SAISON 2009/2010

TLM : le choix délibéré de la prudence, avec pourtant d'indéniables atouts...

La prudence est mère de toutes les vertus : tel pourrait être l'adage du début de saison pour le Tourcoing-LM.

Cela ne veut pas forcément dire que les Tourquennois n'ont plus d'ambition(s), bien au contraire. Avant de démarrer une dix-neuvième saison au sommet de l'élite française, il a d'abord fallu solder les comptes. Ou presque. Marcelo laissé libre, Paulinho est ainsi monté d'un cran dans la hiérarchie, tandis que Carlos Do Novo passait le relais à Thierry Fortané, son « successeur » légitime au sein du directoire de la SAOS TLM.

Bref, il y a eu du changement ! Et pas seulement dans le domaine des dirigeants ou des cadres techniques. Rarement, le club tourquennois a connu autant de mouvements au niveau des joueurs, ces principaux acteurs qui, précédés de cartes de visite non négligeables, pourraient enfin amener le club à pavoiser... Six départs (Maréchal, Ragondet, Barca-Cysique, Gilson, Winder, Suljagic) pour autant d'arrivées (Rejlek, Lemay, Aranha, Rademaker, Lorsheijd, Knudsen) : si les décideurs télémistes ont largement clamé qu'ils avaient diminué le budget d'environ 20 % (soit une manne de 1,75 ME pour la saison), ils ont effectué quelques belles opérations de séduction dont les résultats n'ont d'ailleurs pas tardé à se faire sentir... Bref, le nouveau cru tourquennois semble avoir de la « cuisse ». Seul bémol, le domaine de la réception où le Danois Kristian Knudsen, arrivé de dernière minute, fera finalement office de titulaire, au même titre que « Bobby » Slavev. Opéré en urgence, courant septembre, pour un dangereux, autant que brutal, souci artériel au bras droit, Thiago Aranha ne reviendra que dans le courant du mois de décembre.

Bien sûr, Paulinho espérait disposer de trois réceptionneurs en début de saison ; il se retrouve, par la force des choses, avec un ennui identique, mais table sur la seconde partie de championnat pour voir véritablement le potentiel de son effectif.

Car le déroulement de la Ligue A (nouvelle appellation) sera long, d'abord parce que le nombre d'équipes est passé de quatorze à seize... avec un retour à quatorze clubs, lors de la saison 2010/2011. Comprenne qui pourra !

Mais le TLM n'a que faire des fantaisies fédérales et entend bien se distinguer au moment opportun, comme la saison dernière... À la différence qu'il lui faudra impérativement un titre ! « Je sais que le club a consenti de gros efforts financiers pour me permettre de travailler sérieusement , explique Paulinho. Je dispose ainsi des joueurs que je voulais avoir, ici, à Tourcoing. » Le nouvel entraîneur tourquennois fonctionnera donc « match par match », en maintenant ses joueurs face à leurs responsabilités. Si la méthode et le discours changent, ce qui paraît normal, les intentions restent plus que jamais. Tant qu'il y a de la vie... •

DIDIER PARSY

SOURCE/La Voix des Sports

LIGUE B (reprise) Cambrai vise une place sur le podium

Après une année plutôt noire, polluée par une cascade impressionnante de blessures, et conclue à la huitième place (son moins bon classement depuis son accession en Pro B), Cambrai espère bien rebondir et jouer de nouveau les premiers rôles.

L'an passé, le début de saison avait été porteur d'espoir. Mais une longue série de pépins physiques avait empêché les Cambrésiens d'exploiter à fond leur potentiel pour échouer loin d'un hypothétique podium, synonyme d'accession.

Cette saison, c'est toujours une place dans les trois premiers que visera le CVEC, même si son entraîneur, Christophe Haffner, mesure la difficulté de la tâche. « On peut tenter de viser le podium. On sait que le championnat sera difficile, mais très ouvert. On part un peu dans l'inconnu en ce qui concerne la valeur de plusieurs nouvelles équipes. Seul l'avenir nous le dira. Mais il faut se donner de grosses ambitions. C'est la première année où tous les postes seront vraiment doublés. On a une équipe qui peut bouger et où chacun peut remplir plusieurs rôles. Une place dans les trois premiers n'est donc pas utopique. »

C'est vrai que, sur le papier, l'effectif cambrésien, qui aura une grosse consonance croate, présente plutôt bien, grâce à un recrutement plein de qualité et d'expérience avec le retour au bercail de Ratko Peris et les signatures de Jure Kvesic, qui a pas mal bourlingué en Europe, Frédéric Gingreau et Fabien Lemaire. En ce qui concerne l'arrivée d'Ivan Tropan, c'est, cette fois, la carte de la jeunesse qui a été jouée pour cet international espoir croate, venu pallier l'absence de longue durée de Jonathan Rabaud.

