Point Presse.

Volley-ball. Marche à l’ombre

Le volley-ball a l’image d’un sport agréable à l’œil mais est à la recherche d’un nouveau souffle. Boudé par les médias et les partenaires, il souffre d’un manque de reconnaissance. État des lieux.
Automne 1986, la planète du volley prend part au Championnat du monde masculin à Paris. Les Bleus, sixièmes, s’attirent la sympathie du public. Mais, le volley national n’a pas su profiter de cet événement novateur, dernière manifestation d’envergure internationale organisée au pays. Le passeur Alain Fabiani, considéré comme le meilleur du monde à l’époque, constate : « On est passé à côté de quelque chose médiatiquement ».
Pas de lumière médiatique
Le volley est la seule des cinq disciplines collectives majeures à ne pas avoir de contrats télévisés pour ses championnats professionnels. Les raisons sont multiples, entre des interrogations sur un spectacle sportif, de nombreuses salles inadaptées pour le haut niveau, à moitié vides, un calendrier démentiel du fait des compétitions internationales. « On a les pires difficultés avec nos clubs au cours d’un championnat trop court mais la Fédération française (FFVB) passe sous les fourches caudines de la Fédé Internationale (FIVB) », regrette Pierre Coquand, président de la Ligue Nationale (LNV).
« On a un retard considérable en matière d’infrastructures. Il faut que les salles soient conviviales, de 4.000 à 8.000 places. On souffre aussi du peu de formation ». André Patin, entraîneur de toujours d’Asnières, le « Guy Roux » du volley sans la « Mercedes », est un formateur hors pair : de la génération qui a obtenu le meilleur résultat de l’histoire de l’équipe de France, troisième du championnat du monde 2002, il y avait quatre ex-Asniérois, Mathias Patin, Hubert Henno, Sébastien Frangolacci et Philippe Barca-Cysique. « Ça fait 20 ans qu’on plafonne à 100.000 licenciés, avec un turn-over énorme de 30 %. Le rugby, lui, a bien négocié son virage professionnel ». Boudé par les médias et les partenaires, le volley est confronté aux limites de l’amateurisme et de la bonne volonté. « Il y a un déficit de connaissance et de reconnaissance de notre secteur professionnel », affirme Gil Pellan, le président costarmoricain de la FFVB. « Il nous faut l’ouvrir au grand public, transformer notre haut niveau pour qu’il soit un spectacle sportif, avec un marketing performant ».
Candidat à l’Euro 2011
La Pro A - « homogène, difficile », note le sélectionneur des tricolores Philippe Blain - est l’un des meilleurs championnats du monde. « Face aux Italiens, Russes et Polonais, ça va être difficile économiquement pour nos clubs. Mais, on s’en tire plutôt bien pour le moment ». Les résultats des clubs français dans les coupes d’Europe sont bons à l’image des titres continentaux de Cannes, Paris, Tours chez les garçons et des Cannoises. L’équipe de France n’a pas été en reste avec une finale de l’Euro 2003 et de la Ligue Mondiale 2006. « Je ne pense pas qu’on ait besoin d’un nouveau souffle car on a des résultats », lâche Alain Fabiani. « Mais, l’absence de la France aux Jeux Olympiques de Pékin sera embêtante ». La candidature française à l’Euro 2011 peut-elle booster le volley ? « Organiser une compétition de cette dimension est un impératif », souligne Gil Pellan. « L’opportunité d’avoir un éclairage médiatique ».
François Le Fur

Gil Pellan. « Booster le secteur pro »
« Le volley séduit mais ne fidélise pas », explique le président de la Fédération française de volley, le Briochin Gil Pellan, qui souhaite créer une « Super Ligue Pro ».
UN BRIOCHIN AU FILET. Après avoir participé à la création des « Estivales de beach-volley » en 1981, à celle du Goëlo en 1989, le Briochin Gil Pellan, 56 ans, a été propulsé à la tête d’une fédération olympique en décembre 2004. Il souhaite que le volley français obtienne une place plus conforme à son potentiel. Celui qui est aussi directeur pour l’information, la communication et la promotion au Conseil général des Côtes-d’Armor depuis 1991, souligne : « Le volley séduit mais ne fidélise pas ». Les instances dirigeantes de ce sport, qui compte 1,8 million de pratiquants en France et attire 40.000 nouveaux licenciés chaque année, sont face à un vaste chantier. Les états généraux du volley-ball français, organisés fin janvier à Villeurbanne, ont ainsi tenté d’apporter des réponses pour voir la discipline jouer un rôle dans le sport national. « On s’est trop cantonné à un volley de compétition avec des règles pesantes », affirme le président de la FFVB. « Nous devons être capables d’avoir plusieurs formes de volley et le beach en fait partie. » UNE « GUÉGUERRE » FÉDÉ - LIGUE. Une « guéguerre » entre la Fédération et la Ligue écorne l’image du volley. Le week-end des 8 et 9 mars, par exemple, était partagé entre la 19 e journée de Pro A, compétition de la LNV, et la coupe de France, propre à la FFVB. « C’est un problème totalement dépassé, en passe d’être résolu », assure Gilles Pellan. « En tant que président de Fédération, j’ai voulu booster le secteur professionnel. Une concertation a été menée. Elle devrait déboucher sur une évolution forte de notre secteur pro dans les prochains mois : il nous faut créer une "Super Ligue Pro", avec un nombre réduit de clubs (12 chez les garçons, autant chez les filles). Les clubs doivent être à même d’être des vitrines, avec l’équipe de France ». VERS UNE « PRO FÉDÉRALE » Qu’en est-il du haut niveau fédéral ? « Il faut aussi faire évoluer les choses », affirme Gil Pellan. « On est en réflexion sur une refonte de la hiérarchie sportive au sein de la Fédération. Le haut niveau fédéral, et c’est la première fois que j’évoque le nom, serait la "Pro Fédérale", avec les clubs de Pro B et de N1 ».

TROIS CLUBS PROS EN BRETAGNE.
La Ligue de Bretagne de volley-ball (LBVB), présidée par Daniel Karboviak, est basée à Pontivy. Les effectifs du volley breton stagnent autour de 7.300 licenciés répartis dans près de 115 clubs. Deux d’entre eux appartiennent à l’élite : le Rennes Volley 35, actuellement 5 e de Pro A, et le Saint-Brieuc Côtes-d’Armor, en lutte pour le maintien. Un troisième, Vannes VB, peut espérer rester en Pro B après avoir été champion de France en Nationale 1 lors de l’exercice 2006-2007.

MÉDIATISATION ZÉRO.
La Pro A est inexistante sur la scène médiatique. Seuls Poitiers et Beauvais permettent aux supporters de suivre régulièrement en direct leur équipe préférée sur internet. À l’échelon européen, ce n’est guère plus reluisant puisque les matchs des clubs français en Ligue des champions sont diffusés sur une chaîne du satellite, Sport +.

OBJECTIF 2011
La France s’est portée candidate à l’organisation de l’Euro 2011. La réponse est attendue en septembre. Une candidature commune avec l’Angleterre et Londres en particulier, en vue des JO 2012, a été envisagée mais les Anglais se sont rétractés le mois dernier. Le beach-volley n’est pas en reste : la FFVB pourrait viser les Championnats du monde 2011.

Source Le Télégramme

VOLLEY-BALL - PRO B - Raymond Aso et le CVEC espèrent prendre leur « petite revanche »

Ce soir à Saint-Louis, c'est un match à couteaux tirés que s'attend à livrer le CVEC. Sur les terres d'une équipe condamnée à l'emporter si elle souhaite encore espérer disputer les play-down, les Cambrésiens, toujours pas assurés du maintien, risquent donc d'avoir la vie dure. Mais Raymond Aso et les siens s'y sont préparés...

