Point Presse.

GO VVB GO!!!

galeizon a écrit:

Et puis je n'oublie pas que ce club a sauvé sa place de justesse en Pro B, sur tapis vert, devant le comité national olympique.

il mélange un peu tout le président cévénol. Peut-être a-t-il besoin de ça pour motiver ses troupes.

Je ne pense pas que cela soit de nature à motiver qui que ce soit. J'imagine, qu'il veut dire que Saint-Quentin joue sans pression excessive, se sachant revenu de loin ... finalement un peu comme nous l'année passée.

oui mais ce qu'il dit n'est qu'une contre vérité.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Vujicic, au lob, et les Vannetais, en pleine confiance,
se sont imposés face à Nice au bout du suspense.
Chapeau messieurs ! (Photo Pascal Robert)
PRO B. VANNES VB - NICE VB : 3-2 Ils l’ont fait !

Après Saint-Nazaire le week-end dernier Vannes recevait hier à Kercado le Nice Volley-ball. Classé actuellement 3 e du championnat le Nice VB ne s’attendait certainement pas à une telle opposition de la part des Vannetais qu’ils avaient corrigés au match aller.
Mais la victoire contre Saint-Nazaire et les rentrées de Brandily, qui peut s’attribuer une bonne part de la victoire grâce à sa prestation irréprochable en défense, et de Janosik ont changé la donne et au bout du suspense le VVB l’a finalement emporté 19 à 17 au tie-break. Chapeau !

Vannes mène 2 à 0

Plus concentré qu’au match aller et plus solide en défense, Vannes fait véritablement jeu égal avec Nice durant tout le premier set. Ainsi malgré quelques points concédés en début de manche (1-4,6-9,12-15), Kuchar signe une première égalisation avant le second temps mort (15-15) et ceux sont deux aces de Svoboda qui permettent aux Bretons de prendre l’avantage au tableau d’affichage (20-18). Les Niçois, moins précis dans leurs gestes, enchaînent les fautes (9 au total contre 7 pour Vannes) et offrent de généreux points aux Vannetais (22-19). Puis Kuchar donne une première balle de set, gâchée, à Vannes. Mais la seconde est servie dehors par le passeur niçois Halilovic (25-23). La seconde manche est sensiblement identique à la première avec encore une fois une entame timide des volleyeurs locaux. Le pointu niçois Gingreau enquille les points avec Kudlaczewski et Rendic et signe déjà le break pour les visiteurs (1-5). Mais Vujicic, très propre dans ses attaques, et Kuchar remettent le Vannes VB à flot après l’entrée en jeu de Jozef Janosik à la passe (9-10). Au second temps mort, l’écart est toujours minime (14-16) et dès la reprise Nice offre à nouveau deux points aux Vannetais (16-16). Et c’est encore juste avant la dernière ligne droite que les hommes de Slava Kreskine prennent l’avantage au score (19-18). Agnithey, après une baisse de régime, reprend ses ailes à la pointe et sera lui-même à la conclusion du set en faveur des Morbihannais (25-23). Encore plus accroché que les précédents, le 3 e set se joue véritablement au coude à coude entre deux formations qui se rendent littéralement coup pour coup. D’un côté Agnithey revient à son meilleur niveau avec huit smashs gagnants mais en face le central Puljic contre parfaitement les offensives vannetaises. Finalement tout se joue dans les derniers échanges. À 23 partout, Nice se crée une balle de set sur un smash de Furneau que Rendic concrétise sur un ace (23-25).

Suspense

Sur leur lancée et malgré encore une belle opposition de Vannes qui aura tenu la dragée haute aux Niçois, ces derniers parviennent en toute fin de manche à combler leur retard en signant l’égalisation à 2 sets partout (23-25). Tout est donc à refaire pour les Vannetais au jeu décisif. Toujours au mano a mano, Vannes et Nice ont beaucoup de mal à se départager (8-8) à l’image de Kuchar et Furneau (3 points chacun). Malmené par la suite, Vannes se voit contraint de sauver plusieurs balles de match (deux par Kuchar) avant de s’en créer ensuite deux, la deuxième étant la bonne avec un contre splendide de Vujicic (19-17).

VANNES - NICE : 3-2 (25-23 en 25’; 25-23 en 25’; 23-25 en 26’; 23-25 en 27’; 19-17 en 20’)
Arbitres : MM. Juan et Lambert.
Spectateurs : 250 environ.
VANNES . Six de départ : Féret (1) puis Janosik (2), Agnithey (29), Svoboda (8) puis Godefroy (4), Jérôme (1), Nojic (10), Kuchar (14) puis Genevé (1), Vujicic (11) puis Boutin (0). Libéro : Brandily. Ent. : Slava Kreskine.
NICE . Six de départ : Halilovic (1), Furneau (13), Gingreau (25), Rendic (12), Puljic (12) puis Ah-Kong (0), Kudlaczewski (16). Libéro : Rakotomalala. Ent. : Jean-Michel Roche.
source/G. D./le télégramme

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Nikolic, bien sollicité par Blonski, a pris la mesure du contre d’Alès.
Photo Jean-François Frey

Volley-ball Saint-Louis a poussé le leader au tie-break

Méfiez-vous de Ludoviciens qui dorment. C’est un peu ce qui surprend les Alésiens en cette première période avec Valefuaniu (4-1). Les erreurs de passes de Cernousek handicapent Alès. A la manœuvre ludovicienne, Blonski exploite la rage de vaincre de ses coéquipiers (12-7). Alès n’arrive pas à passer, la faute à Kokuvi et Nikolic. Le public sent son équipe en forme et pousse. Buck passe et Sayfulin s’emploie au service (18-15), mais Saint-Louis est solide et mobile avec Ristic, qui place sa 1re attaque gagnante (20-16). Kukovi sonne la charge et Ristic n’a plus qu’à conclure sur un ace (25-19).
Alès est cette fois-ci bien dans le match et pousse Ristic à la faute, Kukhar apportant sa contribution au contre (6-9). Saint-Louis reste à son niveau, surtout au service avec deux aces de Blonski et Urnaut (10-10). Mais à Alès, Brizola se prend au jeu, avec une bonne mise en jeu suivi au filet par Cernousek (10-13). Marquet sort enfin de sa boîte et ce n’est pas Ristic, ni Valefuaniu au contre (15-16), qui arrivent à semer le doute. Les Alsaciens sont contenus par les Cévenols avec le contre sur Ristic, alors que Marquet force la décision (21-25).
L’ancien international reste à son meilleur niveau (1-5). Mais Kokuvi anime l’équipe ludovicienne (5-6) et Marquet lui donne la pareille (6-8). Les équipes se rendent point pour point jusqu’à la dernière ligne droite, où Alès profite de Kuck (22-20). Une faute de filet de Sayfulin contestée relance Saint-Louis avec Ristic sur le haut du block puis Kokuvi offre la 1re balle de set à 24-22. La première d’une série de sept, Alès en ayant trois pour sa part. Mais le coup d’éclat émane du centre ludovicien Nikolic, par une attaque gagnante puis avec un contre sur Sayfulin, sollicité pour la 4e fois (33-31).
L’affrontement psychologique se poursuit dans la quatrième manche, où Saint-Louis s’appuie sur Kokuvi (14-12). Urnaut prend le relais, alors qu’Alès pêche toujours au service (19-16). Nikolic tient la barque au filet, mais le métier alésien compense grâce aux quadragénaires Kuck et Sayfulin (23-25).
Marquet accule Saint-Louis avec ses services et Alès prend la main (0-3). Kuck (3-7) puis Sayfulin (3-10) creusent l’écart. Avec sa sérénité, retrouvée, le leader confirme sa supériorité individuelle, Saint-Louis craquant physiquement (8-15).
source/Gilles Legeard/l'alsace

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La Voix du Nord - 13/01/2008
VOLLEY-BALL - PRO B Cambrai y a mis du coeur

Les joueurs de Christophe Haffner ont mis fin à une série de trois défaites consécutives et ont pris leur revanche du match aller en s’imposant hier soir à Martigues au bout du suspense. Il a fallu un très long tie-break pour départager les deux équipes.
Martigues, dont les jours de Téodor Rotar, malade et remplacé hier par Khaled Kafif, sont comptés, entamait timidement son match. Cambrai faisait la course en tête avant une égalisation de Bru. Le MVB passait devant pour la première fois grâce à Pelc (21-20). Il ne lâchait plus la tête pour s’imposer grâce à un ace de Peros.
Au second set, l’entraîneur nordiste changeait sa rotation et son équipe trouvait les bons automatismes. Radichkov commençait son festival après que le MVB vire en tête au premier temps mort technique (8-5). Radichkov et Peris montaient en pression et le score enflait 17-21. Mais Martigues avait des ressources et grignotait petit à petit. Une attaque de Peris out et c’était l’égalité 24-24. Il fallait un dernier contre de Doué pour sceller la manche (29-31). Au retour des vestiaires Martigues accusait le coup. Sans réception, sans service et avec un contre aux abonnés absents, ce troisième fût un calvaire pour les uns, une promenade de santé pour les autres.

