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la revue de presse du samedi 02 mai commence sur l'article de cambrai/dunkerque

Défait à Nice, le HVB quitte la Pro B

Pas de retournement de situation majeur hier soir pour le HVB, qui, à Nice, est resté collé à la clarté austère de sa lanterne rouge.

Le HVB démarra la partie avec une certaine prudence sans toutefois mettre du feutre sur ses offensives en bout de fil. Une parité forte à propos se posa (12-11) mais plus percutant au centre avec Ah-Kong c'est Nice qui à défaut de peser de tout son poids sortit les griffes (19-16). Harnes se déroba alors au marquage ce qui profita à des sudistes qui n'eurent alors qu'à écarter la plaie (22-16 puis 25-17). Harnes resta toutefois avec un fil directeur éminemment conducteur. L'éventail de solutions offensives s'élargit (3-3, 7-9) permettant au HVB de bonifier ses enchaînements (14-18 puis 17-20) en se plaçant juste en mode intendance, l'essentiel ayant été fait au block (19-23 puis 20-25).
Mais la pause de dix minutes administrée coupa les jambes artésiennes. Harnes faiblit dangereusement en réception (9-3) au point de laisser un boulevard aux Niçois (15-5, 19-9 puis 25-14). Le clan Harnésien essaya alors de sortir les bouées pour se stabiliser mais Nice resta ferme (6-4 puis 8-5). Coincé sans trouver la combinaison du coffre sudiste Harnes essaya de passer en force mais l'option resta verrouillée (6-4, 8-5). Une belle réaction sur une série probante devant donna de la voix (10/9) mais le NVB reprit son bâton de pèlerin sur service (13-9, 16-11). Sans fluidité le HVB baissa sa garde (20-13, 23-20) pour terminer avec au final bon nombre de regrets (25-20). • SÉBASTIEN RENAUT (CLP)
> NICE V.B - HARNES V.B, Pro B, 26e journée : 3/1 25-17 (23'), 20-25 (25'), 25-14 (20'), 25-20 (24').
source/la voix des sports

Pro B : le CVEC se fait chiper la suprématie régionale par Dunkerque

C'en est terminé de cet exercice 2008-2009 et c'est tant mieux ! Hier soir, le CVEC, en vacances depuis déjà pas mal de temps, n'est pas parvenu à arracher la huitième place du général. Battus 0-3 par de beaux Dunkerquois, les Cambrésiens ont déçu.

Partie sur un bon rythme, la partie, agréable à suivre, allait vite tourner à l'avantage des locaux, bien emmenés par Rosa De Melo (3-4 6-4 9-5). Mais alors que le CVEC semblait tout droit filer vers les gains du premier set (11-10 16-11), le six maritime se serrait les coudes pour revenir à la hauteur des Cambrésiens (17-14 19-18). La réception du CVEC commençant à être mise à mal (20-20), les Dunkerquois en profitaient pour prendre l'ascendant mental, puis les devants (22-25).
Loin de son public, la bande à Bollengier, au sein de laquelle se dégageait une réelle envie de bien faire, hier soir, semblait décidée à offrir un dernier instant de plaisir à ses lecteurs, ce matin à l'heure du petit-déjeuner. Histoire de conclure en beauté une saison qui, dans l'ensemble, aura été très correcte le DGLVB ayant longtemps été l'équipe surprise du championnat. Le deuxième set, arraché sur une attaque non cadrée de Rosa De Melo (23-25), en témoignait. Plus mordants en attaque, plus agressifs en défense et mieux armés en réception et au service, les Dunkerquois faisaient la course en tête (0-2 8-10 16-18). Et Naveteur avait beau tenter de retarder l'échéance (20-19, 21-21), sur sa première balle de match, le DGLVB faisait donc mouche.
À 2-0 en faveur des visiteurs, la suprématie régionale du CVEC, titre honorifique qui ne lui avait jamais échappé depuis son accession en Pro B, battait sérieusement de l'aile. Et Renaud Doué, l' à créditer d'un très bon match, n'allait pas se gêner pour faire chavirer le navire cambrésien (23-25) en plaçant les siens sur orbite d'une puissante attaque (22-24). • F. BOURGIS
> CAMBRAI VEC - DUNKERQUE (GLVB) : 0-3 (21-24 en 25'; 23-25 en 27'; 23-25 en 26').
Arbitrage de MM. Troesch et Morchoisne.
source/la voix des sports

Une finale pour le TLM et Marcelo ! Un dernier Paris, le plus beau...

Et un, et deux, et trois zéro ! Le refrain en est presque devenu démodé, tant le TLM de ces dernières semaines, à domicile, paraît imbattable. Sur ses terres, dans un antre bondé comme aux plus beaux jours, les Tourquennois ont donc tanné le cuir montpelliérain, comme par enchantement (3-0) !