Ridiculisés lors du match aller à Vanpoulle (15-25, 19-25, 15-25), les Cambrésiens savent en effet qu'ils ont des choses à se faire pardonner ce soir. « C'est clair qu'on a une petite revanche à prendre sur le match aller », concède Raymond Aso. Mais le deuxième passeur du CVEC est aussi et surtout « conscient » que Chaumont est capable d'aller faire un coup à Marseille. Et qu'il est donc primordiale pour son équipe d'aller l'emporter en Alsace.
Pour le club qui lui a laissé sa chance, le Bordelais d'origine donnera en tout cas le meilleur de lui-même ce soir. Et ce, qu'il joue un, deux ou trois sets... ou, plus sûrement, une petite dizaine de minutes. Comme cela aura encore souvent été le cas cette saison. « C'est vrai que je suis un peu déçu de ne pas avoir réussi à obtenir plus de temps de jeu cette année. Mais bon, avec Thierry (Poutrain), on a été mis en concurrence cet été et après, le coach a fait un choix. C'est comme ça, et depuis quatre, cinq matchs franchement, il n'y a rien à redire ! Thierry est impeccable. »
Ravi de sa vie cambrésienne et de la chaleur des gens du Nord, Raymond Aso ne voudrait en effet surtout pas compromettre l'avenir de son club. « Quand j'ai su que mon essai, ici, avait été concluant, j'ai acheté pour 600 E de fringues chaudes, plaisante-t-il. Pour moi, venir ici, c'était comme si j'allais au pôle nord ! » Mais depuis, force est de constater qu'il s'est on ne peut mieux acclimaté à cette mentalité nordiste si particulière. Au point qu'il semble même se sentir redevable du CVEC aujourd'hui. « Cambrai, se plaît-il à rappeler, c'est le club qui m'a lancé... »
Promis à un bel avenir dans le football, Raymond Aso est en effet venu sur le tard au volley-ball. « J'étais en troisième quand j'ai commencé à jouer à Bordeaux. » Un club dans lequel il évoluera jusqu'à l'âge de 24 ans... et l'appel de Marc Francastel, « qui avait été coach à Bordeaux du temps de la Pro A » et qui s'occupait alors de Poitiers. « Marc me connaissait et comme il lui manquait un passeur en N2, il m'a appelé. » Sa vie change alors du tout au tout. « Cette saison-là, Poitiers ne comptait que des Internationaux. Et beaucoup d'entre eux se sont blessés. Si bien que pendant six mois, j'ai eu la chance de m'entraîner avec eux ! » Pour le petit gars issu de la N3, l'envie de découvrir le monde des pros le gagne alors. Histoire « de voir comment ça se passe », et de savoir s'il en avait les capacités. Et son arrivée à Cambrai le rassurera donc vite sur ses qualités, et son choix professionnel. « J'en ai parlé avec Ratko (Péris) et c'est vraiment particulier comme vie... D'un week-end à l'autre, tu peux devenir un héros ou alors être très triste. Mais franchement, je ne regrette pas ! » D'où sa volonté de très vite assurer le CVEC d'une nouvelle saison... chez les pros. •

source/la voix des sports/via maville.com

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Pour leur dernier match à domicile de la saison régulière, Kuchar et les
Vannetais tenteront de bousculer le champion alésien
sur le parquet de Kercado. :Gwénaël Mahé


Volley-ball : Les Vannetais en quête de plaisir avant tout

Pro B. Vannes VB - Alès, samedi (20 h). Face au leader, déjà sacré champion, le Vannes VB tentera de combler la différence de niveau. Histoire de conforter sa place vers les play-downs.

« Prenez votre pied ! » Le discours de Michel Genson est limpide, dénué de toute ambiguïté. Face à Alès, sacré la semaine dernière champion de France de Pro B, les Vannetais n'ont d'autre alternative que de prendre du plaisir dans le jeu pour espérer bousculer les Cévenols.
Car honnêtement, le défi est de taille face à une formation qui n'a perdu qu'à trois reprises cette saison (à Dunkerque, Marseille et Canteleu). « Tu n'abordes pas ce genre de rencontres en terme de victoire ou de défaite, souligne d'ailleurs le coach vannetais, mais en terme de niveau de jeu. Si tu ne prends pas plaisir à disputer un match face au premier, tu ne le prendras jamais. Tout ne devrait être que du plaisir. Les joueurs devraient être complètement tranquilles. Je n'ai plus qu'à leur dire : allez-y les gars ! »

Entre une formation alésienne qui a d'ores et déjà terminé sa saison, titre en poche et des Morbihannais qui luttent toujours pour leur place en play-downs, c'est à un match particulier auquel sont conviés les spectateurs de Kercado. Le dernier de la saison régulière à domicile. « C'est un match qui ne manque pas de piquant parce que c'est le champion en face et que nous n'avons pas toujours montré notre meilleur visage à la maison. J'espère que cela saura piquer l'orgueil des joueurs. Car il ne faut pas attendre que quelque chose tombe du ciel, Alès est une équipe professionnelle et jouera le jeu. Nous pouvons combler la différence de niveau qui existe entre eux et nous sur un match, à condition de les bousculer d'entrée. »

Petite alerte pour Brandily

Au-delà de l'aspect comptable de la soirée, les Vannetais chercheront à conforter le travail effectué depuis plusieurs semaines pour aborder d'éventuels play-downs dans de bonnes conditions mentales. « Ce match doit servir à créer une mémoire positive pour exister sur la durée. Cette recherche de performance doit nous servir ensuite en play-downs. »

Pour ce « match de gala », tous les Vannetais seront sur le pont, face aux huit professionnels alésien. Stéphane Brandily, qui ne s'est pas entraîné mercredi en raison d'un problème au dos, a participé aux dernières séances et sera d'attaque ce soir. Tout comme Michel Genson, particulièrement heureux de retrouver l'entraîneur cévenol Jean-Marc Biasio, avec qui il a partagé nombre d'expériences dans le monde du volley, après l'avoir entraîné en équipe de France espoir : « Ce n'est pas un match tout à fait comme les autres. On devrait nous autoriser à partager le même banc, ce serait plaisant. Mais il n'y a pas de challenge ou de défi, juste l'envie de bousculer sa formation. C'est le genre de rencontres que je voulais faire dans le volley. » Adversaires pour la première fois à la tête d'une équipe, les deux entraîneurs espèrent bien profiter de l'instant. Au travers de la performance de leurs protégés.

Frédéric HERVÉ.


VANNES : Nojic, Janosik, Jérôme, Godefroy, Vujicic, Genevé, Agnithey, Svoboda, Kuchar, Féret. Libéro : Brandily. Entraîneurs : Michel Genson et Samuel Frey.

ALÈS : Kukhar, Brizola-Damasceno, Sayfulin, Bessrour, Marquet, Kuck, Cernouzek, Basta-Doreto. Entraîneur : Jean-Marc Biasio.

Arbitres : MM. Cornicard et Carrière.
source/Ouest-France


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Confortés par leur succès à Paris, les Costarmoricains abordent le couteau entre les dents l
a rencontre de ce soir face à Narbonne.
Défaite interdite ! :Olivier Tanguy

Volley-ball : Saint-Brieuc face à son destin devant Narbonne

Pro A. Saint-Brieuc - Narbonne, samedi (20 h). Lancés dans le sprint final, les Costarmoricains, vainqueur à Paris, n'ont pas le droit à l'erreur.

• L'ENJEU.
A quatre étapes du terme, Ajaccio ferme la marche avec deux points de retard sur Asnières et Saint-Brieuc et cinq sur Narbonne. Du fait que deux équipes descendront en fin de saison, la rencontre de ce soir opposant les Costarmoricains au Narbonnais revêt donc une importance capitale. « Si on l'emporte 3-0 ou 3-1 salle Steredenn, notre maintien sera quasiment assuré », explique l'entraîneur Michel Mandrou. « Pour nous, il n'y a pas d'autre alternative que de prendre les trois points », lui répond en écho Nénad Djordjevic. Des deux côtés, l'enjeu est donc le même : il faut gagner, même si les Narbonnais considèrent que prendre un point ne serait pas forcément une mauvaise affaire, car les Briochins resteraient à deux longueurs au classement.

• L'ÉTAT D'ESPRIT.
L'approche psychologique est différente entre les deux formations. Narbonne n'a jamais été en position de relégable, et on sent que si le risque mathématique de descente existe bien, il n'est pas considéré comme un danger vraiment réel. « La pression sera sur Saint-Brieuc qui joue sa survie. Nous, on a toujours su répondre présents dans les rencontres face aux équipes en lutte pour le maintien. On a, en effet, battu Ajaccio (deux fois), ainsi que Saint-Brieuc et Asnières lors des rencontres aller. Cela donne forcément un capital confiance », analyse l'entraîneur de Narbonne.

Les Briochins sont eux, depuis le début de la saison, concernés par les deux places fatidiques. « La pression, on connaît », précisent en choeur les joueurs. Mais si elle semble bien maîtrisée jusqu'à 20 points, le groupe perd souvent les pédales dans le final des sets. « Mis en confiance par notre succès sans bavure à Paris, on se doit de prouver devant Narbonne que l'on est capable de gagner deux matches de suite », analysait hier le capitaine Cyril Weick.

• LES ATOUTS.
« Notre nette victoire le week-end dernier face à Ajaccio nous permet d'aborder le déplacement à Saint-Brieuc avec une certaine sérénité », explique Michel Mandrou. Cela, ajouté à la présence d'un effectif au complet, permet à l'entraîneur d'affirmer : « l'équipe est prête pour ce genre de confrontation ». Ceci dit sans vouloir minimiser un seul instant la qualité du groupe breton surprenant vainqueur à Paris. « Surtout que depuis quelques semaines, plusieurs changements de postes et l'arrivée de leur joker médical ont créé une incontestable dynamique ».

