dans le rang à l’image de Paris. Alors que Tourcoing, Beauvais et Rennes seront de sérieux outsiders, avec Sète qui n’a quasiment rien changé. Montpellier aussi a une belle équipe, mais que lui réserve l’avenir ? »
Le manager du TVB ne souhaite pas de malheur à Montpellier. Mais il avoue en même temps qu’un championnat à quinze ne l’enchante pas.

Gérard Mathieu
source/la Nouvelle République

Montpellier. Volley-ball
La mobilisation qui devrait
sauver le Muc

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Ce devait être la manifestation de la dernière chance. Hier, en fin d'après-midi, bénévoles et personnalités historiques du Muc - le Montpellier volley université club - se sont donné rendez-vous place de la Comédie.

Objectif : sauver le club, rétrogradé en National (premier échelon fédéral) à la suite de la décision de la DNCG, la direction nationale du contrôle et de gestion. Sauf qu'entre-temps, les joueurs ont appris que Louis Nicollin, président du MHSC, le club de football montpelliérain, allait contribuer à aider financièrement le Muc. Un soutien ajouté à de nombreux dons d'anonymes, qui redonnent espoir. « Ça m'a fait chaud au coeur de savoir que Louis Nicollin nous soutenait », raconte Jacques Bonnier, ancien président du club.

Pour Arnaud Josseland, entraîneur de l'équipe première, la mobilisation d'hier est significative : « Nous avions ouvert, dès l'annonce de la DNCG, un groupe de soutien sur Facebook. Au bout de cinq jours, nous avions déjà 1 500 membres ! » Le coach se dit ravi des efforts de chacun, notamment des joueurs, qui se sont engagés à baisser de 10 % leur salaire mensuel. « C'est incroyable de voir une telle mobilisation lorsque l'on connaît le lourd paysage sportif de la ville », ajoute l'entraîneur. C'est que le club « doit être sauvé », à en croire les tee-shirts arborés pour l'occasion par la soixantaine de bénévoles présents, hier.

Nombreux sont ceux à avancer le fait que le Muc est un club phare du volley-ball, avec pas moins de sept titres de champion de France. « Nous attendons désormais le soutien de l'Agglo, par l'intermédiaire de Georges Frêche », souhaite le club. « C'est un ancien universitaire, il sera au rendez-vous », rassure Jacques Bonnier. À la Comédie, l'inquiétude a laissé la place à l'optimisme. Pour une reprise du championnat... en Ligue A.

Antoine GRENAPIN
source/midi-libre/via galeizon

Les mouvements
à l'intersaison
dans les clubs
de Ligue A

TVB ET POITIERS BIEN

GFCO Ajaccio

> Arrivées : Berrios (Porto Rico), Boutin (Aix, 1 an), Stepanenko (Tigre Voley, 1 an).

> Départs : Dadoun, Kandratsenia, Reiser (Aich Dob), Van den Eshof (Plessis-Robinson), Kapfer (Tourcoing ?).
> Sous contrat : Jioshvilli (1 an), Simin ( 1 an ), Ferrandez (ent), Albertini (1 an), Ciccada, Gutor, Halilovic, Kovalenko, Puchalski.

Avignon VB

> Arrivées : Quoirin (beach).
> Départs : Daguerre (arrêt), Esseddyq (Paris), Perez (Toulouse), Reynet (PUC).
> Sous contrat : Amet (ent.), Bégué (1+1), Bonon (1 an), Frontin (1+1), Quiévreux, T. Lamoise, Vallée (1 an).

Beauvais OUC

> Arrivées : Dereymez (Martigues, 2 ans), Gaumont Casias (Tours), Hebert (Saint-Quentin), Krnic (Budvanska).
> Départs : Pinheiro (Poitiers), Orszulak, Marquinho (Constantza), Everaldo.
> Sous contrat : Denys (ent. 1+1), Bartik (1 an), Juricic (1 an), Kilama, Lacassie (2 ans), Songolo (1 an), Javurek (1 an ), G. Patin (1 an).

AS Cannes

> Arrivées : Takaniko (Toulouse, 2 ans), Bengolea (Narbonne), Cundy (Benfica), Nganga (Narbonne).
> Départs : Tuia (Olsztyn), Pujol (Trévise), Gendrey (Tourcoing), L. Geiler (Tours), Rivera (Poitiers), Castard (Turquie).
> Sous contrat : Tillie(ent.), Moreau (1 an), Le Roux (1 an), P. Ragondet (1 an ), Hardy-Dessources, Krou, Kruyner, Feughouo (1 an).

Montpellier UC

> Arrivées : Duhagon (Toulouse, 3 ans), Lafitte (Toulouse, 2 ans), Le Marrec (Tours, 3 ans), Quesque (Tours, 2 ans), P. Lyneel (Sète).
> Départs : Jaumel (Martigues), Lica, Tournier (Sète), Shafranovitch (Budvanska), Stein.
> Sous contrat : Josserand (ent., 1 an), Hudecek (1 an), J. Lyneel (1 an), Rafidison (1 an), Raharison (1 an), Schneider (2 ans) , Brachard.

Nantes-Rezé MV

> Arrivées : Holubec ( Tours 1+1 ), Godefroy (Dunkerque), Lavagne (Chaumont), Boulc'h (Tours), Linz (VK Kladno), Rybnicek (Chaumont), Tosatto (Saint-Nazaire).
> Départs : Martin, Moussa (Saint-Nazaire), Ondrusek (Dunkerque), Vel, Bosqui (Orange).
> Sous contrat : Repak (1 an), Salon (1 an) , Pribanovic (1an), Lof (?).

Nice VB

> Arrivées : Schroeder (Saint-Nazaire).
> Départs : Mourier (Saint-Brieuc).
> Sous contrat : Baric (ent., 1 an), Ah Kong (1 an), Birau, Damiao (1 an), Furneau (1 an), Jokanovic, Kraska (1 an), Mrozek, Saelens (1 an), Widiez, Zimakijevic.