PAR DIDIER PARSY

Les bonnes fées tourquennoises se sont donc doucement penchées sur le bercail nordiste pour, d'un coup de baguette magique, propulser le grand club métropolitain en finale du championnat de France. Un fait rare, finalement, puisque depuis 2001, le TLM n'avait jamais plus côtoyé l'ultime round de Pro A, alors qu'entre temps, il s'était invité à quatre reprises en coupe de France (2002, 2005, 2007 et 2009).
Depuis cinq ans, Marcelo lorgnait sur cette finale nationale. Déjà habitué à voir l'adversaire brandir la Coupe, Marcelo, frustré de ne s'en tenir qu'à des chocs manqués, entend bien, cette fois, recevoir l'illustre reconnaissance nationale ce qui, avouons-le, ne serait que justice.
Mais pour y arriver, pour sortir la tête très haute, il lui faudra encore attendre et voir ses hommes s'arracher face à l'ogre parisien, comme ils le firent si bien face à Toulouse, et encore face à Montpellier, hier soir.
En fait, et hormis un premier set où le TLM tarda presque à entrer dans la fournaise (10-14), jamais Gilson et les siens ne furent mis en danger, même si Marcelo regretta quelques imperfections. « Techniquement, avoua-t-il, il y a eu des imperfections des deux côtés. Notre qualité de jeu fut très moyenne. Mais ce que les gars ont fait cette saison, c'est grand. » Car, c'est vrai, il fallait être grand pour prendre la juste mesure d'une formation héraultaise qui, jamais ô grand jamais, ne lâcha un seul instant. Et lorsqu'un ace de Gilson contribua à remettre Tourcoing dans la bataille (14-15), le TLM parvint à forcer la décision (25-22). Chacun joua donc sa participation avec entrain. Et dans la foulée d'un premier acte si chèrement obtenu, le TLM en remit rapidement une couche (8-5) dans le deuxième set. À 16-9, après que Gilson eût une nouvelle fois allumé la réception sudiste, la voie était bel et bien tracée (25-21), même si le MUC ne lâchait aucun lest.
La différence, Tourcoing l'obtint sur quantité de relances finement négociées. Avec un Ragondet qui restera l'homme de la saison nordiste, avec un Gilson ayant depuis longtemps remisé ses pépins musculaires au placard, le TLM jouait sur du velours... Ce fut encore plus vrai au retour des vestiaires. Maréchal, Barca-Cysique et Gilson se partagèrent la baguette avec Lavallez pour diriger un groupe menant grand train (18-14). En face, on cumulait les erreurs, à l'image d'un Shafranovich absent et d'un Soonias presque réduit au silence.
Dans le brouhaha ambiant, les Tourquennois achevaient la fête en apothéose (25-21), avec le sentiment du devoir parfaitement accompli. Et maintenant, ils brûlent de voir Paris. Jeudi, le chaudron vert n'a déjà pas fini de bouillir... •
source/la voix des sports

LES RÉACTIONS

« Nous avons été trop timides. Quand on voit le score des sets, nous avons fait un match très moyen. Je pense que nous avons laissé beaucoup trop d'énergie sur le dernier mois et demi. Nous n'avions plus grand-chose à donner au niveau de la gnac. » > Arnaud JOSSERAND, entraîneur de Montpellier.

« Je pense que nous avons trouvé le moyen de l'emporter, pas tactiquement, pas techniquement, mais en jouant avec le coeur et l'envie.
Cette finale, tout le monde la mérite, car nous avons bien fait notre boulot. » > PAULINHO, entraîneur adjoint du TLM.

« C'était d'abord important de l'emporter à Montpellier, nous y avons marqué les esprits. Chez nous, avec ce super public, nous n'avons pas fait un super match mais nous avons su l'emporter 3-0. Contre Paris, personne n'est favori. J'espère que nous serons à la hauteur, tout simplement.» > Jean-Stéphane TOLAR, central du TLM.

« Nous avons été à trois points de la Ligue des Champions ce soir... Nous avons perdu deux finales contre Paris. La troisième, ça sera une victoire, j'en suis sûr si les gars montrent la même hargne. Il faut que le mental prenne le dessus. » > Carlos DO NOVO, président du TLM.

« Ça n'a pas été un superbe match mais nous avons été sereins. Nous ne sommes pas bien partis mais nous avons bien fini, c'est le principal non ? Maintenant, c'est encore une énième finale contre Paris. Il faut marquer l'histoire de Tourcoing. » > Nicolas MARÉCHAL, attaquant du TLM.
source/la voix des sports

Maintenant, il faut surfer sur l'autoroute de Paris, en vert et contre tout !

Trois mille spectateurs dans un chaudron vert. Hier soir, la salle Pierre-Dumortier avait des allures de « Geoffroy-Guichard ». Vert, j'espère...

Le bon peuple tourquennois avait donc mis son plus beau costume pour communier avec ses saints volleyeurs, courageux travailleurs d'un long week-end de 1er mai, avides de victoires incontestables et chercheurs d'or occasionnels lorsque les beaux jours arrivent.
Mais le début du printemps s'est déjà soldé par une cruelle défaite à Tours. Cette fois, promis, juré, les Télémistes ont fait le serment de ne pas revenir bredouilles d'une énième finale manquée. La neuvième... Le neuf, ce pourrait finalement être une troisième finale de championnat de France, avec un succès à la clé ! Naguère, en 2000 et 2001, Jimmy Piazzeta et ses camarades avaient buté sur l'ultime match d'appui, en de tristes dimanches, salle Charpy. Après avoir vaincu, à chaque fois, le cador parisien dans la salle du complexe Léo-Lagrange, pas encore appelée Pierre-Dumortier...

Un titre, svp !

Mais les temps ont changé ! La plaque du défunt guide télémiste est à jamais scellée au mur de la salle tourquennoise. Les années ont passé, mais la hargne, en ces temps décisifs, restent la même. Le TLM a toujours la volonté de gagner, en se consolant - pour l'heure - de posséder le plus beau palmarès du volley-ball situé au nord de Paris !

Mais cela ne suffit pas à faire du TLM un énorme club. Il manque un titre. Fichue couronne qui, depuis dix ans déjà, se refuse à la tête télémiste.
Marcelo, preux mousquetaire sur le départ, n'a toujours pas remis son épée dans le fourreau des illusions perdues. « Ce serait une grande erreur de dire que l'équipe qui est en face sera favorite », assénait-il plus que décidé, hier soir. Et d'en remettre une louche sur un groupe aux qualités mille fois louangées.
« Ils sont dans un état d'esprit irréprochable. Ils tiennent bon. Quand vous pensez que 70 % de cette équipe ne sera plus là la saison prochaine... »

Et Marcelo passera aussi le flambeau à Paulinho... Hier soir, il s'en est fallu de trois points pour que le TLM obtienne la cerise de la Ligue des Champions, avant d'avoir le gâteau d'un titre national. Mais ventre affamé n'a pas d'oreille. Ils iront à Paris, en vert et contre tout. •
DIDIER PARSY
source/la voix des sports

LES ÉCHOS

• > RECRUES
Il se dit que le pointu tchèque Filip Rejlek (Paris) aurait déjà signé en faveur du Tourcoing-LM. En attendant, les Tourquennois le retrouveront jeudi pour la finale du championnat de France... Quant à Nicolas Maréchal, s'il dit vouloir changer d'air la saison prochaine, il tait le nom de son prochain club... À moins qu'il ne décide, finalement, de rester au TLM, si le club venait à remporter son premier titre national...