Côté briochin, le succès à Paris a replacé l'équipe hors de la zone de relégation. « On a de nouveau notre sort entre nos mains », confiait le coach briochin. Au complet, le coup semble jouable. « Même si Narbonne a l'avantage psychologique de nous avoir déjà battu deux fois, en championnat et en coupe, et dispose depuis peu d'un nouveau pointu performant, le Canadien King », tempère Cyril Weick.

La préparation et la motivation sont une chose, la prestation sur le terrain en est une autre. Et comme aime à le rappeler Nénad Djordjevic, « à ce niveau, tout se joue sur les détails ». Avec un rôle important du mental. « Ce soir encore, c'est dans la tête que cela va se jouer », complète Weick avant d'ajouter en guise de conclusion : « on saura répondre présents ! »


SAINT-BRIEUC : 1. A. Polic ; 2. P. Curovic ; 3. V. Evtoukhovitch ; 7. B.I. Boriskevitch ; 8. V. Brouck ; 9. J.-C. Monneraye, 11. V. Mandic, 12. C. Weick ; 15. P. Pesl ; 18. T. Rossillol.


NARBONNE : 1. J. King ; 4. L. Carvalho-Roque ; 5. M. Labadie ; 6. M. Leberre ; 7. J. Baranow ; 9. V. Sharaliev ; 10. J. Bely ; 12. M. Miletic ; 14. P. Zapletal ; 16. J. Trefle ; 18. C. Da Silva.
source/ouest-france

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Vdovin a permis aux Briochins de remporter le premier des trois sets de la victoire
face à King et les Narbonnais.
:Xavier Bonny


Volley-ball : Cette fois-ci, Saint-Brieuc n'a pas tremblé

Pro A. Saint-Brieuc - Narbonne : 3-0. En s'imposant face à Narbonne, les Briochins décrochent un succès capital. Rien n'est fait mais psychologiquement, ils ont marqué des points.

Les Briochins n'avaient jamais réussi à aligner deux succès consécutifs cette saison. C'est chose faite depuis hier soir. Après la victoire à Paris samedi dernier (3-1), Weick et ses partenaires décrochent une victoire cruciale pour le maintien en disposant de Narbonne, 3-0. Une victoire qui leur permet aussi de rejoindre leurs adversaires d'un soir au classement et même de les dépasser aux nombres de victoires. Idéal pour entamer la dernière ligne droite et aborder les trois derniers matches de la saison.

Une fois n'est pas coutume, les Briochins n'ont jamais tremblé dans les moments clés. « On savait que ça serait la guerre des nerfs », précisait Nenad Djordjevic, l'entraîneur. Menés lors des deux premiers sets 22-23, Saint-Brieuc n'était pourtant pas en bonne posture pour le sprint final. Mais la tactique employée lors de ces deux moments cruciaux, avec l'entrée de Polic au service et de Curovic en attaque, s'est à chaque fois avérée payante. « Dans les deux premiers sets, ça a été une guerre de coaching et ça a tourné à mon avantage », se réjouissait Djordjevic. Et sur leur première balle de set, Vdovin et Mandic se chargeaient de transformer le point en set (25-23).

Les Narbonnais n'allaient jamais se remettre de ces deux sets perdus sur le fil. La mi-temps n'y changeait rien. Le début de troisième set tournait même à la démonstration (8-2). Sharaliev tentait bien de remettre un peu de vie mais trop de déchet au service pénalisait ses partenaires. Malgré une fin de set tendue où les Briochins tremblaient un peu (19-13, 19-15), Monneraye offrait les trois points de la victoire à son équipe.

Asnières l'ayant emporté face à Tours, Saint-Brieuc, Asnières et Narbonne se retrouvent tous les trois à 21 points et partagent la onzième place. La rencontre Asnières - Narbonne, samedi prochain vaudra son pesant d'or. « La victoire d'Asnières face à Tours complique la situation, constatait Nenad Djordjevic. On n'a pas le temps de se réjouir de la victoire. Il faut que l'on se replonge vite dans la suite et notre déplacement à Cannes. » Le suspense continue mais les Briochins ne lâcheront rien...

Jean-Louis COURSON et Céline GOURMELON.

SAINT-BRIEUC - NARBONNE : 3-0 (25-23, 25-23, 25-20)

600 spectateurs. Points marqués : 141 (75 + 66). Durée : 1 h 20.

SAINT-BRIEUC : 6 aces, 8 contres, 42 attaques, 14 fautes (7 au service).

Le six : Weick (cap) (3), Mandic (10), Vdovin (16), Evtoukhovitch (9), Pesl (10), J.C Monneraye (7). Libéro : Boriskevitch. Puis : Polic (1), Curovic, Rossillol. Entraîneur : N. Djordjevic.

NARBONNE : 0 ace, 13 contres, 39 attaques, 19 fautes (11 au service).

Le six : Zapletal, Trèfle (7), Axe (13), Miletic (8), King (13), Sharaliev (7). Libéro : Labadie. Puis : Le Berre, Bely (1), Baranow (cap) (1), Roque (2). Entraîneur : M. Mandrou.
source/Ouest-France

Cambrai rêve de Pro A

Les objectifs du début de saison étaient clairement affichés à Cambrai : les play-off. Grâce à sa victoire en Alsace sur le parquet du Saint-Louis VB, le club artésien est en passe d’atteindre son but.

Il pointe à la 5e place à seulement un point d’Aix. Si Galin Radichkov était déterminant à la pointe jusqu’à sa blessure, il a trouvé un suppléant de luxe en la personne de Fode Keita. Le pointu a signé 21 points face à Marseille puis 20 points à Saint-Louis.

Cambrai démontre qu’un club ambitieux de Pro B doit absolument doubler ses postes clefs car la formule du championnat ne laisse guère de marge de manoeuvre.

L’entraîneur Christophe Haffner souligne les avantages et surtout les inconvénients de l’organisation de la Pro B. « Le système d’attribution de points donne un championnat très serré et tout se joue lors des deux dernières journées. C’est intéressant mais c’est une formule sévère. On n’aurait pas mérité d’aller en play-down avec douze victoires (avant le match de Saint-Louis). » Il fallait au moins un point en Alsace pour éviter une fin de saison régulière alambiquée, et c’est le capitaine Peris qui l’a apporté dans le deuxième set (22-25).

Mais le capitaine et toute son équipe sont restés concentrés dans jusqu’au point final. « Il fallait un point pour le maintien direct mais on voulait la victoire pour recevoir Aix avec l’optique des play-off. Je suis heureux avec ce 3-0, ça nous promet une belle fête samedi lors de la dernière journée. Ça nous rappelle des souvenirs, on avait joué la montée de Nationale 1 en Pro B il y a cinq ans déjà contre Aix ! »

SAINT-LOUIS - CAMBRAI : 0-3 (19-25 en 21’, 22-25 en 23’, 19-25 en 21’).

source/la voix des sports/via le site de cambrai

Volley-ball : La soirée du bonheur total pour Saint-Brieuc
Pro A. Saint-Brieuc - Beauvais: 3-1. Bonheur total, hier soir, à Sterededen pour des Briochins désormais certains du maintien grâce à leur victoire sur l'équipe oisienne.
Mardi soir à Montpellier, pour l'ultime soirée de championnat de Pro A, le Saint-Brieuc Côtes-d'Armor jouera pour l'honneur... Grâce à sa victoire d'hier lors d'une mémorable soirée, il a désormais son maintien en poche.

Face au vainqueur de la Coupe de France, qualifié en Ligue des champions, Saint-Brieuc ne pouvait miser sur l'éventuel relâchement d'un adversaire qu'il connait sur le bout des doigts. La donne était simplissime: gagner d'abord, mettre la manière ensuite (3-0 ou 3-1) puis espèrer que Narbonne ferme la route aux Asnièrois...

Sous l'impulsion d'un excellent Vdovin, à l'initiative ou à la conclusion de tous les premiers points de son équipe, Saint-Brieuc entrait parfaitement dans ce match, une nouvelle fois, capital. Tenaces, Lica et les Beauvaisiens calmaient rapidement les ardeurs locales pour prendre la direction des opérations (11-14). À l'image de plusieurs fautes directes au service, Beauvais affichait toutefois une trop grande irrégularité pour freiner la remontée des Bretons (15-15, 16-15, 21-21). Un contre d'un Weick, omniprésent, à 23-22, faisait même basculer la première manche dans la poche des locaux, même si Vdovin faisait trembler les siens sur une faute directe (26-24).

Libérés par cette entrée en matière réussie, les Briochins débordaient de combativité et de solidarité. Se battant sur tous les ballons, ils creusaient l'écart en passant 6 points d'affilée avec Pesl au service (11-5, 15-8, 16-10). Lica limitait encore la casse et Knezevic tentait de se mettre en évidence devant ses anciens partenaires mais le boulevard était grand ouvert. D'un grosse stabilité à la réception (Boriskevitch), Saint-Brieuc enfonçait le clou d'ailleurs sans trembler (22-17, 25-19).

