Point Presse.

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VOLLEY-BALL - Play-off : Cambrai quitte la compétition avec les honneurs !

Le CVEC n'aura finalement pas le droit à la belle. Battus au terme d'un match magnifique (2-3), les Nordistes ont toutefois quitté la compétition par la grande porte. Chapeau messieurs !

Pas de temps mort hier soir à Vanpoulle. D'entrée les grands favoris de cette revanche prenaient les devants (2-4), grâce à l'ex-Cambrésien Morelle.
Si derrière, Ces permettait au CVEC de vite recoller (5-5), une « première main » de Donat, suivie d'une attaque du talentueux Dukic, permettaient toutefois au FLSQ de reprendre logiquement les commandes (7-9). Meilleurs en réception, plus précis en attaque et plus prompts au filet (9-12, contre de Morelle), les Saint-Quentinois filaient donc tranquillement empocher les gains du premier set (19-25). Cambrai souffrant comme à l'aller d'un service moyen (11-14 12-15) et d'une réception tremblante (13-18 16-22).
Quand Dukic trouvait d'entrée le break dans le deuxième set (0-2), la soirée semblait alors à nouveau mal partie pour les Nordistes. D'autant que l'égalisation heureuse (réception de la poitrine pour Péris) trouvée par Keita (7-7), était suivie d'un nouveau break axonais (7-9). Or un point litigieux accordé aux Cambrésiens sur une attaque de Dukic (12-13) allait finalement remettre la bande à Haffner dans la bonne voie (13-13 14-14).
Pour la première fois du match, Cambrai allait en effet réussir à prendre les devants sur un ace de Keita (15-14). Et sur un nouveau puissant service du pointu cambrésien, Peris trouvait le break (16-14). Enfin bousculé, le FLSQ se mettait alors à vaciller, après un contre de Belhache sur Bird (19-16 puis 25-21).
Complètement relancé, le match semblait alors tourner en la faveur du CVEC. Dans la troisième manche, Keita et Cambrai prenaient en effet les devants (3-1 7-3 9-6). Mais touchée, la bête saint-quentinoise n'allait pas tarder à se réveiller. Et quand Simin, d'une attaque au centre (10-9) et d'un contre sur Peris, trouvait l'égalisation (10-10), un autre match voyait le jour. Une partie exceptionnelle, même. Des deux côtés, les défenses se montraient époustouflantes (14-14 16-16), pour le plus grand plaisir des spectateurs qui vibraient. Et quand Keita, d'un ace sur Dukic, offrait l'avantage au CVEC (20-18), Vanpoulle poussait alors les siens vers la victoire (25-22).
À 2-1, Cambrai était donc on ne peut mieux parti. Et les Bleus, au courage, allaient essayer de tenir bon. Malgré la fatigue, ils continuaient à tenir tête aux Picards (5-3). Mais Saint-Quentin tenait bon (9-9). Et quand Doué et Belhache baissaient de rythme (13-13 puis 13-14), les visiteurs, mieux physiquement, portaient l'estocade (14-19 16-20). Malgré un dernier sursaut d'orgueil (20-21), Cambrai lâchait prise (21-25).
Mais dans le tie-break, le magnifique duel se poursuivait (3-1 5-5 7-8). Enfin, jusqu'à ce que le Cambrésien d'origine, Geoffrey Meyer, aujourd'hui à Saint-Quentin, n'enchaîne trois points (7-9 9-11) et ne place sur orbite le FLSQ. Car après un dernier sursaut cambrésien (13-14), le FLSQ gagnait son billet pour la finale des play-off (13-15). •

> CAMBRAI VEC - FL SAINT-QUENTIN : 2 - 3 (19-25 en 22'; 25-21 en 23'; 25-22 en 27'; 21-25 en 28'; 13-15 en 17'). - Arbitrage de M. Kalms, assisté par M. Paglieri.
- Environ 1 200 spectateurs.
PAR FABRICE BOURGIS
PHOTO EMMANUEL TAQUET
source/la voix des sports

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Michel Genson, l'entraîneur vannetais, a tenté de rassurer ses joueurs après
la grave blessure de Vujicic, mais rien n'y a fait.
:Gwenaël Mahé

Volley-ball : Vannes toujours à la recherche du maintien
Pro B (playdowns). Dunkerque - Vannes VB : 3-1.

Les Vannetais devront jouer une belle. La saison de Milos Vujicic, victime d'une rupture du talon d'Achille, est terminée.

Le Vannes VB, vainqueur du playdown aller 3-0, était en ballottage favorable avant le match retour vendredi soir à Dunkerque. Un avantage annulé par des Dunkerquois pourtant « laminés » dans la salle morbihannaise. Les Nordistes, cette fois sur leur parquet, se sont imposé trois sets à un à l'issue d'une rencontre très serrée. Tout reste à refaire pour les Vannetais qui recevront, pour la belle, samedi prochain.

Un succès du Vannes VB lui permettrait d'obtenir enfin son maintien en Pro B. En cas de défaite, c'est la « finale de la peur » face au perdant du duel Chaumont - Martigues (en match aller-retour et d'appui si nécessaire) qui déciderait de l'avenir du groupe breton. Malgré une belle dynamique d'entrée, les Vannetais restent au contact dans le premier set.

Dunkerque mène 23 à 21 quand survient le tournant du match. Le Vannetais Milos Vujicic s'écroule. « Victime d'une rupture du talon d'Achille », Vujicic emmené à l'hôpital par le co-président du club Christophe Le Chanu voit sa saison terminée. Un gros coup dur pour ses partenaires vannetais qui perdent le premier set (25-23), et dans la foulée le second (25-20). « Malgré le traumatisme créé par la grave blessure de Vujicic », les Bretons réussissent un bon troisième set qu'ils enlèvent (21-25). Le quatrième et dernier set ne sourit pas à Vannes. « Quelques erreurs au service nous pénalisent dans des moments cruciaux » précise Christophe Le Chanu.

Dunkerque tient sa revanche et conclut son succès sur un service dehors de Maxime Godefroy (25-21), trois sets à un. Dunkerque s'octroie ainsi le droit de revenir à Vannes, samedi prochain, pour disputer une belle qui offrira au vainqueur son maintien. Et au perdant de poursuivre encore et toujours la chasse à ce fameux maintien.

DUNKERQUE - VANNES VB : 3-1

(25-23, 25-20, 21-25, 25-21).
source/Ouest-France

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Après leur défaite face à Dunkerque, hier soir, Arnaud Genevé et les
Vannetais devront assurer leur maintien la semaine prochaine.

Pro B (play-down). Dunkerque - Vannes : 3-1 Genson : « On a perdu le match au premier set »

Vendredi soir, la défaite des hommes de Michel Genson à Dunkerque a relancé le suspense pour le maintien.

Les Vannetais avaient fait le plus dur la semaine dernière en s’imposant largement (3-0) à domicile contre Dunkerque lors du match aller des demi-finales des play-down. Ils avaient donc l’occasion d’en finir définitivement avec ce stress permanent en décrochant une deuxième victoire. La « belle » entre ces deux équipes se jouera donc le week-end prochain à Kercado. Une rencontre capitale pour les Vannetais qui devront en plus se passer de leur central serbe Milos Vujicic, blessé gravement à la fin du premier set (probablement une rupture partielle du tendon d’Achille !). Et c’est justement à ce moment-là que la victoire était en train de se jouer pour les Bretons.

C’est en tout cas le sentiment de l’entraîneur Michel Genson : « Je l’ai rarement souligné mais là c’est évident qu’on a perdu le match sur le premier set. On avait bien débuté la partie et on avait tous les éléments pour gagner. On menait 22 à 21 et on a eu l’occasion de refaire le break après avoir compté jusqu’à 3 points d’avance (15-18). Après la sortie de Milos on a manqué de constance. On a alors perdu la manche et le match avec. Après cela il nous était quasiment impossible de revenir dans la partie alors qu’avec le premier set dans la poche on était sûr de remporter le match ». À nouveau pris à revers lors de la seconde manche (25-21), les Vannetais ont néanmoins évité le pire en enlevant le 3 e set (20-25) avant de sombrer encore au 4 e acte (25-21).

Coup de poker le week-end prochain

« Le week-end prochain ce sera un vrai coup de poker mais j’ai tendance à penser que le gain du 3 e set aura une certaine importance dans la physionomie du match d’appui », estime Michel Genson. « Cela va forcément marquer les esprits alors que nous nous étions au contraire imposés sans perdre le moindre set à domicile. Il faudra qu’on donne tout ce qu’on a dans le ventre pour aller chercher ce maintien, notamment pour Milos dont la fin de carrière est aujourd’hui en points de suspension. Qu’on sache se transcender devant notre public en laissant la tension d’un tel rendez-vous au vestiaire. Ils auront autant de pression sur les épaules que nous qui évoluerons à domicile et on aura une semaine de plus pour se réadapter à la nouvelle stucture de l’équipe adverse qui avait grandement modifié son six de base (pointu au centre, attaquant/réceptionneur à la pointe...) ».

Stade de Flandres.
Dunkerque bat Vannes 3 sets à 1 (25-23,25-21,20-25,25-21).
Arbitres : MM. Vanherpe et Praud.
G.D

source/le télégramme

Invité

Bravo Taylor, pour ta revue de presse , avec un comparatif très interressant sur le compte-rendu du match Dunkerque-Vannes. D'un côté (Ouest-France), on met en avant la grave blessure d'un joueur vannetais dans le 1er set pour expliquer la défaite ( ce que l'on peut comprendre ), de l'autre côté ( le télégramme ), on ignore totalement ce fait de match , pourtant très important , pour ne mettre en avant que l'efficacité dunkerquoise.
Ah l'objectivité......

VOLLEY-BALL / Pro B : « On s’attendait à ça »

Après le succès à Cambrai, le Foyer a décroché son billet pour la finale des play-offs. De quoi savourer…

Dominateurs, puis pris à la gorge, les hommes de Gabriel Denys n’ont jamais lâché, même quand l’euphorie et la réussite étaient du côté cambraisien. C’est ce que confiait Gabriel Denys, le technicien picard, à la fin du match : « Nous nous attendions à ce type de rencontre, on savait que Cambrai allait se battre jusqu’au bout et on a été chercher la victoire avec le cœur ».

Meyer décisif

Après un premier set bien maîtrisé, les Rouge et Blanc ont essuyé la tornade nordiste jusqu’au dernier point de la rencontre : euphoriques et en réussite, les hommes de Christophe Haffner ont malmené leurs adversaires deux sets durant avant de plier face à la régularité saint-quentinoise.

« Aux deuxième et troisième sets, nous avons commis des fautes inhabituelles au service et à la réception qui ont permis aux Cambrésiens de prendre confiance, ajoutait Gabriel Denys. Après cela il était difficile de les contenir, d’autant plus qu’ils avaient la réussite… »

Mais les protégés du président Donat ont une nouvelle fois démontré qu’ils formaient un groupe soudé et complet : quand le pointu Bird connaissait une période difficile, c’est Geoffrey Meyer qui se montrait décisif : le jeune ex-cambrésien a parfaitement tenu la pression, auteur d’une rentrée impressionnante, et déterminant dans le tie-break.

Nice ou Avignon

Le coach saint-quentinois, pourtant pas habitué à sortir un joueur du lot, tenait à le féliciter : « Geoffrey a fait une solide rentrée lorsque Victor Bird a ressenti une douleur dans le haut de la cuisse. Mais toute l’équipe a su faire face et je suis fier d’eux ».
Reste maintenant la finale à disputer dans deux semaines, puisque Nice et Avignon devront en découdre une troisième fois.
« Nous allons savourer pendant quelques jours cette victoire, concluait « Gaby », puis nous nous remettrons au travail car la finale sera compliquée quel que soit l’adversaire ».

La Pro A n’est plus qu'à deux matches pour les Saint-Quentinois et les supporters devront répondre présent le 3 mai au Palais des Sports pour la première manche de la finale.
source/l'union

VOLLEY-BALL - PRO B - L'élimination du CVEC a à peine gâché la fête et la belle impression d'ensemble

Le CVEC s'est bien battu samedi soir à Vanpoulle, mais il n'a pu empêcher Saint-Quentin de se qualifier en deux manches pour la finale des play-off.
Bravo quand même aux Cambrésiens pour leur saison palpitante.

Alors certes, on aurait aimé voir Cambrai prolonger encore la saison en forçant le FLSQ à la belle. Certes aussi, on peut avoir des regrets sur ce match qui était prenable tant les Picards ont été bousculés. Mais si on fait le bilan, on peut déjà féliciter le CVEC d'avoir décroché les play-off pour la troisième fois en quatre années de présence en Pro B. Une performance loin d'être négligeable vu le grand nombre de prétendants et le petit nombre d'élus (quatre de la deuxième à la cinquième place) depuis deux saisons. Qui plus est, Cambrai a fini sans son pointu et capitaine, Galin Radichkov, et a quand même fait douter son voisin, autrement mieux armé. Enfin, la saison s'est terminée par un match on ne peut plus emballant, avec des points et des défenses ultra-spectaculaires, le tout dans une ambiance tout simplement énorme. Alors, à l'heure de faire le bilan, les sujets de satisfaction effaceront facilement les petits regrets.