• > AMBIANCE
Le club des partenaires du TLM était animé hier soir d'une douce musique brésilienne, annonciatrice d'un volley-samba. Il est vrai que le club tourquennois a, depuis longtemps déjà, adopté la mode, qu'elle soit carioca ou paulista...

• > PRÉSIDENT
Lors des rencontres, loin de la lumière, Carlos Do Novo a pour habitude de s'asseoir tout en haut des gradins de la salle Pierre-Dumortier. Hier soir, il n'avait pas dérogé à la règle, se tenant également au courant du résultat de l'autre demi-finale entre Paris et Tours. Son bonheur aurait été complet si Tours avait battu Paris au « golden set ». Une place en Ligue des Champions aurait déjà été acquise. Il n'y a finalement que patience à prendre !

• > AMBIANCE (bis)
À l'entrée des joueurs, l'animateur ne parvenait plus à se faire entendre au micro, tant le brouhaha était phénoménal. Les « Anges verts » ont fait très fort hier soir, soutenant, d'un bout à l'autre de la partie, leurs favoris. Jeudi, pour la venue de Paris, il leur faudra encore gonfler très fort leurs poitrines pour repousser les velléités parisiennes...

• > PRÉSIDENTS
La métropole a la chance de posséder des présidents de club très sportifs. Il n'est donc pas rare, lors des grands rendez-vous, de voir certaines têtes connues. Aperçus hier soir, Christian Briffeuil, le président du CP Lys-LM (tennis de table féminin) et Gérard Leclerc (président de Roubaix-Natation) en compagnie de son épouse. De quoi, finalement, donner des idées à leurs collègues...

• > PANNE
Le matériel du complexe Léo-Lagrange connaît parfois quelques pannes. Hier soir, à 16-9 dans le deuxième set, le klaxon s'est totalement bloqué, obligeant les responsables tourquennois à débrancher, durant un temps, le tableau d'affichage. Et Marcelo se porta volontaire pour sortir les bons vieux marquoirs. L'entraîneur tourquennois n'est décidément plus à un service près !

• > ORCHESTRE
Cette fois, l'orchestre tourquennois avait placé à l'opposé des « Anges Verts », alors qu'il est habituellement placé derrière. Mais l'effet est aussi bon. Mieux vaut, finalement répartir les sons... • D. P.
source/la voix des sports

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UNE ÉNORME FRUSTRATION !

Paris - TVB : 0-3 puis 15-12 C'était le pire des scénarios. Après avoir copieusement dominé les Parisiens, les Tourangeaux ont tout perdu dans le set en or.

Tout est encore possible, avions-nous titré ce samedi. Avec la conviction que le TVB était capable de renverser la situation, à condition d'élever quelque peu son niveau de jeu tout en prenant de meilleures options sur celui de son adversaire. En espérant aussi que les Parisiens n'aient pas la même qualité de services qu'au match aller.
Eh bien, c'est très exactement ce qui s'est produit samedi soir. Il faut rendre à Éric Ngapeth qu'il avait parfaitement analysé la situation et fait les choix appropriés en conséquence.

D'où sa décision d'aligner son fils Earvin d'entrée de jeu. Pour donner de la puissance à son équipe, tant en attaque qu'au service. Faisant par ailleurs confiance à Marc Schalk pour tenir la réception avec Nicolas Anot.
A partir de quoi les données étaient déjà singulièrement changées. Le reste allait se jouer sur le comportement des joueurs. Avec d'un côté une équipe tourangelle déterminée à tenter son va-tout à fond. Et de l'autre, une formation parisienne qui n'allait pas avoir la même superbe pour se mettre à trembler au fur et à mesure que la partie avançait.

En fait, on allait assister à un match strictement inversé par rapport à l'aller. Avec des sets équilibrés jusqu'aux deuxièmes temps morts techniques et un TVB impérial dans la gestion des moments forts.
Pourtant, Paris mena 6-2 à l'attaque du match. Mais le TVB parvint à recoller à 10 pour faire le break de 16-16 à 19-16 sur des services de David Konecny. Novak remit encore son équipe sur orbite (20-20), avant de sombrer sur des services de Loïc Le Marrec : 24-21. Le TVB avait fait une grande partie du chemin en enlevant la première manche : 25-23.
Car dans les deux autres manches, les Parisiens devaient souffrir encore plus pour s'incliner bien plus sèchement : 25-20 et 25-20.

A voir les mines défaites de Jiri Novak et ses coéquipiers, on pouvait penser que le billet pour la finale avait changé de main. Et que sur la dynamique de trois sets amplement maîtrisés, le TVB allait continuer sur sa lancée pour décrocher le sésame.
Mais voilà, chacun sait qu'un tie break est une partie de loterie. Que tout se joue à pas grand-chose. Il suffit souvent d'un raté au départ pour que la chance tourne.

De bons services de Novak ont permis à Paris de mener tout de suite 2-0. Et sur un engagement anodin de Hargreaves, l'affaire s'est même aggravée avec un manque de compréhension entre Nicolas Anot et Earvin Ngapeth : la balle est retombée par terre : 4-1 pour les Parisiens qui n'en demandaient pas tant.