Au vu des matchs de préparation, le CVEC a déjà démontré qu'il possédait un potentiel très intéressant et que son nouveau cru devrait être meilleur que le précédent dans de nombreux secteurs de jeu. Il ne reste plus qu'à espérer que le parquet de Vanpoulle, jugé trop dur par de nombreux observateurs, ne viendra pas encore perturber une saison qui s'annonce excitante. •

OLIVIER DELSAUX
source/la voix des sports

Renouvelé à 50 %, Dunkerque veut jouer le haut de tableau

Alors que son effectif a été renouvelé à hauteur de 50 %, Dunkerque Grand Littoral Volley-ball entend sortir de la morosité de ces dernières saisons.

Grâce à un recrutement très ciblé, les Dunkerquois viseront pour cette nouvelle saison le haut de tableau, voire le podium. Premiers éléments de réponse ces prochaines semaines.

Dunkerque aura encore un petit accent sud-américain cette année. Diogo Chiapetti et Tiago Hoefelmann, les Brésiliens, seront accompagnés par Luis Samuels, un pointu cubain. Pour le reste, l'entraîneur Gaël Bollengier a misé sur une alchimie entre des joueurs expérimentés (Moise Jeanlys, Renaud Doué), revanchards (Fodé Keita, Jérémy Hilaire) ou d'avenir (Charley Amsellem).

Et, à première vue, la mayonnaise a plutôt bien pris puisque la préparation a été marquée par quelques succès intéressants. « Nous avons bien travaillé en participant notamment aux tournois de Cambrai puis de Canteleu-Maromme. L'équipe a montré du potentiel et de la volonté. C'est bon pour la confiance », note Gaël Bollengier.

« Plus costaud sur le papier »

Si DGL a battu Harnes, Saint-Brieuc ou encore Cambrai, de futurs adversaires de Ligue B, le moment de vérité est encore à venir avec les trois coups du championnat face à Nantes, une équipe promue à ce niveau, samedi à Dewerdt. Les Maritimes se doivent de l'emporter pour poser d'entrée leur griffe sur ce championnat. « Ce sera difficile cette saison avec une seule montée et quatre descentes. Beaucoup d'équipes se sont renforcées. Mettons-nous déjà à l'abri dans un premier temps, ensuite il sera temps de parler des objectifs », tempère l'entraîneur.

Mais DGL ne manque pas d'ambition pour autant. « L'ambition ? Jouer le haut de tableau, mais nous n'avons pas de pression. Si on peut se mêler à la lutte pour le podium, ce sera avec plaisir. L'équipe sera plus performante sur les ailes. Sur le papier, c'est plus costaud », glisse encore Gaël Bollengier. Place désormais à la vérité du terrain ! •

BENOIT VALQUE

source/la voix des sports

Harnes entre dans
une nouvelle ère

Nouveaux projets, refonte de son organisation, structure renforcée, le Harnes Volley-Ball a décidé, cette saison, de consolider son plan d'action afin de s'émanciper au plus vite et de garder toute son adhérence dans un championnat de Ligue B qui s'annonce intransigeant.

Avec comme principal fait d'arme celui d'avoir enrôlé Marcelo Fronckowiak comme guide, les dirigeants artésiens ont clairement affiché la couleur. Cette année, il faut que le HVB fasse germer en pleine lumière toutes les semences entrevues par le passé, mais qui étaient restées à l'état de promesses.

« J'arrive avec mon vécu, mes idées, mais surtout avec l'envie de faire franchir un palier au club, note Marcelo. J'ai eu des contacts avec d'autres clubs, c'est vrai, mais ma priorité était de rester en France et de travailler autour d'un vrai projet. À Harnes, la base est là . »

« De la patience »

S'il connaissait déjà le vivier artésien pour y avoir pioché par le passé Lavallez et Maréchal, Marcelo veut surtout apporter sa pierre à un édifice qui a indéniablement besoin d'un oeil expert. « La cadence des entraînements sera biquotidienne, et on entre dans un schéma professionnel qui va un peu plus responsabiliser les joueurs. »

Ne devant sa place en Ligue B qu'à un repêchage (dissolution de Marseille, rétrogradation d'Aix, impossibilité statutaire pour le Paris Volley d'être qualifié), le HVB a conscience de sa chance et ne la gâchera pas.