« Plus agressif »

Suite à ce derby retour qui a donné la qualification au FLSQ pour la finale des play-off, où il retrouvera Avignon ou Nice, contraints à la belle, on cédera la parole en premier à l'entraîneur vainqueur,

Gabriel Denys : « Je savais que ce serait dur car Cambrai n'est jamais facile à manoeuvrer à domicile. Surtout qu'ils avaient à coeur de se racheter par rapport à l'aller où ils n'avaient pas évolué à leur niveau. Cambrai a fait un match complètement différent en étant beaucoup plus agressif. On a lâché à certains moments avec des fautes un peu bêtes dans le deuxième et le troisième set. Sur le quatrième, on a changé certaines choses qui nous ont réussis. Ça a quand même été serré jusqu'au bout, mais on a été patient jusqu'à la fin.
Maintenant, on va savourer cette qualification pour la finale des play-off avant de bien la préparer. »

Du côté de Christophe Haffner, la petite pointe de déception était balayée par un sentiment de réussite sur l'ensemble de la saison : « Par rapport à l'aller, on a fait moins de fautes et on a mieux servi. Quand c'est comme ça, le jeu s'équilibre. On a quand même parfois manqué de lucidité. On a eu des hauts et des bas à la passe et on n'est pas assez passé par le centre. Pour gagner contre Saint-Quentin, il aurait en effet fallu plus passer par là pour être ensuite plus à l'aise en bout de filet. Mais encore une fois, ces play-off n'étaient que du bonus pour nous. On est quand même parvenu à les décrocher pour la troisième fois en quatre ans et on a réussi à inquiéter Saint- Quentin, le tout sans Galin Radichkov. Ça reste une belle performance et je félicite les joueurs. Et puis terminer la saison par une demi-finale de play-off devant une salle pleine, c'est une grosse satisfaction. Il faut tirer une leçon très positive de cette saison avec un effectif de dix joueurs qui a été bien préparé physiquement par Bruno Bressy. Je tire mon chapeau à tout le monde. »
• OLIVIER DELSAUX (CLP)
Les rédactions de La Voix du Nord
La Voix du Nord
source/maville.com

VOLLEY-BALL - PRO B - CVEC : les joueurs parlent de leur saison et de leur avenir

La saison n'est pas tout à fait terminée et les joueurs du CVEC n'ont d'ailleurs pas encore la tête aux vacances. Tous ou presque réfléchissent en effet à leur avenir. Le point sur ce qu'ils ont pensé de leur saison et ce qu'ils comptent faire ces prochains jours...

Camille Belhache (22 ans, central) : « Ma 1ere saison à Cambrai s'était déjà bien passée et cette année, je pense qu'elle a été bonne. J'ai gagné en temps de jeu, on a été en play-off... Ça s'est vraiment bien passé. Maintenant, la saison est terminée, et je ne sais pas encore ce que je vais faire. J'ai des contacts, le club souhaite me garder... Pour le début de la semaine prochaine, j'aurai décidé ».

Fodé Keita (24 ans, récep.-attaq.) : « En début de saison, je n'étais pas bien physiquement. Lors du premier match, mon mollet m'a lâché (déchirure) et ça a été un peu dur par la suite. Puis Galin s'est blessé et j'ai dû prendre mes responsabilités en tant que pointu. La confiance est alors venue au fil des matchs et ma fin de saison m'a fait plaisir. Pour ce qui est de mon avenir, je ne sais pas encore ce que je vais faire ».

Renaud Doué (30 ans, central) : « Cette saison aura été un peu mouvementée, avec pas mal de pression due à l'homogénéité du championnat. Mais avec beaucoup de travail et d'envie, on a réussi à remplir les objectifs. Personnellement, depuis le match contre Maromme (entorse), j'ai connu quelques petits problèmes physiques. Mais je n'avais pas envie de lâcher le groupe. Et franchement, je suis très heureux qu'on ait réalisé l'objectif ! À ce niveau-là, c'est d'ailleurs l'une de mes plus belles années. Car on a vu une équipe très soudée, qui a su se motiver jusqu'au bout, et qui a su faire table rase des petits heurts. Maintenant, je ne suis pas contre le fait de repartir pour une saison à Cambrai. Mais j'ai 30 ans et j'envisage de reprendre mes études. C'est ça désormais ma priorité ».

Thierry Poutrain (26 ans, passeur) : « Le bilan de la saison est très bon. On a fait les play-off alors que nous n'étions peut-être pas les meilleurs sur le papier. Mais on s'est battu jusqu'au bout et la peur des play-down nous a menés aux play-off. Sur le plan personnel, ma saison n'aura pas été exceptionnelle. Maintenant, pour ce qui est de mon avenir, Christophe et le président le savent : je vais quitter Cambrai. Depuis février, je travaille à Roubaix, dans mon domaine (l'informatique). J'ai donc fait un choix professionnel et je continuerai le volley dans un club de Nationale ».

Ratko Peris (32 ans, récep.-attaq.) : « À Martigues, j'avais perdu l'envie de jouer. J'étais même prêt à arrêter. Et au terme de cette saison à Cambrai, j'ai prouvé que ça n'est pas moi qui étais arrivé au bout... J'ai trouvé à Cambrai le club que je cherchais, capable de me relancer, avec une équipe jeune, travailleuse et un superbe public. D'ailleurs si j'avais su plus tôt que cela se passerait comme ça, peut-être que je serais resté une année supplémentaire. Mais voilà, je l'avais annoncé à Christophe et au président, le "fils indigne" que je suis, comme on dit dans mon pays (Croatie) - car je suis parti jouer pendant 10 ans en France - va faire son retour dans le club de ses débuts en qualité d'entraîneur-joueur ».

Raymond Aso (27 ans, passeur) : « Collectivement, cette saison aura été plus que positive ! On était peut-être moins fort que d'autres équipes, mais on a su s'en sortir tous ensemble. Sur le plan personnel, ça aura été mitigé jusqu'aux derniers matchs contre Saint-Quentin, où je pense avoir prouvé que j'avais le niveau. Maintenant, à savoir si je vais rester ou non à Cambrai, je ne sais pas encore ».

Galin Radichkov (29 ans, pointu) « Cette année aura été difficile pour moi, après une bonne première partie de saison. Puis dans certains matchs difficiles, j'ai senti que l'équipe se reposait toujours sur moi. Et comme je jouais mal... Au niveau mental, ça a donc été dur. Et pire encore quand je me suis blessé. En revanche, je suis très content que l'équipe ait trouvé la solution. Je suis très content aussi de l'investissement des joueurs. Depuis 13 ans que je suis pro, je n'avais d'ailleurs jamais connu une aussi bonne ambiance. Maintenant, je devrais rester à Cambrai, normalement.
J'espère donc que ça va aller mieux. En tout cas, je vais me donner les moyens pour revenir ».

Giovanni Altavilla (27 ans, libero) : « Notre force cette saison, ça aura été le collectif ! Ça s'est ressenti dans les moments difficiles où on ne s'est pas éparpillé. Et je pense que Ratko n'est pas étranger à cela. Sur le plan personnel, je suis très content car c'était ma 2e saison en tant que libero et on a fini 5e et joué les play-off. Il y a donc eu progression. Maintenant, vu ma situation personnelle et professionnelle, je ne suis pas sûr pour autant de continuer à évoluer à ce niveau. Je réfléchis ».

Stanley Ces (22 ans, récep.-attaq.) : « D'un point de vue collectif, ça aura été une superbe saison ! On a réussi à tirer le meilleur du groupe et le public aura vraiment joué le rôle de septième homme. Je ne regrette pas d'être venu à Cambrai ! Sur le plan personnel, j'ai joué quasiment tout le temps et j'ai appris pas mal dans la façon de voir les choses. Actuellement, je réfléchis à ce que je vais faire ».

Samuel Naveteur (26 ans, central) : « Mon année aura été perturbée par ma blessure au genou. J'aurai dû m'arrêter plus longtemps que trois semaines mais il n'était pas question que je laisse ma place à un joker médical. Et au final, je suis assez satisfait de ma saison. Mon but aujourd'hui, c'est de rester à Cambrai ». • FABRICE BOURGIS
Les rédactions de La Voix du Nord
La Voix du Nord
source/maville.com

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Avec pour témoin une bouteille de vin d'Anjou, naturellement, au second
plan, Boban Lozancic (au centre) joue les clowns de service
devant ses anciens partenaires (de gauche à droite Eric Martin,
Jérémy Templeraud et Jérome Berger) devenus, comme lui,
entraîneurs d'une équipe nantaise.
:Ludovic Failler

Volley-ball : Quatre garçons au passé recomposé

Leurs routes se sont croisées, il y a plus de 15 ans. Jérémy Templeraud, Boban Lozancic, Jérôme Berger, Éric Martin sont sur Nantes cette saison.
Le club phare de l'époque était à Saint-Barthélemy-d'Anjou. Les quatre hommes évoluaient en N2 et jouaient la montée en Pro B qu'ils ont d'ailleurs obtenue. Tous quatre sont aujourd'hui entraîneurs d'équipes nantaises. Souvenirs partagés...

Jérémy Templeraud (entraîneur de Léo Lagrange, N1F) :
« J'étais central en junior et Boban nous entraînait tout en jouant au club. J'ai joué la fin de saison avec eux à cause des blessures. Jérôme et Éric, c'était deux amis de ma frangine. On habitait dans la même rue avec Jérôme, et c'est un peu avec lui que j'ai commencé à entraîner. Boban, en tant qu'entraîneur, il marque, il a de la prestance. C'était le premier étranger que je voyais dans un club. Je me souviens d'une fois où l'on devait aller en boîte de nuit après un resto ensemble. Boban avait senti le coup venir et ne voulait pas que j'y aille. Il est resté planté devant chez moi et m'avait chopé. Éric et Jérôme m'attendaient derrière la maison avec la voiture. »

Jérôme Berger (entraîneur adjoint de Nantes Rezé métropole, N1M) :
« J'avais 20 ans, le même âge qu'Éric. Jérémy et Éric, je les connais depuis que j'ai 10 ans. Jérémy avait deux ans de moins. On n'était pas ses chaperons, mais quand il voulait sortir, on allait le chercher. Boban est venu habiter chez mes parents. C'était un grand bonhomme, un personnage du volley qui arrivait à Saint-Barth. Il venait de l'Est avec sa moustache à l'époque. Pour les entraînements à 18 h, il prenait son café à 16 h après sa sieste, mettait de la pommade chauffante. Il était pro jusqu'au bout des ongles. Il adorait jouer aux échecs et je ne l'ai jamais battu. Il rigolait en disant ce sera toujours la différence entre l'Ouest et l'Est, la rigueur et la patience. Je n'étais pas très loin, mais j'avais toujours un coup de retard. »

Boban Lozancic (entraîneur du VB Nantes, N1F) :
« C'était un moment nouveau dans ma vie. Éric, c'était un pote, il était très motivé. Son frère jouait aussi et son père coachait. C'était un club amateur et moi je touchais de l'argent. Il y avait un Argentin, Pucinelli, très gentil qui gérait l'équilibre entre le mal et le bien de l'équipe. On a passé des moments de fous. Je jouais au basket à Vannes à la même époque. J'alternais les entraînements et les déplacements. À l'époque, le basket avait une grosse place dans la nation yougoslave (Boban est Serbe). Quant au volley, au bout de 9 mois de pratique, j'étais en équipe nationale. »

Éric Martin (entraîneur-joueur de Nantes-Rezé, N1M) :
« Boban jouait entre Tristan (son frère) et moi. Il y avait une grande tour entre nous deux qui étions petits. Boban était quelqu'un dans le volley en terme de jeu et de notoriété. Il nous a apporté beaucoup de chose. Quand à la discipline, c'était un peu un policier. Je me souviens de Boban sur un match important à Paris, il s'était fait expulser par un arbitre parisien. Il savait très bien où toucher notre équipe pour lui faire mal. Expulsé en fin de 4e set, je n'avais jamais vu un mec avec une tête si dépité. Quant aux rumeurs sur mon côté fêtard, il y en a qui étaient plus beaucoup forts que moi, dont Jérémy. »
source/Ouest-France

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 23/04/2008

"Je jouais au basket à Vannes à la même époque. J'alternais les entraînements et les déplacements..."

Qu'est-il arrivé à Boban ? Il souffre d'amnésie ?
A cette époque il a entraîné durant plusieurs années au Véloce Vannetais Volley Ball (où l'on pratiquait bien évidemment du volley et non du basket) et ses filles Jelena et Jovanna, à l'époque benjamines, y évoluaient quant à elles déjà avec brio !

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Le capitaine vannetais Grégory Féret, ici au contre avec Petr Kuchar, espère
obtenir le maintien dès samedi. « Pour cela, nous devrons vraiment être au top
de notre concentration », annonce-t-il.
: Gwénaël Mahé

Volley-ball : Féret : « Sans Michel Genson, Vannes descendait »

Pro B. Playdowns (match d'appui). Vannes VB - Dunkerque, samedi (18 h). Le capitaine vannetais reste confiant pour le maintien, et salue le travail de l'entraîneur Michel Genson.

Grégory Féret, vous vous êtes nettement imposés chez vous au match aller, avant de perdre la revanche dans le Nord. Comment expliquez-vous cela ?

Chez nous, nous étions super-motivés. Au retour, c'est Dunkerque qui était hyper motivé, le dos au mur pour revenir à égalité. Ils ont changé leur collectif. La rupture du talon d'Achille de Milos Vujicic nous fait perdre de peu le premier set. Si nous avions gagné cette manche, je pense que la victoire suivait.

Vous allez rencontrer les Dunkerquois pour la quatrième fois cette saison. Vous comptez un seul succès pour trois défaites. Le groupe de Dunkerque est-il votre chat noir ?

Non, ce n'est pas notre chat noir. Ce sont des matches de bas de tableau où tout peut basculer sur quelques points. Dans leur salle, les Dunkerquois sont difficiles à battre.

Vous allez tout faire pour en terminer samedi, avec le maintien en poche, pour éviter « la finale de la peur » contre Martigues?