Le break était fait et il devait permettre aux hommes de Mauricio Paes de se refaire une santé bien mal en point. Ils n'avaient plus qu'à gérer, ce qu'ils firent parfaitement pour l'emporter 15-12.
Paris finissait donc ainsi par remporter le gros lot. L'avait-il vraiment mérité, c'est une autre histoire. Celle d'un règlement absurde.
Gérard Mathieu.
source/la nouvelle république

Hubert Henno : “ C'est cruel pour Tours ”

Hubert HENNO (Paris) : « C'est mon cœur tourangeau qui parle. Mais je dois avouer que je trouve cette issue cruelle pour Tours. Ils nous ont dominé chez nous bien plus qu'on ne les avait dominés chez eux. Ils ne méritaient pas de perdre de cette façon. Mais c'est comme ça. L'expérience a peut-être fait la différence sur le début du golden set. Je crois surtout que le TVB avait joué libéré pendant trois sets et au moment d'attaquer le set décisif, il a eu un petit moment de flottement. On s'est engouffré dans l'espace. »

Mauricio PAES (Paris) : « Cette fois on a vu la vraie valeur de Tours. C'est sans doute la raison pour laquelle on a été trop approximatifs pendant trois sets. Mais quand les deux équipes se sont retrouvées à égalité, Tours n'a plus été dans la même situation. Au lieu d'avoir tout à gagner, le TVB a eu tout à perdre. Et mon équipe a retrouvé de la vaillance et de la sérénité. »

Yannick BAZIN (Paris) : « Jouer la qualification sur le set en or était absurde. On a lancé une pièce en l'air et elle est retombée de notre côté. C'est dur pour Tours, ça l'aurait été pour nous. Maintenant, on est en finale. On ne va pas cracher dessus. »

Loïc LE MARREC : « J'ai un sentiment de tristesse allié à de la frustration. Après avoir joué un match comme on l'a fait, s'incliner de cette manière, c'est trop injuste. Pour ne pas dire dégueulasse. C'est la règle du jeu, mais ce n'est pas le jeu. Toute une saison gâchée de cette manière, il y a de quoi en avoir gros sur la patate. »

Marc SCHALK : « On gagne le match retour 3-0 et on lit sur leurs visages qu'ils ont du mal. Il n'y a plus qu'à enfoncer le clou. Et le set en or est venu tout gâcher. Sur trois ballons ratés au départ. On avait pourtant montré sur le terrain qu'on méritait notre place en finale. C'est trop rageant. »
source/la nouvelle république

PRO A

Les sets : 23-25 en 24' ; 20-25 en 24' ; 20-25 en 23'.
Spectateurs : 1.600 environ.
Arbitres : MM. Marenc et Gaupp.

63 points pour Paris : 2 aces (Novak, Rejlek) ; 8 contres (Hargreaves 3) ; 33 attaques gagnantes (Novak 12, Rejlek 11, Rivera 4, Hargreaves et Bleuze 2, Van der Veen et Bazin 1) ; 20 points sur fautes directes de Tours (6 au service).

L'équipe : Bazin (1) ; Novak (13) ; Rejlek (14) ; Hargreaves (5) ; Rivera (4) ; Van der Veen (3) ; Bleuze (2) ; Henno (libero). Entraîneur : Mauricio Paes.

75 points pour Tours : 3 aces (Ngapeth, Montméat et D. Konecny) ; 6 contres (Le Marrec et Schalk 2, Ngapeth, P. Konecny 1) ; 37 attaques gagnantes (Ngapeth 13, D. Konecny 9, Schalk 8, Montméat 4, P. Konecny 2) ; 29 points sur fautes directes de Paris (11 au service).

L'équipe : Le Marrec (2) ; Ngapeth (15) ; D. Konecny (10) ; Schalk (10) ; Montméat (5) ; P. Konecny (3), Boulc'h ; Anot (libero). Entraîneur : Eric Ngapeth.
Set en or : 15-12 pour Paris.

échos TVB : tes supporters étaient là !

Deux cars de supporters, de nombreuse voitures particulières, et la salle Charpy était quasiment tourangelle samedi soir. Du moins sur l'ambiance qui a régné tout au long du match. Jusqu'au set en or, où le public parisien a enfin retrouvé de la voix.

Ulrich, pour les Int'nables, s'avouait triste et déçu : « On était venu sans trop y croire, mais bien décidés à supporter notre équipe. Et ce match on l'a gagné dans les tribunes en même temps que les joueurs sur le terrain. Alors le perdre au final, c'est désespérant. Mais c'est le sport. Et, nous les supporters, on est tout de même ravi d'être venu mettre de l'ambiance dans une salle qui en manque régulièrement, malgré les résultats de son équipe. »
source/la nouvelle république

la revue de presse du dimanche 03 mai commence a l'article de cambrai/dunkerque0/3

Ce TLM, dix ans d'âge, qui bonifie de mois en mois...

Le club tourquennois s'est qualifié pour la troisième finale de championnat de son histoire
Sur le plan des résultats, c'est incontestablement la meilleure saison tourquennoise de ces dix dernières années. Entré dans le Gotha français par la petite porte, voilà le TLM sur le seuil de la notoriété.

PAR DIDIER PARSY

Samedi, Alexandre Sloboda et ses camarades ont donc franchi le dernier obstacle. Après avoir décrit les contours d'une place en finale dès mercredi à Montpellier (2-3), les « Télémistes » ont confirmé leurs fort belles dispositions du moment en infligeant au MUC le même tarif qu'à Toulouse, une semaine plus tôt (3-0).

Libérés de cette épée de Damoclès nommée « golden set », les Tourquennois ont ainsi planté le décor à quelques jours de leur troisième finale de championnat de France, la neuvième toutes compétitions confondues (six en coupe de France). Et le palmarès nordiste, aussi étoffé soit-il mais toujours vierge de succès, pourrait cette fois connaître un singulier changement, même si Paris demeure plus que jamais l'équipe à battre... Les symboles ne manquent donc pas actuellement. À quelques jours de clore une saison presque remarquable, Marcelo avance à pas comptés vers la sortie, tout en ne négligeant pas le travail qu'il lui reste à accomplir. Et dans son sillage, ses joueurs demeurent réceptifs au fait qu'un titre ne ferait pas tâche sur leur carte de visite respective... « Le travail n'est pas fini, répétait-il à l'envi, samedi, alors qu'il faisait les comptes. Ce que nous faisons cette saison est grand. Mais nous arrivons au bout d'une aventure de cinq ans. Les joueurs tiennent bon. Mais 70 % de cet effectif ne sera plus là, la saison prochaine . » Inconsciemment, Marcelo semble donc retenir le temps. Il se mue aussi très volontiers en guide. « J'ai toujours proposé cette communion depuis cinq ans. Et s'il a toujours manqué quelque chose, ça a évolué de saison en saison. Les gars sont maintenant dans un état d'esprit irréprochable. »