Briet (Conflans) est ainsi venu apporter un poids indéniable devant, alors que Capitaine sera la clé de voûte de la défense. « Cette année, l'équipe voudra se racheter. Ça devrait décupler notre envie, même si au cours du premier mois de compétition, nous affronterons trois prétendants à l'accession. »

Avec quel objectif avoué ? « Le maintien ! », précise illico le néo-entraîneur artésien. « De toute façon, je demanderai aux gens qui nous entourent de la patience. Pas question de tirer un bilan avant les cinq premières journées. » Reste qu'il faudra composer sans le central Schaller, absent pour raisons professionnelles, jusqu'à la fin novembre. •

SÉBASTIEN RENAUT

source/la voix des sports

La revue de presse du jour commence par l'article sur Tourcoing.

Volley-ball : Ligue B :
les Briochins partent en reconquête

SAISON 2009/2010 SbSP_2858904_1_px_501__w_ouestfrance_

L'équipe briochine est dans les starting-blocks : elle sera la première sur les parquets,
vendredi soir, face à Orange pour le coup d'envoi de la saison.
: Photos : Jean-Louis Courson

La reprise vendredi. Après une saison galère, le club briochin s'est donnéles moyens pour envisager de retrouver l'élite au plus vite.
La préparation

Avec un gros travail physique et 14 rencontres amicales, la préparation a répondu aux attentes de l'entraîneur, Nenad Djordjevic. « Le groupe a bien bossé. Deux blessures nous ont amenés à lever un peu le pied et à faire évoluer les joueurs sur des postes autres que ceux qui correspondent à leur spécialisation. Cette polyvalence pourrait s'avérer utile au cours de la saison pour résoudre des problèmes de blessures ou d'indisponibilité. »

L'an passé, les Briochins n'avaient remporté aucune des 17 rencontres amicales. « Cela s'était transformé en traumatisme psychique que les joueurs avaient traîné toute la saison », rappelle le président Francillette. « Cette saison, avec 50 % de victoires sur les 14 rencontres disputées, on a prouvé que l'on savait gagner, mais aussi qu'il y avait encore du travail à faire pour être compétitifs sur la durée », explique Nenad Djordjevic.

Le groupe

« Les blessures de Cyrille Weick et Valentin Brouck ont confirmé que notre effectif était trop court pour espérer jouer les hauts de tableau sur une saison complète », rappelle Nenad Djordjevic. D'où la question lancinante sur la venue d'un dixième joueur en la personne de l'Ukrainien Stan Korniyenko. « Il a signé dans les règles et est qualifié. Maintenant, on attend que les papiers soient validés par le consulat de Kiev... », assure Frédérick Francillette. Un joueur qui manquera le début de saison.

Les ambitions

« Il faut que l'on fasse oublier la triste saison passée. Mais au-delà, il ne faut pas cacher que nous avons bâti une équipe pour jouer le haut de tableau », affirme le président. Même s'il est dans tous les esprits, le mot titre ne sera pas prononcé. « Évoquer cette hypothèse est peut-être prématuré car il n'y aura cette année qu'une seule montée en Ligue A. »

Nenad Djordjevic préfère parler d'étape. « Commençons par prendre les matches les uns après les autres sans regarder trop loin. A la mi-novembre, il sera temps de faire un premier bilan et d'affiner nos ambitions. » Mais tous les deux sont d'accord pour affirmer que le groupe briochin est plus fort que celui de la saison passée. « On sent une vraie osmose entre les joueurs. Ils ont prouvé qu'ils savaient faire preuve de solidarité et de combativité, qualités qui nous faisaient défaut l'an passé. »

Les adversaires

Pour avoir rencontré ou observé en matches de préparation Saint-Nazaire, Canteleu, Dunkerque, Nantes et Cambrai, le coach briochin affirme que « par rapport à ces équipes, nous sommes compétitifs ».

