Point Presse.

Dunkerque termine en beauté

DUNKERQUE - AIX

3-0 (25-19 en 23', 25-22 en 25', 25-20 en 25').

Dans une salle Dewerdt où régnait une ambiance survoltée, assurée par le groupe « les Mexicains du Nord », les Dunkerquois se sont facilement imposés face à Aix.

Indirectement, DGL laisse un petit espoir à Harnes qui peut encore se sauver, à condition d'aller gagner à Nice samedi et qu'Aix s'incline dans le même temps à domicile face à Chaumont.

Les Provençaux ont été rapidement balayés par une équipe dunkerquoise qui avait à coeur de terminer sur une bonne note à domicile. L'adieu de Fred Delaye à son public - le Dunkerquois stoppe sa carrière à 31 ans, seul changement de l'intersaison avec la non reconduction de Rodrigo Coelho - était une autre bonne raison de l'emporter.

DGL a donc livré un match très solide, apprécié à sa juste valeur par l'entraîneur Gæl Bollengier. « Tous les joueurs voulaient aller chercher cette victoire pour boucler à la maison sur un succès. L'équipe, très libérée, a produit du jeu. Nous ne pouvions pas mieux terminer, surtout à domicile . » En effet, les Dunkerquois ont enflammé la rencontre, baignés par une douce euphorie. Irrésistibles en fin de rencontre, ils ont prouvé qu'ils avaient retrouvé la confiance et leur niveau de jeu « en nette amélioration depuis quatre rencontres » selon le coach. Supérieurs dans tous les compartiments du jeu, les Maritimes ont livré l'un des matchs les plus aboutis de leur saison.

Place désormais à un derby plein de promesses à Cambrai, samedi. Il sera ensuite temps pour les dirigeants dunkerquois de bâtir l'effectif de la saison prochaine. Pour l'heure les discussions vont bon train et rien ne filtre même si le coach confiait samedi que « le club a pour objectif de garder un maximum de joueurs ». 70 à 80 % de l'effectif pourrait donc poursuivre l'aventure. •

B. V.
source/La Voix des Sports

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Bye-bye la Pro A pour Saint-Brieuc

Une fusion entre l'Arago de Sète et le Montpellier VUC aurait repêché la lanterne rouge briochine dans l'élite. Mais, les négociations entre les clubs héraultais ont finalement échoué. Saint-Brieuc évoluera bien en Pro B en 2009-2010.

Les Briochins auraient pu prendre part à la nouvelle Pro A à 16 équipes avec notamment une attraction, le tout nouveau, tout beau «Hérault VB», club né de la fusion entre Montpelliérains et Sétois. Le scénario paraissait plausible. L'élite passera bien à 16 en 2009-2010 mais avec les deux clubs héraultais, dont le rapprochement a capoté, hier. «Il y avait beaucoup de problèmes à résoudre, explique Jean-Pierre Brachard, le président du MVUC. Les négociations sont suspendues et on repart chacun de notre côté. Je voulais un mariage de raison qui se transforme en mariage d'amour, dans le but de faire un grand club. Mais, il fallait que ça se fasse dans de bonnes conditions. Ça n'a pas été le cas».

Les raisons du clash

L'idée de la fusion est essentiellement politique, initiée par Georges Frêche, président du conseil régional de Languedoc-Roussillon qui se montrait pressant pour qu'un accord entre deux formations, dont les subventions sont appelées à être revues à la baisse, se fasse dès la fin de ce mois. Une commission de neuf personnes, quatre de chaque club en plus de Gérard Castan, représentant de la ville de Sète et ancien joueur censé faire le lien entre les deux parties, travaillait régulièrement sur le dossier. Mais, une dernière réunion, fixée vendredi, a été annulée, le projet ayant déjà du plomb dans l'aile. Les raisons du clash? «Les Sétois voulaient tout sur place, le siège, la salle, les matchs... raconte le président Brachard. On souhaitait une alternance des rencontres à domicile car nous avons nous aussi besoin d'exister».

Si la fusion entre le demi-finaliste du championnat et le neuvième de la saison régulière ne se fera pas cette année, reléguant de facto Saint-Brieuc en Pro B, elle n'est pas abandonnée. «Ce sera inexorable dès lors que la grande agglomération Sète - Montpellier, en projet, se fera», affirme encore Jean-Pierre Brachard.

Saint-Brieuc K.-O. debout

A Saint-Brieuc, la nouvelle a mis K.-O. tout un club même s'il savait à quoi s'en tenir après une saison calamiteuse achevée à la dernière place. Le coach Nenad Djordjevic, prévenu, comprenait de suite: «Il n'y a pas à tortiller, c'est la Pro B... » Le sous-marin jaune ne connaîtra donc pas de quatrième saison d'affilée au plus haut niveau du volley hexagonal et essaiera de rebondir à l'étage inférieur. Pour rappel, la Pro A repassant à... 14 formations en 2010-2011, cela veut dire qu'il n'y aura qu'une accession dans l'élite. «On va essayer de rebondir en Pro B, souffle le président Frédérick Francillette, avec l'objectif d'une remontée immédiate!»

La question est de savoir maintenant avec quelle équipe...? Il est d'ores et déjà certain que le central Francis Nganga, le réceptionneur-attaquant Guillaume Marion et le libero Olivier Digaire quittent le club. D'autres devraient suivre.

* François Le Fur
source/Le Telegramme

Harnes se donne le droit d'y croire encore

Il reste une toute petite chance de maintien. Vainqueur du derby ce week-end face à une équipe de Cambrai certainement déjà penchée sur la planche du travail en vue de la prochaine saison, Harnes s'est offert une ultime bouffée en s'imposant. Le dernier match, comme prévu, sera déterminant.

Pour la finale de sa saison à domicile, Harnes a donc tiré la meilleure carte du jeu à savoir le joker. « C'est bien de finir sur une victoire en allant au bout de nous-mêmes. » constate Laurent Capet. « On a su ne pas céder à la panique même quand Cambrai était devant. Même si on a un peu paniqué sur certaines balles en réception, on a su être intelligent en bout de filet. »

Cambrai qui négociait là un virage bien délicat après une longue période de vaches maigres (5e défaite de suite en déplacement) ne pouvait que regretter son manque de discernement lors des temps forts. « Certains se sont pourtant amusé à annoncer que nous allions laisser filer ce match, or nous l'avons joué en professionnels. » tenait à préciser le technicien nordiste Christophe Haffner. « Nous avons senti qu'Harnes avait plus de pression que nous et ils ont joué avec leurs "tripes". Nous voulions pour notre part ne pas laisser une mauvaise impression, il faudra la corriger lors de la dernière journée. »

Moins sélectif que son voisin sur la manière d'aborder certains points, le HVB trouva un équilibre saillant. Suffisant pour prendre le meilleur sur un adversaire alors aux abonnés absents notamment au niveau de sa capacité à se remettre en cause. « C'est la première fois que nous remportons un match au tie-break, c'est un signe.» entend encore valoriser Laurent Capet. « Contrairement à d'autres matches moins bien négociés, là, nous avons su être patients. C'est une vertu qu'il faudra savoir également proposer la prochaine fois. » Valorisante au classement, cette victoire permet à Harnes de refaire son handicap, du moins une partie sur le dernier concurrent encore en lice pour le maintien, à savoir Aix-en-Provence. « Rester en vie pour le dernier round était une nécessité. » Même minime, l'espoir subsiste donc. •
S. R. (CLP)
> Harnes - Cambrai (Pro B, 25e journée) : 3/2. (19/25 en 21'; 25/18 en 22'; 20/25 en 22'; 25/16 en 23'; 15/7 en 12').
>>HARNES : Pépin (puis Queste), Lhomme, Bouanda, Felicissimo (puis Péru), Capitaine, Dillies (puis Boutier), Graulière (l). Entraîneur : Laurent Capet.
>>CAMBRAI : Bégué, Naveteur, Meyer, Rosa de Melo, Keita, Simecek, Lanta (l). Entraîneur : Christophe Haffner.
source/la voix des sports

COUCOU, REVOILÀ HUBERT !