L'entraîneur tourquennois rendit encore hommage à Gilson, l'homme du match de samedi, un plus que quadragénaire redevenu virtuose et rageur comme à ses plus belles jeunes années... « Il sort les points au moment où il faut, quand la machine est grippée », reconnut son... cadet de quelques semaines. Mais ce dernier n'omit pas de citer Pascal Ragondet, le libero, dans ses louanges d'usage. « Ce n'est pas quelqu'un de très "chaud", mais entre le deuxième et le troisième set, il avait flairé la suite en me disant : faut arrêter de faire les cons en réception, car je ne sais pas combien de temps la réception va tenir... » L'ultime rempart tourquennois avait ainsi senti que le MUC avait repris des couleurs offensives. Mais Gilson se chargea encore d'ouvrir la boîte à gifles pour distribuer copieusement !

Alors jeudi, le TLM retrouvera le Paris de Jiri Novak et consorts. Un succès en terre nordiste taillerait déjà en brèche un groupe qui s'en est finalement bien sorti face à Tours. Et dans la capitale, dimanche, les Tourquennois auraient un avantage indéniable... « Nous n'avons pas le droit de passer à côté de cette finale, conclut Marcelo. Nous pourrions aussi bénéficier de cette règle bizarre qu'est le "golden set"... » Un titre national sur quinze points, cherchez l'erreur !

Après avoir vécu dix ans dans un tonneau sans fond, le TLM n'est maintenant plus très loin de déguster une incroyable réserve. Plus c'est long... •
source/la voix des sports

En finale, Tourcoing fera-t-il, enfin, la preuve... par neuf ?

Le bon génie tourquennois s'est une fois de plus penché sur le sort de ses volleyeurs, prompts, depuis 1998, à collectionner les déveines en tous genres.

Coupes d'Europe, coupes de France, championnat de France : au TLM, les finales, on connaît !

Huit fois déjà, l'équipe est allée au tapis, a roulé jusqu'au bas de l'escalier, s'est relevée pour de nouveau gravir une à une les marches du bonheur. Sans résultat.

Descentes et montées incessantes qui ont fini par tanner le cuir de Marcelo, mais aussi de ses prédécesseurs.

Cette fois, sans pour autant se pincer pour y croire fortement, il semble que les ondes sont bonnes, que Tourcoing dispose du « plus » salvateur. Mais quoi au juste ?

La détermination de Marcelo ? La rage de Gilson ? Le calme de Ragondet ? L'altruisme de Lavallez ? La jeunesse de Maréchal ? L'expérience de Sloboda ? La détente de Tolar ? Le talent de Barca-Cysique ? La taille de Suljagic ? La fraîcheur de Slavev ? L'insouciance de Winder ?

Un peu de tout, sans doute ! Avec cet indicible sentiment que la preuve par neuf, cette fois, peut tomber juste... •

PAR DIDIER PARSY
source/La Voix des Sports

À Cambrai, c'est Dunkerque qui s'est amusé

CAMBRAI - DUNKERQUE
0-3 (21-25 en 25', 23-25 en 27', 23-25 en 26').

Mine de rien, c'est une belle petite performance qu'ont réalisée samedi soir à Vanpoulle les protégés de Gaël Bollengier.

En venant à bout 3-0 des Cambrésiens, les Dunkerquois ont tout simplement ravi le titre honorifique de meilleure équipe du Nord-Pas-de-Calais de la division que le CVEC détenait depuis son accession en Pro B en 2004. Une belle récompense pour une équipe qui, au final, aura réalisé une saison très correcte, le DGLVB ayant longtemps été l'équipe surprise du championnat.

Les têtes déjà tournées vers les vacances, les Cambrésiens ont donc loupé leur sortie. Auteurs d'un jeu rendu beaucoup trop lisible en raison d'une réception complètement défaillante, les Cambrésiens se sont fait hara-kiri. « Depuis deux mois, ça ne marche plus, confiait à l'issue du match Benoît Bégué qui devrait rompre son année de contrat qu'il lui reste avec le CVEC. On n'arrive plus à verrouiller le service-réception. C'est triste de finir comme ça car on avait une bonne équipe. »

Des regrets, le CVEC peut effectivement en avoir. S'il avait été épargné des nombreuses blessures (Rabaud, Aso, Radichkov, Puljic, etc.) qui l'ont considérablement perturbé cette saison, le club phare du Cambrésis aurait très certainement eu son mot à dire dans la course pour une place sur le podium.

Mais voilà, dans cet exercice tronqué par la refonte prochaine des championnats, l'absence de play-off, comme prévu, aura aseptisé la fin de saison de cette équipe, dès sa mise à l'écart dans la lutte pour l'accession.

Sans envie depuis plusieurs semaines, les Cambrésiens se sont donc logiquement fait manger par de valeureux Maritimes, complices, unis et heureux de livrer un dernier combat tous ensemble. Et à l'heure des au revoir, certains Cambrésiens avaient le masque. Partir sur une défaite, la quatrième d'affilée après celles concédées face à Ajaccio, Brive et Harnes, ça n'est pas vraiment ce qu'il y a de mieux... surtout à Vanpoulle, l'une des meilleures salles de la division. •

FABRICE BOURGIS

source/la voix des sports

Destins croisés

NICE - HARNES
3-1 (25-17 en 22', 20-25 en 24', 25-14 en 21', 25-20 en 24').

Battu par Nice, Harnes retrouvera la N1, et le NVB la Pro A après deux ans d'absence.