Pour lui, au vu du recrutement et des résultats d'avant-saison, la grosse cylindrée se nomme Chaumont. Derrière avec le président, ils placent « Cambrai, Dunkerque et Martigues » tout en précisant que « ce groupe de Ligue B s'annonce très homogène. »

source/Ouest-France

ligue B
Départ imminent !

La saison de Ligue B débute ce week-end, avec quatorze équipes sur la ligne de départ, qui tenteront de s’offrir la seule place promise en Ligue A la saison prochaine, tout en essayant d’éviter les quatre sièges éjectables en direction de la N1. La bagarre peut commencer...

Plus que dans toute autre discipline, la Fédération Française de Volley-Ball semble prendre un malin plaisir, chaque année, à bien mélanger les cartes pour mieux les redistribuer. La saison 2009/2010 qui s’annonce n’échappera pas encore à cette règle devenue immuable.

Une fois encore, les changements sont nombreux à l’aube d’aborder les championnats qui débutent ce week-end. Même nommément, les groupes professionnels ont fait peau neuve, puisqu’aujourd’hui, quatorze équipes, dont le Chaumont VB 52 Haute-Marne, s’apprêtent à fêter la naissance de la toute nouvelle Ligue B, se substituant à la feue Pro B avec, pour certaines formations, l’espoir de rejoindre sa grande soeur, la Ligue A (ex-Pro A), en fin d’exercice. Mais pour ce faire, la bataille s’annonce rude. En effet, un seul élu aura l’occasion de prendre l’ascenseur pour l’étage supérieur, en mai prochain, tandis que quatre clubs, dans le même temps, emprunteront la direction inverse, vers la Nationale 1. Autant dire que la marge de sécurité qui existait la saison dernière, avec trois montées pour une seule descente, n’a plus cours aujourd’hui.

Il faut dire que la Ligue B s’est offert un sacré lifting à l’intersaison, présentant, aujourd’hui, un visage très différent du dernier en date. Pas moins de six nouvelles formations ont intégré le championnat, après les départs de Nice, Avignon et Ajaccio pour l’élite, les retraits administratifs de Marseille et Aix, et malgré le repêchage de Harnes. Et si un seul club de Pro A a rejoint la division inférieure (St-Brieuc), pas moins de cinq sont, cette année, issus de N1 (Orange, Nancy, Nantes, Lyon et Martigues).

Un championnat à deux niveaux

Un renouveau qui, forcément, pose désormais cette Ligue B en une équation à multiples inconnues. Si six formations ont annoncé ouvertement leurs intentions de jouer le podium ou l’accession (Saint-Brieuc, Asnières, Saint-Nazaire, Dunkerque, Cambrai et le très ambitieux promu martégal), la plupart des autres clubs ont préféré “calmer les ardeurs” en ce début de saison. Un exercice qui, de prime abord, pourrait donc apparaître assez déséquilibré, entre des collectifs rodés aux joutes professionnelles et d’autres moins expérimentés, qui attendront les premières journées pour se situer plus précisément au sein des forces en présence. Avec cinq promus de N1 et un repêché, le niveau de cette “Deuxième Division” pourrait même s’en ressentir défavorablement même si, sur le papier, certains effectifs apparaissent néanmoins séduisants.

Ainsi, certains promus ont notamment fait appel à des éléments confirmés, comme Lyon avec l’ex-capitaine de l’équipe de France, Dominique Daquin, ou Nancy avec ses deux Avignonais (Lapinta et Taghin), voire très confirmés comme Orange et un “six” de départ pouvant frôler la quarantaine de moyenne d’âge, avec Tizioualou, Ossosso, Strelhau, Zobel ou Pascual.

Le CVB débute un nouveau cycle

D’autres n’ont pas hésité à faire appel à de nouvelles têtes venues de l’étranger. C’est le cas du Chaumont VB 52 Haute-Marne, notamment, qui a renouvelé son effectif à 90 %, ne conservant que le seul David Ogungbemi du précédent exercice.

Nouveau Président, nouvel entraîneur et nouveaux joueurs, l’équipe haut-marnaise a donc fait peau neuve, préférant remettre les compteurs à zéro, après une fin de saison difficile, voire angoissante pour la pérennité du club. En tournant véritablement une page de leur histoire, les Cévébistes, au travail depuis la miaoût, ont effectué une avant-saison prometteuse, s’offrant la bagatelle de onze victoires sur douze matches de préparation disputés, face à des oppositions diverses et variées.