Paris Volley

> Arrivées : Boula (Poitiers), Escalante (Porto Rico, 1 an), Esseddyq (Avignon, 2 ans), M. Steuerwald (Friedrichshafen).
> Départs : Bazin (Galatasaray), Fischer (Berlin), Skorc, Gromadowski (Olsztyn), Smrcka (Budejovice).
> Sous contrat : Paes (entraîneur), Balandzic (1 an), Bleuze, Novak (1 an), Skrimov, Van Der Veen (1 an).

Stade Poitevin VB

> Arrivées : Pinheiro (Beauvais), Audric (Saint-Nazaire), Lopes (Maaseik ), Rivera (Cannes, 1 an).
> Départs : Boula (Paris Volley), Frangolacci (Rennes), Oriol (CNVB), Lotman, Jambon, Kreisz (Tourcoing).
> Sous contrat : Lecat (entraîneur, 2 ans), Maréchal (1+1), Rouzier (1 an), Sol (2 ans), Zopie (2 ans), Kieffer (2 ans), Teixeira (2 ans), Alpha.

Rennes Volley 35

> Arrivées :[b] Kolacny (Alès), T. Fauura (1 an, Saint-Nazaire), [/b]Frangolacci (Poitiers 1+1).
> Départs : Gutman (Sha'anan), Patuc (Narbonne), Sorokins (Toulouse).
> Sous contrat : Corre (1 an), J. Grebennikov (1 an), Keir (1+1), Q. Marion (1 an), Pajusalu (2 ans), Pupart (1+1), Trèfle (1 an).

FL Saint-Quentin VB

> Arrivées : Jorna (HVA Volleybal), N. Dukic (Edilesse Cavriago), H. Vleminckx (ent., Averbode), Benassi (Vigo).
> Départs : Biasio (ent., Narbonne), Toobal (Olsztyn), Hebert (Beauvais), Gosselin (Dunkerque), Mihaylov (Lyon), Vadeleux (Macerata).
> Sous contrat : Beclin, Donat, D. Dukic, Majdak (1 an), Tonemassa, Zlatic (2 ans).

Arago de Sète

> Arrivées : Tournier (Montpellier).
> Départs : P. Lyneel (Montpellier).
> Sous contrat : Barais (2 ans), Rowlandson (2 ans), Toniutti (2 ans), Vesely (1 an), E.Ragondet, Senger, Simovski, Granier, Bry (?).

Toulouse 0AC-TUC

> Arrivées : Cernousek (Alès), Jambor (Brno), JF Perez (Avignon), Sorokins (Rennes), Burel (CNVB), Ojansivu (PAOK).
> Départs : Bergamo, Duhagon (Montpellier), Lafitte (Montpellier), Takaniko (Cannes), Poyer (Narbonne), Pottier (Sochaux), Effernelli (Sochaux).
> Sous contrat : Smolka (ent. 2 ans), Rossard (1 an), Zago (1 an), Stanek (1 an), Vandaele (2 ans), Milhau, Vergnes.

Tourcoing LMVB

> Arrivées : A. Perez (Porto Rico, 1 an), Gendrey (Cannes), Kreisz (Poitiers), Kapfer (Ajaccio, ?).
> Départs : Rademaker, Slavev, Tolar (Tours), Marquez.
> Sous contrat : Lavallez (1 an), Lemay (1 an), Rejlek (1 an), Sloboda (1 an), Aranha (1 an), Knudsen (1 an), Lorsheijd (1 + 1).

Tours VB

> Arrivées : Tolar (Tourcoing, 1 an), Olteanu (Almeria, 1 an), L. Geiler (Cannes, 1 an), D'Almeida (Asnières, 2 ans), Redwitz (Rzeszow, 2+1), Erepmoc (Narbonne).
> Départs : Quesque ( Montpellier), Le Marrec (Montpellier), Gaumont-Cassias (Beauvais), Holubec (Nantes), Boulc'h (Nantes), Schalk (Narbonne), Anot (Harnes).
> Sous contrat : Er. Ngapeth (ent., 1 an), Gonzalez (1 an), S. Ngapeth (1 an), D. Konecny (1 an), Ea. Ngapeth (1 an), de Kergret (1 an), P. Konecny (?).
source/la nouvelle république

la mini revue de presse ligue A, commence page précédente.

Volley-Ball
Montpellier retrouve l’espoir

Louis Nicollin a offert un chèque de 150 000 € au club en détresse. Elle était belle la famille du Montpellier Volley, l’autre soir, sur la place de la Comédie.

Unie, aussi, malgré les incompatibilités de caractère et les "guéguerres" ancestrales qui jonchent l’histoire d’un club. De Philippe Blain, le sélectionneur national à Jacques Shaw, l’ancien président de la Fédération, en passant par Jean-François Tarbouriech, Jean-Jacques Surjus, Jacques Bonnier ou Philippe Salvan, tous avaient répondu à l’appel du président Brachard.

L’enjeu était de taille, c’est vrai. Sauver la patrie Mvuc en danger de mort lente… épinglée par la DNACG, le juge financier de la FFVB, pour une trésorerie désastreuse (240 000 € de dettes), l’un des plus prestigieux palmarès de France est à deux doigts de mettre la clef sous la porte du professionnalisme et retourner jouer avec ses petits camarades de la Nationale 1, deux étages plus bas.

Mais les grands clubs ne meurent jamais, dit-on. Et si sportivement, la saison dernière, en dépit d’une place de finaliste de Coupe de France, fut loin d’être inoubliable, Montpellier mérite largement sa place dans le gotha national. C’est en tout cas ce qu’a pensé Louis Nicollin, le président du Montpellier Hérault, qui a signé un chèque de 150 000 € en faveur du club. « Je tiens à remercier Louis Nicollin, se réjouissait Jean-Pierre Brachard, le président du club, grâce à ce chèque, nous avons immédiatement déposé un recours auprès du Conseil national olympique et sportif français (CNOSF) afin d’apporter des éléments nouveaux susceptibles de changer la décision de la DNACG. »

Aux 150 000 € promis par Nicollin, viendront s’ajouter les subventions 2011 de l’Agglo et de la Région confirmées lundi par Georges Frêche. Ce qui devrait permettre d’infléchir la décision de la DNACG. « Nous espérons être reçus dans un délai de trois à cinq jours par le CNOSF » poursuit M. Brachard, dont l’avenir à la tête du Mvuc pourrait devenir incertain, « pour l’heure, l’essentiel est de sauver le club. J’ai été conforté par le président Frêche et j’ai envie de poursuivre. Mais ce n’est pas le plus important. On parlera de tout cela plus tard… »