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En 2005, Hubert Henno portait le maillot du TVB pour être sacré champion d’Europe.
: (Photo d’archives NR)

C’est la surprise du chef. Parti pour la Russie puis pour l’Italie, Hubert Henno s’est invité dans le play-off français comme “ pigiste ” du Paris Volley.

Décidément, Hubert Henno ne peut pas se passer du volley-ball français. Il a beau être parti pour la Russie (Dynamo de Moscou) puis l’Italie (Roma et Forli), son cœur est resté en France. Et pas que du côté de La Baule. A la moindre occasion, il sait se rappeler au bon souvenir des clubs par lesquels il est passé.

Ainsi, tout dernièrement, il était un spectateur attentif d’un certain TVB - Poitiers. Par la force des choses, puisqu’il en avait fini prématurément avec le championnat italien : Forli, avant-dernier, n’étant pas qualifié pour la suite.

Une opportunité qu’il n’allait pas laisser passer

Parallèlement, comme il n’était pas question pour lui de rester des semaines inactif, il s’était mis d’accord avec le club de Saint-Nazaire pour s’entraîner avec le groupe. Il avait d’ailleurs fait la même demande au TVB, mais c’était plus problématique.

Finalement, la blessure de Marquinho, le libero du Paris Volley, est venue changer la donne : Paris a décidé de faire appel à lui en tant que joker médical. Une opportunité de disputer le play-off français qu’Hubert ne pouvait pas laisser passer. Il est trop joueur.
« C’est le côté sportif qui m’a attiré, précise-t-il immédiatement. Et parce que c’était Paris. Comme je serais venu à Tours si ça s’était présenté. Le choix du cœur en même temps qu’un nouveau challenge. Mais je reste désolé de devoir prendre la place de Marquinho, qui a fait toute la saison et qui se trouve privé du meilleur. »

Désolé pour Marquinho, certes. Mais Hubert n’en sera pas moins à 100 % dans son défi. Avec le plaisir de retrouver son copain Jiri Novak avec qui il a joué trois ans à Paris ou encore les jeunes Bazin et Bleuze qu’il a connus minots à Asnières.
Et ne comptez surtout pas sur lui pour faire de cadeau au TVB, ce mercredi. Il se réjouit à l’avance de cette confrontation. « J’aurais été déçu de ne pas jouer contre Tours, avoue-t-il. Ça va être un vrai plaisir pour moi de retrouver le TVB et son public. Qui plus est, très intéressant sur le plan sportif. »

Et comme Hubert Henno est toujours dans l’analyse, il a déjà sa petite idée sur les forces et les faiblesses des deux équipes : « J’avais vu jouer le TVB contre Poitiers. Alors, forcément, la vidéo des matchs contre Cannes m’a montré autre chose. Avec un Konecny qui a joué à un tout autre niveau. Un pointu moderne qui sait tout faire : attaquer, servir, bloquer et défendre. Mais contre nous, il aura affaire à une autre qualité de block. Je pense que la force de Paris, c’est peut-être d’avoir une équipe plus homogène avec l’expérience de Novak en plus. Mais Tours peut battre tout le monde. Avec cet avantage que le club a déjà son sésame pour la Ligue des Champions et jouera avec moins de pression. Mais s’il veut le titre, le TVB va devoir aller le chercher. »
Eh oui, le TVB va trouver Paris et Hubert Henno sur sa route.

Gérard Mathieu
source/la Nouvelle République

Volley : au stade du changement

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Pascal Crenn (ici derrière Olivier Lecat) évoque l'avenir du Stade poitevin
: Alexandre Martin

VOLLEY-BALL Avec une masse salariale révisée à la baisse, le club va miser sur des jeunes en devenir pour rêver à nouveau à un titre qui le fuit depuis dix ans.

« On a réalisé dès samedi soir... » Quarante-huit heures plus tard, Pascal Crenn semble pourtant encore sous le choc de l'élimination précoce du Stade Poitevin par Montpellier en play-off. « Ils ont été meilleurs que nous sur l'ensemble des deux matches », concède sobrement le manager général du club, la tête déjà tournée vers l'avenir.

Pas forcément tout rose. Une enveloppe de la masse salariale en diminution de 15 % la saison prochaine serait, selon lui, à l'ordre du jour. « J'en ai déjà parlé à Olivier Lecat. Avec la crise qui nous touche de plein fouet, c'est le revers de la médaille quand 40 à 45 % du budget proviennent des partenaires privés. Pour la plupart, nos adversaises sont largement financés par les collectivités et ils n'ont pas trop à se casser la tête. Forcément, ils sont moins gênés que nous. »

Plus outsider que favori

Il faudra donc réduire la voilure, « avec des sacrifices à assumer collectivement pour repartir sur de nouvelles bases », poursuit Crenn. Déjà, l'équipe s'apprête à subir une cure de rajeunissement. « Nous n'avons pas les moyens financiers pour recruter des joueurs aguerris. » Où pour conserver ceux en place. Comme l'été dernier par une revalorisation salariale concernant Baranek. Selon notre confrère L'Equipe, le Tchèque aurait des touches en Pologne et en Grèce.
« On doit songer d'abord à reconstruire. Nous allons chercher de jeunes potentiels qu'on fera grandir pour pouvoir jouer à nouveau le haut de tableau dans deux ou trois ans. »

Ce projet s'inscrivant dans la durée devrait s'élaborer sous la conduite du tandem Olivier Lecat - David Pomarède dont l'oeuvre d'ensemble ne saurait souffrir du camouflet montpelliérain. Au sujet du duo, sous contrat jusqu'en 2010, Crenn évoque une prolongation de « deux à trois ans ».
Si Poitiers ne manquera pas pour autant d'ambition malgré ce régime, il ne serait pas fâché de refiler l'étiquette de favori à d'autres. Sur le devant de la scène toute cette saison, le Stade n'a pas remporté le moindre prix. Pour vivre heureux, vivons cachés ?
Jean-François Rullier
source/Centre Presse

Volley-ball : Les espoirs de Pro A s'envolent pour Saint-Brieuc

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L'avenir des volleyeurs briochins en Pro A s'est évaporé avec la suspension du
projet de fusion entre Sète et Montpellier. : Olivier Tanguy

Pro A. Même si elle n'est pas encore officialisée, l'échec de la fusion entre Sète et Montpellier met finaux espoirs de maintien de Saint-Brieuc. Les Costarmoricains peuvent dire au revoir à l'élite.

L'échec de la fusion

La fusion entre les deux clubs héraultais de Pro A, le Montpellier VUC et l'Arago de Sète, n'aura finalement pas lieu. Longtemps considéré comme quasiment acté, ce mariage aurait permis à la lanterne rouge Saint-Brieuc de renouveler son bail dans l'élite, malgré une saison sportivement catastrophique (24 défaites en 26 journées). L'échec des négociations entre les dirigeants, ajouté à l'opposition des supporters des deux clubs, seraient à l'origine de cet avortement. En outre, le bon parcours montpelliérain lors des playoffs (qualifiés pour les demi-finales) et la perspective d'une qualification européenne auraient pu également calmer les ambitions régionales.

Un communiqué éloquent

Sans attendre la réunion fédérale du 30 avril qui devait statuer sur le projet, les deux clubs ont préféré ne pas se précipiter. « Tout en maintenant une position de principe favorable à une union éventuelle dans l'avenir, il a pour l'instant été décidé de surseoir au projet afin que chaque structure prépare au mieux la saison sportive à venir et réponde de façon optimale aux exigences qui naîtraient de cette fusion. Les problèmes, tant administratifs que sportifs, soulevés par ce processus, nécessitaient un délai de réflexion non compatible avec la date butoir du 30 avril », a précisé le club montpelliérain par communiqué. « C'est clairement arrêté », confirmait hier au téléphone, le président Jean-Pierre Brachard.

Du côté des Costarmoricains, le président Frédérick Francillette veut encore y croire : « A ce jour et à ma connaissance, il n'y a pas eu d'officialisation, ni de déclaration mettant fin au projet de fusion. On attend la position définitive qui sera adoptée le 30 avril (demain). Tant que nous n'aurons pas eu plus de nouvelles, un recrutement Pro B ne sera pas d'actualité ». Les grands bouleversements de l'intersaison ne débuteront donc pas avant cette date butoir. Mais cet optimisme et cette prudence de façade ne sauraient masquer une réalité qui semble inéluctable. Les Briochins n'échapperont pas à la descente en Pro B.