Il ne faut pas penser à l'après. Je suis assez confiant pour gagner samedi. Pour cela, nous devrons vraiment être au top de notre concentration.

La rencontre est programmée à 18 h, alors que les footballeurs du Vannes OC jouent à 19 h 30. Le match aller, disputé le vendredi à 20 h sans autre concurrence sportive, avait drainé plus de 500 personnes. Vous risquez cette fois d'évoluer devant des gradins clairsemés. Est-ce un inconvénient ?

Il faudra faire avec peu de spectateurs. Des titulaires de la formation fanion du Vannes OC étaient présents pour nous soutenir au match aller. Je regrette leur absence forcée. Le public nous avait poussés et énormément encouragés lors de notre succès aller, il y avait de l'ambiance et des olas. Si nous gagnons, nous ferons la fête en petit comité. C'est bien dommage.

Michel Genson, votre nouvel entraîneur arrivé en janvier, vous a beaucoup apporté...

C'est un grand Monsieur du volley. Sans lui, on allait droit dans le mur. Il a réussi à créer un déclic positif. Il s'est mis à notre écoute. Dès le match gagné contre Saint-Nazaire, il a eu les bons mots. Je le répète, sans Michel Genson, on serait depuis longtemps déjà en Nationale 1 !

Serez-vous encore vannetais la saison prochaine ?

Je ne peux pas à répondre à cette question. Il y a trop de paramètres à prendre en compte. Même si je crois dur comme fer au maintien en Pro B, nous ne sommes pas au courant des intentions des dirigeants. Qui entraînera la saison prochaine ? Quels joueurs seront conservés ? Qui partira ? Qui arrivera ? Pour l'instant, nous jouons. J'espère seulement que nos dirigeants nous parleront bientôt.

• Milos Vujicic dans les gradins samedi soir. Le central serbe, opéré lundi de sa rupture du talon d'Achille, est désormais plâtré pour plusieurs semaines. Se déplaçant avec des béquilles, Vujicic sera samedi soir dans les gradins de Kercado pour encourager son club.
source/Ouest-France

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La Voix du Nord - 25/04/2008
VOLLEY-BALL Fodé Keita (CVEC), de l’ombre à la lumière

Il aura été l'une des grandes satisfactions de la fin de saison et aura réussi à faire oublier la blessure de Radichkov. Après un début de saison tronqué par les pépins physiques, Fodé Keita semble avoir retrouvé toutes ses sensations. De bon augure pour la suite de sa carrière.

À 24 ans, Fodé Keita, ex-international français cadet et junior, n'a pas perdu l'espoir de retrouver un jour la Pro A. « C'est clair que j'ai toujours ça dans un coin de ma tête, explique-t-il. Parce que j'ai pas mal de mes potes qui y jouent et les retrouver un jour, ça me ferait plaisir. » Pour cela, le pointu cambrésien sait toutefois qu'il devra retrouver son vrai niveau. Celui dont le public cambrésien a eu un petit aperçu lors de la fin de saison en boulet de canon du CVEC. Et notamment lors du match de samedi soir contre Saint-Quentin, où il s'est montré très à son aise.

« Quand je suis arrivé à Cambrai, se souvient-il, je n'étais pas très bien physiquement. Et lors du premier match, je me suis blessé au mollet (déchirure). » Débute alors une saison galère pour ce jeune joueur prometteur, qui avait pourtant décidé de rallier le Nord pour se relancer, au lendemain d'une saison à l'abri des regards, là-bas « à Guadalaraja ». Un club de D2 espagnol où le niveau est un ton en dessous de celui de la Pro B. « En fait, suite à cette blessure, j'ai eu un peu d'appréhension. » Et à trop compenser ses efforts sur son autre jambe, « j'ai finalement enchaîné par une tendinite ».
Peu utilisé par Christophe Haffner, malgré un CV intéressant, Fodé Keita semble alors se perdre. « À l'entraînement, je devais travailler les services flottant et smashé, et la pointe. Et quand on travaille trois postes en même temps, on a du mal à se concentrer sur un en particulier.»

Lorsque Galin Radichkov se blesse (début mars contre Avignon), sans mot dire, il assiste alors impuissant à la quête du CVEC d'un pigiste médical.
Mais une toute petite chance s'offre à lui : le match à Vannes, la semaine suivante, pour lequel le CVEC est condamné à se déplacer à neuf. « Ce soir-là, on a alors joué au feeling. » Et Cambrai s'impose 3-1. La donne change alors.

Les dirigeants cambrésiens, déjà peu enclin à casser leur tirelire sans avoir la garantie, derrière, que leur club se maintiendra à coup sûr en Pro B, laissent couler le temps. Et Fodé Keita conserve donc sa place face à Marseille. Un match capital à tous les niveaux... que le CVEC remporte à nouveau. Le maintien quasi assuré, Fodé Keita commence alors à se libérer. Il passe 21 points à Saint-Louis, puis 19 contre Aix. « C'était à moi de prendre mes responsabilités. Et à force de jouer, j'ai repris petit à petit confiance. » De plus en plus proche de son « jeu », son retour en grâce contribue en même temps au complet rééquilibrage de l'équipe. Radichkov absent, Peris est en effet plus sollicité. Face à l'ogre saint-quentinois en play-off, les Cambrésiens se prennent alors à rêver. Même après leur revers à Pierre-Ratte (3-0).

« À l'aller, l'image du club aurait pu souffrir de cette défaite. Chez nous, on voulait donc prouver que notre place en play-off n'était pas usurpée. » Et motivé, comme tout le reste de la troupe, Keita se métamorphose. Impressionnant au service, impeccable en attaque, il surprend agréablement. Au point de reconquérir le coeur du staff cambrésien ? « Je ne sais pas encore ce que je vais faire, eux non plus », confiait-il lundi. Mais une chose est sûre, son souhait est désormais de « rester en France ». Pour y briller à nouveau et, pourquoi pas, retrouver un jour ses potes en face de lui... • F. BOURGIS

source/la voix des sports

Vannes jouera la « finale de la peur » devant Martigues
PRO B (play-downs, match d'appui).
VANNES VB - DUNKERQUE : 2-3.

Incapables de maîtriser les fins de set, les Vannetais permettent le maintien des Dunkerquois et vont courir après le leur.
Les deux formations sont contractées dans les premiers échanges. Le Nordiste Jeanlys place trois contres consécutifs permettant à Dunkerque de mener pour la première fois dans le premier set (6-7). Une attaque côté morbihannais de Svoboda et trois fautes des visiteurs remettent Vannes au commandement (10-7). La marque s'inverse sur des points gagnants de Jeanlys et Lemaire. Dunkerque se détache 17-21. Un contre, une attaque de Lemaire, ajoutée à un ballon out du Vannetais Agnithey, offre la première manche aux Dunkerquois, 21-25. La révolte bretonne sonne dans le second set (14-10). Le bloc de Dunkerque, solidaire et accrocheur revient à 15-14. Vannes se crée un petit matelas (20-17). Le Brésilien de Dunkerque, Rosa, obtient l'égalisation (22-22). Un bloc et deux attaques de Svoboda offrent l'égalisation vannetaise à un set partout (25-22). Galvanisés par l'égalisation, les Bretons produisent un jeu varié et plus efficace face à un groupe dunkerquois qui n'abdique pas, 16-12 puis 18-14. Jeanlys et Lemaire entretiennent l'espoir nordiste (20-18). Un contre énorme d'Agnithey creuse l'écart (22-18). Delaye et Jeanlys résistent, les Vannetais n'ont plus qu'un petit point d'avance 23-22. Nojic marque le 24ème point de Vannes, Jeanlys les 23ème et 24ème points de Dunkerque, 24-24. Nojic envoie le ballon out, 24-25, et... égalise 25-25. Qui va céder et empocher le troisième set ? C'est Vannes qui cède et perd un set pourtant à sa portée au profit de Dunkerque, grâce à Jeanlys, intenable dans cette manche (26-28). Vannes veut obtenir le droit au jeu décisif. Les Bretons sont devant (8-5, 14-10). Dunkerque revient, 15-14, et égalise 19-19. Malgré la fébrilité ambiante, Vannes revient à deux sets partout (25-23). Le maintien de l'un ou l'autre club va se jouer au tie-break ! Après plusieurs égalités (3-3, 7-7), Vannes est mené 10-12. Les Nordistes enlèvent ce jeu décisif 10-15, le match et surtout le maintien en Pro B. Quant à Vannes, trop fébrile dans les fins de set, le maintien passera par le gain de la « finale de la peur » face à Martigues.

VANNES VB - DUNKERQUE : 2-3 (21-25 en 24', 25-22 en 27', 26-28 en 30', 25-23 en 30', 10-15 en 14'). Arbitres : MM. Takaichvili et Bruxelles. Spectateurs : 250 environ.
source/Ouest-France

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Svoboda et les Vannetais devront désormais battre Martigues pour renouveler
leur bail en Pro B. : Gwénaël Mahé

Volley-ball : Vannes continue son marathon vers le maintien

Pro B (playdowns, match d'appui). Vannes - Dunkerque : 2-3.Revenus à deux sets partout, les Morbihannais ont craqué au tie-break.

Malgré l'avantage d'évoluer sur son parquet, le Vannes VB a laissé le maintien aux Dunkerquois. Un résultat qui laisse l'entraîneur morbihannais Michel Genson déçu mais digne dans la défaite. « Dunkerque avait un truc en plus, c'est une équipe qui possède des joueurs capables de jouer ensemble dans les bons moments comme dans les mauvais. »

Après la perte incroyable du troisième set 26-28, alors que les Vannetais ont eu deux avantages à 22-18 et 23-20, « les joueurs ont courageusement réussi à égaliser à deux sets partout ». Le jeu décisif vite conclu par Dunkerque (10-15) a jeté un froid dans la salle de Kercado. « On se montre incapables de tenir un score et de creuser l'écart », poursuit Genson.

Dunkerque obtient son maintien. Vannes devra aller chercher le sien dans « la finale de la peur » face à Martigues les 3 et 10 mai, et peut-être même le 17 mai en cas de match d'appui. Déjà un peu fatigués, les joueurs du Vannes VB se seraient bien épargné la poursuite d'un tel marathon. « Vannes ne se comporte pas en grande équipe cette saison. Dans la difficulté, il y a des manques. Il ne faut pas s'attendre à des rencontres faciles contre les Martégaux, poursuit Michel Genson qui conclut : Nous allons terminer par des matches âpres. Il faut absolument que le groupe reste uni. Je vais d'ailleurs rester avec eux tout le temps. »

Si Nojic, Kuchar, Genevé et Svoboda (pourtant grippé) ont réalisé un bon match, Adjé Agnithey ne s'est pas montré brillant. Le coprésident Christophe Le Chanu le confirme. « Agnithey doit exprimer son vrai potentiel. Eviter aussi des fautes grossières, comme des attaques à deux mètres du terrain ou des mauvais services dans des moments chauds. »

Le dirigeant poursuit ses propos : « Vannes ne doit pas avoir peur de Martigues, victorieux 3-2 à Vannes et défaits chez eux 3-2 également. Les joueurs doivent savoir qu'ils jouent leur avenir personnel et celui de la section professionnelle du Vannes VB. »

VANNES - DUNKERQUE : 2-3 (21-25 en 24', 25-22 en 27', 26-28 en 30', 25-23 en 30', 10-15 en 14').

• Où se joueront les matches entre Vannes et Martigues ?
« La finale de la peur » attribuant au gagnant l'ultime billet pour le maintien en Pro B devait se dérouler à Vannes le samedi 3 mai, le retour à Martigues le 10 mai et l'éventuel match d'appui à Vannes le 17 mai. La salle de Kercado n'est pas disponible samedi prochain (championnat de France d'escrime). Le Vannes VB va demander aux Martégaux d'inverser les rencontres aller-retour. La décision sera connue ce lundi.
source/Ouest-France

INITIATIVE - Les joueurs du CVEC à la rencontre des lycéens

Si la saison sportive du CVEC s'est achevée samedi dernier avec la formidable rencontre de play-off disputée contre Saint Quentin, les joueurs et l'encadrement du club se consacrent désormais à temps plein à une autre activité qui leur sied à merveille : promouvoir le volley-ball et ses valeurs.

Vendredi après-midi, au gymnase Raymond-Gernez, ils ont ainsi rencontré une vingtaine de lycéens ayant choisi l'option Éducation physique et sportive (EPS). Mme Fayola, proviseur du lycée Paul-Duez, peut-être fière du travail accompli par son équipe enseignante. Depuis qu'a été instaurée l'option EPS dans son établissement, le succès ne s'est jamais démenti. À une époque où l'on met bien souvent en avant la sédentarité des adolescents, soixante lycéens, de la seconde à la terminale ont choisi cette option. Pour eux, ce sont donc trois heures de sport en plus chaque semaine dans l'emploi du temps. En seconde et en première, ils ont la possibilité de se perfectionner dans deux activités (APS) : le tennis de table et le volley-ball. En terminale, ils peuvent acquérir un bon niveau en volley-ball. Et pour motiver plus encore leurs groupes, Mme Eychenne, Mme Boissier et M. Boissier, professeurs de sport, respectivement en charges des lycéens de seconde, première et terminale, ont pu compter sur un renfort de choc : les joueurs du CVEC. Comme le dit Jean-Michel Machut, « être sportif professionnel, c'est une chance. Tous les joueurs du club en sont conscients. Rencontrer des lycéens, promouvoir le volley-ball et mettre en avant des valeurs aussi importantes que l'altruisme, et le dépassement de soi : ce sont quelques-uns des objectifs que nous nous fixons ».
Mais ce qui pourrait finalement être une simple obligation vis-à-vis de la région est au fil du temps devenu une seconde nature pour nombre de joueurs. •

source/Les rédactions de La Voix du Nord
La Voix du Nord

VOLLEY-BALL - Harnes : un champion qui a de la suite dans les idées

En alliant ambition, détermination mais aussi investissement de tous les instants, les joueurs du Harnes volley-ball auront parfaitement franchi le gué ce week-end en offrant au détour d'une victoire franche contre Grenoble un nouveau titre de champion de France de Nationale 1 au club artésien. Une mission remplie sans faille avec déjà des perspectives à très court terme.