Avec deux sets d'avance, les Costarmoricains auraient pu afficher d'éclatants sourires puisque dans le même temps, même si la nouvelle ne s'ébruitait pas, Narbonne menait aussi 2 manches à rien à Asnières. Un scénario parfait se dessinait avec, au bout, la possibilité d'un maintien dès l'avant dernière journée...

L'incroyable opportunité donnait d'abord des ailes aux Bretons d'autant que Lica, le meilleur joueur picard, jusque-là, perdait de sa superbe en début de 3e set (8-6, 9-7, 12-. Mais, la peur de gagner et une fébrilité de plus en plus perceptible coupaient cet élan. Très accrocheurs, les Beauvaisiens n'en espéraient pas tant et le bras retrouvé de Shafranovich symbolisait ce renouveau. Obligé d'abdiquer et de céder un set (22-25), Saint-Brieuc n'avait pas réussi à plier l'affaire en trois sets secs comme face à Narbonne, une semaine plus tôt...

Malmenés (10-14, 12-15, 15-17), dans une importantissime et crispante 4e manche, les Briochins sortaient enfin la tête de l'eau par les bras de Pesl, Vdovin et Monneraye (22-19, 24-21). Dans une salle debout, Vdovin a fini par faire basculer Steredenn de bonheur (25-21)... et son club en Pro A car Asnières a craqué chez lui edevant Narbonne(0-3. Le scénario idéal jusqu'au bout.

Philippe PERON.

SAINT-BRIEUC - BEAUVAIS : 3-1

(26-24 en 25', 25-19 en 22', 22-25 en 24', 25-21 en 23').

900 spectateurs. Arbitres: MM. Debarre et Takaïchvili.

SAINT-BRIEUC : 5 aces (Vdovin, 3) ; 6 contres ; 57 attaques (Vdovin, 23) ; 17 fautes (dont 8 au service).

Six de départ : Weick (cap, 1) puis Curovic, Mandic (11) puis Rossillol, Vdovin (26), Evtoukhovitch (10) puis Polic, Pesl (14), Monneray (6), Libéro : Boriskevitch. Entraîneur : N. Djordjevic.

BEAUVAIS : 0 ace ; 12 contres ; 60 attaques ; 30 fautes (dont 15 au service).

Six de départ: Flajs (12), Bencic ( puis Quiévreux, Jokanovic, Javureck (4), Lica (26), Shafranovich (14) puis Janusek, Libéro : Knezevic. Entraîneur : A. Dardenne.

Ouest-France

revue de presse pro B


VOLLEY-BALL - PRO B - Saint-Quentinois, tenez-vous prêts : Cambrai arrive !

Cette finale pour la cinquième place aura finalement tenu toutes ses promesses. Et au terme d'un match très disputé (3-2), ce sont finalement les Cambrésiens qui retrouveront Saint-Quentin en play-off !

Déterminée à aller chercher les play-off, et bien aidée par un début de match provençal tronqué par de nombreuses fautes, la bande à Haffner prenait vite les commandes de la partie (2-1, 6-3). Et quand G. Marion permettait aux siens de recoller (6-5), Peris et Ces, pour le CVEC, se chargeaient de relancer la machine (8-6). Dans une salle très bien garnie et prête à s'enflammer, cette bonne entame de match cambrésienne augurait donc d'une belle soirée. D'autant plus que sur un nouveau retour des visiteurs (11-11), le CVEC, vexé, en profitait pour appuyer sur l'accélérateur (16-11). A ce rythme-là, le pire était alors à craindre pour Aix. Or, après un incroyable retournement de situation, c'est finalement les Nordistes qui allaient finir par se mettre à douter.
Fidèles à leurs habitudes, alors que le set leur tendait les bras, les Cambrésiens allaient en effet se mettre dans un position très délicate (18-14). En enchaînant d'abord trois fautes consécutives (18-17) puis en subissant la force de frappe au service de Laporte, auteur de deux aces d'affilée (22-22, 22-23). Lorsque Louati contrait alors avec brio Keita (22-24), Aix, sur sa deuxième balle de set, glaçait finalement Vanpoulle (G. Marion, 23-25).
Enfin dans leur match, les Provençaux, auteurs d'un jeu propre et bien huilé, profitaient alors des interrogations nordistes pour tenter d'enfoncer le clou.
Et si une attaque « out » de Peris leur permettait de trouver le break (1-3), deux contres, signés Belhache et Aso, relançaient finalement le CVEC (8-8). Les esprits recouvrés, Cambrai tenait ensuite la distance (10-10, 13-13, 16-16). Mais un énorme service de G. Marion, qui déstabilisait complètement Altavilla en réception, suivi d'une attaque de Louati, allaient mettre le CVEC dans une situation très délicate (16-18). Heureusement pas pour longtemps car dans un set haché par de nombreuses fautes, G. Marion gonflait à son tour les statistiques (faute de fil, 20-20). Relancés, les Cambrésiens se voyaient ensuite offrir une balle de set sur un block visiteur « out ». Ou plutôt croyaient se voir offrir une balle set... Car M. Jean, à la surprise générale, sifflait une faute de fil sur l'attaquant cambrésien (23-24). Malgré une belle résistance des locaux, sur sa troisième balle de set, Aix doublait alors la mise (25-27).
Au pied du mur, les Cambrésiens n'avaient dès lors plus d'autres alternatives que de signer un sans faute au retour des vestiaires. Et comme par enchantement, c'est ce qui allait se produire ! Quand Belhache, au centre, trouvait le break (6-4), le CVEC allait en effet réussir à maintenir son adversaire à distance (9-6, 13-10, 17-14, 21-17, 23-18, 25-19).
Cambrai revenu dans le match, il ne manquait qu'un grain de folie qu'allait insuffler Samuel Naveteur, d'une superbe attaque au centre (3-3). Portés par leurs supporters, les Nordistes clouaient alors Marion et consorts (6-3, 10-6). Et ils s'offraient logiquement un tie-break (25-18). Une manche décisive qu'ils négociaient à merveille (15-13) !
- CAMBRAI VEC - AIX UC : 3-2 (23-25 en 22'; 25-27 en 24'; 25-19 en 21'; 25-18 en 22'; 15-13 en 15').
source/la voix des sports


Volley-ball : Vannes a gagné le droit d'affronter Dunkerque
Pro B. Saint-Nazaire - Vannes : 3-2.

Grâce au point pris en Loire-Atlantique, les Vannetais terminent 11es et joueront Dunkerque en playdown.

On jouait samedi le dernier match de la saison régulière. Pourtant, visiblement pas rassasiés par les 25 autres rencontres jouées cette année, Vannetais et Nazairiens ont voulu faire durer le plaisir. Et nous emmener avec eux jusqu'au bout de la nuit. Il y aura en fait eu deux matches.

Le premier, dans les deux premiers sets, aura tourné à l'avantage des visiteurs, plus volontaires et ayant su profiter des nombreux cadeaux de leurs adversaires. « On est bien rentré dans le match, analysait Roger Vallée, l'entraîneur nazairien. Mais, par la suite, on s'est mis à faire des fautes directes, à leur donner des balles au service. On a peut-être souffert d'un excès de confiance. »

Sanction immédiate. Les Nazairiens concédaient les deux premières manches et déjouaient totalement face à une formation qui quant à elle, évoluait sans complexe. « On a vu de bonnes choses, admettait Michel Genson, le technicien morbihanais. Les onze joueurs ont pu jouer et se montrer. C'est de bon augure pour les playdown. » Une satisfaction qui tranchait toutefois avec le scénario final de la rencontre.

Piqués au vif et conscients du piètre niveau de leur début de match, les hommes de Roger Vallée remettaient les pendules à l'heure pour finalement emporter la décision d'une course à handicap de cinq sets. « À partir du troisième set, on a été plus agressif tout en offrant plus d'options, constatait le coach de l'estuaire. Avec une formation peu orthodoxe (ndlr : le central Riad Amrane évoluant en position de pointu), on a réussi à terminer sur une bonne note. » Un constat d'ailleurs corroboré par son homologue morbihanais qui louait les capacités d'adaptation des bleus et blanc : « À certains moments, on retrouve ce qui nous a coûté certains matchs. On n'a pas réussi à s'adapter à leur jeu, ce qu'eux ont très bien fait. »

Une défaite, certes, mais de nombreux motifs de satisfaction pour une équipe qui termine finalement la saison régulière à la 11e place. « On est une équipe du bas de classement, nous ne sommes donc pas déçus par le résultat. »

Motivé, Michel Genson compte bien sur toutes les forces vives de son équipe pour qu'elle puisse s'en sortir. « C'est tout le groupe qui ira chercher le maintien, il faut que l'on reste tous unis. » Vannes aura en effet besoin de l'abnégation de tous ses hommes pour affronter Dunkerque en playdown. Le match aller aura lieu à Vannes le week-end prochain.