Lourd de conséquences
Cette quasi certitude obligera donc les dirigeants bretons à repenser un recrutement et à palier le départ de nombreux cadres qui seraient probablement restés en cas de maintien au plus haut niveau. De plus, le pari d'une remontée immédiate, aussi espérée soit-elle, est fragilisé par la refonte des groupes. En effet, la Pro A repassant à 14 formations en 2010-2011, il n'y aura qu'une seule accession la saison prochaine. Un aléa supplémentaire en terme d'attractivité lorsque l'on souhaite recruter efficacement. Quoi qu'il soit, le jeu et la volonté affichée par Saint-Brieuc cette saison n'étant pas digne d'une équipe de Pro A, nul ne peut raisonnablement pleurer sur le sort des Briochins.
Matthieu HUET.
source/Ouest-France

FINALE AVANT LA LETTRE ?

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Earvin Ngapeth et ses coéquipiers doivent s’attendre à une demi-finale
où il ne leur faudra rien lâcher du début à la fin. A l’aller (ce soir) comme au retour (samedi).
: (Photo d’archives NR)

TVB - Paris Volley Quand deux des trois équipes qui ont dominé la saison s’affrontent, on peut en tout cas parler de choc de l’année.

Il ne s’agit pas de faire injure à Tourcoing ou à Montpellier, car l’un ou l’autre aura son billet pour la finale samedi soir et il n’y aura rien à redire. Mais il apparaît évident que la confrontation entre Paris Volley et le TVB s’apparente comme le choc au sommet des demi-finales de play-off. D’où la tentation de parler de finale avant la lettre. Même si, à l’arrivée, il se peut très bien qu’aucun des deux ne soit champion de France.

Deux équipes qui sont là et bien là !

Ce qui est sûr, c’est que Tours et Paris, avec Poitiers, ont incontestablement dominé la saison régulière. Le TVB au départ : dix matchs sans défaite. Paris Volley dans la foulée. Et il faut reconnaître, au passage, que, sans la blessure de certains joueurs, les Parisiens auraient sans doute terminé en tête. Ils ont connu deux défaites sur la fin (Tours et Montpellier) qui, en définitive, ont offert un cadeau empoisonné aux Poitevins.
« Il ne fallait surtout pas s’attacher au classement final, analyse Pascal Foussard. Certaines équipes avaient quinze jours devant elles pour se préparer au play-off ou faire se reposer des joueurs blessés. Quitte à perdre des matchs, comme nous devant Poitiers ou Paris devant nous. Quand on fait ces choix, il n’y a rien à regretter. L’essentiel est d’être là dans les matchs importants. » Or, Tours et Paris sont là et bien là. Et devraient s’y trouver au pic de leur forme et avec tout leur effectif (l’ex-libero tourangeau Hubert Henno en plus, côté parisien). D’où la promesse d’une demi-finale de haut niveau.
Et quand on aura dit que les deux clubs sont à égalité de victoires, sur la saison mais encore au cours des dix dernières années en phases finales, on a tout lieu de penser que ça va être très disputé. Avec des atouts de valeur de part et d’autre.

Difficile, dans ces conditions, de voir se profiler un quelconque avantage. Pourtant Hubert Henno estime, quant à lui, que c’est l’équipe qui reçoit en premier qui est privilégiée : « Recevoir en second ne présente d’intérêt que s’il y a un match d’appui derrière : on a deux chances au lieu d’une. Pas avec le golden set qui est une vraie loterie et qui ne tient même pas compte du set-average. »
Au TVB, Pascal Foussard préfère ne pas se poser de questions : « Quand on arrive là, il n’y a plus rien à calculer. Il faut faire preuve d’humilité, car rien n’est acquis. Et tout faire pour gagner. Le premier match d’abord. Il sera temps, ensuite, de penser au second. Alors, je ne parle même pas du set en or. »
Le manager du TVB est conscient que, désormais, il n’y a plus de favoris. Il y a autant de champions de France en puissance que d’équipes en lice.

Match ce soir à 19 h 30 (télévisé sur Sport +)
Déplacement à Paris. Les supporters organisent un déplacement en car pour la demi-finale retour (match samedi à 20 h). Tous ceux qui seraient intéressés sont priés de se faire connaître auprès de Cathy (06.19.96.12.43.) ou en s’inscrivant ce soir au stand des Int’nables. Tarifs : 35 €, tout compris. Départ à 14 h 30 du palais des sports.

Gérard Mathieu
source/la Nouvelle République

VOLLEY-BALL - PRO A MASCULINE - Le TLM à Montpellier, à la fois si proche... et si loin de la finale !

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Nicolas Maréchal, précieux en réception samedi face à Toulouse, sera une nouvelle fois
l'un des atouts du TLM à Montpellier. : La Voix du Nord

La victoire contre Toulouse, et la qualification pour les demi-finales qui en a découlé, aura au moins servi à jauger le potentiel tourquennois. Marcelo est maintenant sûr d'une chose, mais il le savait déjà : ses hommes sont en mesure de devenir champions de France.

Mais chut ! Pas question, pour lui, de déroger à la règle qu'il s'est toujours fixée. Marcelo vit au jour le jour. Il vit match par match en focalisant son attention sur l'adversaire du moment. Alors, loin de savoir encore qui il affrontera lors d'une potentielle finale (Paris ou Tours ?) la semaine prochaine, le coach brésilien prépare avec minutie la tactique face à Montpellier, en découpant le jeu héraultais avec la précision d'un horloger... Un éternel recommencement ! Mais Marcelo vous dira qu'il est professionnel jusqu'au bout des ongles. La pression de Toulouse à peine estompée, il s'en est déjà remis une bonne dose. Notez, parler de pression pour un demi, le tout dans le Nord, quoi de plus naturel... Mais Marcelo ne plaisante pas avec son travail. Il veut d'abord revenir sur l'excellente production d'ensemble de ses joueurs, samedi. « Nous avons vécu un moment difficile avec le golden set. Mais les gars ont fait un match plein, total. Et si, pour suivre, nous pouvons décrocher un nouveau succès, on ne s'en privera pas. » Un succès, d'emblée, en terre montpelliéraine, ne lui déplairait assurément pas. « Mais le MUC est actuellement dans une bonne spirale. Les hommes de Josserand, après leurs deux victoires sur Poitiers (excusez du peu !), ont le moral au beau fixe. C'est une équipe très forte offensivement, tant en attaque qu'au service. Comme souvent, la clé du match résidera dans le fait d'assurer le service-réception », et finalement, rien d'autre, ou presque... Mais Tourcoing a, samedi, retrouvé quelques-unes des valeurs qui firent de lui l'un des cadors du début de saison. « J'espère qu'on fonctionnera bien dans le domaine du service-block-défense », poursuit le mentor télémiste. Entendez qu'avec les mises en jeu de Gilson, Maréchal, Barca-Cysique et consorts, le TLM peut, en retour, sur les attaques sudistes, freiner quantité de ballons pour à nouveau les exploiter offensivement. Un éternel recommencement qui avait si bien fonctionné face à Toulouse.

Tourcoing et Montpellier en sont actuellement à une victoire partout. « Je m'attendais à voir le MUC en play-offs, ajoute l'entraîneur tourquennois. L'équipe a eu beaucoup de soucis en début de saison, avec la blessure de Jaumel et le départ de Rouzier à Roulers. Mais maintenant, elle tourne très fort. » Aussi fort que ce Tourcoing-LM qui ne rêve pas encore à la finale nationale mais qui, inconsciemment, y pense peut-être peu. Mais ce serait une folie que de déjà s'y voir... •PAR DIDIER PARSY
PHOTO JOHAN BEN AZZOUZ

source/la voix des sports

Attention ! Il faudra prendre Dallas (Soonias) au sérieux

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Cet homme, lorsqu'il est au top, est dangereux...
PHOTO JPM |

En janvier 2008, au moment de son apparition dans l'équipe sétoise, il avait fait un véritable tabac. Le baptême du feu avait été pleinement réussi...