Les Harnésiens avaient en tête un plan d'action précis, celui-ci, suivi à la lettre pour la dernière représentation de l'année, aura touché au but avec une mobilisation générale accrue. « C'était une ambition collective et le fait d'avoir gagné ce dernier match sans compter sur les autres prouve que cette année l'équipe avait le coeur pour aller au bout » se rassasiait Jacques Cuvillier le président artésien.

La patte de Capet

« Laurent Capet est venu avec un projet d'ensemble. Il a su tirer le groupe vers le haut en étant à la fois ouvert, très humain mais aussi très rigoureux dans son approche générale. » Avec une liberté d'action indéniable, « la Cape » aura ainsi su réaliser l'osmose, de quoi satisfaire le premier intéressé. « C'est une immense satisfaction de finir de la sorte. L'équipe a montré de bonnes choses tout au long de la saison, maintenant se sera à nous de bonifier le tout ».

Si l'ancien international endossera l'unique tunique d'entraîneur l'an prochain, la chasse à l'expérience sur le terrain sera l'un des principaux attrait de ces prochaines semaines. Avec dans le viseur une pointure aux ailes pour bonifier le travail de Bouanda qui pourrait se voir proposer tout naturellement une prolongation de bail, Laurent Capet souhaite intensifier le travail d'ouverture vers les jeunes et conforter certains dans leurs nouvelles responsabilités.

Un budget équilibré

« Je compte sur notre ossature actuelle avec quelques modifications ici et là ». Avec un budget de fonctionnement qui devrait dépasser le seuil actuel des 300 000 euros, Harnes veut gérer dans la durée et ne pas confondre vitesse et précipitation. « Nous voulions effectivement monter mais nous n'avions pas visé si haut et surtout si vite » note avec le sourire le président artésien. « Pour autant, cela ne bouleversera pas nos habitudes et nos méthodes. Pas question de faire n'importe quoi ». Si avec l'aide des subventions annexes (notamment celle de la part du conseil régional, en hausse) Harnes pourrait là aussi voir quelques dizaines de milliers d'euros grossir son capital. Sur cette question, les dirigeants locaux misent la sagesse. « Nous pourrions très bien revoir notre enveloppe de recrutement mais ce n'est pas trop dans notre nature. Nous voulons des joueurs concernés et sensibilisés ».

Un recrutement déjà ciblé

Ayant rayé de toute liste certaines cartes de visites de mercenaires venus à sa rencontre, le HVB souhaite plutôt investir en interne, surtout que la nouvelle municipalité en place devrait là aussi être le partenaire idoine.
« C'est aussi une farouche volonté de Laurent de donner plus de moyens à la formation comme aux autres équipes réserves ».

Si un profil semble se dessiner avec une majorité de reconductions de contrats, Harnes préservera de nature la stabilité, même si suivant une certaine logique des choses, sur certains postes, un turn-over devrait s'instaurer. Suite des événements dans la semaine.
• SÉBASTIEN RENAUT

Harnes V.B - Grenoble V. Université Club (N1 M, 26ème journée) : 3/0 25/12 (15e), 25/16 (16e), 25/12 (15e)

Harnes : Lhomme, Gorokhov (puis Sègre), Bartholdi (l), Dillies (cap), Capet, Bouanda (puis Péru), Queste.
Entraîneur : Laurent Capet

Grenoble : Djemai (l), Ouldamar, Bernard (puis Unsworth), Ratahiry (cap), Assogba, Bertrand, Morel.
Entraîneur : Bruno Leportier
source/Les rédactions de La Voix du Nord
La Voix du Nord

Volley-ball : Pro B (playdowns) : Vannes à Martigues, samedi

L'ultime tour aller-retour des playdowns, attribuant au gagnant l'ultime billet de maintien en Pro B, devait se dérouler à Vannes samedi prochain, le retour à Martigues le 10 mai et l'éventuel match d'appui à Vannes le 17 mai. La salle vannetaise n'étant pas disponible samedi prochain (championnat de France junior d'escrime), le Vannes VB a obtenu hier lundi, l'accord des Martégaux pour l'inversion des rencontres. Vannes se déplacera donc à Martigues samedi prochain (20 h 30) et recevra les Provençaux le samedi 10 mai (20 h). L'éventuel match d'appui se déroulera à Vannes le samedi 17 mai (20 h).
source/Ouest-France

Volley-ball : Le centre de formation du Goëlo en N1
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Enfin soulagés de la lourde pression qu'ils ont supportée pendant 22 semaines,
les joueurs du centre de formation du Goelo ont laissé éclater leur joie jusque
dans les vestiaires. : Jean-Louis Courson

Accession. Au terme d'une saison où tout lui a souri, le club quinocéen va rejoindre le sommet de la pyramide du volley amateur français.

Il y a tout juste neuf ans, l'équipe fanion du Goëlo réussissait l'exploit de se hisser au sommet de la hiérarchie du volley-ball amateur français. Devenu professionnel sous le nom du Saint-Brieuc Côtes-d'Armor volley-ball, le club a continué à maintenir une section amateur florissante. Avec une philosophie qui n'a jamais dévié : la formation.

Aujourd'hui, il en retire la plus belle des récompenses : le centre de formation du Goëlo atteint à son tour la Nationale 1. Au terme d'une saison royale ponctuée de 20 victoires sur 22 rencontres de championnat. Et cela avec une équipe de 19 ans de moyenne d'âge ! « La N1, c'est un autre monde. Mais le fait de pouvoir évoluer à ce niveau sera sans conteste un atout dans notre recrutement pour notre centre de formation », explique le coach Yann Chubilleau. Car autour du groupe actuel encore sous contrat à l'exception de Bodin et de Derrien et du départ probable du libéro international Lejeune pour ses études, il conviendra de renforcer l'effectif. Et par là même l'équipe pro. « J'ai réuni les deux entraîneurs et on a convenu qu'il y aurait dès l'an prochain une passerelle plus marquée entre la pro A et la N1 », annonce le président Francillette.

Mais au-delà du domaine purement sportif, beaucoup se demandent comment le club va pouvoir financièrement gérer ce coût supplémentaire. « L'augmentation se situera principalement au niveau déplacements. Mais l'addition de la prime à l'accession, de notre élévation dans le barème des subventions fixé par le Conseil Général et notre éligibilité à subvention par le Conseil Régional nous permettront d'honorer cet engagement », explique sans faux-fuyant le président Francillette. Un président qui a pour l'instant les yeux tournés vers le titre de champion de France de N1 et les coupes de France jeunes. « Dès le week-end prochain, les juniors et espoirs vont disputer le tournoi final de la coupe de France. Du 10 au 12 mai, ce sera au tour des benjamins. Avec en plus les finales pour le titre de champion de France de Nationale 2, notre fin de saison est exceptionnelle. » De quoi faire de 2008 une année référence pour le club...

source/Ouest-France

Beach-volley : Le Goëlo beach académie est né

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Hier soir au centre de beach d'Étables-sur-Mer, le président de la Fédération
Gil Pellan a remis à Fréderick Francillette le diplôme officialisant
le Goëlo Beach Académie. : Jean-Louis Courson

Beach-volley. Hier au centre de beach d'Étables-sur-Mer, le président de la fédération a officiellement labellisé la structure spécifique beach du Goëlo.

Né de la plage, le club du Goëlo a toujours conservé un faible pour l'activité beach. Depuis l'époque de Mauricio Paes, il n'a cessé de monter en puissance dans ce domaine. Avec sur le plan structures, la création du centre permanent Ar Milin beach à Etables. Et dans le secteur de l'organisation, la prise en charge de nombreuses manifestations nationales et internationales à l'image de la première épreuve mondiale jeunes, le Goëlo beach junior, qui fêtera sa dixième édition début juillet.

En 2006, la Fédération a décidé de créer sous le libellé « Académie de beach-volley », un label formateur. « C'est un cadre de fonctionnement tendant vers une recherche d'excellence de la formation dans le beach », expliquait hier le président national de la FFVB, Gil Pellan. Avec un cahier des charges particulièrement strict dans les domaines infrastructures, installations, encadrement sportif et médical, scolarité et projet sportif.

Sous l'égide de Pierre-Yves Motte, titulaire du nouveau diplôme fédéral d'entraîneur de beach (ils sont 12 en France), un dossier a été monté répondant point par point aux critères exigés. Et la bonne nouvelle est tombée fin mars. Après Montpellier, Talence et Dijon, le Goëlo est devenu le quatrième centre à obtenir le label fédéral.

Opérationnel depuis Pâques 2007, le Goëlo beach académie « est un centre de formation de haut niveau qui s'adresse aux jeunes de 10 à 20 ans et qui compte actuellement 15 joueuses et 7 joueurs avec comme locomotives la paire Coralie Le Vaillant - Laure Kerfourn qui envisage à terme d'intégrer le circuit pro », explique Pierre-Yves Motte.

Reste pour pouvoir fonctionner à l'année, le problème d'une structure couverte, non encore obligatoire dans le cahier des charges, mais qui ne manquera pas de se poser rapidement. Surtout si le club veut atteindre son objectif final qui « sans abandonner la filière masculine est d'atteindre en deux olympiades la référence nationale dans le secteur féminin. »

Après la labellisation trois étoiles de son centre de formation, qui est le seul en France à ce niveau avec Poitiers, l'attribution du label académie de beach-volley est une nouvelle marque de reconnaissance de qualité attribuée au club costarmoricain.

Mais cela va aussi être pour les dirigeants sur les plans sportifs, administratifs, mais aussi financiers, un nouveau secteur à gérer. Un nouveau défi que le Goëlo entend bien à nouveau relever...

source/Ouest-France

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La Voix du Nord - 02/05/2008
« CÔTÉ VESTIAIRES »
Christophe Haffner : « Sur le plan sportif, la saison aura été bonne »

Au terme d’une saison très éprouvante, le CVEC, loin de figurer parmi les favoris sur le papier, est finalement parvenu à remplir son objectif : participer au play-off. Retour sur ce parcours avec Christophe Haffner, un technicien qui sera à nouveau aux manettes de l’équipe l’an prochain.

Christophe Haffner, quel bilan tirez-vous de cette saison ?

« Sur le plan sportif, ça aura été une bonne saison à tous les niveaux. Les objectifs ont été atteints, malgré les hauts et les bas que nous avons pu connaître tout au long de l’année. Mais vu le niveau de ce championnat, je crois que le fait d’avoir joué les play-off… ça aura été une petite performance ! Cela dit, je pense que ça n’aurait pas non plus été mérité que cette équipe se retrouve en play-down. »

Vous attendiez-vous à un championnat aussi difficile ?

« C’est vrai qu’à un moment donné, on était plus près des play-down que des play-off. Mais j’ai toujours dit qu’on y serait ! Or, quand on voit qu’une équipe comme Vannes, par exemple, joue la descente… on se rend compte que ce championnat n’aura pas été facile du tout. Le niveau a augmenté. Il est un peu plus homogène. Et je crois que ça va encore aller en augmentant. »

Se fixer, comme vous l’avez fait cette année, les play-off pour objectif : n’était-ce finalement pas se mettre une pression trop forte ?

« C’est vrai qu’on ne connaît pas le niveau du championnat temps que ce dernier n’a pas débuté. Et que les objectifs se fixent donc un peu “dans le brouillard”. Généralement, en plus, ils sont liés au budget. Et le nôtre est l’un des plus petits du championnat. D’une saison sur l’autre, on ne sait donc pas comment l’équipe va bouger… Cette année, par exemple, je crois qu’on devrait avoir beaucoup de départs. »

Ça vous surprend ?

« Non, car à un moment donné, il faut leur proposer quelque chose de mieux, sportivement ou financièrement. Or nous, aujourd’hui, est-ce qu’on peut dire qu’on peut monter en Pro A ? Il faut avoir des objectifs raisonnés et raisonnables. Et on n’a pas les moyens de monter. Ni de proposer un salaire plus intéressant aux joueurs, qui ont fait une bonne saison. Et comme on n’est pas les seuls à avoir constaté ça, ils continuent ailleurs… »

D’un point de vue personnel en tout cas, le fait de voir que les joueurs qu’on a formés sont sollicités par pas mal de clubs, ce doit être une belle récompense…

« Je dirai plutôt que c’est à double tranchant ! Car il faut tout recommencer derrière. C’est une récompense, oui. Mais c’est donc très éphémère, car on retombe vite sur la dure réalité du recrutement. C’est-à-dire qu’il faut retrouver des gars qui ont l’esprit pour jouer à Cambrai. Qu’il va falloir trouver des compromis par rapport aux salaires. Et cette fois en plus, il va aussi falloir tenir compte du fait que la saison prochaine, on ne devrait plus avoir le droit que d’aligner trois joueurs étrangers* maximum sur le terrain ! Ce qui complique donc le recrutement car il devrait y avoir une aspiration des meilleurs joueurs de Pro B vers la Pro A. Actuellement, il y a d’ailleurs des joueurs qui prennent le risque d’attendre… »

En tout cas, si vous êtes en pleine période de recrutement, ça veut donc dire que vous serez toujours à Cambrai la saison prochaine ?