Destins croisés... L'attaque gagnante de Jioshvili dans le quatrième set a certes déclenché la traditionnelle pluie de confettis, samedi soir, à Palmeira mais dans une ambiance sans euphorie sur le parquet.

Évidemment, il ne fallait pas attendre d'explosion de joie du côté des Harnésiens, condamnés à redescendre en Nationale 1 avant même de passer par la case côte d'Azur. Grégoire Capitaine et ses partenaires ont pourtant fait le métier à Nice, profitant de toutes les traditionnelles baisses de régime et (ou) de concentration collective du NVB, et développant des défenses aussi belles que gratuites.

« Nous avons fait ce que nous avons pu avec nos moyens. Dans le deuxième set, Nice a commis beaucoup de fautes. Mais nous n'avons pas pu maintenir le rythme en réception. Le maintien ne se jouait pas ici et ce 3-1 est assez flatteur », a analysé avec lucidité Laurent Capet.

Si le renouvellement du bail en Pro B n'était plus d'actualité pour le champion de France 2008 de N1, et ce malgré la défaite d'Aix devant Chaumont (2-3), les Niçois ont joué, samedi soir, toute une saison. Pas étonnant qu'au terme d'une rencontre, parfait raccourci d'un championnat en dents de scie, et qu'à quelques heures des grandes manoeuvres de printemps (départs de Gingreau et Gavrancic notamment), ces Azuréens aient eu le succès modeste et le bonheur mitigé. •

source/La Voix des Sports

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Montpellier a payé son retard

Elimination en demi-finale par Tourcoing, samedi
Tourcoing brise l'élan du MvucAprès avoir éliminé Poitiers en quart de finale, le Mvuc avait concédé une courte défaite à l'aller face aux Nordistes, mercredi.

Hier matin , les joueurs du Mvuc avaient tous un peu la gueule de bois. Pas à cause d'une soirée trop arrosée, mais plutôt parce qu'ils avaient la sensation d'être passés à côté de quelque chose d'exceptionnel.

En s'inclinant 3 sets à 0 à Tourcoing, le club héraultais a fini sa saison comme il l'avait commencé, par une défaite. Un score brut certes sévère, mais qui ne reflète en aucun cas la physionomie du match. A chaque fois, Montpellier a laissé filer la manche en faisant beaucoup trop de fautes alors qu'en face, les Nordistes ne développaient pas un jeu exceptionnel.

Cette rencontre résume en fait bien la saison des Héraultais. Parfois excellents, comme samedi en début de match, mais souvent inconstants. « Le mieux est l'ennemi du bien », expliquait déjà mercredi Arnaud Josserand, le coach montpelliérain. « Ce soir (ndlr : samedi soir) , on a fait les mêmes erreurs qu'à l'aller. On mène, on joue bien, et on se fait reprendre parce qu'on veut jouer encore mieux et on commet trop de fautes. »

Mais peut-on vraiment reprocher à une équipe de vouloir toujours mieux jouer ? Si Montpellier n'a pas pu pleinement s'exprimer sur cette double confrontation, c'est peut-être aussi parce que depuis trois mois, tous les matches que le Mvuc joue sont éliminatoires ou presque. « Il est probable qu'on paye tous les efforts de ces derniers mois où l'on doit se battre pour se qualifier, concède Arnaud Josserand . On a laissé beaucoup d'énergie dans des matches où il fallait à tout prix gagner. Sur cette double confrontation contre Tourcoing, il nous manque un peu d'influx perdu en route » .

Samedi soir, les Montpelliérains sont restés plusieurs minutes regroupés au centre du terrain, solidaires, prêt à repartir l'an prochain. Pour une saison que tous espèrent moins agitée, avec toutefois le petit plus de la Coupe d'Europe, pour laquelle les Héraultais se sont qualifiés de haute lutte ...

Guilhem RICHA
source/midi libre

Volley-ball : Tourcoing brise l'élan du Mvuc

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Tout s'est donc arrêté dans un palais des sports Léo-Lagrange de Tourcoing...

Tout s'est donc arrêté dans un palais des sports Léo-Lagrange de Tourcoing plein à craquer. Une semaine après sa belle victoire à Poitiers, le Montpellier Volley n'aura pas su rééditer l'exploit des quarts de finale. Après avoir déjà perdu à domicile mercredi soir (3 sets à 2) face à une équipe de Tourcoing réaliste, le Mvuc s'est de nouveau incliné dans le Nord, hier. Mais cette fois, la sanction est plus sévère. Pourtant, les hommes d'Arnaud Josserand avaient attaqué la rencontre comme il le fallait, menant même 8-4 dès la 4 e minute. Seulement, cette avance a été réduite à néant dès que Tourcoing eut réglé la mire. Ensuite, le premier set n'a été qu'un cavalier seul des Nordistes. En effet, si dans chacun des secteurs de jeu, le TLM a été plus fort, Montpellier a fait beaucoup trop de fautes directes pour espérer pouvoir s'accrocher. Et malgré une belle résistance en fin de set, le Mvuc s'incline 25-22, sur une nouvelle faute au service, de Geiler, la septième du match.

Le deuxième set a fortement ressemblé au premier. Tourcoing a sans aucun doute été supérieur dans chacun des secteurs de jeu, mais le Mvuc a fait beaucoup trop de fautes pour espérer rester à niveau. « A chaque fois qu'on était pas loin, on leur a soit rendu le ballon, soit on fait une faute, explique Arnaud Josserand. On n'a pas joué à notre niveau pendant tout le match. » Ensuite, pendant que les attaquants tourquennois s'exprimaient, ceux de Montpellier étaient muselés. « On savait que leur pointu était de classe internationale. On avait décidé de s'adapter et de faire en sorte qu'il ne puisse pas s'exprimer », détaille Marcelo Fronckowiak, l'entraîneur de Tourcoing. En effet, le Canadien Soonias n'a pas été à son niveau habituel, seulement 12 points ce soir, alors qu'il tourne à plus de 20 points de moyenne par match sur les deux derniers mois.