Martigues n’avait plus le choix et jetait tout dans la 4e manche. Avec un peu de réussite et un jeu retrouvé, le MVB faisait déjouer son adversaire. Radichkov était plus souvent contré et Martigues appuyait un peu plus ses services. Résultat, les deux équipes devaient jouer un tie-break. Et quelle manche décisive. Vingt-sept minutes de jeu, Quarante huit points marqués et un terrible suspense. Avec 7 fautes directes au service, Cambrai y aurait pu laisser la victoire mais le duo Radichkov-Peris était au dessus de Radic-Pelc. Un succès arraché avec les tripes qui fait un bien fou à Cambrai. •

CARLOS HERNANDEZ
MARTIGUES-CAMBRAI : 2-3 Gymnase Julien-Olive. Détail des sets : 25-21 en 24’; 29-31 en 32’; 18-25 en 23’; 25-19 en 24’; 23-25 en 27’. Arbitres : MM. Collados et Nodale.
Spectateurs : 200 environ.
• MARTIGUES : 61 attaques gagnantes (Radic 22), 4 aces (Bru 2), 10 contres (Peros, Bru 3), 26 fautes directes dont 12 au service. Six de départ : Radic (22), Pelc (14) puis Delcamp, Peros (15), Lejo (10), Charroux (1) puis Gavan, Bru (11) puis Seguibn (2). Libero : Besse.
Entraîneur : Khaled Khafif.
• CAMBRAI : 83 attaques gagnantes (Radichkov 34), 1 aces (Ces), 11 contres (Ces 4), 44 fautes directes dont 22 au service. Six de départ : Poutrain puis Keita, Doue (7), Peris 22), Radichkov (35) puis Aso, Ces (19), Belhache 8). Libero : Altavilla. Entraîneur : Christophe Haffner.
source/la voix des sports

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La Voix du Nord - 13/01/2008
VOLLEY-BALL PRO B DGL se rend sans combattre face à Saint-Quentin

On pourra toujours se consoler en se disant que la défaite face au 2ème du championnat est logique ou qu’une victoire n’était pas prévue au tableau de marche des Dunkerquois. L’amertume est pourtant de mise compte tenu de la prestation livrée par DGL. L’invincibilité à Dewerdt a vécu.

Les Dunkerquois ont sans doute les moyens de battre tout le monde dans ce championnat. Hier soir, face à des Picards quasi assurés de jouer la montée en Pro A en fin de saison, ils ont livré une entame de match de rêve de laquelle naquirent des espoirs de victoire. Seulement DGL n’a pas encore trouvé la clef pour combler deux failles énormes : un mental défaillant et un manque de régularité qui saute aux yeux. Les désillusions s’enchaînèrent trop vite : une première manche qui s’échappe alors qu’elle semblait acquise (16-12 puis 25-27), une seconde offerte sur un plateau suite à des fautes directes à répétition (19-25) et un troisième acte en forme de chemin de croix (17-25)… Dans le jeu, Jeanlys et les siens ne souffrent pas de la comparaison. Seulement ces trous d’air et ces fautes à répétition plombent une rencontre qui aurait sans doute pu prendre une autre tournure. Pire, on eut parfois le sentiment que les Dunkerquois renoncèrent un peu vite. Rageant et frustrant compte tenu de leur potentiel. Il faudra maintenant panser les plaies et compter sur une réaction d’orgueil afin que l’objectif « play off » reste d’actualité.

Le coach a déjà mis ses joueurs en garde : « On ne peut pas tolérer deux non matchs de suite… ». • BENOÎT VALQUE ( CLP)
DUNKERQUE - SAINT QUENTIN : 0-3 25-27 en 28’; 19-25 en 22’; 17-25 en 20’
source/la voix des sports

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Francis Tonemassa et Saint-Quentin
ont un sacré challenge à relever
: signer une 7e victoire consécutive.
Hervé OUDIN


VOLLEY-BALL / Pro B Ça sent le piège pour le FLSQ


Fort d'une méritée place de dauphin et de deux succès consécutifs à l'extérieur – six matches sans défaite, trois sets concédés ! –, Saint-Quentin ne devrait pas avoir à craindre grand-chose de son déplacement à Maromme ce soir (20 heures).
D'autant que l'ALCMVB, promu cette saison, évoluait encore en Nationale 2 en 2005-06…
Mais avec une 7e place (22 points) après 14 journées, les joueurs de l'entraîneur polonais Wojtek Fabianczyk font plus que de la figuration.
Ils viennent de mater Avignon 3-0 la semaine dernière dans leur gymnase Alain Calmat. « C'est la première fois qu'on aborde un match en jouant si libéré, confiait à nos confrères de Paris Normandie le réceptionneur-attaquant Hubert Carrez.Passer à travers ce match face à Avignon, comme on a pu le faire à l'extérieur, ce n'était pas possible. Ce sont nos prestations à domicile face aux grosses écuries qui feront la différence au retour ».

Et c'est bien ça que redoute le technicien axonais Gabriel Denys : « Ce résultat n'est pas surprenant car ils jouent bien, ont accroché des grosses écuries et se mettent maintenant à les battre. On ne les attend pas forcément… Ils jouent sans pression, on doit s'en méfier ».

Bird de retour

Désormais seul deuxième après la défaite de Nice samedi dernier chez la lanterne rouge Vannes (2-3), le FLSQ doit, plus que jamais, faire face à ses responsabilités.
« Toutes les équipes vont vouloir aller nous chercher, poursuit « Gaby ». Mais nous aussi on veut bien terminer cette série à l'extérieur. Ça ne sera pas la victoire la plus facile à aller chercher, mais nous devrons y parvenir pour rester bien positionner ».

Une issue positive qui passera par une efficacité au service. « Ils possèdent une réception stable et savent poser le jeu, explique le coach haut-picard. Ils récupèrent beaucoup de ballons en défense et peuvent contre-attaquer. C'est un groupe assez homogène où il n'y a pas de secteur extraordinaire, mais où il n'y a pas non plus de grosse faille ».
Un technicien qui a une nouvelle fois insisté sur la réception « à stabiliser » et ce, « pour faire monter la relation service-blocks. On doit être plus performants dans ce secteur ».
Si « le groupe commence à fatiguer un peu », selon Gabriel Denys, il appréciera le retour de sélection du Porto-Ricain Victor Bird. « On ne doit pas s'enflammer parce qu'il revient. Il a encore des choses à prouver, mais c'est une solution supplémentaire intéressante. C'est bien d'avoir gagné sans lui, il faut continuer avec lui », conclut le responsable technique.
Les supporters ne demandent que ça avant le derby face à Cambrai dimanche prochain.
source/Stephen Thiebault/l'union

Volley-ball : Vannes se déplace en outsider ambitieux


Pro B. Avignon - Vannes VB, samedi (20 h). Invaincue en 2008 mais toujours lanterne rouge, la formation vannetaise part en quête d'exploit dans le Vaucluse. Sans pression excessive.

Certains destins se croisent en ce début 2008. Si le promu vannetais a redressé quelque peu la barre grâce à deux victoires consécutives, dont la dernière en date face à Nice, Avignon n'avance plus. Relégués de Pro A, vainqueur 3-0 des Morbihannais à l'aller, les protégés de José Amet restent sur une série de cinq défaites consécutives (face à Chaumont, Alès, Saint-Nazaire, Nice et Canteleu). Autant dire que le rêve d'accession directe est remis aux calendes et que les Avignonnais espèrent surtout, en ce moment, relever la tête pour accrocher les playoffs en fin de saison.

Une réussite retrouvée

« Nous avons connu quelques blessures, donc des changements d'équipes, le doute s'est installé après quelques défaites et ensuite, ce n'est plus seulement une question de volley-ball », explique José Amet, le coach provençal.

Une spirale négative de laquelle sont sortis les Vannetais depuis leur succès contre Saint-Nazaire. Des aménagements tactiques, l'arrivée d'un nouveau passeur, Janosik, et voilà une alchimie qui commence à se faire dans les rangs morbihannais. « C'est une équipe qui n'était pas tellement en réussite depuis le début de la saison, avance José Amet, le choc psychologique a fonctionné. Déjà à l'aller, il y avait du répondant et le score était flatteur pour nous (3-0) donc je sais à quoi m'attendre. » Ceci dit, la pression sera clairement sur les épaules des Avignonnais, actuel 5e et donc en retard sur leur tableau de marche.

« Nous, on y va pour faire une perf', avec toujours la même envie d'aller chercher la victoire, même si l'on sait que face à Avignon, ça ne sera pas facile », explique Adjé Agnithey. L'attaquant vannetais, impressionnant face à Nice (29 points à lui seul), se félicite du nouvel équilibre de la formation bretonne et apprécie la complémentarité des deux entraîneurs depuis l'arrivée de Michel Genson aux côtés de Slava Kreskine. « Nous découvrons une méthode d'entraînement différente, on apprend de nouvelles choses, cela permet aussi d'alléger le travail de Slava. L'équipe joue de mieux en mieux et c'est la récompense du travail effectué par chacun. »

Une force collective qu'il faudra à nouveau manifester ce soir en terre avignonnaise. Pour un nouvel exploit ? Après tout en ce début d'année, à coeur vannetais, rien ne semble impossible.