Tourcoing fut ainsi l'un de ses premiers rendez-vous. Dallas Soonias avait, en guise de bienvenue, inscrit la bagatelle de vingt-six points...
Un an plus tard, rappelé de Russie où sa campagne ne fut guère lucrative, la mitraillette canadienne ne fut créditée que de quatorze points dans le Nord, mais le MUC avait remis le TLM à la raison, avec cette fois Shafranovich (21 points) et Hudecek (15) à l'abordage (2-3).

Mais c'est en quart de finale que Dallas Soonias s'est taillé la plus grosse part du lion. Vingt-trois points à l'aller, vingt-quatre au retour, avec Shafranovich comme précieux complément (vingt-neuf point sur les deux rencontres face à Poitiers) : ce Soonias, c'est Dallas !
Et attention, ça ne rigole plus... • D. P.
source/la voix des sports

la revue de presse du mardi 29 avril commence sur l'article de saint-brieuc et de sont hypothétique maintien.

Victorieux hier soir à Montpellier, Tourcoing est proche du bonheur

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Alexandre Sloboda et Nicolas Maréchal
ont remporté leur duel face à Dallas Soonias.

Philippe Barca-Cysique s'est précité vers ses potes au milieu du terrain pour fêter cette victoire. C'est l'image symbole d'une rencontre où l'international fut pour une fois en difficulté, avant d'exulter au nom de tous les siens.

PAR JÉRÔME DIESNIS
PHOTO JEAN-PASCAL MAREEL

C'est en groupe que le TLM a été chercher ce succès qui lui donne des ailes vers la finale. Il lui suffit désormais de s'imposer à Léo-Lagrange, voire (enfin s'il est possible d'éviter ce scénario, c'est encore mieux !) lors du tant décrié golden set.

Mais une chose est certaine. Rien ne sera facile dans ces phases finales pour la troupe à Marcelo. Tant mieux, c'est pour elle l'occasion de démontrer sa force de caractère. « Je suis content, fier du comportement de ce groupe qui ne sera plus là à 70 % l'an prochain... mais très conscient que l'on n'a fait qu'un pas, car il possède un gros potentiel offensif », estime l'entraîneur tourquennois.

Maîtrise tactique

Obligé de constamment courir après le score dans cette rencontre, après avoir laissé échapper une première manche qui lui tendait les bras à 21-23 lorsque les attaquants ont soudain failli devant Stein, Tourcoing a résisté. « On avait la possibilité de remporter le premier set. Mais, malgré tout, il y avait une maîtrise tactique intéressante », reprend Marcelo.

Il s'est appuyé sur le bras de Gilson, jusqu'au milieu du quatrième set, il s'est laissé glisser dans les pas de Maréchal, vainqueur du duel de cogneurs au service. Car, dans cette rencontre de haut niveau longtemps pauvre en fautes directes, c'est finalement le niveau d'intensité des mises en jeu qui aura fait bouger la balance d'un côté ou de l'autre du filet.
Et puis Tourcoing avait deux armes en plus, hier soir. La lucidité en fin de match, alors que Shafranovich puis Soonias craquèrent à tour de rôle. La profondeur du banc, surtout. Quand Barca-Cysique laissa sa place à Slavev, auteur d'une fin de match tonitruante avec six points dans la manche (et surtout pas à quatre comme le prétendent les stats officielles).
« C'est très intéressant de voir que l'on peut avoir des solutions dans des matchs comme ça, alors que l'on a fait quasiment la saison à neuf », poursuivit Marcelo.
Mené deux sets à un et en difficulté dans la quatrième manche (14-13), le TLM y a trouvé la force pour s'offrir un cavalier seul en fin de rencontre (19-25 puis 6-12) et une maîtrise nouvelle, que les services de Geiler, entré bien tardivement en jeu, auront juste suffi à ébranler (11-13). Tourcoing n'a plus qu'à écrire la touche finale dans deux jours. •

LA FICHE

• > MONTPELLIER UC - TOURCOING-LM : 2-3 (25-23 en 33', 18-25 en 35', 25-19 en 31', 19-25 en 31', 11-15 en 17').

- Durée du match : 2 h 27'.
- Arbitres : MM. Horcholle et Daragon.
- 3 500 spectateurs environ.

>>MONTPELLIER : 7 aces (Stein 3, Geiler 2, Hudecek 1, Shafranovich 1) ; 11 contres gagnants (Sol 4, Stein 3, Tournier 2, Soonias 1, Shafranovich 1) ; 57 attaques gagnantes (Soonias 22, Hudecek 11, Shafranovich 10, Stein 8, Tournier 3, Sol 2, Geiler 1) ; 24 fautes directes (dont 18 au service).
>> Six de départ : Tournier (5), Stein (14), Hudecek (12, cap.), Sol (6), Soonias (23), Shafranovich (12). Puis Perez, Geiler (3), Jaumel. Libero : Rafidison. Entraîneur : Arnaud Josserand.

>>TOURCOING : 5 aces (Marechal 4, Gilson 1) ; 12 contres gagnants (Tolar 4, Gilson 3, Slavev 2, Sloboda 1, Lavallez 1, Barca-Cysique 1) ; 62 attaques gagnantes (Marechal 18, Gilson 15, Barca-Cysique 9, Tolar 8, Sloboda 6, Slavev 4, Lavallez 4) ; 22 fautes directes (dont 13 au service).
>> Six de départ : Lavallez (5), Sloboda (7, cap.), Tolar (12), Maréchal (22), Barca-Cysique (10), Gilson (19). Puis Suljagic, Winder, Slavev (6). Libero : Ragondet. Entraîneur : Marcelo.
>

LES RÉACTIONS

« Notre but, c'était de gagner ici. On sait que chez nous, les Anges Verts et l'ensemble du public vont mettre le feu. Ça va être l'enfer pour Montpellier. Ils ont super bien servi. Ça a été la clef du match. » > Nicolas MARÉCHAL, attaquant du TLM.

« C'était primordial de gagner ici. Ça va nous faciliter la vie mais il va falloir faire attention car c'est une belle équipe. Ils étaient surmotivés : ils se sont sauvés in extremis pour les play-offs, ils battent Poitiers. On sent qu'ils sont capables de tout. » > Jean-Stéphane TOLAR, central du TLM.

« Notre force, c'est le groupe. S'il y a un moment où des joueurs baissent un peu la tête, il y a derrière des joueurs capables de la relever. Maintenant, on a fait la moitié du chemin, le plus dur reste à faire. » > Philippe BARCA-CYSIQUE, attaquant du TLM.

« On jouait bien jusqu'au milieu du quatrième set, on a alors commis trop de fautes qui ont relancé Tourcoing. Il fallait simplement continuer à jouer comme ça et finalement on a cherché à très bien jouer et donc à se compliquer la vie. » > Arnaud JOSSERAND, entraîneur de Montpellier.
SOURCE/LA VOIX DES SPORTS

Montpellier devra s'arracher

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Arnaud Josserand avait souligné avant ces demi-finales la machine à gagner... parisienne. Il ne s'est pas trompé après le succès des joueurs de la capitale à Tours (3-0). Il avait aussi parlé de la constance de Tourcoing, souvent rangé aux places d'honneur, sept années sur dix dans le dernier carré de Pro A. Une constance encore affichée hier soir. Chahutée, bousculée, menée, la bande à Fronckowiak a résisté au chaudron montpelliérain pour virer en tête après ce match aller.

Montpellier n'aura pas doublonner l'exploit de Poitiers. Pourtant, il n'aura rien lâché à l'image du tie-break. Mené 6-12 et revenant à 11-13. La fin résumera leur faiblesse du soir. Trop de fautes. Encore deux pour finir, au service et sur une attaque de Soonias.