La fatigue physique mais surtout psychologique arrivant, le MVUC n'aura pas pu profiter des quelques erreurs de Tourcoing dans le 3 e et dernier set pour tenter de revenir. « On a dépensé beaucoup trop d'influx nerveux dans cette rencontre pour recoller, détaille Arnaud Josserand. On a l'occasion de revenir, mais on fait encore des fautes en attaque. Eux n'ont pas eu besoin d'être exceptionnels pour finir, ils ont juste été bons. » Et c'est sur une énième faute, encore une fois du malheureux Baptiste Geiler, que le Mvuc quitte la compétition, mais fier d'être arrivé là.

De Tourcoing, Guilhem RICHAUD

source/Midi Libre

Tapis rouge pour les Cannoises

Le scénario pourrait lasser d'autant que les actrices sont toujours les mêmes à quelques exceptions près. Et que dire du metteur en scène et de l'équipe de production. Toujours fidèles. Depuis seize saisons !

Samedi soir, les Cannoises avaient sans doute un peu moins le trac que les précédentes années. Leur interprétation à Mulhouse, trois jours plus tôt, avait été quasi parfaite. Il y eut bien certaines hésitations en toute fin de texte qui ne furent pas toujours du goût du réalisateur Fang devant le public alsacien, mais le plus important restait à jouer à domicile.

Palme et super-production

Face à leur public aux yeux de Chimène, les Cannoises n'ont pas manqué leur dernière représentation. La plus importante avec ce nouveau couronnement qu'aucun club n'est parvenu à leur enlever depuis... 1998. Une 12e palme consécutive et 14 titres de championnes de France. Un palmarès extraordinaire, digne des plus grandes stars et ce n'est pas fini puisque le Racing annonce déjà une prochaine super-production pour repartir à la conquête de l'Europe. Une scène qu'elles ont abandonnée bien malgré elles depuis trois saisons et qui visiblement leur manque.

Un secret...

Mais que tous ceux qui ont aimé les actrices et toute l'équipe dirigeante se rassurent. Le casting 2009/2010 ne devrait pas connaître de grands bouleversements puisque dans les rôles principaux on retrouvera Victoria (Ravva), Nadia (Centoni), Irina (Polechtchouk), Sacha (Fomina), Eva (Yaneva) et Laura (Ong), toujours sous contrat avec le R.C.C.

Et puis, les " fans " auront aussi l'agréable surprise de redécouvrir un visage (et un sourire tchèque) très connu dans la prochaine équipe. Le metteur en scène chinois préfère encore garder " secret " pendant quelques jours le nom de sa prochaine centrale qui fut double championne d'Europe avec ses copines Salinas, Ravva, Fomina et Sieglova...

D'autres bonnes surprises sont également à venir mais pour l'instant tout se passe en coulisses. Les négociations s'activent pour tenter de convaincre certaines joueuses de poursuivre l'aventure et pour d'autres d'y entrer.

En attendant d'en savoir plus sur le prochain calendrier du Racing, il faudra faire preuve d'un peu de patience. Maître Fang a promis de lever le rideau très bientôt car il a déjà des pistes bien avancées pour le montage de son prochain film. Suspense...

Katherine Natton
source/Nice-Matin

Fin de carrière pour Vavrek ?

VOLLEY-BALL.Pro B Le central de l'ALCM Marian Vavrek, qui souffre du genou gauche depuis sept mois, pourrait bien ne jamais revenir.

Sa saison a été un vrai calvaire. Depuis ce fameux soir d'octobre, contre les jeunes pousses du CNVB, lors de la 2e journée de championnat (3-1). Un saut au filet. Une douleur au genou gauche et une guérison souvent espérée, mais sans cesse retardée. Marian Vavrek, le central slovaque de l'AL Canteleu/Maromme, a vécu une saison quasiment blanche. Une saison passée à assister Wojtek Fabianczyk durant les entraînements au gymnase Rabelais.

A 35 ans, et après plusieurs arthroscopies qui n'ont rien révélées de précis, sa carrière est clairement menacée. Elle est d'ores et déjà finie en Normandie. « Marian ne fera pas partie de l'équipe la saison prochaine, annonce Bernard Bourbon, le président, qui entrera en discussion avec tous ses joueurs après le dernier match de la saison, ce soir face à Marseille. La nature de sa blessure et toute l'incertitude qui l'entoure font que je ne peux pas m'engager. Le budget sera encore plus serré. Je ne peux pas me permettre d'avoir un doute sur l'état physique de mes joueurs. »

S'il semble évident que les années de pratique ont usé son genou, Vavrek ne sait pas vraiment de quoi il souffre. « J'ai consulté un spécialiste à Paris (un médecin de l'INSEP). Pour l'instant, il réserve sa réponse en attendant de faire d'autres examens », souffle le joueur, extrêmement apprécié depuis sa venue à l'ALCM il y a cinq ans « Ses arthroscopie ont été faites au moment où la douleur était la plus présente. C'est pour cela, me semble t-il, qu'elles n'ont rien révélées de précis, ajoute Bourbon. On aurait aimé être fixé pour savoir quels maux traiter. On imaginait un problème de tendon ou de calcification... La priorité est d'enlever sa douleur pour qu'il puisse à nouveau solliciter son genou à l'entraînement, ce qu'il n'a pas pu faire depuis des mois. Son retour me semble compromis, même s'il fera tout pour revenir. »

« J'attends de voir »

L'année dernière, au soir d'une dernière victoire à Dunkerque, le central avait révélé qu'il souhaitait effectuer une dernière saison avant de raccrocher et d'embrasser éventuellement une carrière d'entraîneur, peut-être en Autriche (Klagenfurt). Un an après, le goût de cette maudite saison 2008-09 est trop amer pour s'y résoudre . « Je ne veux pas finir sur une blessure. Pour l'instant, j'attends de voir comment tout ça évolue. Je pourrai peut-être jouer une dernière saison... espère l'ancien international slovaque, qui a des touches en Suisse et en Autriche. Mais si ça ne va pas, peut-être pourrai-je aider l'ALCM en tant qu'entraîneur... »

Une solution à laquelle Bourbon pense depuis un moment. « Marian a les qualités pour entraîner. On va monter notre centre de formation. Notre équipe réserve vient de monter en N2. On aura besoin de quelqu'un pour chapoter l'ensemble », affirme le président, qui attend néanmoins de s'entretenir avec Cédric Dupuis, l'actuel entraîneur de la réserve. Si Vavrek s'apprête à tourner la page, son histoire avec l'ALCM n'est donc peut-être pas tout à fait terminée...
Raphaël Ferber
source/paris-normandie

La revue de presse du lundi 04 mai commence par l'article "Ce TLM, dix ans d'âge, qui bonifie de mois en mois..." à la page précédente.