« A priori je reste à Cambrai, oui. J’ai donné mon accord. »

Vous avez été un peu pointé du doigt par les supporters à un moment donné cette saison. Cela vous a-t-il chagriné ?

« Ça fait partie de la fonction. Simplement, je pense que chacun doit rester à sa place. Un entraîneur est là pour entraîner. Un président est là pour prendre des décisions. Et un groupe de supporters devrait être là pour supporter (…) Ce n’est que sur l’ensemble du travail qui a été accompli qu’il faut le juger (l’entraîneur). En tout cas pour moi, la seule vérité, c’est celle de fin de saison. » •

*1 C’est le 17 mai que la Fédération internationale devrait rendre sa décision concernant son projet de limiter le nombre de joueurs étrangers (par équipes) sur le terrain.
source/PAR FABRICE BOURGIS /PHOTO : EMMANUEL TAQUET /la voix des sports

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Pro B (play-downs, finale aller). Martigues - Vannes La dernière ligne droite...

Sauvés de justesse en championnat (11 e s ), les Vannetais n’ont pas su en revanche conserver leur place en Pro B lors des demi-finales des play-downs s’inclinant 2 victoires à 1 devant Dunkerque. Ils se retrouvent donc aujourd’hui en finale face à Martigues.

Une rencontre aller, avant le retour la semaine prochaine à Vannes, qui éclaircira sûrement l’avenir de chacune des deux formations, le perdant étant condamné à la victoire à Kercado pour éviter la relégation en N1.

« Voir l’intérêt personnel à ne pas descendre »

La pression sera donc énorme sur les épaules de chacun des joueurs des deux camps. Surtout qu’il est assez difficile de déterminer un favori étant donné que chacun s’est imposé, sur le même score (3-2), chez son adversaire. La seule différence se situe donc sur la dernière rencontre, Vannes ayant disputé un match d’appui contrairement à Martigues, battu deux fois 3-0 par Chaumont. « Cela aura forcément une incidence. En bien, ou mal. Aussi tout peut se passer, le pire comme le meilleur, note Michel Genson. Mais il faut, nous concernant, que chacun des joueurs (dont l’avenir est encore en suspension) y voit son intérêt personnel à ne pas descendre. Peu importe ce qui se passera la saison prochaine notre devoir à nous tous c’est de sauver le club ».

« L’équipe la plus joyeuse gagnera »

Néanmoins l’entraîneur ne veut pas faire preuve de trop d’optimisme « les Martégaux auront l’avantage du terrain », selon lui. Mais il sait que son équipe a les moyens de gagner. « Au match retour, chez eux, nous l’avions emporté au tie-break, mais après avoir mené 2-0 et avec Adjé (Agnithey) sur le banc en début de match. Ça nous laisse une petite marge de manœuvre dont on doit tirer le meilleur profit ». Dans son analyse des derniers matchs du VVB Michel Genson a voulu également ne retenir que le bon côté. « Individuellement, on est pas mal, on a juste manqué de réussite et de solidarité à certains moments contre Dunkerque. En prenant cela en compte on doit logiquement s’en sortir. Mais la clé de la victoire se jouera surtout dans la tête. L’équipe la plus joyeuse, qui aura su le mieux effacer toutes traces de stress et de lassitude, s’imposera à coup sûr ».

>>MARTIGUES : Radic, Bechata, Pelc, Seguin, Peros, Gavan, Lejo, Charroux, Bru, Besse. Libéro : Delcamp. Entraîneur : Jean-René Akono.

>>VANNES : Nojic, Jérôme, Godefroy, Genevé, Agnithey, Svoboda, Kuchar, Féret, Janosik. Libéro : Brandily. Entraîneur : Michel Genson.
Ce soir (20 h 30)
G.D.
source/le télégramme

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Après cette défaite, Svoboda et les siens vont devoir gagner leurs
deux matchs dans le Morbihan.

Pro B. Martigues - Vannes : 3-1
Vannes devra cravacher

Dans ce match « de la peur », ce sont les Martégaux qui ont fait la bonne opération. Vannes était venu se relancer mais est reparti hier avec une défaite qui ne souffre aucune contestation.

Les Martégaux partaient pied au plancher et, sur un ace de Lejo, creusaient l’écart (10-5). Mais, les joueurs de Michel Genson savaient que Lejo était le point faible en réception. Ils ne se sont pas privés de le bombarder comme Geneve, pour revenir à 10-9. Le score restait très serré, jusqu’à 23-23. Martigues accélérait et, sur une attaque de Seguin au centre et un contre de Pelc sur Svoboda, le MVB bouclait la manche. Dans la seconde manche, Martigues faisait la course en tête, sur un contre de Bru (10-7). Mais grâce à Nojic, excellent hier soir, Vannes gardait le contact (14-13). Puis, une faute au filet de Kuchar et une attaque de Svoboda bien défendue par Lejo offraient un petit matelas à Martigues (19-15). Mais, le MVB ne joue pas son avenir en play-down pour rien. Repris par ses démons, il multipliait les fautes ce dont profitait Nojic (20-19). Il fallait un excellent Lejo pour, sur un contre et deux attaques, offrir le set au MVB.

Vannes prend les devants

Après la pause, Vannes prenait pour la première fois les devants dans cette rencontre, sur un contre de Kuchar. Une avance qui ne cessera de croître pour les Morbihanais, sur un ace de Nojic (12-15), puis sur un contre de Kuchjar (15-19). Martigues n’y était plus et c’est logiquement que Nojic ramenait les siens à 2-1. La quatrième manche prenait le même chemin après un bon début martégal (5-2). Charroux commençait à donner des signes de faiblesse et Kuchar enfonçait le clou (6-10). Gavan prenait la passe à Martigues et ses coéquipiers se réveillaient. Pelc égalisait (11-11) puis un ace de Gavan sur Brandily offrait trois points de bonus au MVB (15-12). Martigues ne lâchait plus sa proie et, sur une attaque rageuse au centre de Bru, décrochait la victoire.

Évolution du score : 25-23 en 24 e ; 25-20 en 25 e ; 20-25 en 24 e ; 25-21 en 25 e .
Arbitres : MM. Pecheux et Daret.
Spectateurs : 300 environ.

MARTIGUES : 59 attaques gagnantes (Pelc 19), 4 aces (Radic, Pelc, Gavan, Lejo), 11 contres (Bru 4), 23 fautes directes dont 13 au service. Six de départ : Radic (14), Pelc (22) puis Delcamp, Seguin (9), Lejo (18), Charroux puis Bechata puis Gavan (1), Bru (10). Libero : Besse. Entraîneur : Jean-René Akono

VANNES : 55 attaques gagnantes (Nojic, Svoboda 17), 4 aces (Nojic 3), 7 contres (Kuchar 5), 21 fautes directes dont 7 au service. Six de départ : Nojic (20), Geneve (8), Agnithey (7) puis Godefroy puis Jérôme (2), Svoboda (18), Kuchar (10), Feret puis Janosik (1). Libero : Brandily. Entraîneur : Michel Genson.
source/le télégramme

Volley-ball : Michel Genson : « On n'est pas mort !»

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Malgré les 20 points de Darko Nojic, les Vannetais se sont inclinés à Martigues.
: Archives Gwénaël Mahé

Pro B (playdowns). Martigues - Vannes : 3-1. Les Vannetais sont désormais dos au mur.

Dans cette course au maintien qui dure depuis des mois, le Vannes VB continue de s'essouffler. Après être passés à côté le week-end dernier contre Dunkerque, les Vannetais ont grillé leur dernier joker lors du match aller de cette finale de la peur contre Martigues. « Comme contre Dunkerque, on perd tout au premier set, déplore Michel Genson. Pourtant, vu la manière dont s'est déroulé le match, je me suis dit qu'on ne pouvait pas perdre ! Personne n'a triché, mais on a manqué de réussite, et il y a aussi l'état de fatigue qui pèse beaucoup. »

Une lassitude présente également chez les Martégaux, qui ont su se montrer plus combatifs, samedi soir. Mais Michel Genson ne veut pas céder à l'abattement malgré une situation très critique. « Ce qu'on vit est dur. Des pétages de plombs peuvent se passer, mais on arrive encore à les éviter. Mardi, je serai absent pour l'entraînement, ça va forcer les joueurs à se serrer les coudes. »

Une solidarité dont les Vannetais devront faire preuve samedi prochain, pour le match retour, sous peine de redescendre à l'étage inférieur. « Il faudra se dire que c'est le premier match de l'année et oublier le passé, poursuit l'entraîneur vannetais. On n'est pas à des années lumières de Martigues. Certes, désormais, ce n'est plus du 50-50, mais on a encore une chance. On n'est pas mort, même si c'est difficile de persuader tout le monde. Il y a encore de la vie dans cet effectif mais tous les joueurs doivent s'unir vers ce double objectif. »

Les coéquipiers de Grégory Féret n'ont plus le droit à l'erreur. Ils devront battre Martigues à deux reprises à Kercado pour garder leur place en Pro B. Mission compliquée mais pas impossible.

MARTIGUES - VANNES : 3-1.

(25-23 en 24', 25-20 en 25', 20-25 en 24', 25-21 en 25').

Arbitres : MM. Pecheux et Daret.
300 spectateurs environ.

VANNES : 55 attaques gagnantes (Nojic, Svoboda, 17), 4 aces (Nojic, 3), 7 contres (Kuchar, 5), 21 fautes directes dont 7 au service.

Six de départ : Nojic (20), Genevé (8), Agnithey (7), Svoboda (18), Kuchar (10), Féret puis Janosik (1), Godefroy, Jérôme (2). Libero : Brandily. Entraîneur : Michel Genson.
source/Ouest-France

VOLLEY-BALL - « Le pari de la jeunesse a en partie échoué »

En venant à bout de Vannes en trois rencontres, les volleyeurs dunkerquois ont sauvé in extremis leur peau en Pro B. Ils repartiront donc en septembre prochain pour une nouvelle saison dans l'antichambre de l'élite. Afin d'éviter pareille mésaventure, Gaël Bollengier, le coach dunkerquois, promet du changement.

> VDN : Gaël, peut-on parler d'une saison manquée ?

G.B : « Nous n'avons pas atteint les objectifs que nous nous étions fixés. C'est une réalité qu'on ne peut pas nier, mais au regard de la fin de saison (Dunkerque était mené une rencontre à zéro par Vannes), on s'en sort bien. Nous visions autre chose que les play down mais nous n'avions pas les capacités pour atteindre notre objectif, à savoir les play off. Cette équipe était capable du meilleur, c'est à dire de battre Alès (3-2), comme du pire, un 3-0 à Saint-Louis. Nous avons manqué de régularité pour espérer mieux. » >

Est-ce un avertissement par rapport à votre pari de la jeunesse ?

« Oui. Il faut aujourd'hui pouvoir s'appuyer sur un groupe expérimenté pour viser les play off. Il faudra que nous soyons solides car ce sera un gros championnat (Ajaccio, Asnières, Nice, Avignon ...). Il faut atteindre ce niveau-là. Pour celà, l'effectif sera renforcé avec un dixième joueur.
C'est une certitude. Le pari de la jeunesse a en partie échoué. Nous avons demandé à de jeunes joueurs d'assumer des responsabilités, ce n'était pas évident pour eux. Ceci dit, prendre 3-0 face à Martigues, Vannes et Saint-Louis : non, ça ne passe pas. » >

Cet échec relatif est-il imputable à la minceur du budget ou aux joueurs ?

« Un peu des deux. Un effectif de neuf joueurs à ce niveau-là, ce n'est pas possible. Cela fait deux saisons que nous bricolons, que nous subissons le manque de budget. Si nous voulons nous maintenir en Pro B, il faudra pouvoir rivaliser à tous les niveaux. Il faut des joueurs d'expérience aux postes clefs. On voit bien ce qui se fait ailleurs. La Pro B évolue. Mais nous n'engagerons pas de mercenaires. » >

Quels seront les mouvements à l'intersaison ?

« La plupart des joueurs veulent rester. La seule certitude actuelle, c'est que nous engagerons un passeur étranger, qui sera le vrai leader de l'équipe, celui qui nous permettra de construire quelque chose de solide. L'un des deux passeurs partira (Damien Van Den Eshof est en contacts avec Poitiers et Ajaccio). Un réceptionneur-attaquant est recherché en priorité pour atteindre le nombre de dix joueurs. Actuellement, personne n'a fait ses valises, rien n'est fait. Edson Félicissimo est parti jouer le championnat de Porto Rico. Nous en saurons plus en fin de semaine... » •

B. V.
SOURCE/Les rédactions de La Voix du Nord
La Voix du Nord/maville

Volley-ball : Le Vannes VB au bord de la crise de nerfs

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Samedi soir, Michel Genson et son équipe devront faire abstraction des tensions
internes au club pour s'offrir le droit d'espérer encore au maintien en Pro B.
: Gwénaël Mahé

Pro B (playdowns). Vannes - Martigues, samedi (20 h). A la veille d'un match qui pourrait être le dernier de la saison, les volleyeurs vannetais doivent faire face à un contexte électrique au sein du club.

Officiellement, tout va bien. Et tout le monde tend vers le même objectif : le maintien. En coulisses, la vie du Vannes VB n'a rien d'un long fleuve tranquille. Surtout quand les problèmes extra-sportifs viennent se greffer aux difficultés rencontrées sur le parquet. Dernier souci en date, le paiement du salaire des joueurs. Les professionnels n'ont en effet reçu qu'un acompte équivalant à environ un tiers de leur salaire pour le mois d'avril. Une enveloppe purement et simplement refusée par certains. Mais ce simple retard de paiement n'est peut-être que la partie émergée de difficultés financières plus importantes.