Au-delà des résultats probants, les hommes de Nikola Matijasevic, ont surtout fait forte impression dans le jeu. Mais des bonnes impressions, en treize ans de Pro B, le CVB 52 en a souvent fournies, sans réellement jamais les concrétiser. La quatorzième saison changerat- elle la donne?
source/jhm

la page volley de la nouvelle république

http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/sport/index.php?spo=V

Des nouvelles règles, un slogan :
« keep the ball flying » !
« Laissez le ballon voler » ?
Philippe Vereecke explique...

SAISON 2009/2010 Des-nouvelles-regles-un-slogan-keep-the-30441.jpg

Philippe Vereecke, vieux briscard des
terrains de volley-ball, est catégorique:
aucun souci pour les nouvelles règles......
PHOTO LA VOIX

Même les joueurs les plus imperméables au Code de jeu devront s'y faire. Mais le volley-ball a déjà suffisamment subi de changements pour finalement les mettre au pas... ...

Cette saison, c'est le filet que l'on pourra toucher. Sans pour autant le garnir. Car attention, il ne s'agira pas de titiller n'importe quelle partie. Seul le niveau inférieur pourra être atteint.

« La partie inférieure seulement, confirme Philippe Vereecke, l'arbitre international nordiste qui revient des championnats d'Europe féminins disputés en Pologne. La bande blanche du filet et les quatre-vingts centimètres supérieurs des antennes (les baguettes se situant de chaque côté du filet, ndlr) ne sont pas accessibles, lorsque le ballon est joué. » En fait, c'est simple, mais le changement ne fait pas l'unanimité chez les joueurs de Ligue A qui, ce week-end, à l'occasion du tournoi de la Ligue, ont pu tester l'affaire...

« La philosophie est claire, explique encore Philippe Vereecke. Le slogan de la fédération internationale est "Keep the ball flying", traduisez "Laissez le ballon voler". Le jeu est privilégié. Les instances internationales trouvaient que le jeu disparaissait peu à peu. Il fallait finalement que le ballon vive le plus longtemps possible. » Il devrait donc y avoir plus de spectacle. En théorie ?

En résumé, pas question d'interférer sur le jeu, idem pour une pénétration dans le camp adverse. Vereecke estime qu'il n'y aura aucun problème. « En fait, poursuit-il, j'ai remarqué que les joueurs faisaient toujours aussi attention à ne pas toucher le filet. Tout le monde se fait son film, mais il n'y aura pas de problème. » Chiche ?

Alexandre Sloboda : « Avant, c'était propre »

On en accepte donc l'augure ! Mais les joueurs, les Tourquennois par exemple, semblent ne pas véritablement communier avec cette nouveauté pour le moins révolutionnaire. Et la vindicte n'est pas que nordiste !
« Il aurait mieux valu ne rien toucher, assène Julien Lemay, le libero télémiste. On a voulu privilégier le spectacle et je pense que c'est loin d'être le cas. »

À Montpellier, le week-end dernier, les tergiversations arbitrales ont, semble-t-il, été nombreuses, ce qui n'a pas échappé aux joueurs pros de Ligue A, et notamment à Bobby Slavev, le réceptionneur tourquennois. « Il y a déjà eu beaucoup de contestations ; je pense qu'il va encore y en avoir beaucoup. Je trouve que les nouvelles lois du jeu prêtent à confusion. Ce sera encore plus dur pour les arbitres, parce que le volley-ball moderne va de plus en plus en vite. C'est donc une évidence : ça va gueuler ... »

Plus pragmatique, tout en étant très réservé sur cette mini révolution, Alexandre Sloboda, le capitaine nordiste, tire dans le même sens, lui qui joue, justement, près du filet.
« Ça devient de plus en plus compliqué. C'est forcément une règle encore laissée à l'appréciation de l'arbitre. Une de plus ! Avant, c'était propre. C'était filet... et c'était faute. » Simple comme bonjour !