Frédéric HERVÉ.


AVIGNON : Ruiz, Bacq, Schroeder, Deniz, Zimakijevic, Martinez, Ossosso, Vallé, César, Birau, Teno, Taghin, Vergoz. Libero : Peironet. Entraîneur : José Amet.


VANNES : Svoboda, Féret, Nojic, Vujicic, Agnithey, Kuchar, Jérôme, Godefroy, Janosik, Genevé. Libero : Brandily. Entraîneur : Slava Kreskine.

Arbitres : MM. Tournaire et Nodale
source/Ouest-France

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La Voix du Nord - 19/01/2008
VOLLEY-BALL - PRO B Stanley Ces, ou le plaisir d’évoluer dans une équipe qui a envie d’avancer

Ce soir à 20 h 30 à Vanpoulle, Stanley Ces va vivre son premier derby à domicile. Un match contre Dunkerque qui s’annonce par ailleurs passionnant puisque les Maritimes, vainqueurs à l’aller, sont situés juste derrière le CVEC (8e) au général. Ça promet !

Il aurait pu être sur le banc des Montpelliérains ce soir à Poitiers, et suivre l’une des affiches de la 11e journée de Pro A. Avant de débarquer à Cambrai, en août dernier, Stanley Ces s’était en effet vu proposer la signature d’un contrat de deux ans par les dirigeants du MVUC. Un club avec lequel il a goûté à trois reprises au très haut niveau l’an passé. Mais voilà, l’ex-passeur du Pôle espoir héraultais sera bel et bien présent sur l’aire de jeu de Vanpoulle tout à l’heure. Et pour vivre un derby mettant pour l’heure aux prises deux équipes de milieu de tableau.

« Choix de carrière »

Plutôt que de cirer le banc, Stanley Ces, 22 ans, a en effet décidé de voler de ses propres ailes cette saison. En tentant « l’aventure » à Cambrai, un club de « haut de tableau de deuxième division » qui avait déjà tenté de l’enrôler il y a quelques années de cela, lorsque, prêté par le MVUC, « je jouais à Grenoble ». « En venant dans le nord de la France, loin de ma famille (elle réside près de Montpellier) et dans une région où je ne connaissais personne, j’ai fait un choix de carrière, explique-t-il. Et je ne le regrette pas ! »

Conscient que le CVEC a connu « un passage à vide » lors de ses quatre dernières sorties de 2007, avec trois défaites qui pourraient coûter très cher en fin de saison, Stanley Ces n’a pas pour autant dit adieu à ses ambitions. « Si je suis venu à Cambrai, répète-t-il, c’est pour jouer le plus haut possible. » Mais dans un championnat ultra-disputé, le réceptionneur-attaquant du CVEC, qui est petit à petit en train de faire oublier Vladislav Mandic, ne veut pas se prendre la tête. L’une des premières leçons qu’il a très certainement dû retenir de ses discussions avec les anciens.

« Perdre contre Saint-Louis, explique-t-il, ou perdre 3-2 ou 3-1, ça mine le moral et c’est toujours très dur. Mais bon, même après une défaite, on a décidé de rester positif. » Plutôt que de faire une fixation sur l’objectif du club, « on a, en fait, décidé de prendre les matchs les uns après les autres » poursuit-t-il. Comme pour se libérer d’une pression qui, au vu de ce qui s’est passé fin 2007, pourrait finalement s’avérer plus pénalisante qu’autre chose.

« Superbe ambiance »

Au sein d’un club où « règne une superbe ambiance (…) où c’est un plaisir de s’entraîner (…) où les anciens ont la chance d’avoir des jeunes à leur écoute et nous, de pouvoir être conseillés par des gars comme Galin, Renaud ou Ratko, le “papa” du groupe, qui ont envie que l’équipe avance », Stanley Ces et ses partenaires semblent donc avoir privilégié le travail aux projections. Un choix qui pourrait finalement s’avérer payant, malgré le retard pris fin décembre. Car samedi dernier, à l’occasion de la première journée de la phase retour, le CVEC, en allant battre Martigues au terme d’un tie-break époustouflant, n’a-t-il pas déjà fait mieux que lors de la phase aller ?
source/PAR FABRICE BOURGIS /PHOTO : EMMANUEL TAQUET /la voix des sports

La Voix du Nord - 19/01/2008
CVEC - Dunkerque, à 20 h 30

Face à Dunkerque, ce soir, il s’agira à la fois d’affirmer sa suprématie dans le derby du Nord, de prendre sa revanche sur le match aller perdu en cinq manches, et d’engranger des points précieux en vue des play-off. La lutte pour entrer dans le top 5 est on ne peut plus indécise avec cinq équipes (Marseille, Avignon, Chaumont, Maromme et Cambrai) en trois points, entre la quatrième et la huitième place. Trois unités de plus au compteur du CVEC seraient donc les bienvenues. « Une victoire nous permettrait de recoller aux équipes de tête, note Christophe Haffner. Sur ses derniers matchs, Dunkerque a démontré qu’il était sur une bonne dynamique, à part contre Saint-Quentin. C’est une équipe dangereuse, bonne au contre, avec une passe correcte et un potentiel physique intéressant. Mais elle est capable de gros passage à vide. À nous de provoquer la faute chez eux en servant bien et en étant bon en défense. J’espère qu’on aura soif de revanche car on avait perdu là-bas alors qu’on pouvait gagner 3-1. Il faudra être confiant et patient, comme à Martigues où on est resté collectif et solidaire jusqu’au bout. »

La 15e journée : Chaumont (6) - Martigues (12) ; Ales (1) - Aix (10) ; Saint-Nazaire (11) - Saint-Louis (13) ; Nice (3) - Marseille (4) ; Avignon (5) - Vannes (14) ; Canteleu-Maromme (7) - Saint-Quentin (2).
source/la voix des sports

Désolé pour l'absence de revue de presse ce week end, mais j'avais un gros week end, alors voici une petite mini revue de presse résumant ce week end, je ferais mieux samedi.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Volley-ball : Kreskine jette l'éponge, le duo Frey-Genson prend la main
Pro B. Vannes - Canteleu, samedi (20 h 30). .



Slava Kreskine, a démissionné, hier. Samuel Frey et Michel Genson prennent les rênes de l'équipe
Coup de théâtre au Vannes VB. Slava Kreskine a remis sa démission aux dirigeants du club, hier. Depuis l'arrivée de Michel Genson en tant que conseiller technique, Slava Kreskine semblait avoir du mal à gérer la situation. Injoignable hier, le Kazakh a donc préféré jeter l'éponge, après quatre années à la tête de l'équipe. « On voulait fonctionner sur l'exemple du duo Leclerc-Papin, en foot, à Lens. Mais ça n'a pas voulu prendre, explique l'un des deux co-présidents, Joël Mauger. Slava était fatigué, c'est son choix. »

Dans un communiqué officiel, le club a, dans la foulée, annoncé son successeur. Ou plutôt ses successeurs. Car il s'agit d'un duo, composé de Samuel Frey, entraîneur de la N3 féminine, et de Michel Genson, nommé conseiller technique au début du mois de janvier.


« Je regrette le départde Slava »

Ce dernier s'est d'ailleurs vu proposer le poste d'entraîneur principal, mais a décliné la proposition. « Effectivement, j'ai refusé. » Pire, il a même carrément pensé à quitter le club. « J'aurais pu partir, je me suis posé la question. » Mais au final, il a décidé de rester pour aider le club, et honorer ce « challenge excitant » qu'il s'était fixé lors de son arrivée. « C'est le même binôme, mais avec une autre personne, précise Michel Genson. Je vais aider Samuel comme ce qui était prévu au départ avec Slava. »

L'ancien international français devrait quand même dépasser ses prérogatives initiales. « Je ferai quelques déplacements pour les matches importants », concède-t-il avant de préciser : « Je regrette le départ de Slava. Selon moi, c'était jouable. On n'était absolument pas concurrents ou rivaux. Mais maintenant, il faut tourner la page. »

« Continuer à avancer »

Et penser immédiatement au match de ce soir, face à Canteleu. « Les joueurs sont face à des échéances importantes. Je suis dans un climat de confiance avec eux. J'ai vu de belles choses lors du dernier entraînement (hier). Il faut continuer à avancer. »

Ou plutôt recommencer à avancer, après le coup d'arrêt du week-end dernier à Avignon. Et pour cela, la réception de Canteleu est l'occasion idéale. « Ils nous ont battus 3-0 lors du match aller, mais c'est une équipe prenable, annonce Genson. Chaque match va avoir son identité propre. Il faut jouer sans se dire que l'équipe d'en face est à un point ou six points devant. C'est la capacité à jouer son propre jeu qui fait la différence, tout en l'adaptant à l'adversaire. »

Enfin, Michel Genson met l'accent sur un secteur de jeu décisif selon lui : le service. « On ne gagne pas de matches sans un bon service. On n'a pas complètement bien servi contre Nice, et c'est pour cela qu'on n'a gagné que 3-2, sinon, on aurait pu gagner plus largement. Le service est la clé du match. » Le premier match d'une nouvelle ère pour le Vannes VB.
Benjamin CHENEVIÈRE.