En effet, convoqué par la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) des clubs pro fin avril, le Vannes VB n'a pas daigné répondre à la sollicitation de la Ligue, se voyant ainsi infliger une pénalité de l'ordre de 800 euros. « Nous n'avons pas répondu physiquement à la convocation, se défend Joël Mauger, coprésident en charge des questions financières, mais nous les avons eus au téléphone. C'était une convocation normale, la DNCG anticipe l'année suivante. Pour ce qui est du paiement des salaires, nous avons versé un acompte, le solde sera payé le 10 mai. »

Selon nos sources, le club morbihannais aurait eu à s'expliquer devant l'instance professionnelle sur un déficit qui pourrait avoisiner les 90 000 euros en fin de saison. « Quand on parle de professionnalisme dans le volley, il faut savoir que les clubs sont subventionnés à hauteur de 60 ou 70 %. On ne sera pas positif à la fin de la saison, la mairie aura mis au bout, c'est une évidence, mais je ne veux pas qu'on donne de chiffres. Si la mairie continue à suivre, ça ira. Je ne vais pas m'exprimer à 48 heures d'un match qui est peut-être le dernier de la saison. Je n'irai pas déstabiliser, ça ne sert à rien », souligne le coprésident exaspéré par les fuites, symbole selon lui de la « petitesse vannetaise ». Bonjour l'ambiance...

Silence radio pour les joueurs

Un contexte qui ne peut que peser sur l'ensemble sportif, même si Joël Mauger se défend de toute cassure avec le pôle technique du club : « Je n'ai aucun souci avec Michel Genson qui est au courant de tout, avec qui on s'entend à merveille ; on n'a aucun souci avec Jérôme Le Boulicaut (entraîneur-joueur de la réserve). » Reste
Samuel Frey, évincé de la structure Pro B en catimini et qui attend toujours une communication officielle à ce sujet: « Je n'ai toujours pas eu d'explication, ma seule préoccupation actuelle est le maintien de l'équipe en Pro B, même si je ne serai sans doute plus vannetais, à 99%, la saison prochaine. »

Pour ce qui est des joueurs, on n'en saura pas beaucoup plus, un silence radio ayant été décrété pour l'effectif professionnel. « Il faut arrêter de se prendre la tête, assure de son côté Christophe Le Chanu, l'autre coprésident, qu'ils (les joueurs) jouent et tout ira bien. »

En clair, soyez bons et taisez-vous. « Des méthodes bizarres » de communication, selon un ancien de la maison vannetaise, qui ne
« passent pas auprès de certains joueurs ». On comprend dès lors mieux les propos de Michel Genson après la défaite aller à Martigues : « On n'est pas morts, même si c'est difficile d'en persuader tout le monde. Des pétages de plombs peuvent se passer mais on arrive encore à les éviter. » Jusqu'ici tout va bien donc. Mais jusqu'à quand ?
Frédéric HERVÉ.

source/Ouest-France

VOLLEY-BALL / Pro B (finale play-offs, match 2) Saint-Quentin accède au Graal

Le FLSQ évoluera en Pro A l'an prochain. Les joueurs de Gabriel Denys ont plié l'affaire hier soir à Avignon à l'issue d'un match brûlant.

Les espoirs d'Avignon de retrouver la Pro A se sont envolés. Deux heures de match, des hauts, des bas et au final, la cruelle réalité…
L'affaire semblait pourtant engagée sous les meilleurs auspices avec Ossosso et Birau (10-6). Peine perdue, Taghin ne concluait pas trois attaques de suite, symbole de cette soirée ratée. Et revoilà Saint-Quentin dans le coup (11-11).
Pire, jouait avec le block d'Avignon (18-15). L'AVB n'était plus serein. Heureusement, deux loupés picards lui redonnaient la main. Ossosso passait en force pour faire le break (23-21). Erreur, Ossosso ratait la cible deux fois et Saint-Quentin soufflait le set à l'AVB (25-23). Le pire des scénarios.

17-15 au tie-break !

Le coup était dur à encaisser mais Avignon se relevait. Saint-Quentin pliait une première fois (12-8), un peu plus sur un block de Birau sur Bird (19-15) et sur une attaque en deux temps de Ruiz (23-19) et complètement sur un service d'Ossosso (25-20).

Avignon était relancé mais pas au bout de ses peines. La troisième manche était un long bras de fer, bien entamé par l'AVB (8-5) mais rééquilibré par un Dukic comme d'habitude décisif pour Saint-Quentin (25-21).

Là encore, Avignon ne gambergeait pas. Enfin, un block sur Dukic redonnait de l'air (8-3). Taghin n'arrivait toujours pas à faire la différence mais l'AVB maintenait le cap (13-7) et, en tremblant, égalisait de justesse (25-23).

Comme à l'aller, le tie-break allait servir de couperet.
Après avoir sauvé trois balles de match, Avignon pouvait pleurer. A 17-15, Saint-Quentin confirmait sa victoire à domicile et tenait sa place en Pro A.
source/l'union

Volley-ball : Vannes VB : stop ou encore ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les Vannetais (ici Agnithey, Nojic, Janosik, Genevé, Brandily et Svoboda) devront
faire corps pour s'offrir le droit de disputer une belle dans une semaine à Kercado. :
Gwénaël Mahé

Pro B (playdowns). Vannes - Martigues, ce soir (20 h). Les Vannetais doivent obligatoirement vaincre pour espérer décrocher une belle face aux Provençaux. Sinon, la saison s'arrêtera là, une relégation à la clé.

Contre vents et marées, les volleyeurs vannetais auront dû ramer toute la saison pour entretenir la flamme et l'espoir d'un éventuel maintien. Mais alors qu'ils semblaient en passe d'assurer l'avenir du club en Pro B, de nouveaux nuages se sont amoncelés au-dessus de leurs têtes. C'est d'abord Milos Vujicic, victime d'une rupture du tendon d'Achille, qui devait abandonner ses partenaires à Dunkerque ; aujourd'hui c'est Petr Kuchar, victime d'une entorse de la cheville, qui doit déclarer forfait. Pour la rencontre de ce soir, mais aussi sans doute en cas de belle dans une semaine.

Voilà qui commence à faire beaucoup pour une formation dos au mur, qui devra en plus évoluer dans un contexte pesant. « Les joueurs doivent aller puiser la performance en eux, en faisant abstraction du reste. Mon but est que l'équipe arrive à ne pas exploser », assure de son côté Michel Genson, l'entraîneur vannetais, qui relativise le climat ambiant : « Tout le monde a fait des efforts depuis une semaine pour aller au bout, des deux côtés, que ce soit les joueurs ou les dirigeants. »

L'« union sacrée » sera-t-elle suffisante pour décrocher une belle face aux Martégaux ? « J'ai dit aux joueurs de ne penser à rien d'autre qu'au volley », poursuit Michel Genson, qui devra modifier son équipe de départ en fonction du forfait de Kuchar. « Nous n'avons plus qu'un central et du coup le thème des entraînements était tout trouvé. Nous avons dû travailler les liaisons, car hormis les passeurs et Adjé, tous les autres sont dans des positions différentes. »

Des séances de travail qui n'ont pas alerté outre mesure le technicien morbihannais sur l'état de ses troupes : « Physiquement, c'est correct et je ne vois aucun joueur qui n'est pas concerné. On a fait des efforts en travaillant plus spécifiquement sur les images, la manière dont a joué Martigues à l'aller. Nous devons nous imprégner de ce match pour les surprendre. Nous avons les atouts pour le faire. La rencontre va se jouer sur une envie supplémentaire, un bonheur supplémentaire », pronostique Michel Genson.

Un bonheur qui pourrait être énorme pour les Provençaux en cas de succès. Côté vannetais, une victoire offrirait un sursis et surtout un ascendant psychologique avant la belle. Dans le cas contraire, c'est une soupe à la grimace qui est promise au Vannes VB. Forcément indigeste.

Frédéric HERVÉ.

VANNES VB : Nojic, Jérôme, Féret, Agnithey, Genevé, Godefroy, Janosik, Svoboda. Libéro : Brandily. Entraîneur : Michel Genson.

MARTIGUES : Radic, Pelc, Delcamp, Seguin, Lejo, Charroux, Bechata, Gavan, Bru. Libéro : Besse. Entraîneur : Jean-René Akono.

Arbitres : MM. Cornicard et Chaladay.

source/Ouest-France

Pro B (play-downs). Vannes - Martigues, ce soir (20 h) Ça passe ou ça casse !

C’est le rendez-vous de la dernière chance. Le match qu’il ne faut pas perdre.
Les Vannetais, qui ont grillé leur dernier joker à Martigues en concédant la défaite (3-1) lors du match aller de la finale des play-downs, sont en effet contraints et forcés de s’imposer ce soir à Kercado pour entretenir le suspense. Une nouvelle défaite serait synonyme de relégation en Nationale 1.

Mais comme si le sort ne s’était pas assez acharné sur l’équipe, avant le déplacement dans les Bouches-du-Rhône (absence sur blessure du central serbe Milos Vujicic), une entorse à la cheville de l’autre central étranger, le Tchèque Petr Kuchar, est venue assombrir un peu plus le tableau, obligeant ainsi le Vannes VB à revoir complètement son dispositif. « Il ne nous reste plus qu’Arnaud (Genevé) de valide à ce poste clé. J’ai donc dû changer la configuration de l’équipe pour combler ce handicap », explique Michel Genson. Jan Svoboda serait du coup appelé en renfort au centre et Maxime Godefroy ferait son entrée dans le six de départ en attaque/réception.

Appel à un ami

Pour mettre toutes les chances de son côté l’entraîneur vannetais à également fait appel à un de ses anciens camarades, Frédéric Guérin, aujourd’hui entraîneur de l’équipe féminine d’Istres (Pro A). « Il était présent au match aller et ses compétences en matière de montage vidéo et d’informatique m’ont apporté une aide précieuse pour l’étude du jeu des Martéguaux avec les joueurs », note Michel Genson. « Je pense qu’on a encore fait tout ce qu’on pouvait pour aborder au mieux ce match capital. On attend maintenant le verdict ».

« Puiser nos forces dans le vent contraire »

A quelques heures de la confrontation avec Martigues, le coach vannetais, reste persuadé des chances de son équipe. « Il faut que l’on puise dans ce vent contraire (blessures et problèmes de communication en interne) pour trouver les forces de gagner. Nous concernant ça se jouera essentiellement sur notre capacité à enchaîner les actions sans temps mort ».

Ce soir, salle omnisports de Kercado, à Vannes.
LES EQUIPES. Vannes : Nojic (1), Jérôme (3), Godefroy (4), Genevé (7), Agnithey (9), Svoboda (10), Féret (12), Janosik (13). Libéro : Brandily (6). Entraîneur : Michel Genson.
Martigues : Radic (3), Bechata (4), Pelc (5), Seguin (6), Delcamp (7), Peros (9), Gavan (10), Lejo (11), Charroux (12), Bru (13). Libéro : Besse (15). Entraîneur : Jean-René Akono.
G. Drogo
source/le télégramme

Volley-ball : Les Vannetais ont encore le droit d'y croire

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Les Vannetais respirent après cette victoire sèche sur les Martégaux. Ils devront
cependant les battre une deuxième fois dans le match décisif qui les opposera
à Kercado, la semaine prochaine. :
Gwénaël Mahé

Pro B (playdowns). Vannes - Martigues : 3-0. Les Bretons se sont offert le droit de recevoir à nouveau les Martégaux dans une semaine. Le maintien se jouera sur ce dernier match.

La « finale de la peur » aura donc droit à une belle entre Vannetais et Martégaux. Comment qualifier, dès lors, le match qui s'annonce la semaine prochaine à Kercado ? Décisive, capitale, la rencontre délivrera tout simplement le ticket du maintien. Cardiaques s'abstenir.

Dans cette bataille psychologique, le premier set, hier soir, risquait bien de donner le tempo. Un premier set qui s'était révélé fatal aux Vannetais à l'aller. Ce qui faisait d'ailleurs dire avant la rencontre à Jean-René Akono, le coach martégal, qu'il fallait « prendre à la gorge les Vannetais » dès cette première manche.

Les joueurs de Michel Genson faisaient cependant la course en tête (8-6, 11-8, 14-12), sous l'impulsion de Nojic et Agnithey mais calaient soudain à l'approche du terme. Les Provençaux en profitaient alors pour revenir et même prendre la tête (16-17, 17-18) grâce à son duo d'artilleurs Radic - Pelc. Mais les Morbihannais restaient bien dans la partie et trouvaient une conclusion heureuse sur un ace d'Agnithey, le ballon ayant longuement flirté avec le filet avant de tomber du bon côté (25-23).

Fallait-il y voir un signe? Toujours est-il que les Bretons maintenaient la cadence pour prendre les devants en début de seconde manche (8-5, 11-7), avant de connaître une nouvelle chute de tension (15-14, 15-16) qui avait le don de mettre Michel Genson hors de lui. Maxime Godefroy décidait alors de prendre les choses en main. L'attaquant-réceptionneur ramenait le Vannes VB dans la partie (17-16) avant de conclure la manche sur deux attaques gagnantes successives (24-21, 25-21).

« Un supplément d'envie »

Michel Genson avait demandé à ses joueurs « un supplément d'envie, un supplément de bonheur dans le jeu » et visiblement le message était bien passé. Les Bretons s'évertuaient à ne pas faire durer les choses, opérant un pressing constant sur les Martégaux, à l'image de Nojic allant chercher le ballon jusque dans les travées de Kercado!