Alors, le ballon volera-t-il au point de faire rêver le public, comme les têtes pensantes du volley-ball l'espèrent ? «Nous, joueurs, c'est notre métier conclut Julien Lemay. Nous connaissons les règles sur le bout des doigts, mais on finit par s'y perdre. Alors, imaginez le public, les médias et le reste... »
Bien vu ! Premiers résultats, samedi soir... •
DIDIER PARSY
source/la voix des sports

Volley-ball : Les Briochins entrent dans le vif du sujet

SAISON 2009/2010 SbSP_2860154_1_px_501__w_ouestfrance_

Saint-Brieuc et Youri Boriskevitch, ici à gauche sous les yeux de Cyrille Weick, donnent le coup d'envoi du championnat, ce soir, face à Orange. : Olivier Tanguy

Ligue B. Saint-Brieuc - Orange, ce soir (20 h). Afin d'affirmer d'entrée ses ambitions, le club briochinse doit de réussir ses premiers pas en Ligue B, ce soir, salle Steredenn.

L'envie d'en découdre

Enfin ! Après presque deux mois de préparation, les joueurs vont entrer dans le vif du sujet. Et voir si leurs rêves de reconquête sont réalistes. Du côté préparation, tout a été respecté à la lettre. Physiquement, le groupe est prêt. « Notre préparation a été conforme à mes attentes et au plan de travail que j'avais programmé », confie Nénad Djordjevic. Les matches amicaux avec autant de victoires que de défaites, mais face à des adversaires de gros calibres, ont permis d'avancer tactiquement et techniquement. Reste maintenant à voir en compétition le résultat concret.

Des points positifs

En décidant de s'appuyer sur une ossature de la saison passée, les dirigeants ont voulu éviter de tout reconstruire. Les centraux Jean-Charles Monneraye et Vladimir Radovic, les passeurs Cyrille Weick et Gregory Feret et les réceptionneurs attaquants Youri Boriskevitch et Valentin Brouck ont, en dehors d'un esprit remarquable, la volonté d'effacer le souvenir de l'année galère qu'ils ont vécu. Et, à travers leur performance, rendre au club la confiance que celui-ci leur a accordé.

Pour les encadrer, le central Patrice Faure Brac, en provenance d'Ajaccio, le réceptionneur-attaquant Letton Zena Grimailovs et le pointu Dalibor Radic, transfuge de Martigues, se sont rapidement intégrés. Nénad Djordjevic dispose donc, en attendant un dernier renfort, en la personne de l'Ukrainien S. Korniyenko, d'un groupe capable de jouer un rôle de premier plan dans le championnat.

Des interrogations malgré tout

Tout semblait donc en place pour la grande première de vendredi. Mais mercredi, une prestation en demi-teinte face à Rennes est venue susciter des interrogations. Si la qualité du service a été un gros point positif, des baisses de régime inquiétantes, tant individuelles que collectives ont refroidi l'enthousiasme des supporteurs. Du passeur Cyrille Weick qui a, par moments, perdu le fil du jeu en passant par les centraux manquant singulièrement d'agressivité ou les réceptionneurs en manque de stabilité, le tableau n'est pas idyllique. Nul doute que le coach visiblement agacé par cette dernière prestation saura d'ici ce soir remettre chacun face à ses responsabilités. Car indéniablement le groupe a du potentiel !

Orange en position de challenger

Avec un groupe renouvelé à 80 % depuis la saison passée, l'entraîneur Laurent Chambertin entend bien réussir son entrée dans le monde pro. « On a l'ambition de se positionner en challengers dans ce concert relevé » confiait-il hier. Ayant volontairement décidé de jouer « une majorité d'équipes de Ligue A pour apprendre au contact de l'élite », lors des rencontres de préparation, il a hâte de juger du résultat en championnat. En s'appuyant sur un dosage subtil de joueurs expérimentés, tels Strelhau et Pascual ou de jeunes aux dents longues comme Perez ou Lavigne. Même s'il sait que face à « un club de Saint-Brieuc qui figure parmi les favoris pour la montée, » la tâche ne sera pas aisée, il abordera cette première confrontation en pro sans aucun complexe.

SAINT-BRIEUC : Boriskevitch, Brouck, Faure-Brac, Feret, Grimailovs, Monneraye, Radic, Radovic, Weick. Entraîneur : N. Djordjevic.

ORANGE : Bacq, Graulière, Lavigne, Ossosso, Pascual, Perez, Romann, Strelhau, Tizi Oualou, Zavorotnijs. Entraîneur : L. Chambertin.

source/Ouest-France

» saison 2010/2011
» Abonnement saison 2009-2010
» EFFECTIF PRO B SAISON 2009/2010
» Matches amicaux et tournois d'avant-saison 2009-2010