VANNES : Nojic, Svoboda, Genevé, Vujicic, Kuchar, Féret, Janosik, Agnithey, Godefroy, Jérôme, Brandily.

CANTELEU : Ostrihon, Carrez, Chateau, Couturier, Grauliere, Eclar, Grossin, Douteau, Bosqui, Vavrek, Milosevic, Cantamessi, Mourier.

Arbitres : MM. Juan et Piget.
source/Ouest-France


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Milos Vujicic, ici sous les yeux de son coéquipier Jan Svoboda, a été décisif
dans la victoire vannetaise, en inscrivant cinq points dans le jeu décisif.
:Gwénaël Mahé

Volley-ball : Kercado, forteresse imprenable en 2008 ?
Pro B. Vannes - Canteleu : 3-2


Les Vannetais ont décroché leur troisième victoire de la saison à domicile. La première pour le tandem Frey-Genson.
3 SUR 3 À DOMICILE. En venant à bout de Canteleu, samedi, les Vannetais ont confirmé leur renouveau à domicile en 2008. Cinq fois battus en cinq matches en 2007, les partenaires de Grégory Féret viennent d'enchaîner leur troisième victoire à Kercado depuis le mois de janvier (Saint-Nazaire, Nice et Canteleu). Un sans-faute qui contraste avec le manque d'assurance et de confiance dont faisaient preuve les Vannetais dans leur salle en début de saison. Le VVB est redevenu maître chez soi, enfin. Une tendance qu'il faudra confirmer lors des réceptions capitales de Marseille (le 2 février), Aix (16 février) et Dunkerque (1er mars), les trois prochains adversaires des Morbihannais à domicile. Trois équipes largement à la portée des coéquipiers d'Agnithey, si l'on en juge par la qualité de jeu déployée pendant les deux premiers sets, samedi soir.

DÉBUTS RÉUSSIS POUR LE DUO FREY-GENSON. L'annonce de la démission de Slava Kreskine à la veille du match aurait pu avoir pour effet de déstabiliser le groupe vannetais. Et si elle avait finalement eu l'effet inverse ? En tout cas, c'est en toute décontraction que les joueurs abordaient la rencontre. Emmenés par un Svoboda tonitruant au service (4 aces), les Vannetais ont même livré leur meilleur set de la saison (le premier du match), soldé par un cinglant 25-13, le plus large écart dans une manche en faveur des Vannetais cette saison. L'impact de l'arrivée de Michel Genson, d'abord au niveau des entraînements, puis lors des matches, est indéniable depuis le début du mois. L'expérience et le discours de l'ancien international français ont eu pour effet de libérer les joueurs, et de les installer dans un climat de confiance. Samuel Frey, appelé pour remplacer Kreskine, a également réussi ses grands débuts sur le banc. Les deux hommes, qui se connaissent de longue date, forment un duo complémentaire. Reste maintenant à bien définir le rôle de chacun.

PAS UNE SI BONNE OPÉRATION. Les résultats du week-end ont une nouvelle fois apporté la preuve que tout le monde peut battre tout le monde dans ce championnat de Pro B très homogène. Malheureusement pour les Vannetais, c'est Saint-Louis, avant-dernier au classement, qui s'est illustré cette fois-ci en battant Nice, 3e, par 3 sets à 0. Par conséquent, en prenant 2 points, les Vannetais ont finalement perdu une longueur sur les Ludoviciens, qui ont pris trois points. Mais la situation n'est toujours pas désespérée pour autant, car le VVB ne possède que deux unités de retard sur Saint-Louis, et trois sur Martigues. Le déplacement à Martigues (le 23 février) et la venue de Saint-Louis (le 5 mars) seront décisifs.

Benjamin CHENEVIÈRE.


VANNES - CANTELEU : 3-2.

(25-13 en 21'; 25-18 en 23'; 18-25 en 23'; 16-25 en 21'; 15-6 en 13')

Arbitres : MM. Juan et Piget.

VANNES. 49 attaques gagnantes (Agnithey, 21) ; 10 contres gagnants (Genevé et Vujicic, 3) ; 8 services gagnants (Svoboda, 5) ; 28 fautes (Agnithey, 8).

Six de départ : Nojic (12), Svoboda (17), Genevé (4), Vujicic (10), Féret, Agnithey (24). Libero : Brandily. Puis Kuchar, Janosik, Jérôme, Godefroy.

CANTELEU. 48 attaques gagnantes (Grossin, 12) ; 7 contres gagnants (Eclar et Bosqui, 2) ; 3 services gagnants (Mourier, 2) ; 31 fautes (Milosevic, 8).

Six de départ : Milosevic (10), Chateau (11), Mourier (4), Eclar (3), Ostihon (1), Vavrek (12). Libero : Carrez. Puis Couturier, Grossin (13), Graulière, Bosqui (4).
source/Ouest-France


Pro B Saint-Louis ravit

Pour la première fois de la saison, le Saint-Louis VB a gagné 3-0 à domicile. Face à Nice, les frontaliers ont soigné la manière.

Une victoire sans concéder un set face à Nice méritait bien un contexte de gala. Jamais le Sportenum n’avait eu autant d’allure professionnelle que lors de cette 16e journée de Pro B avec écran géant et une foule d’invités gonflant l’affluence à quelque 450 spectateurs. Et plutôt que d’inhiber les Ludoviciens comme la saison passée avec la venue des bruyants supporteurs de Chaumont, cette ambiance les a relâchés.
Bien concentrés sur leurs sujets, les Haut-Rhinois ont appliqué les consignes à la lettre. Troisième, Nice n’a guère eu droit au chapitre que lors de la troisième manche avant de rentrer dans le rang.

On les a surclassés

« On les a complètement surclassés, se réjouit l’entraîneur Darek Blonski. J’avais remarqué que le libéro n’avait que deux matches derrière lui à Nice. Pour que quelqu’un de l’extérieur s’acclimate, il lui faut du temps. On a insisté sur lui en réception. Ça a marché, à force il s’est fait couvrir ». Désorganisés, les Niçois ont eu toutes les peines du monde à poser leur jeu avec en premier lieu le passeur Halilovic. Et comme le contre n’a pas suivi, le collectif azuréen a pris l’eau de toutes parts comme en fin de l’ultime manche.
Cette contre-performance, les Niçois la doivent à leurs adversaires. Saint-Louis a livré un match plein dans tous les secteurs de jeu. Srjdan Ristic semble avoir définitivement levé ses doutes. La relation passe-attaque avec ce mort de faim d’Artur Piesniak a fonctionné après le travail à l’entraînement. « Artur ne pensait avoir que 30 % de chances de jouer, dévoile l’entraîneur alsacien. Mais je me base sur l’entraînement et depuis six ans que je le connais, je ne me suis pas trompé. Pendant un set et demi, on n’avait qu’un seul block et c’était de la part d’Artur ». À force de conserver l’ossature d’un groupe à l’intersaison, Darek Blonski en tire aujourd’hui les profits.
Mais comme pour le jeu en bourse, l’entraîneur ludovicien sait que la vérité du jour n’est pas celle du lendemain. « Je savoure l’instant présent, mais on n’est pas assez fiable pour s’emporter. Je nous savais capable de faire un résultat contre Nice, mais il faut deux matches comme ça pour dire que ça va mieux ». Darek Blonski ne va pas escamoter l’entraînement de ce lundi comme la semaine passée après le périple perdant à Saint-Nazaire. « Je vais essayer de les faire redescendre de suite, on n’est pas assez fiable pour s’enflammer ». Et d’appuyer : « Cette saison, je ne m’ennuie pas avec mon équipe ».
Grâce aux trois points engrangés face à Nice, le Saint-Louis VB reste avant-dernier de la Pro B, avec les play-downs en perspective. Le club alsacien a toutefois grappillé un point pour en compter deux d’avance sur Vannes, dernier et relégable direct vainqueur de Canteleu-Maromme 3-2. « Cette dernière place, on n’en veut pas ». Darek Blonski. Dans cette perspective, le Saint-Louis VB doit aborder chaque match la rage de vaincre vissée au corps comme face à Nice.

source/Gilles Legeard/l'alsace

taylor a écrit:

mr l'arbitre est en photo dans l'affranchi, là je dis respect mr "mr l'arbitre"

Et dire qu'il va me falloir attendre jusqu'à lundi pour voir ça...

taylor a écrit:

mr l'arbitre est en photo dans l'affranchi, là je dis respect mr "mr l'arbitre"

J'espère qu'il n'a pas déteint sur le journaliste qui a écrit l'article...sinon, tous à vos dicos !!!!!

Il est aussi en photo dans le JHM quel star ce Mr l'arbitre

Mafana a écrit:

Il est aussi en photo dans le JHM quel star ce Mr l'arbitre

Ça par contre je ne le verrai pas... Dommage!