SAINT-NAZAIRE - VANNES : 3-2

(24-26 en 24', 22-25 en 24', 20-25 en 23', 25-21 en 24').


SAINT-NAZAIRE : Amrane, Weyl, Audric, Proudfoot, Pradet, Tosatto ; puis Hamon, Libéro : Hubert. Entraîneur : Roger Vallée.

VANNES : Féret, Jérôme, Nojic, Genevé, Agnithey, Svoboda ; puis Kuchar, Godefroy, Libéro : Brandily. Entraîneur : Michel Genson.
source/Ouest-France


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La détente de Tuaniu Valefuaniu n’a pas suffi. Photo D. Szuster

06.04.08 - L'Alsace -
Saint-Louis : dernière sortie ratée

Le match démarre sur un rythme peu soutenu. Les deux formations s’appliquent en réception et si Saint-Louis mène la course, les Alsaciens le doivent surtout à une répétition de fautes de service de la part des locaux (8-10).
En prenant de la hauteur au contre, les Chaumontais parviennent enfin à freiner les ardeurs ludoviciennes au filet. Avec l’efficacité de Moussa en prime, le CVB 52 renverse la situation (16-14). Avec cette prise de pouvoir au tableau d’affichage, les hommes de Pompiliu Dascalu n’en restent pas moins à l’abri d’un retour adverse. L’ace de Nikolic le leur rappelle rapidement (19-18), avant que David Ogungbemi ne remette immédiatement ses coéquipiers sur le droit chemin au block (21-18). Un écart suffisant pour aller au bout de ce set : 25-23 en 23’.
Dès le début de deuxième manche, les Haut-Marnais font la différence face à des Alsaciens qui manquent singulièrement de « gnac », notamment en situation défensive (8-6). Des lacunes au niveau de la concentration qui se multiplient dans le secteur de la réception et qui offrent, dès lors, un large avantage au CVB 52 (16-11). Mais le grand écart n’est pas une spécialité maison à Chaumont. Incapables de conserver leur sérénité, les Cévébistes s’offrent quelques frayeurs bien inutiles sur plusieurs opportunités offensives gâchées (21-19). Les visiteurs recollent même au score (23-23), avant que Moussa ne fasse la différence au bon moment : 25-23 en 24’.
Après la pause, les deux équipes entament le troisième set avec de bonnes intentions de part et d’autre du filet. Même si la rencontre manque quelque peu d’intensité, les acteurs se veulent appliqués (9-9). Pourtant, les Haut-Marnais sont les premiers à tomber dans la facilité. Se contentant un peu trop du minimum syndical, les locaux se reposent sur leurs lauriers, alors qu’ils n’en ont ni l’opportunité ni le droit. Face à cette baisse de régime coupable, les Alsaciens accélèrent la cadence (13-19) et s’en vont aisément vers le gain du set : 18-25 en 20’.
Avec le retour aux opérations du ³six" de départ, les Chaumontais n’en retrouvent pas pour autant leur sérénité. Face aux services de Bartek Blonski, le réception locale sombre (1-4). Mais les Ludoviciens ne brillent pas non plus par leur régularité et les fautes directes qu’ils commettent relancent le suspense (8-7). C’est en revenant à un jeu simple mais efficace que le CVB 52 reprend le chemin des points gagnants (14-11). Avec un excellent Brock Davidiuk à la distribution, les Haut-Marnais prennent le large (22-16). Suffisamment pour conclure la rencontre : 25-21 en 25’.

Chaumont — Saint-Louis : 3-1.

Les sets : 25-23, 25-23, 18-25, 25-21.
A Chaumont (Salle Jean-Masson). 468 spectateurs.
Arbitres : MM Huynh et Daret. Juges de ligne : MM. Joron et Contat. Table de marque : Mlle Oudot.

CHAUMONT VB 52 HM : 54 attaques gagnantes (Bolehovsky 14) ; 8 contres gagnants (Pellissier 4) ; 5 services gagnants (Bolehovsky 3) ; 23 fautes directes (Bolehovsky 5). Six de départ : Bolehovsky (18), Davidiuk (4), Pellissier (10), Moussa (14), Ogungbemi (7), Barbosa (13). Libéro : Mérel. Entrés en jeu : Bartha (-) et Nuijten (1). Entr. : P. Dascalu.

SAINT-LOUIS VB : 53 attaques gagnantes (Ristic 15) ; 12 contres gagnants (Nikolic 3) ; 4 services gagnants (Cottini, Nikolic, Blonski et Kokuvi 1) ; 26 fautes directes (Ristic et Urnaut 5). Six de départ : Piesniak (-), Nikolic (9), Valefuanu (3), Ristic (15), Kokuvi (15), Urnaut (13). Libéro : Camatte. Entrés en jeu : Blonski (3), Puchalski (1) et Cottini (10). Entr. : D. Blonski.
source/l'alsace

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
À droite, Matjaz Urnaut devrait entraîner le Saint-Louis VB la saison prochaine.
Photo J. Paul Domb

Pro B Le Saint-Louis VB tourne la page

Après avoir achevé son aventure en Pro B par une nouvelle défaite à Chaumont (1-3) lors de l’ultime journée, le Saint-Louis VB pose les jalons de la saison 2008/2009 en Nationale 1.

Les dirigeants du Saint-Louis VB et son président Christian Hirth en tête s’activent en coulisse pour avancer au plus vite cette semaine, dans un premier temps pour boucler la saison 2007/2008 et dans un second pour entamer la rentrée en Nationale 1. Avec Darek Blonski, qui devrait occuper un rôle de manager général, le club haut-rhinois va s’employer à trouver la bonne formule pour « une saison de transition ». « Parler de remontée en Pro B ne serait pas raisonnable », souligne Darek Blonski.

La première pierre à poser est celle de l’entraîneur. On s’oriente vers une solution d’entraîneur-joueur avec un homme d’expérience, Matjaz Urnaut. Le Slovène de 36 ans, qui vient d’effectuer sa septième saison dans un championnat français, est un attaquant-récepionneur de talent, eu égard à sa centaine de sélections dans son équipe nationale et son parcours dans des clubs de haut niveau. « Il est intéressé, mais il faut qu’on tombe d’accord sur les conditions », tempère Darek Blonski.

Il est vrai que le budget du Saint-Louis VB va connaître une sérieuse cure d’amaigrissement, passant a priori de quelque 300 000 € à un peu plus de 160 000 €, l’effectif passerait de dix à neuf, voire huit joueurs. Parmi les hommes présents cette année, seul Artur Piesniak est sûr de repartir la saison prochaine. « John (Camatte) reste aussi a priori, avance Darek Blonski. Pour Gino, qui souhaite décrocher, on va essayer de trouver un arrangement pour les entraînements et pour lui accorder plus de liberté concernant les déplacements ».

Du côté des départs, on enregistre Clément Puchalski, qui est en passe d’être muté en Corse côté travail, Bartek Blonski, qui poursuit ses études en Pologne, et Srjdan Ristic. « Je ne sais pas s’il accepterait un salaire inférieur et pour nous, ce n’est pas raisonnable avec ses problèmes d’épaule ». Concernant les autres joueurs, des entretiens vont être menés. « Pour les centraux, ce sera en fonction des souhaits de l’entraîneur », ajoute Darek Blonski.
À la fin de la semaine, le Saint-Louis VB devrait voir plus clair sur son profil de la saison prochaine. Le plus tôt sera le mieux.
source/l'alsace

VOLLEY-BALL / Pro B / Bon pour la confiance

Si Saint-Quentin a enregistré à l'occasion de la 26e et dernière journée de la saison régulière une 15e victoire lors des 18 dernières journées à l'occasion de la réception samedi de l'avant-dernier Martigues, la blessure à la cheville du capitaine Bertrand Morelle contrarie l'entraîneur Gabriel Denys.

« En début de match, il est retombé sur le pied de Dario Dukic. Cette blessure arrive au plus mauvais moment avec le début des play-offs samedi prochain (en demi finale, les Saint-Quentinois recevront le cinquième de la phase régulière et voisin Cambrai qui a arraché le dernier ticket qualificatif face à Aix-en-Provence). Il faut gérer cette blessure durant la semaine pour un retour au plus vite ».

Face à une équipe de Martigues accrocheuse, « elle s'est bien battue et avait besoin de confiance pour les play-down » et emmenée par un Dalibor Radic précis (14 points) et un Pelc au bras gauche surpuissant (13 pts), les Axonais ont alterné le bon et le moyen.