Cela avait pourtant bien commencé, par une bataille de chiffres. 3 800, 4 000 spectateurs ? Montpellier a t-il déjà été à pareille fête, à Coubertin, cette salle qui semblait taillée bien trop grande pour le volley. C'est déjà un succès. Avec des vapeurs d'anciens souvenirs aussi : « Ça rappelle les grandes ambiances du gymnase Joffre dans les années 70 et de René-Bougnol ! »

Une autre histoire qui restait encore à écrire.... Avec une première partie de rencontre où l'on voit les ballons remontés à tour de rôle, de grosses défenses et un service montpelliérain qui fait plier la réception adverse. Un premier ace de Shafranovich crée le premier écart à 7-4 et incite Fronckowiak à un temps mort. Son équipe réagit (8-8) mais Montpellier repart au combat avec un ace d'Hudecek (12-10) et encore une série de Stein pour passer à 15-11. Les Montpellliérains n'ont à ce moment-là fait aucune faute. Avec trois serveurs déterminants quand Tourcoing affiche quatre fautes dont deux à l'engagement. La petite différence alors que les deux équipes se rendent coup pour coup en bout de filet et au block. Tourcoing revient encore, avec un ace de Marechal (21-23), mais deux contres de Stein donnent le set au Mvuc. C'est un "vieux" de quarante ans qui réveille Tourcoing. « Un peu gamin parfois » sourit Fronckowiak, gourmand, sans doute. Le rapport s'inverse au niveau des fautes - et le set file (8-14) -

comme il s'inverse dans la 3 e période avec un rapport de trois fautes contre dix à Tourcoing. Au plus mauvais moment. Les deux équipes sont à égalité à 17 quand Barca-Cysique commet deux fautes d'attaque, Gilson une au service, Marechal envoie le ballon dehors (21-18). Soonias en met deux face à Gilson dont la balle de set.

Et un 7-1 dans l'escarcelle montpelliéraine. Tournier a ainsi aligné six services de rang, toujours bien placés, comme un signe lancé à ses coéquipiers que la raison du plus fort n'est pas toujours la meilleure... Pas forcément entendu: Tourcoing ne désarme pas. Recolle (6-6, 14-14), s'envole. Un point de Sloboda, un contre de Gilson, et deux fautes du Mvuc (14-18). Montpellier paye son inconstance. Tourcoing ne lâche pas le morceau et pousse le Mvuc dans le trop de fautes, de gourmandise au service, de smashes trop enlevés.

La fin du 5 e set lui montrera qu'il n'est pas loin. Sans ce péché à rectifier pour samedi.

MONTPELLIER 2
TOURCOING 3
Palais des sports Pierre-de-Coubertin.
Les sets : 25-23 en 29', 18-25 en 24', 26-19 en 26', 19-25 en 26', 11-15 en 17'). Spectateurs : 3 800.
Arbitres : MM. Horcholle, Daragon.
MONTPELLIER : 98 points marqués. 59 attaques gagnantes (Soonias, 18) ; 10 contres (Sol, 5), 7 aces (Stein, 3), 30 fautes directes dont 18 au service. Tournier (3), Sol (8), Hudecek (14), Shafranovich (11), Stein (16), Soonias (20), puis Perez, Geiler (3). Libero : Rafidison (1).
TOURCOING : 107 points marqués. 60 attaques gagnantes (Gilson, 19), 12 contres (Tolar, 4), 5 aces (Marechal, 4), 22 fautes directes dont 13 au service.
Lavallez, Sloboda (8), Marechal (19), Tolar (12), Barca-Cysique (9), Gilson (23), puis Slavev (6), Winder, Suljagic. Libero : Ragondet.
source/midi libre

LA LOI DU PLUS FORT

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Hervé Boulc’h (rentré sur Vincent Montméat qui n’avait pourtant pas démérité) a apporté de la fraîcheur sans que cela suffise. : (Photos NR, Patrice Deschamps)

TVB - Paris Volley : 0-3 Dans les trois sets les Tourangeaux ont mené. A chaque fois les Parisiens ont su revenir en imposant plus de qualités et de maîtrise.
Les meilleurs ont gagné ! Voilà au moins qui aura eu le mérite d’être clair. Sans qu’il y ait aucune sorte d’équivoque. Même si le deuxième set peut laisser quelques regrets aux Tourangeaux.

Sur le match d’hier soir, Paris Volley a eu plus de qualités dans quasiment tous les secteurs. A commencer par celui du service-réception qui décide de tout. Pour imposer derrière plus de présence en block-défense. Notamment dans les moments clés, quand il fallait appuyer sur l’accélérateur dans les fins de set.

Trois fois le coq a chanté mais Paris a conclu

Curieusement, le TVB aura mené dans chacune des manches : 5-1 dans la première (après des bombes au service de David Konecny), 3-1 dans la deuxième, 4-1 (et même 14-10) dans la troisième. Les Tourangeaux n’ont donc jamais été victimes de mauvais démarrages comme cela leur arrive parfois.
Mais ils n’ont jamais pu (ou su) maintenir la pression qu’ils avaient mise sur l’adversaire. Commettant par la suite trop de fautes en attaque ou en réception et surtout en se montrant incapables de retrouver la qualité de service qu’ils avaient eue contre Cannes.
Ainsi, dans les trois sets le match a basculé à 16-15 pour Paris. A partir de quoi il faut reconnaître que les Parisiens ont remarquablement bien joué. Particulièrement dans le premier (17-19, 19-22, 20-24, 22-25) et dans le troisième (16-19 et 19-23 avec des aces de Novak et de Bazin, 20-25).
Pour s’en sortir, il aurait fallu que le TVB parvienne à semer le doute dans les esprits parisiens. En prenant au moins un set. Ce qu’il n’est pas passé loin de réussir dans le deuxième où il mena 23-22 (après un contre de Boulc’h sur Novak).
Mais voilà, une gêne en réception entre Anot et Ngapeth permit à l’inévitable Novak de remettre Paris sur les rails (24-23). Le TVB aurait pu reprendre l’avantage sur un échange à 24-24 où la défense parisienne méritait d’être sanctionnée. Mais le point fut accordé à Bazin (25-24). Et sur le ballon suivant, David Konecny étant défendu, Rivera ne se fit pas prier pour conclure : 26-24.

Le TVB avait ainsi laissé passer l’une de ses rares chances. Face à un Paris Volley qui ne lâche rien de rien, le TVB se devait d’être à son meilleur niveau. Il en a été loin. Avec des joueurs cadres, comme Schalk et Knudsen, qui ont commis des fautes qui ont coûté très cher au décompte final.
Les Tourangeaux ont donc perdu une bataille. Ont-ils pour autant perdu la guerre ? Avec le système de play-off instauré cette année, on peut se dire que non. Paris a pris un bel avantage, mais il lui faut remettre le couvert samedi pour ne pas avoir à se hasarder dans un set en or aléatoire.
Maintenant, il faudra un autre TVB pour espérer gagner à Charléty.

Gérard Mathieu
source/la Nouvelle République

MATCH 1 : AVANTAGE HENNO

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Nicolas Anot avait fort à faire avec en face de lui…

Véritable match dans le match, la confrontation entre Hubert Henno et Nicolas Anot, les liberos, a été remportée par le Parisien. Sur le terrain et dans la tête.

Dis papa, t’as gagné ? Le coup de sifflet final est à peine donné qu’un petit bout d’chou, haut comme trois ballons, vient tirer sur le short d’Hubert Henno. Réponse du papa : « Oui j’ai gagné. » Le gamin fait la moue. « Ah bon, t’es sûr ? » Le Parisien est amusé : « Oui je sais, d’habitude papa il perd tout le temps, mais là il a gagné ! »

Non seulement il a gagné mais, en plus, il a réussi à mettre le doute dans la tête des Tourangeaux. Et peut-être plus particulièrement dans celle de son vis-à-vis au poste de libero, Nicolas Anot. Pas facile pour le joueur de 28 ans de prendre la place de celui qui portait encore le maillot du TVB en 2005. Il est vrai que le palmarès d’Hubert Henno, long comme une liste de courses de ménagère, peut impressionner.

Pourtant, le Tourangeau ne se met pas de pression : « Je n’ai pas de complexes quand je joue en face d’Hubert. D’ailleurs, ma prestation personnelle, je m’en fous, tout ce que je retiens ce soir, c’est qu’on a perdu. » La faute à qui ? Aux Parisiens bien sûr. Et donc forcément un petit peu à Hubert Henno. « Tout ce qu’il fait pèse dans le match, il prend une place énorme sur le terrain. »
Nicolas Anot le reconnaît, « HH » figure en bonne place dans son classement des meilleurs liberos. « C’est tout simplement une référence à ce poste. Ce qui m’impressionne le plus c’est sa facilité et sa sérénité, sans parler de cette super faculté qu’il a de lire le jeu. »

L’élève dépassera-t-il le maître ?