Macapuf a écrit:

Mafana a écrit:

Il est aussi en photo dans le JHM quel star ce Mr l'arbitre

Ça par contre je ne le verrai pas... Dommage!

J'aime pas la photo donc tu ne rates rien et encore moins l'article!

Mr l'arbitre a écrit:

Macapuf a écrit:

Mafana a écrit:

Il est aussi en photo dans le JHM quel star ce Mr l'arbitre

Ça par contre je ne le verrai pas... Dommage!

J'aime pas la photo donc tu ne rates rien et encore moins l'article!

Là, je regrette encore plus de ne pas avoir le JHM!!!

La Voix du Nord - 02/02/2008
VOLLEY-BALL Pro B : déplacement délicat pour les Cambrésiens

Battu non sans avoir démérité à Saint-Quentin, le CVEC aborde un autre déplacement délicat à Canteleu Maromme, un candidat direct aux play-off, plutôt efficace dans sa salle.
Les semaines à venir vont être décisives pour le CVEC avec une série de matchs pas faciles à négocier. Au menu, des concurrents directs aux play-off (Maromme, Chaumont, Nice et Avignon), le leader (Alès) et un adversaire à ne pas laisser revenir en vue d’éviter les play-down (St Nazaire). Il va donc falloir serrer les dents pendant un mois et demi afin de rester au contact des cinq premières places mais aussi et surtout de garder ses distances avec les cinq derniers.

Pour commencer, ce déplacement dans la banlieue de Rouen sera à prendre avec méfiance. Canteleu Maromme réalise un parcours plus qu’honorable pour un promu avec un bilan actuel de huit victoires pour autant de défaites, le même en fait que Cambrai. L’effectif normand dispose en son sein de plusieurs bons éléments comme Chateau (R/A), Milosevic (R/A serbe), Ostrihon (pointu slovaque), les centraux Bosqui et Vavrek (Slovaque), sans oublier les anciens Cambrésiens Carrez (R/A) et Cantamessi (passeur). Et on notera que si Maromme s’est montré fragile à l’extérieur (seulement deux succès en huit déplacements), ce dont Cambrai avait bien profité à l’aller pour s’adjuger trois points (14-25, 25-13, 25-16, 25-17), ses résultats à la maison sont beaucoup plus convaincants : six victoires, dont deux très convaincantes sur Marseille (3-0) et Avignon (3-0), contre deux défaites face à Dunkerque (2-3) et St Quentin (1-3). En fait, sur les 23 points pris depuis le début de saison, 17 ont été acquis à domicile.
Les Normands auront donc certainement à coeur de continuer à donner du plaisir à leur public. D’autant que, s’ils ne sont pas loin des play-off avec deux petits points de retard sur le cinquième, Marseille, la zone rouge reste également assez proche avec seulement trois unités de plus que le dixième, Saint-Nazaire. Et puis, Maromme aura aussi à se faire pardonner sa dernière contre-performance chez la lanterne rouge, Vannes (défaite 3-2).

Moins de fautes

En définitive, voilà un déplacement qui a tout du traquenard pour Cambrai. Espérons donc que le revers subi à Saint-Quentin n’aura pas été vécu comme un coup d’arrêt, mais qu’au contraire, les Cambrésiens y auront trouvé des motifs d’espoir pour la suite du championnat. Car en cas de victoire, il y a un bon coup à jouer par rapport aux équipes qui suivent avec le déplacement de Dunkerque à Alès et la réception de Saint-Quentin par Chaumont. Par contre, si défaite il devait y avoir, Marseille à Vannes, Avignon contre Saint-Louis et Nice face à Aix, pourraient bien s’échapper.
« Ce ne sera pas facile de s’imposer là-bas, estime Christophe Haffner. D’autant qu’ils auront à coeur de se racheter de la défaite à Vannes.
C’est un match important car Maromme est juste derrière nous. En face, il y aura une bonne équipe, mais rien d’injouable. On les avait bien pris à l’aller.
Depuis ils ont bien progressé. Mais si on est rigoureux et sérieux, on peut être au-dessus. On y va en confiance, mais il faudra être vigilant, faire moins de fautes que contre Saint-Quentin, et bien respecter les consignes ».
OLIVIER DELSAUX (CLP) Canteleu Maromme (8e)- Cambrai (6e), ce soir 20 h.
source/la voix des sports

La Voix du Nord - 02/02/2008
VOLLEY-BALL Dunkerque visera un exploit à Alès

En déplacement chez le leader, les volleyeurs dunkerquois joueront sans pression, mais pas sans ambition. Personne n’a oublié la victoire des Maritimes face à l’incontestable leader de la poule en début de saison… Alès, c’est un bilan qui tape à l’oeil : quatorze victoires pour deux défaites (toutes deux à l’extérieur), huit succès en autant de rencontres à domicile (dont cinq fois par 3-0). Une machine à gagner qui impressionne le coach dunkerquois Gaël Bollengier : « C’est une équipe qui vise la Pro A et qui en a les moyens. Elle dispose de plusieurs individualités et d’une expérience à toute épreuve. » À partir de là, que peut espérer le jeune collectif dunkerquois ? « L’exploit n’est pas impensable » poursuit l’entraîneur maritime. « Nous irons à Alès sans pression, mais pas sans ambition. Les joueurs seront libérés mais ils ne partent pas battus d’avance. Sur un match, tout est possible. Nous l’avons prouvé à l’aller. » DGL devra avant tout montrer beaucoup d’envie et de détermination. Pour cela, les Dunkerquois pourront s’appuyer sur la bonne dose de confiance qu’a apportée la victoire face à Chaumont. S’ils jouent le jeu, l’exploit n’est pas impossible : « Il nous faut prendre un maximum de points et, si possible, le plus vite possible. Nous ne négligerons pas cette rencontre. Il faut proposer du jeu, prendre des risques au service et à l’attaque et confirmer dans les attitudes le renouveau entrevu samedi dernier. Et puis il s’agira également de préparer au mieux la réception de Saint-Nazaire », conclut le coach.

DGL ne part donc pas dans le Midi pour les vacances. Ce déplacement est en effet l’occasion rêvée de montrer que Dunkerque n’a, dans le jeu, plus rien d’une équipe de bas de tableau. •

B. V.

ALÈS (1er) - DUNKERQUE (9e), ce soir, 20 h.
– DGL : Félicissimo, Osias, Lemaire, Jeanlys, Van Den Eshof, Meslard, Delaye, Sammier, Patin (libéro).
source/la voix des sports

Saint-Louis veut doubler la mise

Pour la première fois de la saison, le Saint-Louis VB va tenter de signer une deuxième victoire à trois points à Avignon ce soir (20h).
Le Saint-Louis VB n’a réussi à enchaîner qu’à une seule reprise deux victoires cette saison. C’était au mois d’octobre et encore, le deuxième succès arraché 3-2 à Vannes n’a rapporté que deux points. La première victoire de cette petite série en Pro B, les Ludoviciens l’avaient signée face à Avignon (3-1). Dans la cité des Papes ce soir (20h), les hommes de la commune des Trois Lys entendent récidiver avec trois points à la clé cette fois-ci.
Des quatre victoires signées cette saison, les Alsaciens ont écarté sans coup férir les Avignonnais à domicile. Après la belle prestation face à Nice, 3e juste devant les Vauclusiens, tous les espoirs sont permis. Solides en réception face à de gros serveurs lors des deux victoires face à ces Sudistes, les frontaliers connaissent la voie à suivre. Mettre Artur Piesniak dans les meilleures conditions est une des clés du match.
« Tout dépend beaucoup de leur pointu Denis Lorenzo, ajoute l’entraîneur ludovicien Darek Blonski. Il est très dangereux… Mais il peut aussi leur causer plus de problèmes comme le passeur Ruiz ». Il n’est pas le seul, car de belles individualités occupent les rangs avignonnais. En premier lieu figure l’ancien Mulhousien Elysée Ossosso, toujours vert à 40 ans. « Contrairement aux autres, Ossosso est très régulier. Il fera son match, c’est un pro. Si la réception arrive avec un très bon libéro (Peironet), le jeu sur les deux centraux est aussi un atout ».
Côté ludovicien, tout est possible. A l’aller, les Haut-Rhinois avaient donné le meilleur d’eux-mêmes en s’appuyant sur un étincelant pointu. Srjdan Ristic affiche un regain de confiance et d’efficacité en ce début d’année 2008, qui est de bon augure. « C’est vrai que ça passe beaucoup par Rista. S’il joue de la même façon que contre Nice, tout le monde est libéré ». Le passeur Artur Piesniak est le premier concerné, d’autant qu’il a gagné sa place la semaine dernière dans la concurrence face à Bartek Blonski.
Les Ludoviciens sont regonflés à bloc après leurs cinq derniers matches. Ils ont enregistré deux victoires à Cambrai et face à Nice et ont également arraché un point face à Alès. Tout semble réuni pour aller accrocher un bon résultat à Avignon, même si Darek Blonski se garde bien de tirer des plans sur la comète. Habitué à jouer les étoiles filantes cette saison, le Saint-Louis VB a l’opportunité de se stabiliser. Au complet, les Ludoviciens présentent tous les atouts pour faire de cette 17ejournée une mise sur orbite pour le maintien en Pro B.
Gilles Legeard
source/l'alsace

la revue de presse commence les 2 posts précédents

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La Voix du Nord - 02/02/2008
VOLLEY-BALL – PRO A MASCULINE C. Do Novo : « Nous ne sommes pas en crise, mais je veux des résultats »