« Nous n'avons pas mis assez de rythme et avons été irréguliers (les Maritimes ont menés 20-17 dans le premier quart temps, 15-12 dans le 2e et 10-5 dans le 3e). Il y a eu de bons passages mais il faudrait les retrouver plus souvent » précise Denys.

« Plus de rythme »

Eliminés la saison dernière au premier tour des play-offs à Ajaccio, les Picards veulent remettre les compteurs à zéro au moment d'affronter les Cambraisiens qu'ils avaient dominés 3 sets à 1 en janvier après s'être inclinés 2-3 dans le Nord.

« Nous devons oublier la saison régulière et la deuxième place pour se reconcentrer sur les play-offs. Il faudra élever le niveau de notre jeu, mettre plus de rythme en attaque et en défense. Nous allons nous préparer psychologiquement et mentalement. Cette semaine va également servir à travailler les repères et les automatismes. Tous les joueurs doivent se sentir concernés pour faire monter le niveau de l'équipe (face à Martigues, Victor Bird a concrétisé 12 attaques et Stanislav Simin 10). Il ne faudra pas se louper à domicile » conclut Denys.
source/l'union

la revue de presse commence le post précédent

revue de presse pro A

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les Briochins pouvaient savourer leur joie samedi à l’issue
de la rencontre. Après cette victoire contre Beauvais,
ils goûteront à nouveau à la Pro A la saison prochaine


PRO A. Saint-Brieuc a assuré son maintien, samedi Mission accomplie

Les Briochins sont assurés de rester en Pro A avant même la dernière journée prévue demain. L’émotion de la ronde des jaunes au terme de la rencontre face à Beauvais (3-1), samedi, a été à l’image d’une saison folle.

Saint-Brieuc est passé par tous les états lors de ce championnat 2007-2008 : le sous-marin jaune costarmoricain a connu des moments de doute, de la frustration aussi avec six matchs sans succès en début de d’année, de l’espo ir après une belle victoire sur Poitiers (3-1) le 23 février dernier. Pour les joueurs de Nenad Djordjevic, avoir l’assurance de rester en Pro A au détriment d’Asnières et d’Ajaccio dès samedi soir passait par les trois points face au vainqueur de la coupe de France, Beauvais, et par une victoire « bonus » de Narbonne à chez les Asniérois.

Le scénario rêvé

Le scénario idéal et rêvé s’est produit : une demi-heure après le 3-0 infligé par les « centurions » audois aux protégés d’André Patin, le SBCAVB a remporté de maître manière son huitième match de la saison face aux Picards (3-1 : 26-24,25-19,22-25,25-21), le quatrième lors des six dernières rencontres. Si la formation d’Alain Dardenne a fait durer le suspense au cours du troisième round et au début de la quatrième manche (9-12, 14-16), le capitaine passeur Cyril Weick et ses coéquipiers n’ont pas paniqué. Solides au service (6 aces dont 3 pour Dima Vdovin), impeccables en side-out dans le money-time, ils ont fait le travail, avec la manière. « On a fait ce qu’il fallait », apprécie coach Nenad.

« Siki » Mandic : « On y a toujours cru »

Tout est bien qui finit bien. En cette fin d’exercice, les Briochins ont eu le mérite de ne rien lâcher et de trouver des solutions collectives pour finir la saison en boulet de canon, avec notamment un succès sur le parquet du double champion de France en titre parisien (3-1). Alors que la dernière journée se dispute demain, les jaunes, qui comptent trois points et deux victoires de plus que les Asniérois, ne peuvent plus être rejoints au classement. La fête du maintien, célébrée avec un public aux anges, s’est prolongée dans la cité gentille jusque... tôt, hier.

«C’est magnifique », s’exclame ému le réceptionneur-attaquant Vladislav « Siki » Mandic. « C’est la première fois que j’évoluais en Pro A et ce maintien... je vais garder cela en moi toute ma vie. On y croyait, on y a toujours cru ! »

Briochin la saison dernière, le libero beauvaisien Ivan Knezevic s’est bien battu. « On a su bien développer notre jeu mais par périodes seulement, hélas », confie-t-il. « Après avoir remporté la coupe de France et obtenu le meilleur classement de l’histoire du club, notre forme a peut-être baissé inconsciemment. Nos adversaires ont bien joué et je suis très heureux de les voir à nouveau en Pro A ».

La Pro A ! Les jaunes y goûteront à nouveau en 2008-2009. C’est la première fois depuis bien longtemps que l’équipe costarmoricaine semble être en mesure de ne pas connaître trop de chamboulement d’effectif. Alors qu’il jouera à Montpellier pour du beurre, demain, le SBCAVB de Frédérick Francillette peut commencer à préparer l’avenir.
François Le Fur
source/le télégramme


PRO A, 25e journée
Narbonne reste dans l'élite

PRO A, 25e journée. Asnières 0 / Narbonne 3. En disposant assez facilement des Parisiens, hier, Narbonne a gagné le droit de rester dans le top 14. Les Audois arrachent ainsi leur maintien à l'avant-dernière journée.

L'objectif narbonnais était simple avec ce déplacement à Asnières : garder leurs hôtes du soir à distance et assurer du même coup le maintien en pro A. Une mission bien entamée, puisque les hommes de Michel Mandrou rentrent bien dans la partie via un Sharaliev affûté au centre, et créent même le premier écart sur un ace en finesse de Le Berre (3-5). Asnières recolle au score mais Miletic au contre et Zapletal au service donnent quatre points d'avance à leurs coéquipiers (6-10 puis 10-14). Les visiteurs semblent sereins en attaque, concentrés en défense où les sauvetages héroïques de Labadie frustrent encore un peu plus les Asnièrois. Ces derniers réduisent pourtant leur retard sur un ace de Frontin, mais Sharaliev et Miletic sont impériaux en attaque et maintiennent un écart de 3/4 points jusqu'au dénouement de la première manche. Narbonne s'offre même les deux derniers points du set sur deux contres monstrueux d'Axé et Miletic et s'impose 25-19.
Le deuxième acte semble prendre la même tournure : Axé prend pleine confiance et mène la danse, et un nouveau plongeon en défense de Labadie place Narbonne en tête (6-8). Deux sets de pris sur le terrain d'Asnières assureraient Narbonne de conserver son rang au classement avant la dernière journée, mais un superbe ace de Takaniko va redonner un peu d'espoir à ses partenaires (9-11). Les Parisiens reviennent en trombe et passent même devant, s'appuyant sur un service plus efficace (17-15 puis 19-17). Mais c'est la réception qui va lâcher côté asniérois. Deux grosses fautes de main, suivies d'erreurs en attaque, replacent Narbonne en position de force (19-21). Les Centurions n'en demandaient pas tant pour arracher ce deuxième set 25-23.

Asnières a sans doute pris un gros coup sur la tête, les locaux savent désormais qu'une victoire 3 sets à 2 ne sera sans doute pas suffisante pour revenir sur les Narbonnais. Moreau et ses coéquipiers prennent néanmoins les devants dans ce troisième set et comptent jusqu'à 5 points d'avance (12-7). Miletic enchaîne alors deux aces avec l'aide du filet, signe que le sort est bien du côté narbonnais. Asnières mène tout de même 16-12 puis 18-14 mais les rentrées de Bely à la passe et King à l'attaque, bouleversent la fin du match. King s'offre un ace et une attaque gagnante et Narbonne reprend la main. Les Parisiens n'y sont plus et concèdent une première balle de match sur un smash d'Axé. Ce dernier offre la victoire et le maintien à une superbe équipe de Narbonne qui aura montré de belles ressources morales pour s'imposer, mardi, contre Rennes et hier soir sur le terrain d'un concurrent direct.

Le Narbonne Volley bat Asnières 3 sets à 0 (25-19, 25-23, 25-23).
NARBONNE : Le Berre, Sharaliev, Miletic, Zapletal, Trèfle, Da Silva, King, Bely, Labadie (libero), Baranow, Roque-Carvalho. Entraîneur : Mandrou.
ASNIERES : Takaniko, Mrozek, Moreau, Senger, Frontin, Begue, Roure, Zorgui, Juricic, Traoré. Entraîneur : Patin.


source/[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] /via le forum de l'uvbn

Saint-Nazaire à l'heure des comptes
Pro B. Après le terme de la saison, les Nazairiens, finalement 8e du championnat, font le point. Décryptage d'une saison mitigée.
Lundi soir, 19 h 30. Les vestiaires de Coubertin s'agitent encore. Après une ultime victoire devant Vannes samedi, les volleyeurs nazairiens reprennent le chemin de l'entraînement. Pour éviter à un groupe professionnel une trop longue coupure, des séances jalonneront en effet les longues semaines vides de compétition pendant encore un mois environ, à hauteur de trois jours par semaine. Et ce quand bien même la saison est bel et bien finie.