C’est une évidence, Hubert Henno, il vaut mieux l’avoir avec soi que contre soi. Mais Nicolas Anot ne doit pas se sous-estimer. D’ailleurs, il a lui aussi impressionné son adversaire. « Nico est un très bon libéro, il fait une excellente saison. Pour moi, c’est l’un des meilleurs joueurs du TVB. »
C’est vrai. Le numéro 15 a été solide en défense et souvent décisif dans la première touche de balle. Sans doute la raison pour laquelle, dans les moments chauds, les supporters tourangeaux scandaient d’une seule voix : « Nico ! Nico ! » Et Hubert Henno de conclure : « Il est sobre mais efficace, il est discret mais il fait son travail. Un libero se doit d’être un leader en défense. Nicolas le fait par son jeu mais pas assez par son attitude, il doit être une présence rassurante pour ses coéquipiers. Il est encore jeune, ça viendra. »
Vous l’aurez compris la relation Anot-Henno c’est un peu celle d’un élève et de son maître. Mais le « petit scarabée » n’a pas dit son dernier mot…

Mélanie Munier
source/la Nouvelle République

la page volley de la nouvelle république

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André Patin tire sa révérence

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A Asnières depuis quarante ans, André Patin a décidé de quitter l’équipe première qu’il entraînait depuis 1987. Il entend désormais se consacrer à la formation.

C’est un pan entier de l’histoire d’Asnières qui se tourne. Un an après avoir pris sa retraite de l’Education nationale, André Patin (60 ans) quittera ses fonctions auprès de l’équipe première, samedi à l’issue de la dernière journée de Pro B. L’emblématique entraîneur-formateur s’explique.

Pourquoi avez-vous pris cette décision ?

André Patin. Je devais bien partir un jour, je ne vais quand même pas me momifier dans les Courtilles (NDLR : nom de la salle de volley) . Il y a des choses à faire à côté. L’équipe pro prenait beaucoup de place dans ma vie. Je vais alléger ce côté et me diriger vers d’autres choses. Je suis très attiré par la culture, j’ai envie de faire un périple de musées, et si je n’avais pas fait de volley, j’aurais fait de la musique.

Depuis quand y pensez-vous ?

On y pense toujours un peu, mais j’ai vraiment commencé à y réfléchir cette saison. Ce qui était du domaine du possible, devient probable, puis définitif.

Etait-ce une décision difficile à prendre ?

Non. J’ai toujours une approche intuitive des choses. Je suis souvent ma première impression et, avec le recul, je m’aperçois que ces intuitions correspondent à ma nature.

Si Asnières était monté en Pro A, auriez-vous retardé votre décision ?

Non, même si on est des compétiteurs, je préfère même que ça se passe comme ça pour l’équipe et pour la suite. Ce sera plus simple.

Qui vous succédera ?

On reste dans l’esprit d’Asnières, qui est de donner leur chance à des gens, joueurs ou entraîneurs, qui sont méritants mais qui ne l’ont pas eue ailleurs. Cyrille (Boulongne-Evtouchenko, son assistant depuis deux saisons) a les compétences, les diplômes, les qualités et, surtout, l’état d’esprit qui correspond. Il travaillera en binôme avec Mathias (Patin, son fils) qui apportera une touche plus pointue car il a un passé dans le haut niveau (passeur de l’équipe de France) et connaît la maison.

Restez-vous au club ?

Ma vie est ici. J’assisterai aux matchs et je donnerai éventuellement des conseils. J’ai envie de m’occuper des jeunes. La formation m’a toujours intéressé, c’est pour ça que je suis resté. Outre l’aspect financier, j’ai toujours été libre ici. Mon truc, c’est entraîner, former, pas être sélectionneur. J’ai connu le haut niveau (au PSG Asnières) , mais ça ne m’attirait pas.

Comment ont réagi les joueurs à cette annonce ?

Ils m’ont regardé… Certains n’ont connu que moi comme entraîneur. Ils pensaient que je serai éternel. J’ai toujours eu, de la part des gens avec qui j’ai travaillé, de l’estime et du respect par rapport à mon travail et à ma façon d’être. Ça, c’est une chose qui compte pour moi. Je suis fier aussi d’avoir contribué à ce que le volley soit un vrai lien social à Asnières.
source/le parisien/via fabien

Pro A. Spacer's de Toulouse : prouesses, promesses

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Battu en quarts de finale, Toulouse affiche un beau bilan mais reste sur sa faim.

Deuxième marqueur toulousain (play-offs compris) avec 397 points, le Brésilien Diogenes Zagonel dit «Zago» pourrait voir un compatriote débarquer dans la Ville rose. DDM, M.V.Gueule de bois. Au lendemain de son élimination à Tourcoing, via le set en or (1), les Spacer's sont un peu déboussolés dixit leur capitaine, l'irréprochable Vincent Duhagon. « ça fait comme un grand vide, qualifie le réceptionneur-attaquant. Même si on est passés à côté, samedi, on avait bien l'intention de poursuivre l'aventure. Au moins jusqu'en demie. On s'était préparés pour dans la tête. »

La tête, justement : les protégés de Josef Smolka ont semblé manquer de fraîcheur mentale dans l'enfer du Nord. Au terme d'une saison qui les aura vus disputer la bagatelle de 10 tie-breaks ! Un record qu'ils partagent à égalité avec les équipes de Cannes et Saint-Quentin - à la différence près que Toulouse en a remporté 7 sur l'ensemble de ses 17 victoires en phase régulière.

« Nous terminons comptablement au même niveau (5e) que notre futur bourreau Tourcoing, note le président Jean Azéma. à l'aube de la saison, nous ne tablions pas forcément sur un tel résultat. On nous avait bien fait remarquer que nous repartions avec trois joueurs dont l'équipe descendait en Pro B (Moreau, Takaniko, Vandaele) et deux autres qui ne trouvaient plus vraiment leur compte dans leur club (Duhagon et Zago). C'était un pari, il est réussi. »

Même si les Spacer's, à qui l'Europe tendait les bras, ont laissé échapper le billet à deux reprises. Duhagon, encore : « En fin de compte, on se retrouve le bec dans l'eau... On a touché du doigt notre rêve, sans concrétiser. En Coupe où on a trois balles de match pour aller en finale (NDLR : le vainqueur en Ligue des champions, Tours, qui miraculeusement a éliminé... Toulouse) comme en championnat où on s'arrête à un tie-break du dernier carré (les demi-finalistes en CEV). Au vu de la saison, oui, on méritait au moins l'une des deux récompenses. »

Le show et le froid. Si près si loin. Josef Smolka balaye d'un trait : « On va oublier les mauvaises choses, s'appuyer sur les bonnes. L'esprit de corps et la bonne dynamique insufflés toute l'année, poursuit le coach tchèque qui part souffler au pays samedi, seront de sérieux alliés pour l'entame du prochain exercice. »

nouveaux pointu, libero et récep./attaq.

Rayon effectif, là aussi après la grande lessive de l'été dernier, le TOAC-TUC joue la carte de la stabilité : un véritable départ pour deux arrivées. à preuve : nonobstant Clément qui n'est pas conservé, Lacroix qui préfère repartir à Paris et Noirot qui va étudier aux États-Unis (trois joueurs au temps de jeu famélique), seul le pointu international Marien Moreau a fait jouer sa clause libératoire pour rallier Cannes, l'équipe de France bis. Les tractations se poursuivent pour le remplacer par un Brésilien qui évolue en Italie. Côté renfort, le talentueux Nicolas Rossard débarque pour jouer libero.

Si bien que finalement, comme promis, les Spacer's disposeront d'un récep./attaq. supplémentaire en la personne de Gaël Vandaele.

(1) Aller : 3-2 : retour : 0-3 ; golden set (l'unique des quarts de finale) : 15-12.