Du côté des joueurs et du staff, l’espoir de disputer le championnat de France de Ligue A est évidemment remonté en flèche. Solidaires et ayant accepté une baisse de salaire de 10 %, les Montpelliérains attendent désormais la suite avec impatience. « Ce qui se passe actuellement est exceptionnel, martèle Arnaud Josserand, l’entraîneur héraultais, la plupart des joueurs auraient pu signer dans des clubs français ou étrangers depuis plus de dix jours. Tous ont décidé de rester dans l’espoir d’une issue favorable. Que l’on nous laisse un an pour montrer ce que nous valons vraiment ! » Un happy end qui ne tient désormais plus qu’à l’approbation définitive de la DNACG, probablement rassurée par le geste de Louis Nicollin.

Une certitude en tout cas. Si Montpellier était autorisé à évoluer dans l’élite, le championnat de Ligue A se disputerait à 15 clubs. Il ne serait en effet plus possible de déclasser à nouveau Avignon, repêché grâce à la relégation administrative du club héraultais.

Jean-Michel IZOIRD
source/midi-libre/via multisports

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Bilan Ligue B, les surprises

Beau deuxième après un exercice moribond, Chaumont a joué la montée toute la saison. Malgré un départ en dent de scie, Dunkerque et Cambrai ont fini dans le haut de tableau. Equipe la plus jeune, Asnières s'est sauvé.

Chaumont, 2e avec 62 points
Moribond depuis deux saisons (10e en 2008 et 11e en 2009), Chaumont (en photo) a joué les premiers rôles toute de la reprise aux dernière heures de compétition, échouant de peu pour la montée. Le mérite revient notamment au nouveau coach Nikola Matijasevic qui a trouvé les bonnes recettes avec un collectif renouvelé... à 100%. L'excellent Jakub Rybnicek (17,3 points par match) et ses coéquipiers ont redonné le goût de l'ambition au club champenois.

Cambrai, 4e avec 42 points
Après un début de saison irrégulier, le collectif nordiste a trouvé de la stabilité dans son jeu, notamment au niveau du bloc réception-attaque. Si Frédéric Gingreau s'est un peu éteint après un excellent début de saison, le duo Geoffrey Meyer (13 points par match) et Galin Radichko (13,8 points par match), qui cumulait la casquette de joueur-entraineur, a installé le club en haut de tableau. A confirmer dès octobre !

Dunkerque, 6e avec 39 points
Les hommes de Gaël Bollengier ont alterné le bon comme la victoire sur Chaumont (3/0) et le moins bon à l'image de leurs sept défaites à domicile. Cette inconstance n'a pas permis aux Nordistes de jouer le haut de tableau alors qu'ils en avaient les moyens. Avec un duo offensif Samuels (16 points par match) - Caporali Chiapetti plutôt efficace, le club nordiste a assuré l'essentiel au cours d'une saison piégeuse.

Asnières, 9e avec 35 points
Nouveau coach, nouveaux joueurs. Le club asniérois a vécu une saison de transition. L'effectif a montré les qualités et les défauts d'une jeunesse capable de gagner à Chaumont ou de perdre à domicile après avoir mené 2 manches à 0 comme face à Lyon et Cambrai. Porté par Bandiougou Traoré (13,1 points par match) ou Horacio D'Almeida, qui a signé à Tours, Asnières a affiché de belles qualités mentales en disputant (11) et en remportant (6) le plus de tie-break.

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Bilan Ligue B, les déceptions

Malgré sa troisième place, Saint-Brieuc a raté son pari de la montée immédiate. De la même manière, Harnes, Brive, Saint-Nazaire et Canteleu n'ont pas su se maintenir.

Saint-Brieuc, 3e avec 54 points
L'ancien pensionnaire de Ligue A a mis du temps à trouver le bon rythme. Le retard accumulé par les coéquipiers de Jevgenijs Grimailovs (12,7 points par match) en début de saison n'a jamais pu être comblé. Distancés pour la première place, les hommes de Nenad Djordjevic avaient pourtant les moyens de jouer la montée.

Harnes, 11e avec 31 points
Les neuf défaites de rang ont enterré les ambitions de maintien du club nordiste. Lorsque les conseils de Marcelo Fronckowiak furent digérés, les Harnais ont réalisé une deuxième partie de saison plus qu'honorable (8 victoires pour 8 défaites). Adrian Patucha (15,2 points par match) et Loïc Bouanda (14,3 points par match) se sont révélés dans un collectif qui méritait mieux.

Brive, 12e avec 25 points
L'embellie de la première journée s'est vite estompée. Les Brivistes ont lutté toute la saison avec des moyens limités. Si Guy Valentin (14,4 points par match) a retrouvé son peps, l'activité de Guillaume Marion (15,2 points par match) a aussi permis à Brive de remporter des succès intéressants à Nancy ou même face à Nantes-Rezé. Mais le retard sur le premier non-relégable était trop important pour sauver sa place en Ligue B.

Saint-Nazaire, 13e avec 24 points
Un être vous manque et plus rien ne fonctionne. La blessure de l'attaquant numéro 1 Khalid Satour, qui a tourné à 22 points lors de ses trois premiers matches, a plombé la confiance du groupe. Alors que la montée était l'objectif annoncé, les hommes de Roger Vallée ont perdu huit fois à domicile et sont tombées dans la spirale négative de la défaite. Une descente surprise.

Canteleu, 14e avec 23 points
Malgré des qualités au service, l'ACLM a longtemps navigué entre deux eaux avant de chuter irrémédiablement au classement. Les hommes de Wojtek Fabianczyk (en photo) ont eu du mal à donner leur pleine mesure à l'image d'un Krzysztof Kocik (13,4 points par match). En ne remportant que deux succès lors des matches retour, Canteleu était trop juste pour se maintenir dans un championnat aussi disputé.
source/lnv

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> Le 23-07-2010
Bilan Ligue B, les gagnants

Nantes a gagné le championnat et validé son ticket pour la Ligue A. Les quatre autres promus se sont maintenus : Orange et Martigues assez facilement, un peu plus laborieusement pour Lyon et Nancy.