On se doutait que la défaite du TLM face à Sète (1-3) vendredi dernier, la deuxième consécutive à domicile après le revers subi face à Toulouse (1-3), ne serait pas du goût de Carlos Do Novo, le président tourquennois. Jeudi, en répondant à nos questions, il a planté le décor. Après une semaine de réflexion, les propos sonnent vrai. Et décoiffent…

Pour tout dire, il avait préféré s’éclipser au soir de la seconde défaite, une de trop selon lui, pour éviter qu’un profond courroux ne vienne déformer ses propos, habituellement percutants. Six jours plus tard, un calme apparent revenu, Carlos Do Novo campe sur ses positions. « Je ressens de la frustration, de la tristesse, et même - c’est peu dire - de l’humiliation. Perdre face à la formation entraînée par Philippe Salvan, c’est vexatoire. »


« Je suis aussi un chef d’entreprise… »

Il n’y va donc pas par quatre chemins. « Les choix de Marcelo ? Je les discute ouvertement. Nous ne sommes pas en crise, car nous n’en sommes qu’à la fin des matchs aller. Seulement, nous étions une forteresse avant la trêve ; elle est tombée en deux rencontres. En outre, Sète a trouvé l’occasion de remporter son premier match à l’extérieur. C’était chez nous : je suis hors de moi ! » Le verbe est explicite. Il est aussi présidentiel, mais pas épidermique. Il intervient seulement après le second coup de tabac à « Pierre-Dumortier ».
Carlos Do Novo a d’abord consulté sa « garde rapprochée » et ne s’est ensuite pas gêné pour dire sa façon de voir les choses à Marcelo. « La saison dernière, je l’avais totalement soutenu ; cette fois, ce n’est plus tolérable, il a une obligation de résultats.»
Sans vouloir endosser le rôle du technicien qui ne lui sied guère, le « boss » télémiste joue cartes sur table. « Je n’entre jamais dans le domaine technique qui n’est pas le mien. Je suis plutôt un président-manager. Ce ne sont pas les défaites qui m’ont agacé, mais la manière employée. Ce qui m’intéresse, ce sont les résultats. »

D’abord comptable avant d’être DRH, Carlos Do Novo estime avoir été suffisamment patient avec son entraîneur. On connaît d’ailleurs les relations amicales qui les unissent. Resteront-elles au beau fixe ? Pour l’heure, la coupe semble être pleine, ce qui pourrait peut-être provoquer quelques dégâts à court terme… « Je peux être considéré comme un faible. Je suis fidèle en amitié, mais je suis aussi un chef d’entreprise. Il faut également que les joueurs se bougent, qu’ils prennent leurs responsabilités. Ce ne sont plus des gamins. »
À l’évidence, l’avenir de Marcelo semble donc dépendre des prochains affrontements. « En me faisant l’avocat du diable, nous serons à sept points du leader, si nous subissons un troisième revers de suite, conclut le président. Il me faut donc des points à Poitiers ; je pense aussi qu’un succès en trois ou quatre sets à Ajaccio, mardi soir, n’est pas utopique. » Faites le compte, Do Novo attend cinq, voire six points de toute urgence. « Récupérer à l’extérieur ce qui a été perdu à domicile, car la saison peut aussi être terminée dans un mois », martèle-t-il.
Marcelo affichait l’orange, Do Novo a choisi le rouge vif. C’est vrai, il fait chaud au TLM... •


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La Voix du Nord - 02/02/2008
« Je vis ce passage comme un grand challenge dans ma vie d’entraîneur. »

Mis en face de vos responsabilités d’entraîneur, quelle est votre réaction ?

- « Je suis le premier à dire que le sport de haut niveau implique une notion de résultat. Nous avons, certes, raté nos deux derniers matchs, nous avons quatre points de retard sur le leader ; si nous n’avions pas vécu une saison dernière difficile, je n’aurais pas eu le moindre doute par rapport à mon travail. Mais j’en fais une question de fierté : si mon entourage commence à douter, ça me gêne, mais ça ne changera rien à mes convictions. Je respecte la hiérarchie d’un club. C’est son droit le plus absolu de discuter mes options. Ce soir, nous serons peut-être à sept points de Poitiers : mais je ne paniquerai pas. Je ne pense pas qu’il faille tout fracasser et tout réévaluer après deux défaites. Ce qui est sûr, c’est que je ne balancerai pas mes joueurs et je ne le ferai jamais. C’est une façon de les protéger. Par contre, je ne peux pas accepter qu’on me dise que j’ai effectué de curieux changements de joueurs dans l’intention de perdre. Si les dirigeants commencent à discuter mes choix, ils finiront par demander les temps-morts à ma place. »

Sportivement, comment envisagez-vous les prochaines semaines ?

- « La cohérence du TLM, aujourd’hui, est une cohérence de résultats. C’est à moi d’obéir. Mais j’ai besoin de sérénité. Je ne veux pas entrer dans une quelconque polémique. Je reste dans l’idée de construire quelque chose. Si je cède maintenant à la panique, je peux arrêter de travailler et je fais un autre métier. La saison dernière, je n’ai balancé personne ; mais un seul a payé : Marcelo Fronckowiak ! Quoi qu’il arrive ces prochains jours, je ne changerai pas. Et j’en sortirai plus endurci. Quant à parler de Salvan, comment peut-on faire s’approprier ce qu’on n’a pas vécu ? »

Vous sentez-vous coupable ou victime de ces résultats ?

- « Ma grande faute est de dire la vérité ; mais n’est-ce pas aux dirigeants de la dire aux joueurs ? Nous sommes tous dans le même bateau, en sachant que les mesures sont les mêmes pour tout le monde, mais que les conséquences ne le seront pas… Je n’ai pas honte de ce que je fais et de ce que je veux. Il est sûr que je ne vendrai pas mon âme parce que l’équipe est septième. Je vis ce passage comme un grand challenge dans ma vie d’entraîneur. J’assume tous les discours. Je recherche toujours le résultat et j’y crois. Je n’ai jamais cherché la gloire. Pour moi, le jeu continue. » • PROPOS RECUEILLIS PAR D. P.

LE MATCH
V POITIERS (1er) – TOURCOING (7e), 13e journée., ce soir (20 h, salle Lawson-Body).
– Arbitres : MM. Demiselle et Bruxelles.
5POITIERS : 2. Sidibé, 3. Moulinier, 6. Bleuze, 8. Gutierrez, 9. Songolo, 10. Barreto, 11. Kilama, 12. Cacerès, 13. Baranek, 14.
Hansen, 17. Kieffer, 18. Lobato (libero). Entraîneur : Olivier Lecat.
5TLM : 1. Sloboda, 2. Danel, 3. Duhagon, 5. Schwaack, 6. Tolar, 7. Maréchal, 8. Ragondet (libero), 9. Dias, 10. Suljagic, 11.
Soltin, 12. Lavallez, 14. Barca-Cysique, 15. Petkovic. Entraîneur : Marcelo
source la voix des sports

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Saint-Brieuc compte beaucoup sur le central croate Vadim Evtoukhovitch
(ici au premier plan) pour pallier l'absence sur blessure de Vladimir Radovic. :
Olivier Tanguy


Volley-ball : Saint-Brieuc veut freiner les ardeurs héraultaises
Pro A. Saint-Brieuc - Montpellier, samedi (20 h) salle Steredenn.

Face à des Briochins en quête de points, les Héraultais entendent conforter leur place sur le podium.
Hier soir à l'entraînement, le sourire était de mise. Les joueurs du président Francillette venaient, en effet, d'apprendre que leur coéquipier et ami Vlad Radovic était moins gravement blessé que ce que l'on avait pu craindre. « Je suis profondément heureux, déclarait Nénad Djordjevic. L'IRM a montré qu'il n'y avait ni arrachement osseux, ni lésion ligamentaire. C'est quasi miraculeux, mais il ne s'agit que d'une très grosse entorse du genou ».

Bien sûr, l'arrêt sportif sera supérieur à deux mois et sa saison est terminée, mais après une période de rééducation, il sera à même de retrouver les terrains de volley et de continuer sa carrière. Et c'est bien là l'essentiel. « D'après les médecins, c'est le gros travail musculaire effectué depuis trois saisons qui a permis à son genou de tenir. Une preuve de plus de l'importance de ce type de préparation pour un sportif », commentait son coach.