Sapinart intègre le staff

Joueur aux Spacer's il y a encore deux saisons, l'ancien international (55 sélections) Stéphane Sapinart, qui s'occupait de l'équipe toulousaine juniors/espoirs cette année, prend du galon. Il devient adjoint de Cédric énard sur le centre de formation et, surtout, prendra en charge la préparation physique des équipes pro et réserve.

source/la dépêche du midi

la revue de presse commence, à la page précédente sur l'article de la voix des sports concernant le compte rendu du match montpellier/tourcoing

Championnat de France :
Paris et Tourcoing en position idéale

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En s'imposant face aux Montpelliérains, les Tourquennois ont fait un grand pas vers la finale.
- PHOTO M ROSEREAU

Paris et Tourcoing sont en position idéale pour accéder samedi à la finale du Championnat France de volley-ball.

Les deux clubs ont a priori fait le plus difficile en s'imposant à l'extérieur au match aller, les Parisiens à Tours (3-0) et les Tourquennois à Montpellier (3-2).

La meilleure chance des battus de la première manche réside dans la nouvelle règle du « golden set ». Si les Tourangeaux ou les Montpelliérains prennent leur revanche samedi, ils n'auront pas à disputer une « belle » le lendemain dans la salle de leurs adversaires, mais seulement un « tie-break » en 15 points dans la foulée du match retour.

Pour continuer à y croire, les Tourangeaux peuvent se rappeler qu'ils étaient venus s'imposer à Charléty, quelques semaines avant les play-offs. Les Montpelliérains s'appuieront sur leur exploit en quarts de finale à Poitiers, le vainqueur de la saison régulière.
source/la voix des sports

La suprématie régionale, seul enjeu du derby de clôture

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Selon C. Haffner, «les joueurs ont les
cartes en mains même si on aura
toujours un effectif très réduit».
PHOTO: E. TAQUET

La saison de Pro B se termine ce soir à Vanpoulle par un classique derby entre Cambrai et Dunkerque qui n'aura qu'une portée régionale. La dernière occasion d'assister à une belle rencontre de volley avant une longue éclipse. Attention à ne pas arriver en retard car le coup d'envoi sera donné, une fois n'est pas coutume, à 20 h.

C'est donc ce soir que le championnat de Pro B prend fin lors d'une ultime journée qui dira qui de Nice, Avignon ou Marseille, seront les deux équipes à accompagner Ajaccio en Pro A, et qui de Harnes ou Aix retournera en N1.

Loin de ces enjeux majeurs, le CVEC va en terminer avec une année un peu frustrante, faite d'espoir dans un premier temps (quatrième à égalité avec le deuxième après six journées). Un espoir douché ensuite par une série de quatre défaites face aux cadors de la poule. Puis est venu un nouvel élan qui a ravivé les doux rêves d'accession (six victoires en sept matchs). Mais cet élan fut coupé par une cascade de blessures qui a entraîné sept défaites lors des huit dernières journées.

En face on retrouvera une équipe de Dunkerque au parcours un peu similaire. Après onze journées, les Maritimes pouvaient y croire (seulement septième, certes, mais à un seul point du podium). Hélas un gros passage à vide (neuf défaites en dix matchs dont sept de suite) leur a ensuite enlevé toute ambition de se mêler à la lutte pour la Pro A. Le DGLVB est toutefois en train de mieux finir le championnat que le CVEC puisqu'il s'est imposé à trois reprises lors des quatre dernières journées.
Avec des parcours à peu près parallèles, il est donc normal de retrouver les deux équipes au coude à coude au classement, avec Dunkerque, huitième, un seul point devant Cambrai, neuvième. Et c'est d'ailleurs là que résidera le seul intérêt de ce derby de clôture, à savoir quelle sera la meilleure équipe du Nord-Pas-de-Calais de la division. En sachant que, quel que soit le score, une victoire donnera au CVEC cette suprématie régionale, un titre honorifique qui ne lui a pas échappé depuis son accession en Pro B. Enfin, on peut espérer que les Cambrésiens, dont certains effectueront sûrement leur dernier match à Vanpoulle (lire ci-dessous), auront à coeur d'offrir à leur fidèles supporters un ultime beau succès. Espérons donc que ce derby soit une dernière jolie fête du volley avant de longs mois de sevrage.

« Ce n'est pas à moi d'attendre des choses de ce match, mais aux joueurs de montrer des choses, estime Christophe Haffner.
J'espère une réaction d'orgueil de la part de ceux qui vont rester mais aussi de ceux qui vont partir. Le but, face à une bonne équipe de Dunkerque qui ne joue plus grand-chose non plus, c'est de faire une prestation correcte et de finir sur une note positive. Déjà pour donner envie aux gens de revenir la saison prochaine. » • O. DELSAUX (CLP)
> Pro B : Cambrai (9) - Dunkerque (8), à 20 h, salle Vanpoulle.
source/la voix des sports

Harnes devra forcer le destin à Nice pour espérer se maintenir

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Laurent Capet donnera ce soir ses
dernières consignes dans
le rôle d'entraîneur harnésien.
PHOTO ÉRIC JANISZEWSKI (CLP)

Dernière escale ce soir à Nice pour le Harnes Volley-Ball qui entend bien, malgré la solennité de cette ultime charge, prendre la poudre d'escampette et ainsi sauver sur le fil sa tête en Pro B. Si les conditions à réunir relèveront essentiellement d'un concours de circonstance, côté artésien pas question en tout cas de quitter la compétition avec le moindre regret.

Les Harnésiens donneront donc tout ce soir pour éviter la guillotine. S'ils se sortent sans casse des griffes azuréennes et que Chaumont gagne à Aix-en-Provence, le HVB au petit jeu des chaises musicales gardera sa place au chaud. Voilà qui place le HVB en situation d'assignation directe à l'exploit. « Nous espérions garder intact l'intérêt de cette rencontre. C'est chose faite compte tenu des deux points enlevés contre Cambrai. Nice qui voudra assurer sa place pour l'accession ne pourra pas se permettre de voir venir. » notait Laurent Capet pour son dernier acte d'engagement sur le tableau artésien.

Car Nice, qui a bêtement laissé échapper les trois points à Brive (3-0), serait bien inspiré de glaner un point pour être assuré de poinçonner son ticket pour la Pro A, Marseille 4e avec trois points de retard sur Nice pouvant en cas de victoire repasser devant. Les enjeux sont donc partagés mais aussi et surtout vitaux. «C'est certain, on aurait souhaité que Nice ne joue pas son avenir direct sur ce match là mais on ne refera pas l'histoire. Une partie dépend de nous, il faudra donc déjà penser à notre rôle. »

Partition prépondérante en effet même s'il faudra attendre l'écho du résultat d'Aix qui reçoit une équipe de Chaumont certes soulagée par l'obtention du maintien mais qui, de toute façon, sera appelée à se disséminer au moment de l'épilogue de cette journée. Avec quelle charge émotionnelle en jeu ? «On espère que partout, tout le monde demeure concerné par l'enjeu.»

Une évidence que le HVB voudra mettre à son profit, même si mathématiquement une victoire aussi minime soit-elle (3/2) couplée à une défaite sudiste face au HautMarnaiss (au maximum 1/3) pourrait sauver la tête artésienne du billot au coefficient des sets gagnés-perdus. •
SÉBASTIEN RENAUT (CLP)

> NICE - HARNES (Pro B, 26e journée, samedi à 20 h) 5NICE : Ah-Kong, Vergov, Birau, Furneau, Gavrancic, Mourier, Jioshvili, Gingreau, Hernandez, Kraska (l). Entraîneur : Léonard Baric.

>HARNES : Pépin, Lhomme, Bouanda, Felicissimo, Péru, Capitaine, Dillies, Boutier, Queste, Graulière (l). Entraîneur : Laurent Capet.

>Programme de la dernière journée de ProB : Asnières (5) - Ajaccio (1) Avignon (3) - Brive (11) Nice (2) - Harnes (14) Cambrai (9) - Dunkerque (8) Aix-en-Provence (13) - Chaumont (12) Canteleu Maromme (10) - Marseille (4) Saint-Nazaire (6) - CNVB (7).
source/la voix des sports

Tourcoing doit pouvoir profiter d'un « demi » retour pour se faire mousser !