Et logiquement, arrive désormais l'heure du bilan pour une équipe, qui, rappelons-le, misait sur une participation aux play-off cette saison. « Par rapport à l'objectif du début de saison, c'est un bilan mitigé, constate amèrement Roger Vallée, l'entraîneur nazairien. C'était un objectif pas facile en soi, mais je crois qu'on avait pourtant les capacités et les joueurs pour s'y tenir. » Alors que tous les avis ou presque convergent pour louer la qualité de l'effectif cette saison, comment expliquer la courbe sinusoïdale des résultats du club ? Jocelyn Pradet, le capitaine nazairien, a bien sa petite idée. « On a mis trop de temps à se trouver. Le groupe a beaucoup changé à la trêve, et notre phase aller a été poussive. On a même été au fond du seau au mois de janvier. »

Une ossature d'avenir

Avec comme point d'orgue une sévère défaite 3-0 à Marseille à la suite de laquelle le SNVBA affichait une inquiétante 11e place au classement. Avant d'entamer une deuxième moitié de championnat bien plus conforme à ses attentes. « Notre fin d'année a été beaucoup plus intéressante, poursuit Jocelyn Pradet, j'en suis content. » À tel point que les Nazairiens ont pu lutter jusqu'au bout pour la 5e place. « On échoue finalement à trois points près, note Roger Vallée. On était même encore en course jusqu'à la fin, mais on a souffert d'une saison en dents de scie. »

Une saison où les regrets se cristalliseront peut-être sur des matches à sa portée lors desquels Saint-Nazaire n'a pas su se montrer assez incisif, notamment à l'entrée de l'hiver. « On en revient toujours à cette période autour des mois de novembre et décembre, peste Riad Amrane, le central nazairien qui effectuait sa première saison au club. C'est ça qui nous a fait le plus mal. »

Et pourtant, Saint-Nazaire a su se relever et terminer en trombe lors d'une fin de saison où les joueurs se trouvaient beaucoup mieux, et où le collectif a enfin paru au point. « Il y avait une bonne cohésion en fin de championnat, remarque encore Riad Amrane. Ce serait bien de garder le maximum de joueurs, un noyau, si c'est faisable, pour continuer sur la lancée. » Un sentiment d'ailleurs partagé par son capitaine. « Je souhaite que le club conserve cette ossature pour miser sur la continuité et pour partir fort dès la prochaine phase aller. C'est une équipe à fort potentiel et il serait bien d'arriver à la conserver. » Les tractations et les discussions vont d'ailleurs bientôt débuter pour façonner le groupe pour la saison prochaine. « Il y a eu des satisfactions et des déceptions, analyse Roger Vallée. Je ne donnerai pas de noms avant d'avoir parlé aux joueurs. On veut en garder certains, d'autres moins, mais rien n'est décidé. Les discussions auront lieu dans les semaines à venir mais j'aimerais rester à peu près sur la même base de joueurs. » On en saura donc beaucoup plus dans les prochains jours. En attendant, les Nazairiens repartent déjà au travail et devront attendre un peu pour les vacances.

Ouest-France

Vannes - Dunkerque, vendredi

Le premier match des play-down pour le Vannes VB se disputera vendredi soir (coup d’envoi à 20 h, entrée gratuite) à Kercado face à Dunkerque. Le match retour aura lieu le vendredi suivant, dans le Nord

Le telegramme

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Recruté par son compatriote Roger Vallée, Canadien comme lui
et entraîneur du SNVBA, Derek Proudfoot n'a pas donné entière satisfaction.


Volley-ball : Saint-Nazaire à l'heure des comptes


Pro B. Après le terme de la saison, les Nazairiens, finalement 8e du championnat, font le point. Décryptage d'une saison mitigée.

Lundi soir, 19 h 30. Les vestiaires de Coubertin s'agitent encore. Après une ultime victoire devant Vannes samedi, les volleyeurs nazairiens reprennent le chemin de l'entraînement. Pour éviter à un groupe professionnel une trop longue coupure, des séances jalonneront en effet les longues semaines vides de compétition pendant encore un mois environ, à hauteur de trois jours par semaine. Et ce quand bien même la saison est bel et bien finie.

Et logiquement, arrive désormais l'heure du bilan pour une équipe, qui, rappelons-le, misait sur une participation aux play-off cette saison. « Par rapport à l'objectif du début de saison, c'est un bilan mitigé, constate amèrement Roger Vallée, l'entraîneur nazairien. C'était un objectif pas facile en soi, mais je crois qu'on avait pourtant les capacités et les joueurs pour s'y tenir. »
Alors que tous les avis ou presque convergent pour louer la qualité de l'effectif cette saison, comment expliquer la courbe sinusoïdale des résultats du club ? Jocelyn Pradet, le capitaine nazairien, a bien sa petite idée. « On a mis trop de temps à se trouver. Le groupe a beaucoup changé à la trêve, et notre phase aller a été poussive. On a même été au fond du seau au mois de janvier. »

Une ossature d'avenir

Avec comme point d'orgue une sévère défaite 3-0 à Marseille à la suite de laquelle le SNVBA affichait une inquiétante 11e place au classement. Avant d'entamer une deuxième moitié de championnat bien plus conforme à ses attentes. « Notre fin d'année a été beaucoup plus intéressante, poursuit Jocelyn Pradet, j'en suis content. » À tel point que les Nazairiens ont pu lutter jusqu'au bout pour la 5e place. « On échoue finalement à trois points près, note Roger Vallée. On était même encore en course jusqu'à la fin, mais on a souffert d'une saison en dents de scie. »

Une saison où les regrets se cristalliseront peut-être sur des matches à sa portée lors desquels Saint-Nazaire n'a pas su se montrer assez incisif, notamment à l'entrée de l'hiver. « On en revient toujours à cette période autour des mois de novembre et décembre, peste Riad Amrane, le central nazairien qui effectuait sa première saison au club. C'est ça qui nous a fait le plus mal. »

Et pourtant, Saint-Nazaire a su se relever et terminer en trombe lors d'une fin de saison où les joueurs se trouvaient beaucoup mieux, et où le collectif a enfin paru au point. « Il y avait une bonne cohésion en fin de championnat, remarque encore Riad Amrane. Ce serait bien de garder le maximum de joueurs, un noyau, si c'est faisable, pour continuer sur la lancée. »

Un sentiment d'ailleurs partagé par son capitaine. « Je souhaite que le club conserve cette ossature pour miser sur la continuité et pour partir fort dès la prochaine phase aller. C'est une équipe à fort potentiel et il serait bien d'arriver à la conserver. »

Les tractations et les discussions vont d'ailleurs bientôt débuter pour façonner le groupe pour la saison prochaine. « Il y a eu des satisfactions et des déceptions, analyse Roger Vallée. Je ne donnerai pas de noms avant d'avoir parlé aux joueurs. On veut en garder certains, d'autres moins, mais rien n'est décidé. Les discussions auront lieu dans les semaines à venir mais j'aimerais rester à peu près sur la même base de joueurs. » On en saura donc beaucoup plus dans les prochains jours. En attendant, les Nazairiens repartent déjà au travail et devront attendre un peu pour les vacances.
source/Ouest-France



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Dernière sortie à Montpellier pour les Briochins ce soir ; une rencontre
qui compte pour du « beurre »... :Olivier Tanguy


Volley-ball : Un dernier match pour l'honneur
Pro A. Montpellier - Saint-Brieuc, ce soir (20 h).


C'est le coeur léger, et avec le maintien en poche, que les Briochins joueront leur dernier match de la saison à Montpellier.

Ce n'est pas encore le train des vacances mais presque... Hier matin, Weick et ses partenaires ont embarqué à Saint-Brieuc, direction Montpellier. Un long déplacement qui ne sera pas seulement une partie de plaisir face à une solide équipe héraultaise et qui a longtemps cru disputer les play-offs. Mais c'est un dernier round sans enjeu puisque Briochins et Montpelliérains n'ont plus rien à craindre ni à espérer dans ce championnat de pro A.

Un plaisir que ne boude pas Nenad Djordjevic. « On a fêté le maintien tranquillement, entre nous, samedi soir. La fin du week-end a été calme, ça fait du bien après toutes ces nuits où je n'avais pas dormi », sourit le Serbe. Six défaites d'affilée ça rend insomniaque. »

Mais tout est bien qui finit bien. Il reste seulement à boucler l'exercice. « On a deux challenges, poursuit Nenad Djordjevic : d'abord, de faire mieux que l'an passé en décrochant une neuvième victoire alors qu'en 2007, notre compteur était resté bloqué à huit. Et puis, on a une petite revanche à prendre par rapport au match aller où l'on s'est incliné 3-1 chez nous. Une défaite qui me reste au travers de la gorge car on avait mené 24-21 dans le troisième set avant de le perdre. Il faut dire que cette saison, nous avons mené 41 fois sur 52 sets à l'entrée du money time. Si nous avions exploité, ne serait-ce que la moitié de cet avantage, on serait quatrième ou cinquième aujourd'hui... »

Un ultime succès serait le meilleur moyen de confirmer une fin de championnat en boulet de canon avec quatre victoires lors des six derniers matches. « Sur ces six matches, on est 5es du classement », se targue l'entraîneur.