C'est donc avec un moral retrouvé que Cyril Weick et ses partenaires vont aborder le match face à Montpellier. « A Beauvais, cela s'était joué sur des détails. On devrait retrouver ce même cas de figure ce samedi soir. A nous de savoir gérer les moments clés en gardant notre lucidité et en prenant nos responsabilités ». Avec comme dernier maillon le canonnier Petar Curovic. « Jusqu'à 20 points, il ne se pose pas de question. Mais dès qu'on rentre dans le money-time, il se met à gamberger et la confiance l'abandonne, » juge Nénad Djordjevic. C'est à ce niveau que pourrait se jouer ce soir le sort de la rencontre...

Montpellier conquérant

Chez les visiteurs, la confiance est bien présente. Dixième en 2005 et 2006, et sixième la saison passée, le club de Montpellier retrouve peu à peu son standing. Mais le président Brachard ne veut pas s'arrêter en si bon chemin, et cette saison, c'est une place européenne qui est l'objectif annoncé. Actuellement troisièmes, les joueurs d'Arnaud Josserand sont dans les clous. Mais pour atteindre l'objectif final, tout faux pas face à des équipes de bas de tableau est interdit.

Montpellier a donc annoncé la couleur. Il vient à Saint-Brieuc pour prendre trois points. Surtout que depuis la reprise, le groupe tourne à plein régime. Après avoir frôlé l'exploit chez le leader Poitiers en ne cédant que 14-16, il n'a pas laissé la moindre chance à Ajaccio le week-end dernier. Et avant de terminer son périple breton mardi prochain par Rennes, avec qui il partage actuellement la troisième place, Montpellier tient à engranger dans les Côtes-d'Armor. Pourtant, malgré cette sérénité, côté visiteur la vigilance reste de mise. Car la saison dernière, les Sudistes s'étaient inclinés 3-2 à Steredenn. Et la vidéo de la dernière prestation des Briochins à Beauvais leur a confirmé que le groupe de Djordjevic était capable, en lissant quelques petites imperfections, de tenir tête aux meilleurs. De quoi ne pas aborder la rencontre la fleur au fusil...


SAINT-BRIEUC : 1. A. Polic, 2. P. Curovic, 3. V. Evtoukhovitch, 7. Y. Boriskevitch, 8. V. Brouck, 9. J.-C. Monneraye, 11. V. Mandic, 12. C. Weick, 15. P. Pesl, 18. T. Rosillol.

MONTPELLIER : 1. J.-F. Perez, 2. S. Tournier, 3. D. Daquin, 4. B. Geiler, 5. M. Gabaudan, 6. M. De Olivera, 7. A. Rouzier, 8. L. Geiler, 9. Y. Jaumel, 10. J.-P. Sol, 11. J. Lavagne, 12. M. Schalk, 15. C. Benoit, 16. P. Lyneel, 17. D. Zagonel, 18. R. Ventresque.
source/Ouest-France

Pro A. Saint-Brieuc CAVB - Montpellier, ce soir (20 H) Un rythme à prendre

Pour cette dernière journée de la phase aller, Saint-Brieuc va tenter de faire vaciller le troisième du championnat, Montpellier, et de rester au dessus de la ligne de flottaison.

Le Montpellier UC se plairait à asseoir sa position sur le podium au cours des deux mois restant avant la fin de la compétition. « Deux mois ? J’espère que ça en sera trois », remarque le coach montpelliérain Arnaud Josserand, un brin taquin et pensant aux play-offs. Les Héraultais, arrivés hier soir à Saint-Brieuc, abordent ce rendez-vous avec méfiance. Ils s’appuieront sur un groupe au complet, avec notamment le central et capitaine Dominique Daquin (267 sélections en équipe de France), le réceptionneur-attaquant Marc Schalk et le pointu international Antonin Rouzier. « Tout le monde a joué, à un moment donné, et c’est important », apprécie Josserand. « Je ne sais pas si on ira loin en championnat. Mais, l’année (2005) où on a été champion de France avec Cannes et Laurent Tillie, c’était avec douze garçons. Lorsque Antonin Rouzier s’est blessé avant la première trêve, on a su gagner contre Tours et Beauvais sans lui. Rassurant ».

« Jouer avec les crocs »

Après le coup dur de la blessure au genou gauche du central Vladimir Radovic (l’IRM passée hier n’a pas révélé de rupture des ligaments ; Vlad sera immobilisé au moins trois semaines), les Costarmoricains ne veulent pas se laisser abattre. Ils sont concentrés pour aborder au mieux trois ou quatre matchs en huit jours à domicile (Toulouse en championnat mardi ; huitièmes de finale de la coupe de France face à Narbonne vendredi et éventuellement les quarts le lendemain). « On sait ce qu’il faut faire contre cet adversaire », affirme Nenad Djordjevic. « Est-ce qu’on va être capable de tenir à 100 % de nos moyens tout le match ? On doit jouer avec les crocs. Sans ballon, il faudra être bien placé en défense, être où il faut au contre. Les petits détails font la différence ». Saint-Brieuc mise sur son jeu collectif. « On tourne correctement, il y a un travail tactique bien en place. On joue le maintien à fond et on est obligé de faire l’exploit contre les ténors du championnat ».

SAINT-BRIEUC : 1. A. Polic (1,90m, passeur), 2. P. Curovic (1,97 m, pointu), 3. V. Evtoukhovitch (2,02 m, central), 7. I. Boriskevitch (1,90 m, réceptionneur-attaquant), 8. V. Brouck (1,93 m, réceptionneur-attaquant), 9. J. -C. Monneraye (2,09 m, central), 11. V. Mandic (1,99 m, réceptionneur-attaquant), 12. C. Weick (1,90 m, passeur, cap.), 15. P. Pesl (2 m, réceptionneur-attaquant), 18. Th. Rossillol (1,85 m, libero). Ent. : N. Djordjevic.

MONTPELLIER : 1. J. -F. Pérez (2,05 m, central), 2. S. Tournier (1,88 m, passeur), 3. D. Daquin (1,97 m, central, cap.), 4. B. Geiler (1,97 m, pointu), 6. Marquinho (1,92 m, libero), 7. A. Rouzier (2 m, pointu), 8. L. Geiler (1,98m, réceptionneur-attaquant), 9. Y. Jaumel (1,81 m, passeur), 10. J. -P. Sol (1,98 m, central), 11. J. Lavagne (1,87 m, libero), 12. M. Schalk (1,96 m, réceptionneur-attaquant), 17. Zago (1,95 m, réceptionneur-attaquant). Ent. : A. Josserand.
François Le Fur
source/le télégramme

Saint-Quentin à son allure

Face à une équipe chaumontaise diminuée par l'absence de ses deux internationaux africains retenus en sélection, Moussa et David Ogungbemi, Saint-Quentin a rempli sa mission, hier soir, en ne gâchant aucun des trois points qui leur semblaient promis, même s'ils ont eu à batailler à chaque set. Au coup d'envoi, les locaux se montrent tendus mais appliqués, avec néanmoins beaucoup de déchet au service, qui ne leur permet pas de se libérer totalement.
Une pression qui nuit indéniablement au réalisme haut-marnais. Les deux formations doivent s'en remettre à une première « guerre des nerfs » en fin de set (22-22).
Le premier à craquer est Oscar Nuijten qui, en réception, offre une balle de set aux Picards, que ces derniers ne manquent pas de transformer immédiatement au block : 22-25 en 23'. Se sentant floué par des décisions arbitrales litigieuses, les Chaumontais ont la bonne idée de reporter leur colère sur le jeu, augmentant leur détermination (8-4). Le match prend une tout autre dimension avec des échanges « longue durée », mettant en avant la qualité des organisations défensives. Emmenés par un Constant Tchouassi des grands soirs, les locaux s'attachent à conserver l'avantage au score (16-14).
Mais face à des Axonais qui peuvent miser sur un plus large éventail de solutions offensives, le CVB 52 a du mal à tenir la distance. Au « train », les visiteurs reviennent irrémédiablement sur leurs hôtes pour les doubler en fin de course (17-19).

C'en est fini des espoirs haut-marnais, même si les hommes de Pompiliu Dascalu n'abdiquent pas : 22-25 en 23'.
Après la pause, les Haut-Marnais ont du mal à se remettre de tous leurs efforts fournis et mal récompensés. Pris d'entrée à la gorge par des Axonais réalistes (2-6), il faut quelques services de Leo Carroll pour tenter de remettre un peu de vie dans un groupe qui perd pied (8-5).
Le CVB 52 revient au score (19-19) et se remet à espérer. Mais les locaux perdent leurs dernières illusions sur un nouvel échange à rebondissements qu'ils ne parviennent pas à conclure. Saint-Quentin ne rate pas sa première occasion de terminer : 23-25 en 25'.Une victoire qui offre aux Axonais l'occasion, la semaine prochaine dans leur salle, de disputer la place de leader aux Alésiens, lors d'un face-à-face très attendu.
source/l'union

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La Voix du Nord - 03/02/2008
VOLLEY-BALL - PRO B Défait à Canteleu-Maromme hier soir, le CVEC va vite devoir se ressaisir

Sur le parquet d’un adversaire direct pour les play-off, une victoire aurait été la bienvenue hier soir pour le CVEC. Malheureusement pour les Nordistes, les Cantilo-Marommais, qui avaient annoncé avoir une petite revanche à prendre sur le match aller, ont tenu parole.
Comme le week-end dernier à Saint-Quentin, le CVEC débutait pourtant très bien la partie. Avec un block (Peris, Belhache) vite chaud, il trouvait logiquement le premier break (8-1O). Le CVEC, bien dans ses pompes, semblait avoir déjà fait le plus dur (9-11). D’autant plus que l’égalisation cantilo-marommaise qui suivait (11-11, 14-14), n’allait être que de courte durée. Peris bonifiant une belle attaque au centre de Naveteur (15-17).