Nantes-Rezé, 1er avec 64 points
Une saison historique pour un promu : 23 victoires en 26 journées. Les hommes de Martin Demar (en photo), tout juste arrivé à l'intersaison, ont décroché le titre de Ligue B et l'unique ticket pour la Ligue A. Le coach tchèque a créé un groupe solide autour du duo Moussa (17,6 points par match), 3e marqueur du championnat, et Jakub Salon (17,4), 4e marqueur. En trois ans, l'équipe dirigeante menée par Thierry Rose a plus que réussi la fusion entre Nantes et Rezé.

Martigues, 5e avec 41 points
Le champion de Nationale 1 a mis quelques journées avant de trouver la bonne carburation et enchaîner cinq victoires entre la 5e et 9e journée. Il faut dire que le collectif se connaissait bien puisque dix des douze joueurs pro étaient de la montée. L'apport du Polonais Michal Kaminski (19,1 points par match) fut tout aussi décisif. Avec le maintien assuré dès la phase aller, les troupes de Christophe Charroux ont préparé la saison prochaine en toute sérénité.

Orange, 7e avec 39 points
Doté d'un effectif expérimenté mais vieillissant (six joueurs ont plus de 36 ans, deux ont même plus de 42 ans !), Orange a montré un fond de jeu intéressant pour exister en Ligue B et assurer sa place dans la division. Malgré Elysée Ossosso (15,1 points par match) au top tout au long de la saison, le promu sudiste a manqué de constance et de physique sur la durée pour viser le haut de tableau.

Lyon, 8e avec 36 points
Renforcé par des joueurs revanchards (Roure, Daquin, Clément), le club lyonnais pensait avoir fait le plus dur après une belle série de sept matches sans défaite avant la trêve. Mais les hommes de Fabrice Chalendar ont enchainé sept défaites de rang. En dépit de l'activité du duo Jambon (17,7 points par match) - Ristic (15,5), Lyon a attendu les dernières journées pour assurer complètement son maintien.

Nancy, 10e avec 31 points
Le promu moins bien classé du lot au final. Pourtant, l'effectif était construit autour de joueurs talentueux comme Adrien Taghin ou Christian Fuahea (3,4 contres par match). Mais l'équipe a eu du mal à trouver une cohésion collective en début de saison. Sous l'impulsion de Lionel Coloras (15,4 points par match), Nancy a validé son maintien lors de la dernière journée grâce à un meilleur set average sur Harnes.
source lnv

Actualités LNV

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> Le 03-08-2010
Kurtz, nouveau président de la FFVB !

Ce samedi avait lieu l'élection du nouveau président de la FFVB. Et c'est Patrick Kurtz qui a été désigné pour succéder à Maurice Boisseau, qui assurait l'intérim après la démission du Comité directeur, et de Serge Deloutre, le 17 avril dernier.

Moment important pour la vie de la Fédération Française de Volley le week-end dernier avec l'élection à sa tête d'un nouvel homme fort en la personne de Patrick Kurtz. Président de la Ligue d'Alsace, il prend donc la succession de Maurice Boisseau, intérimaire à la suite de la démission de Serge Deloutre et du Comité directeur au printemps dernier.

Commentaires du nouvel élu après sa victoire sur le site de la Fédération Française : « Je tiens d'abord à préciser que cette élection n'a pas été houleuse, elle s'est déroulée sans éclats, entre gentleman, avec fair-play. Christian et moi on se connaît depuis un bout de temps. Je tiens à signaler la qualité de Christian Albe pour lequel j'ai beaucoup d'estime : j'ai la volonté de travailler avec lui. Pour Christian ou pour moi, la tache s'annonçait difficile. La situation des finances fédérales est délicate et l'objectif est de mettre en place une gestion financière afin de ne pas être en situation de dépôt de bilan.

Il y a des problèmes à régler dans l'immédiat et d'autres, à prioriser, en fonction des urgences. Je ne mènerai pas la révolution mais une évolution avec la base qui m'a élu et l'équipe autour de moi forte d'énergie. Je ne suis pas d'accord avec cette notion de volley du Nord et du Sud, je suis favorable à ce que nous puissions travailler collectivement, en avançant unis. Je suis pour une ouverture raisonnée et de qualité. Je ne pense pas nécessairement qu'il faille mettre du sang jeune mais du sang neuf dans nos structures. Des jeunes candidats présents aujourd'hui montrent leur envie et leur capacité. Il faudra en tenir compte car c'est un investissement pour l'avenir du volley.

Ensuite, d'un point de vue sportif, c'est la qualification de nos équipes pour les J.O. En jeunes, je constate que nos équipes brillent en garçons et en filles. »
source/lnv

TLM :
Alexandre Sloboda et Paulinho
dans une autre charrette d'austérité !

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Après Thiago Aranha dont le contrat a été
annulé, c'est Alexandre Sloboda, le capitaine,
qui pourrait passer à la trappe...

C'est sans doute le grand feuilleton de l'été, avant même que le synopsis de la saison 2010-2011 soit dévoilé... Au TLM, après l'annonce du « départ négocié » de Thiago Aranha, le réceptionneur-attaquant brésilien, d'autres rumeurs balayent les travées de la salle Pierre-Dumortier. Vérifiées par diverses sources sûres, elles font froid dans le dos...

On croyait « l'écrémage » financier de l'effectif nordiste terminé. Il s'avère pourtant probable que la dernière saison de contrat d'Alexandre Sloboda soit purement et simplement payée au capitaine tourquennois. Lequel sera donc prié d'aller voir ailleurs, s'il accepte la proposition !

Le salaire du « central » franco-brésilien est l'un des plus importants de l'équipe (6 000 € nets) ; le club télémiste pourrait donc faire l'économie des charges à payer. Une mesure qui doit être annoncée, début septembre, à celui qui est aussi le beau-frère de Carlos Do Novo, l'ancien président du Tourcoing Lille-Métropole.