La fin de l'aventure

Une rencontre qui sonne aussi la fin de l'aventure d'un groupe qui va ensuite se disperser et évoluer. « D'ici la fin de semaine, Fred (Francillette, le président) va rencontrer les joueurs pour leur parler de l'aspect financier et je vais en faire de même pour les données sportives. On sera rapidement fixé sur ceux qui restent et ceux qui partent. »

Le maintien en poche, l'entraîneur briochin attend enfin de connaître le projet briochin pour la saison 2008-2009. « Je n'ai pas envie d'être le seul garant du projet sportif et j'aimerai avoir une marge plus importante que cette année pour faire un pas en avant supplémentaire », précise Nenad Djordjevic.

Une multitude de bonnes raisons pour terminer sur une note positive une saison qui a longtemps été laborieuse et compliquée.

Céline GOURMELON.

SAINT-BRIEUC : Weick (cap), Curovic, Mandic, Rossillol, Vdovin, Evtoukhovitch, Polic, Pesl, Monneraye. Libéro : Boriskevitch. Entraîneur : Nenad Djordjevic.

MONTPELLIER : Tournier, Schlak, Rouzier, Perez, Daquin, L. Geiler, B. Geiler, Zagonel, Sol, Jaumel, Lavagne. Libéro : Marquinho. Entraîneur : Arnaud Josserand.
source/ouest/france

taylor a écrit:

brazil a écrit:

Vannes - Dunkerque, vendredi

Le premier match des play-down pour le Vannes VB se disputera vendredi soir (coup d’envoi à 20 h, entrée gratuite) à Kercado face à Dunkerque. Le match retour aura lieu le vendredi suivant, dans le Nord

Le telegramme

entrée gratuite c'est une excellente idée de la part des dirigeants bretons pour un match de cette importance, ce qui peut créer une grosse ambiance

En effet,c'est une excellente idée,espérons que cela face venir du monde et que ça remplisse notre belle salle de kercado!!!

VOLLEY-BALL - Le CVEC s'offre un nouveau grand bonheur avant d'aller défier le FLSQ


Quelle belle soirée le CVEC a encore fait vivre à ses supporters ! Au terme d'un incroyable renversement de situation, Cambrai s'est donné le droit de défier le voisin saint-quentinois en play-off. L'assurance de vivre encore de beaux et grand moments.

Cette rencontre décisive a été à l'image de la saison. Il y a eu des hauts et des bas, du suspense, des renversements de situation. Et au final, un grand bonheur partagé dans une ambiance des grands soirs. Pour tout cela, on peut dire un grand merci aux Cambrésiens. Et gourmand comme on est, on en redemande encore et encore. Enfin, on adressera un amical salut à Alès qui a joué le jeu jusqu'au bout en battant Marseille 3-0.

« J'ai pris beaucoup de plaisir »

« Avec cette équipe, tout peut arriver et on l'a encore vu, notait Christophe Haffner, à l'issue du match. Le groupe sait réagir et renaître de ses cendres. À deux sets zéro en notre défaveur, les joueurs auraient pu lâcher l'affaire. Mais ils ont encore été capables de réagir. Et mine de rien, ils viennent de s'offrir au moins quinze jours de travail supplémentaires. Cette équipe a une âme. Elle a ses hauts et ses bas.
Mais sans ses bas, elle n'aurait pas ses hauts. Le contrat est rempli et j'adresse un grand bravo aux joueurs. Ça me fait très plaisir pour eux. La saison n'a pas été facile. Il y a quinze jours, on pouvait jouer les play-down, et quinze jours après, on se qualifie pour les play-off. Avec la saison qu'on vient de vivre, se retrouver en play-off, c'est tout à l'honneur de l'équipe. C'est l'aboutissement de dix mois de travail. Il y a eu beaucoup de sérieux au sein d'un groupe très agréable à faire travailler et avec lequel j'ai pris beaucoup de plaisir. C'est vraiment agréable de terminer ainsi en beauté. Maintenant, on va aborder les play-off avec le même relâchement qu'on a abordé ce match face à Aix. Ce n'est que du bonus. »

Place donc maintenant aux play-off. Ce samedi 12 avril, Cambrai se déplacera à Saint-Quentin, avant de recevoir son voisin le 19 avril et d'éventuellement retourner en Picardie le 26 avril pour la belle.
• OLIVIER DELSAUX (CLP)
source/la voix des sports/via maville.com


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Ce coup-ci, Vadim Evtoukhovitch et Vladislav Mandic ont laissé échapper la victoire dans l’Hérault.


PRO A. Montpellier - Saint-Brieuc : 3-2
Après tout, ça ne servait à rien

En d’autres temps, Saint-Brieuc aurait amèrement regretté cette défaite dans un match qui lui tendait les bras. L’absence d’enjeu dans cette rencontre lui permettra de largement oublier le dernier acte du championnat. Les Bretons tenaient leur victoire hier. Et sans un péché de gourmandise, ils l’auraient emporté.
Saint-Brieuc, qui menait deux manches à zéro, s’est incliné en cinq sets dans un scénario renversant. On jouait la fin de la première manche lorsque le contre briochin s’éleva, plus haut. Weick devant Schalk donnait le premier avantage au score à son équipe (17-18). Quatre des cinq points suivants allaient venir du même bloc de Saint-Brieuc, emmené par Evtoukhovitch. De quoi mener 21-24 avant que Rouzier ne sorte l’engagement à 22-24.

Le CAVB perd la tête

Et Saint-Brieuc repartait sur le même rythme (3-6, 6-8). Avec une envie qui rendait bien pâle le visage montpelliérain. Montpellier se plaignait de l’arbitrage sur un block jugé out pour la balle de set. Le mal Héraultais n’était pas du haut de la chaise mais bien dans les têtes, remises dans le bon sens au retour des vestiaires... où Saint-Brieuc a décidé avait perdu la sienne, le coach décidant de tout changer. Zago, entré à la place de Geiler, plaçait sa patte hors des contres adverses. 8-4 puis 16-10, 25-19.

Et la session de rattrapage se poursuivit dans le quatrième set. Saint-Brieuc ne parvenait plus à faire entrer ses blocks (1 seul contre 5 au Muc dans le 3 e set). Le tie-break offrait un volley-ball comme on aurait aimé le voir plus tôt. Coup pour coup, point pour point. D’abord au centre avec Daquin puis Monneraye, puis dans la diagonale avec Mandic qui répondit à Schalk. Le libero briochin remontait un smash rageur et donnait la main à son équipe, Rouzier prenait lui ses responsabilités pour scorer à quatre reprises. Zago bloquait la dernière balle. Dommage que le match n’ait pas commencé à cette cinquième manche !

Montpellier bat Saint-Brieuc 3/2 (22-25 en 24’, 21-25 en 25’, 25-19 en 23’, 25-18 en 22’, 15-13 en 12’).
Arbitres : MM. Guillet et Bernard.

MONTPELLIER : 86 points marqués. 64 attaques gagnantes (Rouzier, 32). 1 ace (Tournier). 16 contres (Daquin, 7). 33 fautes directes dont 16 au service. Jaumel, Rouzier (34), Daquin (13), Perez (10), Schalk (10), L. Geiler (5) puis B. Geiler, Sol, Tournier (1), Zago (8), Lavagne. Libero : Marquinho.

SAINT-BRIEUC : 75 points marqués. 56 attaques gagnantes (Vdodin, 15). 1 ace (Weick). 10 contres (Evtoukhovitch,, Monneraye, Pesl, 2). 27 fautes directes dont 16 au service. Weick (3), Vdovin (16), Evtoukhovitch (7), Monneraye (8), Mandic (13), Pesl (15), puis Polic, Curovic (3), Brouck (1). Libero : Boriskevitch (1).


NENAD DJORDJEVIC (Entraîneur de Saint-Brieuc) : « On a été corrects pendant deux sets. Et puis j’ai voulu faire tourner un petit peu pour permettre à des joueurs qui n’ont pas beaucoup joué cette saison d’avoir un peu de temps de jeu. Je voulais voir ce que cela pouvait donner avec des jeunes. Quand on a voulu se rattraper dans le tie-break, c’était trop tard »

ARNAUD JOSSERAND (entraîneur de Montpellier) : « Dommage que l’on n’ait pas commencé le match au 3 e set. On n’est pas une équipe capable de jouer sur un faux rythme. »
Jérôme Diesnis
source/le telegramme