Les Provençaux lâchaient totalement prise dans ce qui allait être le dernier set face à des Bretons survoltés qui ne laissaient jamais le moindre espoir de retour à leurs invités (13-8, 16-11, 21-14). Preuve de la passivité provencale, Svoboda offrait huit balles de match aux Morbihannais sur un ace « surréaliste ». Une seule suffira, offrant aux Vannetais une belle dans une semaine et surtout un ascendant psychologique pour ce qui sera cette fois, la der des ders.

Frédéric HERVÉ

(avec Guy VALLÉ).

VANNES - MARTIGUES : 3-0

(25-23 en 26', 25-21 en 23', 25-16 en 23').

200 spectateurs. Arbitres : MM. Cornicard et Chaladay.

VANNES : points, 6 aces (Agnithey et Svoboda 2), 4 contres (Godefroy et Genevé 2), 43 attaques gagnantes (Nojic 13), 16 fautes directes (Svoboda 5) dont 8 au service.

Six de départ : Nojic (14), Godefroy (8), Genevé (7), Agnithey (10), Svoboda (12), Janosik (2) puis Féret, Libéro : Brandily.

MARTIGUES : 60 points, 4 aces (Radic 2), 6 contres (Radic, Peros, Bru 2), 35 attaques gagnantes (Radic 15), 22 fautes directes (Radic et Bru 5) dont 8 au service (Pelc 3).

Six de départ : Radic (19), Pelc (9), Seguin (2) Gavan (2), Lejo (4), Bru (5) puis Delcamp, Peros (4), Libéro : Besse.

source/Ouest-France

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Maxime Godefroy (à gauche) a été déterminant pour
Vannes. Les Morbihannais joueront donc leur place en Pro B,
samedi prochain.

Pro B (play-downs). Vannes - Martigues : 3-0 Vannes se donne une seconde chance

Pour les Vannetais il n’était pas question de tergiverser, hier soir, face à Martigues.

Obligés de vaincre après avoir fait chou blanc au match aller la semaine dernière (3-1), les hommes de Michel Genson ont pris leur responsabilité et se sont sortis les tripes pour arracher les prolongations en finale des play-downs. Ils joueront ainsi leur place en Pro B, samedi prochain à Kercado, lors de l’ultime match de la saison contre ces mêmes Martéguaux. Les Vannetais prennent d’entrée l’ascendant grâce notamment à deux aces de Svoboda et Nojic, ce dernier est par ailleurs auteur de trois points consécutifs (6-3 puis 9-6). Mais l’écart se resserre peu à peu avec une belle présence au contre de Bru et Pelc et une défense vannetaise en difficulté. Les visiteurs égalisent ainsi à 11 partout. Après le second temps, les Martégaux prennent même les devants au tableau d’affichage (16-17). Les égalisations se succèdent jusqu’à 22-22. Dans le final, le bras armé de Radic redonne l’avantage aux visiteurs (22-23). Mais Agnithey offre les derniers points aux Vannetais en concluant sur un ace (25-23).

Toujours en tête à l’entame de la seconde manche (4-2), les Vannetais profitent en outre des fautes adverses pour creuser l’écart (9-5 puis 11-7). Les Bretons ne sont cependant pas non plus exempts de tout reproche en réception comme en attaque. Ils offrent également de beaux cadeaux aux Sudistes qui recollent ainsi à 13 partout. Au coude à coude les deux équipes ne lâchent rien sur la fin de set. Godefroy se met alors particulièrement en évidence et permet aux « Noir et Blanc » de faire le break dans le money time (22-20). Et c’est encore lui qui sera à la conclusion de ce deuxième acte (25-21). Psychologiquement, les Vannetais ont pris le dessus et cela se répercute encore au tableau d’affichage dès le début de la troisième manche (5-3 puis 9-4). Malgré la réduction du score par Seguin et Peros au contre (9-7), les Morbihannais continuent de mener les débats amenant les Martégaux à la résignation (14-8). Godefroy et Svoboda, replacé au centre pour pallier l’absence de Kuchar, apportent de nouveaux points précieux au VVB qui s’envole alors vers la victoire (20-13). Vannes termine sur un finish étincelant avec un smash de Nojic, un ace de Svoboda et deux gros blocks de Genevé (25-16).

Arbitres : MM. Chaladay et Cornicard. Spectateurs : 200 environ.

VANNES : 75 points; 37 attaques (Nojic, 11); 7 contres (Svoboda, 3); 6 aces (Agnithey, Svoboda, 2); 19 fautes (7 au service).
Six de départ : Janosik (2) puis Féret (-), Agnithey (9), Svoboda (11), Godefroy (10), Genevé (6), Nojic (12). Libéro : Brandily. Entraîneur : Michel Genson.
MARTIGUES : 60 points; 29 attaques (Radic, 12); 8 contres (Bru, 3); 4 aces (Radic, 2); 25 fautes (7 au service).
Six de départ : Radic (16), Pelc (10) puis Delcamp (-), Seguin (2), Gavan (2), Lejo (4), Bru (4). Libéro : Besse. Entraîneur : Jean-René Akono.
G. D.
source/le telegramme

la revue de presse commence le post précédent

VOLLEY-BALL / Pro B (Finale play-offs) « Une très grande joie »

Trois ans après les Saint-Quentinois retrouvent l'élite. Aujourd'hui ils savourent.

VENDREDI SOIR, les Saint-Quentinois ont arraché leur billet pour la Pro A en dominant leurs homologues avignonnais au bout du jeu décisif (3-2). Une consécration pour Gabriel Denys et ses hommes, auteurs d'une saison très solide.

Le technicien picard ne cachait évidemment pas sa satisfaction : « C'est une très grande joie pour tout le club. Nous avons tenu notre deuxième place tout au long de la saison régulière, puis nous avons bien géré les play-offs en remportant nos rencontres par 2-0 (face à Cambrai en demi-finale puis face à Avignon). Cette accession est donc l'aboutissement de tout le travail effectué depuis le premier match. »

La solidité dans le jeu mais surtout la solidarité et l'esprit d'équipe ont été les forces des saint-quentinois durant cette saison.
Le match de vendredi aura été à cette image. Menant au score à deux reprises, les coéquipiers de Bertrand Morelle ont su contenir le retour avignonnais pour empocher la victoire.

C'est ce collectif que souhaitait souligner Gabriel Denys : « Nous avons fait preuve de force mentale tout au long de la rencontre. Même menés dans le tie-break, les gars se sont serré les coudes. Nous devons notre victoire à notre constance, mais aussi à notre mental. »

En effet, les Saint-Quentinois se sont montrés confiants dans l'ultime set, forts de leurs deux derniers succès face à Avignon sur le même score (3-2).

Après une saison éprouvante, durant laquelle les protégés du président Donat ne se sont jamais relâchés, la pression va doucement redescendre du côté du Palais des Sports, et Gabriel Denys souhaite savourer cette montée avec ses joueurs : « Nous allons avoir besoin de temps tous ensemble pour savourer et décompresser, confiait « Gaby » ,avant de préparer la saison prochaine et de nous fixer des objectifs concrets ».
« Ensemble ». C'est peut-être le mot qui résume le mieux la saison du FLSQ qui devra garder cet état d'esprit pour aborder les joutes de la Pro A où aucun cadeau ne leur sera fait…
source/l'union

Volley-ball : Au Vannes VB, l'imagination a pris le pouvoir

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Michel Genson avait minutieusement préparé un schéma tactique susceptible de
déstabiliser le bloc martégal. Il faudra renouveler l'opération la semaine prochaine.
: Gwénaël Mahé

Pro B (playdowns). Vannes - Martigues : 3-0. Contraint de se présenter dans une configuration inhabituelle, le Vannes VB a régalé son entraîneur.
La tactique de Michel Genson n'avait qu'un seul but samedi soir : que ses joueurs se trouvent là où les Martégaux ne les attendaient pas. En l'absence de ses deux centraux Kuchar et Vujicic, blessés, l'entraîneur vannetais avait donc dû imaginer une configuration inhabituelle, avec notamment Jan Svoboda au centre. Tactique payante, le jeu provençal se diluant rapidement dans l'envie vannetaise.

Et c'est un entraîneur heureux qui pouvait savourer cette soirée. Avec un succès qui permet au Vannes VB de rester en course pour le maintien une semaine de plus. La tension s'est fait sentir, Michel Genson bondissant plus souvent qu'à son tour du banc morbihannais, mais l'essentiel est préservé. « J'ai toujours managé comme ça, même si ça s'est moins vu cette année, mais tout le monde se devait de pousser l'équipe, le banc y compris. Nous avions pris ce match comme un combat. »

Un de plus pour les Vannetais, exemplaires d'abnégation et de solidarité. « Nous étions contraints et forcés de modifier notre approche de la rencontre, du fait de notre effectif limité et aucun joueur ne s'est échappé où n'est sorti du match. Tout le monde a joué le jeu. Cette situation m'a aussi offert davantage de possibilité de management, avec une plus grande prise de risque », assurait le « sorcier lorrain ».

Le maintien en jeu samedi prochain

Une situation visiblement appréciée avec gourmandise par Michel Genson, tout heureux d'avoir pu composer une nouvelle partition, celle-ci étant interprétée sans fausse note par l'ensemble du Vannes VB. Mais le coup de poker devra avoir une suite, la semaine prochaine, pour que le maintien devienne enfin une réalité, au bout du bout d'une saison agitée. Michel Genson et sa formation ont une semaine pour travailler et surprendre. Car une fois de plus, les Morbihannais devront se trouver là où on ne les attend pas. La « tactique du gendarme » accompagnerait alors avec succès la révolte de mai des volleyeurs vannetais. Étonnant, non ?

Frédéric HERVÉ.

Vannes VB - Martigues, samedi 17 mai à Kercado, à 20 h. Entrée gratuite. Ce match d'appui de la finale des playdowns (mini-championnat pour éviter la descente en Nationale 1) désignera l'équipe qui assurera son maintien. Une victoire, quel que soit le score, assurera en effet à son bénéficiaire son renouvellement de bail en Pro B.
source/Ouest-France

Volley-ball : Le Vannes VB joue sa saison sur un match

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Forts de leur large succès (3-0) acquis la semaine dernière, les Vannetais
tenteront de récidiver samedi pour décrocher leur maintien en Pro B.
: Gwénaël Mahé

Pro B (playdowns, match d'appui). Vannes - Martigues, samedi (20 h). Vannetais et Martégaux joueront leur maintien en Pro B lors de cette belle des playdowns. Décryptage par les deux entraîneurs.

Pour la cinquième fois cette saison, les Vannetais rencontrent Martigues. Pour la der des ders, le maintien de l'un des deux clubs est en jeu. Les deux entraîneurs, Jean-René Akono pour Martigues, Michel Genson pour Vannes, livrent leurs impressions avant ce match de la dernière chance.

Jean-René Akono : « On ira les chercher »

Jean-René Akono, avez-vous travaillé sur vos images vidéos de samedi dernier (victoire du Vannes VB 3-0) pour préparer votre retour à Vannes ?

Samedi, on m'a coupé ma caméra. J'ai quelques images nettes au début, puis ça devient flou. J'ai appelé le club et l'un des coprésidents, Christophe Le Chanu, m'a dit qu'il mettait ses propres images sur le site de la LNV (Ligue nationale de volley) pour que je puisse travailler dessus. Ce qui a été fait dans la foulée.

Avez-vous été surpris par la tactique mise en place samedi dernier par Michel Genson ?

On ne s'attendait pas du tout à cela. On n'a pas su s'adapter en jouant petit bras. Le Vannetais Godefroy a réalisé le match de sa vie. Samedi prochain, nous irons le chercher, il m'étonnerait qu'il puisse rééditer sa performance.

Craignez-vous ce dernier match de la saison décisif pour l'avenir proche des deux clubs ?

Je crains tous les joueurs de Vannes et leur entraîneur qui est un grand monsieur du volley tricolore. C'est dans la tête que cela va se jouer. Il fallait se mettre à l'abri durant la saison régulière. Si Martigues et Vannes en sont arrivés là, pour jouer toute une saison sur une seule rencontre, c'est que quelque part, c'est mérité.

Avez-vous un pronostic ?

Nous devons rivaliser avec les Bretons. Nous allons mettre quelque chose en place. Mais, mes joueurs sont fatigués, au bout du rouleau. J'opte pour un 50/50 pour la fin d'une si longue saison.

Michel Genson : « Aucune assurance »

Michel Genson, comment voyez-vous le déroulement de cette rencontre, capitale pour votre équipe en quête du maintien ?

Ce sera une partie serrée, je l'ai dit au collectif. Il y a une fatigue physique et mentale normale au terme d'une si longue saison. Avec notre adversaire martégal, nous sommes les seules équipes françaises à jouer encore en compétition. Je suis sans aucune certitude.

Vous connaissez bien Martigues que le Vannes VB affronte pour la cinquième fois, est-ce un avantage ?

Ce n'est pas un avantage, même si nous restons sur une nette victoire. Les quatre matchs précédents ont tous été différents. J'ai demandé aux joueurs d'oublier les duels passés contre les Martégaux. Surtout, que tout le groupe évolue comme s'il s'agissait de la première rencontre entre les deux clubs.

C'est un match couperet qui s'annonce, qui peut se jouer sur des détails. Comment l'appréhendez-vous ?

Je n'ai aucune assurance, sur aucun plan. Incertitude et tension, ainsi peuvent se résumer mes pensées. L'importance du service est un élément important qui peut décider de notre maintien en Pro B. Ma mission était de maintenir le club à son niveau actuel. Je désire fortement la réussir.

VANNES VB : Nojic, Jérôme, Godefroy, Genevé, Agnithey, Svoboda, Kuchar, Féret (cap.), Janosik. Libéro : Brandily. Entraîneur : Michel Genson.