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Très en verve mercredi à Montpellier,
Gilson devrait encore l'être ce
soir face à Shafranovich et cie.

Il va donc encore y avoir du sport ! Encore quelques émotions, pourquoi pas des sueurs froides... Le tout, peut-être, dans une ambiance électrique qui sied assurément au volley-ball.

PAR DIDIER PARSY
PHOTO JEAN-PASCAL MAREEL

Le TLM se prépare donc à négocier le retour d'une demi-finale qui a si bien tourné en sa faveur, mercredi, dans l'Hérault. Au contraire d'un autre déplacement, à Toulouse, qui avait planté une singulière odeur de roussi dans le décor nordiste d'il y a une semaine. Mais bon, Sloboda et ses camarades s'en étaient magnifiquement bien sortis.

Ce soir, Montpellier arrive avec le handicap d'une défaite. Et si la Fédération avait bien fait les choses, un succès tourquennois en trois ou quatre manches aurait été suffisant. Pour le MUC, il ne faudra finalement qu'une victoire pour rétablir l'équilibre d'un rendez-vous parfaitement indécis, même si la pression n'est pas forcément sur les épaules des hommes de Marcelo.

L'entraîneur a d'ailleurs sa petite idée sur la question et ne veut surtout pas parler de finale, avant de négocier le match de ce soir. Une fois de plus, il sait que ce pourrait être son dernier rendez-vous tourquennois, son ultime match face au public nordiste. Mais pas question de tirer des plans sur la comète.

« Je veux vivre pleinement ce match, même si ce peut être le dernier. Il ne faut surtout pas oublier que les Montpelliérains nous avaient battus chez nous, en janvier, lors de la phase régulière (NDLR : 2-3, le 31 janvier). Je peux vous le dire, la finale est encore très loin, et je compte bien poursuivre mon engagement tourquennois le plus loin possible. » Marcelo n'est ainsi pas pressé de partir ! Et beaucoup ne sont d'ailleurs pas impatients de le voir quitter un club pour lequel il a tant donné durant cinq saisons.

À l'aller, l'entraîneur télémiste a savouré cette victoire en cinq sets qui met beaucoup de beurre dans les épinards. « Nous avons eu beaucoup de possibilités de remporter le premier set. Nous avons fait beaucoup de fautes directes dans le troisième. Mais à partir du début du quatrième set, et dans le tie-break, nous avons dominé. Mais il faut faire attention à cette équipe montpelliéraine, un groupe qui est capable de nous ennuyer dans tous les secteurs de jeu. C'est à nous de demeurer encore plus concentrés nous sommes dans une situation moins difficile, mais le MUC peut nous remettre en difficulté dans la perspective d'un golden set. »

Ce « set en or » si injuste dans la manière dont il est appliqué ! Mais cette saison, c'est la règle, la dernière trouvaille d'une fédération passant son temps à tester des formules incohérentes. Toujours est-il qu'il va falloir subir cela jusqu'au 10 mai, en attendant une autre invention. Pour l'heure, le TLM n'a finalement pas eu à s'en plaindre. Mais sait-on jamais... •

source/la voix des sports

LES ÉCHOS

• CHANGEMENTS
Il faut décidément avoir l'oeil, et le bon, lorsqu'il s'agit du volley-ball français. Car les dates de la finale ont encore changé, il y a peu... Ce n'est ainsi plus les mercredi 6 mai (aller) et samedi 9 mai (retour) comme initialement prévu, mais... le jeudi 7 et le dimanche 10 mai. Et attention aux horaires ! Le jeudi, on jouera ainsi à 20 h 30, le dimanche à 17 h 30... Tout cela pour, sans doute, des impératifs télévisuels.

Sport +, chaîne confidentielle de sport, en a ainsi décidé, et la fédération s'est couchée... faisant fi d'autres impératifs, ceux de la presse écrite qui, très (trop ?) régulièrement, couvre la discipline. Il faudra bien, un jour, que les instances fédérales comprennent qu'un horaire à 20 h, ou un dimanche en début d'après-midi (15 h), voire même le matin comme au Brésil, facilite grandement notre tâche. Mais comme on l'a toujours écrit, le volley-ball ne restera toujours qu'un sport de hangar accessoirement, un sport de plage...

• TOUS EN VERT !
Comme lors du quart de finale retour face à Toulouse, samedi dernier, le simple fait d'arriver avec un haut vert entraînera une remise singulière au guichet du complexe Léo-Lagrange. Prix d'entrée : 2 € ! Par ailleurs, le club distribuera encore quelques centaines de tee-shirts verts, gracieusement offerts par LMCU. Avec un public encore nombreux ce soir (3 000 spectateurs ?), la salle Pierre-Dumortier ne devrait pas manquer d'ambiance, ni de couleur !

• ANIMATIONS
Les « gyms » de l'EGER-T, un groupe de hip-hop : voilà les habituels intermèdes proposés ce soir. La fin de saison arrivant, on airait bien aimé revoir les séduisantes « Spirou girls » de Charleroi, voire même les agiles demoiselles de l'association « Fit and Fun » de Tourcoing.
Peut-être pour la finale, hein ?.... • D. P.
source/la voix des sports

TOUT EST ENCORE POSSIBLE

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Le TVB devra faire en sorte de ne pas trop exposer David Konecny sur des balles hautes. : (Photo NR, Patrice Deschamps)

Paris - TVB La défaite subie par les Tourangeaux mercredi ne change presque rien. Sinon que, maintenant, il leur faut gagner le set en or en plus du retour.
Cela peut paraître curieux, mais, effectivement, la défaite enregistrée par le TVB mercredi à Grenon, dans la demi-finale aller de play-off, n’a somme toute que très peu d’incidence en vue de la qualification pour la finale.

Rappelons que le vainqueur sur les deux journées est soit celui qui remporte deux victoires, soit celui qui s’adjuge une victoire plus le set en or qui sert à départager. Indépendamment du set-average sur les deux matchs.

Paris Volley n’a qu’un avantage psychologique

Cela veut dire que, même vainqueur à Tours, le TVB aurait été dans l’obligation de s’imposer à Paris pour éviter d’avoir à jouer le « golden set » (tie-break en 15 points) dans la foulée. Simplement, cette fois, il lui faudra remporter ce dernier en plus s’il parvient à battre les Parisiens.
A quoi aura servi le match aller, penseront certains ? Juste à donner un avantage psychologique à l’équipe vainqueur. En lui offrant tout de même la possibilité de s’éviter un tie-break s’apparentant à une sorte de pile ou face.
Si bien que le Paris Volley ne tire que très peu profit d’avoir gagné 3-0 à Tours. La confrontation de ce soir pourrait ainsi aller jusqu’aux six sets au besoin (succès 3-2 du TVB plus set en or).
Voilà pourquoi, côté tourangeau, on ne va pas se présenter salle Charpy avec des mines défaites. Mais, au contraire, en se disant que tout est encore possible.
« La finalité sera la même pour les deux équipes : s’obliger à ne pas perdre », confirme Pascal Foussard.
Avec cependant une obligation supplémentaire pour le TVB : jouer mieux, sous peine de constater que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Car le vrai problème est là. Mercredi soir, Paris Volley a remarquablement joué le coup. Et on peut faire confiance aux hommes de Mauricio Paes pour livrer une prestation de même acabit ce soir. Il faudra donc que le TVB soit en mesure d’y faire face d’au moins deux manières : en souffrant moins en réception d’une part, en posant plus de problèmes à son adversaire, au service en particulier, d’autre part.

Les raisons d’inquiétude sont donc là. Les Tourangeaux sont-ils capables d’élever leur niveau ? Il suffirait pour cela que certains joueurs, quelque peu défaillants mercredi, se reprennent. Une stratégie mieux adaptée, après l’analyse de ce qui a péché, peut également y contribuer.

Alors, on se souviendra qu’en Ligue des Champions, en 2005, le TVB avait perdu chez lui (3-1) et était allé gagner à Charléty au retour (3-0) pour obtenir le sésame du Final Four et un titre de champion d’Europe derrière.
L’histoire se répétera-t-elle ? Avec une place en finale tout d’abord ?

Match ce soir (20 h), salle Charpy à Charléty.

Gérard Mathieu
source/la Nouvelle République

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