Des proches du prédécesseur de Thierry Fortané, l'actuel « boss » du TLM, guère épargnés par le feu qui couve actuellement au sein du grand club métropolitain. Ainsi, Paulinho, l'entraîneur de l'équipe, l'autre beau-frère de Carlos Do Novo, se verra proposer, à son retour en France, une baisse de salaire conséquente d'environ 30 % ! Et l'on imagine mal celui qui fut libero, puis adjoint de Marcelo, puis enfin coach, accepter un tel deal.

Il apparaît évident que la « tête » télémiste, au prétexte de faire de grosses économies, veut également en finir avec les « années Do Novo » et ce doux parfum brésilien qui prédominait depuis de nombreuses saisons.

Lebrun aussi ?

Nous le disions récemment (lire notre édition tourquennoise du mardi 4 août), la crise a bon dos. Mais les méthodes utilisées par la direction du club agacent fortement, pour ne pas dire plus, même au sein du Directoire. Pour preuve, on prête l'intention à Benoît Lebrun, le manager général, de rendre son tablier. Ce dernier a clairement fait savoir son désaccord dans une lettre adressée au président, au maire de Tourcoing et à l'ensemble des membres du Directoire.

L'intéressé, que nous n'avons malheureusement pas pu joindre, a sans doute été fort marri de voir son travail de négociations d'intersaison réduit à néant, sa parole donnée ayant été - avouons-le - allégrement piétinée par l'incohérence de quelques-uns.

Et pour ce qui concerne l'affaire Gilson, soi-disant « terminée » selon M. Fortané, 25 000 € sont encore à payer à celui qui réclame son dû depuis plus d'un an. Outre un conseil juridique, « Papy » aurait aussi fait intervenir la Confédération brésilienne, laquelle aurait immédiatement bloqué la lettre de sortie de Thiago Aranha. Le projet de beach-volley entretenu par ce dernier faisait finalement bien l'affaire du club nordiste... Selon Jean-Pierre Debackère, l'un des « argentiers » du club, 100 000 € sont encore à trouver avant le début de la saison. Deux joueurs de classe manqueront aussi à l'appel. Pas de doute, c'est la crise au TLM... •
PAR DIDIER PARSY
PHOTO JOHAN BEN AZZOUZ
source/la voix des sports

Sur fond de crise,
Tourcoing-LM en est réduit
à se séparer de quelques joueurs

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Aranha (à g.) est déjà parti. Sloboda (à droite)
pourrait suivre le même chemin,
s'il accepte les conditions tourquennoises.

Ils se retrouveront officiellement le 31 août en fin d'après-midi. En attendant, les joueurs du Tourcoing Lille Métropole ne savent plus à quel saint se vouer, car depuis début juillet, l'effectif a changé de visage et pourrait encore, très prochainement, subir une autre cure d'amaigrissement.

La crise a, semble-t-il, fait perdre les pédales aux dirigeants du cru qui ont eu l'opportunité de mettre un terme au contrat du Brésilien Thiago Aranha, lequel avait pourtant resigné pour un an, fin avril.

Pour tout dire, c'est d'abord la lettre de sortie du joueur qui est restée bloquée à la Confédération brésilienne, l'instance fédérale n'ayant que fort peu apprécié le fait qu'une « ardoise » de 25 000 € soit encore redevable à Gilson par le club nordiste. Une facture qui date de plus d'un an... Si Aranha a fait l'objet d'une procédure à l'amiable, Alexandre Sloboda, le capitaine de l'équipe, et Paulinho, l'entraîneur, pourraient, à des degrés divers, accepter aussi l'offre tourquennoise.

Le premier, l'un des plus gros salaires de l'équipe (6 000 € net mensuels) se verrait proposer le versement pur et simple de sa dernière année de contrat, le club faisant l'économie des charges mais l'on ne sait pas si le second verra d'un bon oeil une présumée baisse de 30 % de son salaire... La rentrée ne manquera donc pas de piquant !

D'autant que le club risque d'avoir un déficit avéré de 100 000 € au 30 juin 2010, sans compter la « fuite » annoncée de quelques partenaires qui « pèseraient » un total de 400 000 € !

Avant son départ en vacances, Thierry Fortané, le président du club, s'est voulu plus que rassurant en balayant l'ensemble des « bruits » pourtant confirmés par plusieurs sources sûres. On sait aussi que Benoît Lebrun, le manager général, a totalement désapprouvé la volte-face estivale du club et annoncé la possibilité d'une démission.

Par ailleurs, l'arrivée d'Angel Perez, le passeur portoricain, n'a toujours pas été finalisée, même si les deux parties ont conclu un accord il y a plusieurs mois... Tandis que les autres joueurs n'ont appris que par bribes ce qui se tramait en coulisses ! Certains devraient même découvrir l'alarmante situation au moment de leur retour fin août. À l'évidence, le TLM est plongé dans une grave crise et il n'est peut-être pas près d'en sortir. •
source/la voix des sports

Alexandre Sloboda :
« Il est bizarre d'apprendre de telles nouvelles... »

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C'était il y a un an à peine, lors du match
d'ouverture face à Alès. le capitaine
tourquennois brandissait
la Coupe de la Ligue...

PAR DIDIER PARSY
PHOTO JOHAN BEN AZZOUZ

Car si le président du Tourcoing Lille-Métropole s'est mué en pompier de service pour « éteindre » ce qui est devenu plus qu'une rumeur (1), il n'a finalement pas réussi à convaincre ceux qui, le 31 août au soir (18 h), reprendront contact avec ce qui est toujours leur club de prédilection.

Premier concerné, Alexandre Sloboda que nous sommes parvenus à joindre par téléphone à Porto Alegre (Brésil). L'actuel capitaine télémiste était d'ailleurs encore sous le coup de la surprise, presque du choc, lui qui fut inopinément contacté... par une supportrice du Tours VB.