MARTIGUES : Radic, Pelc, Seguin, Gavan, Lejo, Bru, Delcamp, Charroux. Libéro : Besse. Entraîneur : Jean-René Akono.

Arbitres : MM. Demiselle et Guignard.
SOURCE/Ouest-France

VOLLEY-BALL - Quand Gaël Bollengier a eu la fierté de devenir un « Bleu »...

L'équipe de France débute sa campagne des éliminatoires de l'Euro 2009, ce soir, à Dunkerque, face à La Macédoine. Gaël Bollengier, l'entraîneur de DGL, suivra avec attention cette rencontre. En 1995, l'ancien joueur de Tourcoing a connu les émotions de celui qui revêt le maillot bleu. Pour l'enfant de Bergues, c'était un aboutissement, même si l'équipe de France traversait une période difficile.

Pas de doutes, le CV de Gaël Bollengier a pris de l'épaisseur ces derniers temps. Ainsi, ce n'est plus un secret, l'homme aura le redoutable privilège d'emmener l'équipe de Bergues, le 30 juin, face à Saint-Amand. Nommé capitaine, le Nordiste a pour mission de guider ses couleurs vers la victoire pour la « première » de Bergues à Intervilles.

Le curriculum vitae de l'entraîneur de Dunkerque ne manque donc pas de tenue, même si, plus sérieusement, il appelait déjà le respect. Car en suivant les pas de sa soeur aînée au club de volley de Bergues, à six ans, Gaël Bollengier ne pouvait imaginer qu'il enfilerait un jour le maillot bleu. « Pour moi, cela a été du plaisir, de la fierté. Je ne suis pas passé par la structure fédérale. Peut-être que je n'avais pas le niveau à l'époque. J'ai quitté Bergues (N2) après mon DUT et j'ai joué au TLM de 20 à 30 ans. Quand j'ai évolué en équipe de France, j'avais 26 ans, j'avais fait une bonne saison en club, il y avait eu la Coupe d'Europe. La sélection allait vite à l'époque », relativise-t-il.

Alors, en 1995, le réceptionneur-attaquant du TLM découvre le monde bleu au tournoi du Portugal. Il participera aussi aux éliminatoires de l'Euro 97. Un échec retentissant pour les Français, qui ne décrocheront qu'un succès en huit rencontres face à la Slovénie. Ce jour-là, à Cognac, Gaël Bollengier entrait pour la première fois dans la peau d'un titulaire de l'équipe de France sous le regard de sa famille, des caméras de Canal +. Un moment exceptionnel pour le Nordiste.

Mais une exception pour l'équipe de France dans cette compétition qualificative à l'Euro.

Du coup, dans la hiérarchie continentale, la France glissa au 25e rang. Gaël Bollengier évoluait alors avec les Luc Marquet, Christophe Meneau, Laurent Tillie, et Olivier Lecat, l'actuel entraîneur adjoint des Bleus.

Le Dunkerquois n'a pas touché le jackpot en connaissant l'honneur de la sélection. À l'époque, un international recevait 250 F (38 E) par journée de stage et 500 F (76 E) le jour du match. Mais il a enrichi l'album aux souvenirs. Et cela n'a pas de prix
source/Les rédactions de La Voix du Nord
La Voix du Nord

Volley Pro B. Vannes se maintient !

Motivés comme jamais, les Vannetais ont livré, hier soir, leur meilleur match de la saison. Une prestation qui tombait à pique. Le maintien est en poche !

La saison du Vannes VB se jouait hier soir sur cette dernière rencontre des play-downs, avec au bout l’assurance de repartir en Pro B en cas de victoire et de redescendre d’un étage, dans le cas contraire. Michel Genson avait opté pour le choix judicieux de reconduire l’équipe victorieuse, samedi dernier à Kercado. L’entame de match est quasi parfaite pour les volleyeurs vannetais, qui enchaînent à merveille bloc (triplé de Genevé), défense et attaque (par Agnithey).
Résultat : le VVB mène rapidement 5 à 0 puis 10-3, après un nouveau contre de Svoboda. L’équipe vannetaise est présente sur tous les ballons, alors que, du côté de Martigues, on accumule les fautes de réception et de service. Le score s’envole ainsi en faveur des Bretons (16-8 puis 21-10). En fin de manche, les hommes de Michel Genson enfoncent le clou avec un smash de Svoboda et deux aces de Jérôme, rentré sur Agnithey pour clore la manche. Godefroy mettra le point final (25-12). Impressionnant de volonté et de détermination,

les Vannetais confirment leur nette supériorité dans le jeu, en dominant à nouveau les Martéguaux dès le début de la seconde manche (4-0). Après une série de cinq points gagnants (triplé de Godefroy et doublé d’Agnithey), le VVB compte déjà 6 points d’avance après 8 minutes de jeu (11-5). Au second temps mort, les Vannetais font mieux qu’au premier set, en menant 16 à 7. En pleine réussite, les Bretons, emmenés par un étonnant Janosik, ne faiblissent pas sur la fin de set. Un contre de Genevé et une attaque d’Agnithey portent l’écart à 10 unités (20-11 puis 23-11). Svoboda se chargera de la conclusion sur une attaque plein centre (25-14).

Un troisième acte plus accroché

Nettement plus accroché, le troisième acte bascule du côté martégual, au premier temps mort, grâce à Radic et Lejo (6-8). Un bloc de Peros permet aux visiteurs de faire encore un peu plus le break (9-12). Mais, Svoboda et surtout Godefroy sur son aile gauche remettent le VVB à flot (13-12 puis 16-14). Martigues égalise aussitôt, par Pelc et Seguin (16-16). Mais, Vannes se relance sur une attaque d’Agnithey (19-16). Genevé portent l’estocade (22-18), suivi d’un ace de Nojic. Martigues a déjà la tête sous l’eau et c’est encore Godefroy qui offrira le dernier point (25-20).

Arbitres : MM. Demiselle et Guignard. VANNES bat MARTIGUES 3 sets à 0 : 25-12 (19’), 25-14 (22’), 25-20 (24’). Spectateurs : 400 environ.

VANNES : 75 points ; 35 attaques (Godefroy, 9) ; 9 contres (Genevé, 6) ; 4 aces (Jérôme, 2) ; 11 fautes (9 au service).
Six de départ : Janosik (1), Agnithey (8) puis Jérôme (2), Svoboda (8), Godefroy (9), Genevé (10), Nojic (9). Libéro : Brandily. Entraîneur : Michel Genson.
MARTIGUES : 46 points ; 21 attaques (Radic, 7) ; 5 contres (Peros, 3) ; 0 ace ; 26 fautes (10 au service).
Six de départ : Radic (7), Pelc (2), Peros (4) puis Seguin (1), Gavan (-), Lejo (8) puis Delcamp (2), Bru (2). Libéro : Besse. Entraîneur : Jean-René Akono.

G. D.

Genson : « Je me retire là-dessus »

MICHEL GENSON (entraîneur du Vannes VB) : « Je suis forcément très heureux de cette victoire, surtout qu’on s’impose de la plus belle des manières. J’avais demandé aux joueurs de montrer leur vraie valeur, de prouver sur le terrain qu’ils étaient capables de faire quelque chose. On démarre avec un bloc formidable et avec une distribution adaptée à l’adversaire. Tout le monde a joué son rôle et la victoire est amplement méritée. Je le redis donc, je suis très satisfait de terminer ainsi. On a fait appel à moi en milieu de saison pour apporter mon expérience et aider le club à se maintenir. Ma mission est remplie et je vais me retirer là-dessus ».
MAXIME GODEFROY (attaquant - réceptionneur) : « Je suis content d’avoir pu rééditer ma performance de la semaine dernière et de répondre ainsi aux déclarations d’Akono, sur le fait qu’ils allaient venir me chercher. C’est une immense satisfaction personnelle et un grand soulagement. J’ai pu apporter mon expérience sur les derniers matchs et prouver que j’avais bien ma place dans cet effectif. L’homogénéité du groupe sur les deux dernières rencontres a été déterminante. Mon avenir ? Ce sera en Bretagne... »
IGOR JÉRÔME (attaquant - réceptionneur) : « Même si je n’ai que peu joué cette saison, un grand regret forcément, je suis malgré tout heureux que le club se maintienne. Mais, il est certain que la saison prochaine se fera sans moi. On en a trop bavé en début de saison ».
STÉPHANE BRANDILY (libero) : « Je suis heureux d’être en vacances et bien sûr content que l’équipe se maintienne en Pro B. J’ai rejoint l’équipe à la mi-saison pour cela. En plus, l’équipe réserve, avec laquelle je reprendrais sûrement la saison prochaine, repart également en N3. C’est donc finalement une bonne année pour le club ».
GRÉGORY FÉRET (passeur) : « Le principal c’est le résultat, même si je n’ai pas joué. Sur ce match il n’y a rien à dire. L’équipe a parfaitement mené sa barque en faisant abstraction du stress et en restant concentrée jusqu’au bout. En face, ils étaient au bout du rouleau et on en a profité ».
ARNAUD GENEVÉ (central) : « Je suis ravi de terminer sur une bonne note après une saison longue et usante physiquement et psychologiquement. On savait qu’on pouvait le faire, en imitant Dunkerque, qu’on avait battu lors du match aller, avant qu’il ne s’impose deux fois de suite. Je dirais surtout un grand merci à Michel (Genson) qui a su libérer les joueurs après un début de saison difficile ».
source/le télégramme

On reste en pro B! On reste en pro B! On reste, on reste, on reste en pro B!!! santé

Men In White a écrit:: On reste en pro B! On reste en pro B! On reste, on reste, on reste en pro B!!!

Pas trop vite tout de même, vous vous êtes maintenus sportivemement mais au vu des comptes du club, la DNCG demandera peut être la rétogradation! Affaire à suivre donc.

Maintien en poche, le Vannes VB doit penser l'avenir
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Les volleyeurs vannetais sont allés chercher leur maintien au bout d'une saison
éprouvante.: Jean-Claude Le Boulicaut

Pro B (playdowns, match d'appui). Vannes - Martigues: 3-0. Au terme d'une saison chaotique, le promu morbihannaisa sauvé l'essentiel. Une expérience qui doit servir de leçon.

Le Vannes VB voulait, en début de saison, aller très haut, très vite. Les playoffs étaient dans le viseur de Slava Kreskine, l'entraîneur d'alors, et les dirigeants émettaient le souhait de remplir Kercado. Promis, juré, on allait voir ce qu'on allait voir.

Huit mois de compétition et 32 matches de championnat plus tard, les Vannetais ont arraché leur maintien in extremis, dans une salle qui n'aura jamais fait le plein, et lors du match d'appui de la « finale de la peur » des playdowns. L'épilogue est heureux mais que la saison fut mouvementée! L'essentiel a certes été préservé, la survie du club au niveau professionnel, mais il conviendra aux dirigeants de tirer les enseignements de ce qui aurait pu prendre des allures de fiasco.

L'apport de Michel Genson

Car la première partie de saison ne pouvait qu'inspirer l'inquiétude, les Bretons n'enregistrant qu'une victoire lors des douze premiers matchs... L'arrivée de Michel Genson, comme conseiller technique début janvier ne tardera pas à porter ses fruits, les Vannetais engrangeant début 2008 cinq victoires en six rencontres.

Une coïncidence qui n'en est pas une, l'ancien entraîneur national apportant son expérience et un nouveau style de communication, là où la ligne était manifestement rompue entre Kreskine et ses joueurs. Grégory Féret n'hésitait d'ailleurs pas à déclarer récemment: « Sans Michel Genson, Vannes descendait. » Mais comme le déclarait son ancien élève et champion de France de Pro B cette saison avec Alès, Jean-Marc Biasio, « C'est (Michel Genson) un personnage haut en couleur, qui prend de la place. » Trop de place pour Slava Kreskine qui décidait de jeter l'éponge après un petit mois de collaboration. « On voulait fonctionner sur l'exemple du duo Leclercq-Papin au RC Lens mais ça n'a pas voulu prendre » expliquait à l'époque Joël Mauger, l'un des coprésidents. La formule n'aura d'ailleurs pas plus fonctionner à l'ombre de terrils... le club de foot nordiste étant relégué en L2.

Un nouveau binôme est alors constitué, Samuel Frey prenant la place de Slava Kreskine, mais là encore, le banc vannetais se révélera trop petit pour les deux techniciens, Samuel Frey étant débarqué de son poste d'entraîneur par ses dirigeants. Décidément, la gestion à deux têtes est un art bien délicat. Toujours est-il que cette fois, la formule se révélera payante. Le Vannes VB terminant la saison à la 11e place et abordant en position de force les playdowns. La suite, on la connaît, les joueurs décrochant un maintien au courage. Et avec talent.

Qui la saison prochaine?

Après avoir panser les plaies de cette très longue saison, reste maintenant aux dirigeants vannetais à penser l'avenir. Christophe Le Chanu, l'un des coprésidents, a déjà déclaré vouloir un groupe restreint de 8-9 joueurs. Adjé Agnithey, à qui il reste un an de contrat, sera de la partie. Pour le reste... les négociations vont pouvoir démarrer. Même si certains, comme Nojic ou Genevé devraient rester, au contraire d'Igor Jérôme, partant, ou de Stéphane Brandily qui devrait repartir avec la N3.

Cela dépendra également de l'entraîneur qui succédera à Michel Genson à la tête du collectif morbihannais la saison prochaine. Veljko Basic, l'ancien entraîneur de Rennes, Paris et Tours est la priorité des dirigeants vannetais. La semaine qui vient, avec notamment un rendez-vous à la mairie, devrait permettre d'éclaircir le paysage. Et de monter un nouveau projet. Toujours en Pro B.

Frédéric HERVÉ.
source/Ouest-France

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