En baclant sa fin de saison, le CVEC a gâché l'impression d'ensemble

Dans le droit sillage de ses précédentes prestations, le CVEC en a terminé avec sa cinquième saison en Pro B par une ultime défaite lors du derby face à Dunkerque. Le point final d'un exercice mi-figue, mi-raisin, dont l'impression d'ensemble aura été gâchée par une dernière partie de championnat bâclée.

On aurait aimé voir les Cambrésiens boucler leur année par un dernier succès, histoire de remercier leurs fidèles supporters et, au passage, récupérer la suprématie régionale dans la division, même si ce titre, qui n'avait jamais échappé au CVEC depuis son accession en Pro B, n'a qu'une valeur honorifique.

Mais dans le droit fil de leur fin de parcours manquée (huit défaites sur les neuf derniers matchs), ils ont affiché moins d'envie de bien conclure que leurs adversaires. Certes la prestation a été plus correcte que face à Brive. Mais sur chaque fin de sets, la plus grande volonté dunkerquoise de l'emporter a fait trois fois la différence.

« Depuis deux mois, à l'exception du match contre Asnières, on est en vacances, regrettait Christophe Haffner. Rosa de Melo, notamment, n'y est plus en réception. Et ce, depuis quatre matchs. On a l'impression qu'il est déjà parti. Ce soir, on a toujours été en passe de gagner chacun des sets, mais on n'a pas fait l'effort pour le faire. Sur ce match, nos efforts ont été trop limités dans le temps. On s'est battu par moments. Mais quand il a fallu donner le coup de collier, on a lâché. On sent que pour nous, c'était déjà les vacances alors qu'en face, Dunkerque a eu plus à coeur que nous de faire un bon dernier match. »

Au final, le CVEC termine donc à la neuvième place, soit sa plus mauvaise position depuis qu'il est en Pro B. Certes il y a des circonstances atténuantes avec notamment la cascade de blessures qui a freiné son élan. Mais celle-ci n'explique pas tout.

« Notre classement ne nous permet pas de dire qu'on a fait une saison positive, constatait Christophe Haffner. Elle a plutôt été moyenne et difficile alors qu'elle pouvait être bonne vu l'effectif dont on disposait. On finit dans la deuxième moitié alors qu'on pouvait prétendre au premier tiers. Sous prétexte de blessures, on a trop vite baissé les bras et on a laissé filer la fin de championnat. Certains joueurs n'ont pas fait tous les efforts au lieu de se donner au maximum coûte que coûte. J'ai du mal à accepter ce genre de comportement alors qu'on a essayé de préserver les joueurs en baissant le volume d'entraînement. On aurait pu attendre plus de volonté de leur part. C'est donc très décevant de finir comme ça et c'est dommage de la part des joueurs de ne pas être allé au bout de leurs efforts. Sur la fin de parcours, on n'a pas eu l'état d'esprit d'une équipe qui veut gagner. Les deux derniers mois ont plombé la qualité de la saison alors qu'on avait une équipe en mesure de faire quelque chose de bien. Et je prends ma part de responsabilité là-dedans. » On attendra donc avec impatience le début de la prochaine saison avec, qui sait, de nouvelles ambitions. • OLIVIER DELSAUX (CLP)
source/la voix des sports

« Lundi, le bonheur avec les enfants de Bonnot »

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Lundi midi, le moment consacré
aux écoliers de Bonnot.

LA SEMAINE DE MARCELO (1/6)
C'est sa dernière semaine « sportive » au TLM. Il sera notre fil rouge jusque dimanche. Marcelo parle de son quotidien, en attendant l'aller et le retour d'une finale explosive...

« Je me suis couché à 3 h, lundi matin... Vidéo oblige ! En fait, actuellement, je dors très peu : six heures par nuit ! Mais j'ai prévenu Maura, mon épouse, que ce sera mon tarif de sommeil jusque la semaine prochaine... J'ai réservé mon lundi midi aux enfants de l'école Bonnot que je rencontre chaque semaine. Cette initiative citoyenne, qui plus est bénévole, me tient particulièrement à coeur. Après deux semaines de vacances, j'ai donc repris ma mission. Je sacrifie certes le moment du déjeuner, mais côtoyer ces écoliers ne m'apporte que du bonheur. Cela a également permis d'amener des enfants à la pratique du volley-ball, au TLM. Leurs parents ont suivi et j'ai noué des contacts privilégiés avec eux.
Le temps de récupérer l'ordinateur portable auprès de Jimmy (Piazzeta), et je me suis ensuite remis à la vidéo. C'est un gros travail tactique et technique, statistique aussi, qui m'attend. En milieu d'après-midi, j'ai réuni Jérôme Froment, le préparateur, et Paulinho, mon adjoint, pour discuter de la semaine. Au niveau de l'entraînement, ce sera spécifiquement technique et tactique. Pour ce qui est du physique, Jérôme travaille tout le temps le "lourd léger", parce que le volley-ball est une discipline très explosive. Mais le but n'est pas de fatiguer les joueurs. Il faut simplement entretenir la forme de chacun.
Maintenant, nous avons une semaine pour réfléchir. Je pense surtout à jeudi, pas à dimanche. Le but est simple : mettre la pression sur les épaules parisiennes ! » •
RECUEILLI PAR D. P.
source/la voix des sports

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