Dans un mail amical, cette dernière le mit au parfum de ce qui se tramait au TLM. Une fan du « Tévébé » qui avait, bien évidemment lu nos colonnes... « Officiellement, affirma-t-il, je ne sais toujours rien. Je n'ai aucune information sur la proposition qui pourrait m'être faite. Tout ce que j'ai reçu, c'est un "texto" émanant du président, envoyé le 5 août, et qui m'annonçait que nous nous verrions à la reprise. Je pensais que c'était à propos de la saison à venir... Je rentre mercredi (NDLR : le 25 août), je verrai. »

Répétons qu'il n'y a jamais eu de fumée sans feu et que tout ce que nous annoncions récemment dans nos éditions, fut confirmé par diverses sources très proches du club tourquennois. Et si l'on peut comprendre que Thierry Fortané tente maintenant de circonscrire un incendie qu'il a allumé et qui l'a finalement pris de vitesse, on ne le croira jamais sur le fait que ces informations n'aient été que le pur fruit de notre imagination...

D'ailleurs, Sloboda, s'il restait fort discret, s'étonnait tout de même des méthodes employées. « Il est bizarre d'apprendre de telles nouvelles. Je suis tout de même étonné de voir mon salaire s'afficher dans la presse. Tout ce que je peux dire, c'est que ce n'est pas très bon pour le club et pour la suite. Quant à Paulinho, je crois qu'il n'est pas plus au courant. »

Si l'entraîneur du TLM ne l'était pas, maintenant, il l'est ! D'autant que son président s'est fendu, nous le disions, d'un mail en début de semaine. « Ces derniers temps, de multiples informations ont circulé, mélangeant réalité et interprétations sur la vie du club. Je tiens donc à vous envoyer ce petit mot (sic) pour remettre les choses dans votre contexte, et vous rassurer si besoin. » Il y a donc deux vérités : celle d'un président qui n'a jamais pris la responsabilité d'apposer sa signature au bas d'un contrat de joueur professionnel de son club, et... l'actuelle. « Notre budget est équilibré, construit pour permettre d'honorer chaque engagement pris avec chacun d'entre vous », ce que pourrait contester Aranha qui, en avril, avait resigné un contrat d'un an... Et le discours se veut encore volontariste. « (...) J'attends donc personnellement de vous un engagement exemplaire et professionnel en restant concentré sur votre métier et vos responsabilités, afin qu'ensemble nous réussissions au mieux cette nouvelle saison en atteignant nos différents objectifs en championnat et en coupe de France (...) » On croit rêver !

Un président, déjà vivement critiqué la saison dernière au sein de son club et qui semble s'être définitivement éloigné d'un quotidien qu'il n'a jamais goûté. Il y a donc les atermoiements philosophiques d'un homme déconnecté de la réalité, et le devenir d'un groupe qui, déjà, ne sait plus à quel saint se vouer, et dont le club va droit dans le mur. •
source/la voix des sports

DE LA SUEUR ET DES STRASS

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Jacques Bouhier, Jean-Jacques Place (à gauche) et les joueurs. : (Photos NR, Patrice Deschamps)
Le TVB a repris l’entraînement hier matin à Grandmont et a été présenté officiellement à la Guinguette hier soir.

Un classique. Alex Vétillard, le préparateur physique, donne ses premiers coups de sifflet, le matin, sur la piste de Grandmont. Il ne faut pas être sorti de Polytechnique pour se rendre compte que les volleyeurs ne goûtent guère les mouvements et autres foulées. Pendant que certains souffrent - encore que les joueurs affichent déjà un physique sans excès - d’autres comme Earvin Ngapeth et Petr Konecny (lire ci-dessous) jouent les touristes.

Le TVB veut garder la main

Toujours un classique. Éric Ngapeth prend le relais, l’après-midi au Palais des sports. Le TVB fait ses gammes avec le ballon. Pour retrouver les premières sensations, le toucher de balle, le taraflex et l’atmosphère du théâtre de ses futurs exploits.
Encore un classique. La présentation officielle à la Guinguette de Rochecorbon, le soir, pour les sponsors, les supporters, les médias, les représentants des instances territoriales. Moment agréable, sans pression -elle viendra dans quelques mois -, dans la décontraction pour un club qui se connaît sur le bout des doigts. Le TVB est professionnel, fier de ses titres, mais sans ostentation, et sait rester à sa place tout en restant à la portée de ses admirateurs.

Le coup d’envoi d’une saison avec sueur le matin, et strass le soir, par conséquent. Une saison « bizarroïde », comme le souligne, Pascal Foussard, le manager général : « On ne va pas disposer de nos internationaux de 23 août au 11 octobre, à cause des championnats du monde. C’est énorme. Il faudra mettre les bouchées doubles dans la dernière quinzaine d’octobre. » On pense évidemment à la connexion entre Redwitz et les attaquants David Konecny et Earwin Ngapeth…

Mais le TVB a connu de pires reprises. Là, le TVB a la chance de pouvoir disposer de ses deux passeurs, Rafaël Redwitz et Loic De Kergret. En outre, la présence des jeunes du centre de formation permettra à Éric Ngapeth de travailler avec notamment des centraux en nombre (Jean-Stéphane Tolar, Horacio D’Almeida et Rachid Gaouar).

Le président Jacques Bouhier, au bronzage baulois, présenta les joueurs un à un avant que Jean-Jacques Place, adjoint aux sports, ne rappelle que « le TVB et le TFC sont les deux clubs phares de la ville. Parce que le TVB a les structures et le palmarès qui parlent pour lui. » Et que le TFC pratique le sport le plus populaire.
Mais avec un titre de champion d’Europe, des titres de champions de France et des coupes de France, le TVB a encore quelques coups d’avance sur le TFC. Et Jacques Bouhier, Pascal Foussard et Éric Ngapeth désirent encore garder la main…

Jean-Éric Zabrodsky
source/la Nouvelle République

Nouveau challenge pour
Demar et le NRM

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Martin Demar (à gauche) et son équipe, en grande partie renouvelée,
ont repris l'entraînement hier. : Ludovic Failler

Ligue A. Ce sont plus de deux mois de préparation que viennent d'entamer les joueurs de l'UGS. Avant de se lancer dans le grand bain de la Ligue A.
Hier, en fin de journée, le nouveau groupe de joueurs de Nantes Rezé Métropole s'est retrouvé salle Gaston Turpin, pour une première prise de contact synonyme de coup d'envoi de la préparation de la prochaine saison. Une préparation qui sera longue, puisque le premier match officiel de Ligue A aura lieu le samedi 30 octobre (l'UGS se rendra à Montpellier).

La faute aux championnats du monde, pour lesquels plusieurs internationaux, à commencer par les Français, seront absents à compter du 25 septembre, pour la compétition se déroulant en Italie. Nantes Rezé n'échappe pas à la règle, puisqu'Alès Holubec, le nouveau central tchèque, a rejoint sa sélection.

Hormis cette absence, les onze autres joueurs étaient bien présents autour de Martin Demar, afin de prendre connaissance du menu que leur a concocté leur entraîneur. D'ailleurs, par rapport à la saison dernière, quelques différences ? « L'an dernier, je ne maîtrisais pas beaucoup de choses, avoue le technicien tchèque. Cette fois, en plus d'un gros travail de musculation, j'ai ajouté du travail en piscine, du tennis, ou encore de l'athlétisme. »

Et ce n'est pas trop long, cette période de préparation avant le championnat ? « Non, cela nous laisse du temps. À nous de bien travailler, et surtout de bien doser les temps de récupération ». Cette reprise donne également l'occasion d'une revue d'effectif. Seuls trois joueurs (Repak, Salon et Pribanovic) ont été conservés.

En retour, Soleilland, Lavagne, Rybnicek sont arrivés de Chaumont, Tosatto de Saint-Nazaire, Godeffroy de Dunkerque, Boulc'h et Holubec de Tours, Roger d'Illac et Linz de Kladno (Rép. Tchèque). Un recrutement qui satisfait pleinement Martin Demar : « J'ai recruté les joueurs que je voulais, et c'est très important. Avec, il est vrai, un soin particulier, pour le centre, un secteur qu'il fallait renforcer. Je voulais aussi de la concurrence, surtout en comparaison à la saison passée, où je ne disposais quasiment que de huit joueurs. Là, j'ai douze joueurs, et c'est idéal, autant à l'entraînement qu'en match. »

Ce « noyau » composé de quatre joueurs tchèques, ne risque-t-il pas d'effacer quelque peu le reste de l'effectif ?
« Non, pas du tout. Je connais ces joueurs. Leur mentalité, leur niveau, leur culture. Question d'adaptation, je ne suis pas inquiet. De plus, je pourrai m'appuyer sur eux dans le collectif. »

Et ce championnat de Ligue A qui s'annonce ? L'entraîneur du NRM avoue ne pas connaître suffisamment les autres formations, et les différents styles de jeu. « Comme l'an dernier, je ne crains personne. L'objectif sera bien sûr de se maintenir. Surtout faire plaisir au public, en faisant preuve de combativité comme la saison passée. Ne rien lâcher. Maintenant, j'ai un nouveau groupe. C'est un nouveau challenge. »

M. D.
source/Ouest-France

Le Rennes Volley 35 repart
avec des ambitions

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C'est avec l'ambition d'accrocher l'Europe
de Boris Grebennikov aborde cette nouvelle saison.
Maxime Letertre

Reprise. Les joueurs de Boris Grebennikov ont repris l'entraînement hier. Unesaison placée sous le signe de l'ambition, avec un objectif clair : accrocher l'Europe.

Hier, Boris Grebennikov a retrouvé son groupe. Il l'avait laissé en mai dernier, après une cinglante défaite lors du premier tour des playoffs, face à Tours. Ce souvenir, Grebennikov ne compte pas l'oublier, et entend même s'en servir pour aborder les échéances à venir. « Le premier objectif cette saison, c'est les playoffs, annonce le coach rennais. Mais contrairement à l'an passé, je ne veux pas m'arrêter au premier tour. Et pour cela, il faut vouloir gagner. La saison dernière, nous n'étions pas prêts à nous battre pour la victoire car nous étions déjà très heureux d'arriver en playoffs. »

Pour changer cette dynamique, le Rennes Volley 35 a donc choisi de se renforcer. Trois recrues ont rejoint le club. Jaromir Kolacny (ex-Alès), « un pointu qui va permettre de remplacer Steven Keir qui change de poste. On a donc enrichi le groupe car on a désormais deux pointus qui vont pouvoir gérer l'enchaînement des matches, mais aussi une alternance des styles de jeu. » Thierry Fauura, un central en provenance de Saint-Nazaire est, lui aussi, venu renforcer le groupe rennais.

Enfin, l'international français Sébastien Frangolacci doit permettre au club rennais de passer un cap. « C'est le gros renfort de notre intersaison, annonce le technicien franco-russe. C'est un joueur qui va nous faire progresser à la réception et en défense. Avec les progrès de Jénia, je pense que l'on peut être unes des meilleures équipes du championnat en défense et en réception. »

Alors, logiquement, le Rennes Volley 35 peut prétendre voir plus haut que la saison passée. Avec un objectif inédit, accrocher l'Europe. Une ambition finalement logique pour le club rennais, « qui ne peut pas éternellement jouer le maintien. Quand on n'avance pas, on stagne. Il ne faut pas parler des cinq ou dix prochaines saisons, mais à court terme, car dans le sport ça va très vite », annonce Boris Grebennikov. Un coach convaincu du potentiel de son équipe qui dispose d'un amalgame intéressant entre jeune et joueurs plus expérimentés.

Ce qui pousse l'entraîneur rennais à affirmer qu'il « n'y a pas besoin d'être gros pour bousculer des montagnes. Des fois, un grain de sable peu suffire. » Rennes espère être celui-ci.

Le programme des matches amicaux du Rennes Volley 35. Samedi 11 septembre et dimanche 12 septembre, tournoi à Saint-Nazaire en compagnie de Saint-Brieuc (Ligue B), Nantes (Ligue 1), Saint-Nazaire (Ligue B) ; vendredi 17 et samedi 18 septembre, tournoi à Évron (Mayenne) ; samedi 25 septembre, match face à Nantes au Pouliguen (44) ; les 15 et 16 octobre face à Poitiers ; les 22, 23 et 24 octobre, tournoi de rentré à Tours. Début du championnat le 30 octobre à Ajaccio.

V.G.
source/ouest-france/via multisports

Reprise de l'entraînement TLM :
une rentrée sur la pointe des pieds

Entre le départ d'Aranha et ses difficultés financières, le TLM ne commence pas cette saison sous les meilleurs auspices. Mais au club, l'optimisme est de rigueur. Après une 7e place l'an dernier, le TLM vise à nouveau les play-offs.

À l'heure de la rentrée, le TLM fait ses comptes. Et cela passait par une réunion entre joueurs et dirigeants qui s'est tenue hier, au complexe Léo-Lagrange, histoire d'éclaircir les zones d'ombre qui entourent le club tourquennois depuis le début de l'intersaison.

Le président Thierry Fortuné a ainsi pu expliquer à ses joueurs sa ligne directive en vue de l'exercice à venir. « Cela a permis de clarifier la situation. L'objectif sera le même que l'an dernier : les play-offs », assure le libéro Julien Lemay. Des ambitions qui pourraient paraître mesurées pour le finaliste 2009 du championnat de France mais qui prennent des proportions imprévues au regard de l'effectif cette saison.

Mais face à des difficultés économiques qui rongent ses finances, le TLM a dû dégraisser. Le départ du réceptionneur-attaquant brésilien Thiago Aranha a été le principal mouvement de cette intersaison. D'autre part, Roland Rademaker et Jean-Stéphane Tolar ont aussi quitté le club, tout comme Bojidar Slavev, laissant le poste de réceptionneur-attaquant au seul Kristian Knudsen. Avec un budget à la baisse, estimé à 1,65 million d'euros, le TLM « ne peut pas se permettre de prendre des risques financiers », selon le directeur sportif Benoît Lebrun.

Un effectif diminué

Les dirigeants ont ainsi privilégié les joueurs en poste plutôt que de nouvelles arrivées. Le passeur Angel Perez et le central Gary Gendrey sont malgré tout venus renforcer les rangs de Tourcoing.

Pour combler les manques de son effectif, l'entraîneur Paulinho devra aussi compter sur ses jeunes. Camille Danel, Paul Villard ou encore Rémy Fidon auront l'occasion de se montrer cette saison. Mais il n'empêche que l'effectif reste restreint par rapport à celui de l'an dernier, comme le confirme Julien Lemay : « Nous avons le même objectif que la saison dernière, c'est-à-dire les play-offs, mais avec deux joueurs de moins... » Une accession aux play-offs qui sera difficile selon le capitaine Alex Sloboda : « Si on finit parmi les huit premiers, ce sera en quelque sorte un exploit avec les moyens que l'on a aujourd'hui ». Triste constat pour un club qui a toujours nourri de grandes ambitions en championnat.
Pour Kristian Knudsen, le discours est le même, la saison qui s'annonce « sera très dure pour nous ».

Malgré deux quarts de finale, l'un en coupe de France, l'autre en championnat lors de l'exercice 2009-2010, les Tourquennois ont réalisé une saison très décevante pour une équipe qui tutoie le haut du tableau depuis une dizaine d'années. Pire, le club ne jouera pas de coupe d'Europe cette saison. Un mal pour un bien ? Le TLM pourra se recentrer sur la Ligue A et éviter l'accumulation de matches qui avait causé bon nombre de blessures en 2009-2010. Mais ce n'est pas encore cette saison qu'on s'enflammera pour Tourcoing. Pour l'ivresse des sommets, il faudra repasser.
source/nord eclair/via galeizon

VOLLEY-BALL (LIGUE A) Donat :
« Pas un président d'opérette »

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Cette année encore, le président de Saint-Quentin
Volley Adrien Donat s'est occupé du recrutement.
« Jusqu'à maintenant, je ne suis rarement trompé », confie-t-il.
(photo GRÉGORY PORTELETTE).

À la veille de la reprise de l'entraînement de Saint-Quentin Volley, Adrien Donat, le président, confie son sentiment sur le nouveau visage de son équipe.

Après le départ de quatre joueurs importants, dont l'international Romain Vadeleux, l'équipe vous semble-t-elle moins forte que la saison dernière ?

Je pense que c'est équilibré. Il nous reste cependant à voir ce que vaut Nemanja Dukic...

Qui l'a recruté, lui et les autres ?

C'est moi... Ça fait trente ans que ça dure et je me suis rarement trompé. Il faut le dire. Je ne suis pas un président d'opérette ni de salon, je suis un président de terrain. Si ça ne plaît pas, c'est pareil. Je travaille sur le recrutement avec Nenad (Komnenic) et Fabrice (Pruvot). Je soumets ensuite des noms à l'entraîneur, qui prend ou ne prend pas. Lui fait aussi des propositions. Mais par exemple, il m'avait proposé quelqu'un d'autre que le Brésilien Tiago et on a pris Tiago, parce que l'autre avait de trop grandes exigences sur les à-côtés.

Avez-vous quelques regrets sur les joueurs qui sont partis ?

Pas du tout. Je ne retiens personne de force, c'est très mauvais. Et ceux qui sont partis sont partis en très bon terme. Certains me l'ont manifesté en m'écrivant.

Le départ de Vadeleux, meilleur serveur du championnat, n'est-il pas une énorme perte ?

On n'avait pas les moyens de le retenir. Mais ça n'était pas une question financière : il voulait aller à l'étranger. S'il n'avait pas trouvé, il serait resté à Saint-Quentin. Il n'a pas perdu son temps ici, puisqu'on l'a fait jouer au poste de pointu et que c'est là qu'il joue en ce moment avec l'équipe de France.

En revanche, vous avez réussi à conserver Mladen Majdak...

On lui avait fait signer un contrat de deux ans l'an dernier. On avait réglé quelques détails administratifs qui lui permettent d'obtenir un visa de trois ans, au lieu d'un habituellement.

Quel est la recrue dont vous attendez beaucoup ?

On va voir avec "Dukic 2" (sic), qui remplace Mihaylov. On verra si on a fait une bonne opération ou pas. C'est un Serbe de notre filière habituelle, celle de Nenad (Komnenic). Il était en série A2 italienne et à la porte de l'équipe nationale. Heureusement pour nous qu'il n'y est pas sinon, il aurait été trop cher. Je pense qu'il va surprendre. »

Propos recueillis par ERIC JONNEAU
source/courrier picard/via multisports

La revue de presse du jour commence par l'article sur Rennes.

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