Mais ragaillardis par une attaque de Château, suivie d’un porté de Poutrain (17-17), les Seinomarins allaient réussir à inverser la tendance. Et ce, grâce à la puissance de Château au service, qui déstabilisait la réception cambrésienne, pour le plus grand plaisir de Basquin, qui faisait mouche (22-20). Touché, le CVEC pliait alors (25-23). Les Nordistes attaquaient alors la deuxième manche tambour battant. Et Belhache, au contre puis au centre, offrait vite le break aux siens (1-3). Très présents au block et mieux en réception (3-6), les Cambrésiens ne tardaient pas à prendre le large (6-8, 6-12, 10-14). Mais profitant des largesses nordistes au service, les locaux parvenaient d’abord à stabiliser l’écart (16-20). Avant de causer une petite frayeur au banc visiteur, suite à un nouveau service manqué de Peris, cette fois (20-22). Heureusement pour le CVEC, Radichkov, derrière, avait le bras ferme (20-23). Et Naveteur ramenait les deux équipes à égalité (21-25).
Au retour des vestiaires, tout était donc à refaire pour les deux équipes. Mais le match reparti sur les mêmes bases (2-2, 4-4, 6-6), on sentait que la première des deux qui allait trouver le break allait faire un grand pas. Et malheureusement pour Cambrai… c’est l’expérimenté Château qui allait s’illustrer (8-6).
Derrière, profitant du contre-coup cambrésien, une attaque de Ostrihon et un contre de Mourier sur Radichkov permettaient à l’ALCM de creuser l’écart (10-6). En deux minutes, le CVEC venait de lâcher les gains du troisième set (15-10, 21-14, 25-18). Dans une salle en ébullition, les protégés de Fabianczyk semblaient alors devenus intouchables. En tout cas, Bosqui, lui, allait l’être. Car après que le CVEC ne se voit offrir les commandes du match, le central seinomarin contrait à deux reprises les attaquants cambrésiens. Ce qui allait suffire au bonheur des Seinomarins. Canteleu-Maromme virant (6-5) en tête, le CVEC, impuissant, lâchait en effet prise (10-8, 16-11, 22-12, 25-14). •

AL CANTELEU-MAROMME - CAMBRAI VEC : 3-1 (25-23 en 26’; 21-25 en 24’; 25-18 en 26’; 25-14 en 20’). Arbitrage de MM.
Vanherpe et Rozalski.
• ALCM : Graulière (lib.), Château, Mourier, Carrez, Ostrihon, Bosqui, Vavrek. Puis Grossin et Douteau.
• CVEC : Altavilla (lib.), Poutrain, Radichkov, Ces, Peric, Naveteur, Belhache. Puis Aso, Doué, Keita.
source/la voix des sports

Volley-ball : Les Vannetais abandonnent la dernière place
Pro B. Vannes - Marseille : 3-1

Les Morbihannais ont préservé leur invincibilité à domicile et surtout, laissé la lanterne rouge à Saint-Louis.

Battus dans leur salle lors de la rencontre aller (2-3), restant sur deux défaites en championnat, les Marseillais avaient à coeur de renouer avec la victoire face au Vannes VB. Histoire de rester au contact des premiers de la classe dans la course aux playoffs. Loin de ces considérations, les Morbihannais espéraient poursuivre leur série d'invincibilité à domicile pour tenter de s'éloigner de la dernière place. Avec cette nouvelle victoire et la défaite de Saint-Louis à Avignon (3-0), les Bretons abandonnent la lanterne rouge aux Alsaciens. Que du bonheur !

Les Provençaux donnaient pourtant le ton en alignant un 4-0 d'entrée. Un avantage qui ne se démentira pas au cours de cette première manche (5-11, 14-18, 16-21), dominée par la percussion de Fabrice Bry, auteur de 11 points à lui tout seul. Performants à la réception, les Marseillais mettaient à mal les bonnes intentions vannetaises au service, commettant également moins de fautes directes (7 contre 8). Changement de décor dans le deuxième set, les Morbihannais trouvant des solutions en attaque, notamment sous l'impulsion de Nojic qui régalait Kercado en alignant 11 points. En tête tout au long de la manche (9-5, 14-13, 21-16), les Vannetais voyaient revenir les Marseillais à leur hauteur à 21-21. Nojic, auteur de deux fautes précédemment, enfilaient alors trois points pour remettre les pendules à l'heure (24-23). Avant que Fabrice Bry ne commette une ultime faute directe... Tout un symbole.

Plus efficace en réception, les Vannetais parvenaient à prendre la mesure des attaquants marseillais qui se mettaient plus souvent à la faute, à l'image d'un Fabrice Bry au rendement moindre que dans les trois premières manches. Les Bretons, au contraire, maintenaient le rythme, Kuchar et Agnithey apportant leur écot offensif. Après avoir été au coude à coude (11-11, 14-14), les Vannetais prenaient les devants (18-14, 22-18) pour ne plus les lâcher, Arnaud Genevé s'offrant même quatre énormes contres, le dernier permettant aux Morbihannais de décrocher ce troisième set (25-18). Ne restait plus alors qu'à terminer le boulot. En bons professionnels.

Déterminés mais contrariés par des Marseillais accrocheurs (6-6, 8-11), les Vannetais allaient être remis en selle par Kuchar. Le Tchèque permettait en effet aux Bretons, sur un contre, de revenir à 11-11 puis gratifiait le public d'un ace à 14-14. Et comme Arnaud Genevé avait décidé d'être partout, en attaque (16-14, 19-16), au contre (17-15) ou sur un ace (22-17), les Marseillais avaient de quoi perdre leur provençal... Agnithey enfonçait le clou en offrant quatre balles de match au Vannes VB. La deuxième sera la bonne, le Togolais concluant la rencontre sur une attaque rageuse (25-21). Kercado pouvait exulter, Vannes, pour la première fois de la saison, n'est plus dernier.


VANNES - MARSEILLE : 3-1.

(19-25 en 26'; 25-23 en 28'; 25-18 en 23'; 25-21 en 23').

Arbitres : MM. Cornicard et Guignard.

environ 300 spectateurs.

VANNES : 55 attaques gagnantes (Nojic, 17), 8 contres (Genevé 5), 6 aces, 26 fautes directes (Agnithey 5) dont 7 au service (Nojic 3). Six de départ : Nojic (18), Vujicic (4), Agnithey (17), Svoboda (7), Kuchar (8), Féret (puis Jérôme 1), Janosick (1), Godefroy (2), Genevé (11). Libero : Brandily. Entraîneur : Samuel Frey.

MARSEILLE : 50 attaques gagnantes (Bry 25), 6 contres (Brachard 2), 5 aces, 24 fautes directes dont 10 au service (Bry 4). Six de départ : Hilaire (1), Farjaudon (9), Brachard (12) (puis Berriri), Pribanovic (9), Rosenbaum (3), Bry (27), Ramirez. Libero : Marquet. Entraîneur : Emmanuel Dumortier.

Samuel Frey (entraîneur du Vannes VB) : « Je suis fatigué et content. Les joueurs ont fait un super match et ça, il faut le dire. Je ne pensais pas aux autres rencontres, mais si on continue à jouer dans cet état d'esprit, on peut être confiant. »

source/Ouest-France

Pro B Saint-Louis tombe sur un bon Avignon

Le redressement d’Avignon, même si en face les hommes de Blonski n’avaient rien de foudres de guerre malgré leur bonne volonté, se confirme. Les Avignonnais, qui semblent retrouver de la cohésion, n’ont pas fait dans le détail et pourtant ils inauguraient un nouveau système de jeu.
Taghin pointu ! José Amet, le coach avignonnais, a tenté en effet hier soir une nouvelle formule pour pallier les manquements offensifs de l’Espagnol Deniz. Et ce changement lui a donné raison. Car les Alsaciens n’ont véritablement résisté que le temps du premier temps mort technique (8-7). C’est justement sur une attaque de Taghin, -Balou pour les intimes- et un ace de Birau que l’AVB commence à prendre ses distances (14-10). Birau, Ruiz et Vergoz y vont de leur coup de main pour accroître l’avance au tableau d’affichage (21-16). En face, le pointu Ristic est bien seul pour remettre le navire à flot. C’est donc sans coup férir qu’Ossosso convertit la première balle de set.
Pris dans une spirale négative, les Alsaciens n’ont pas le temps de réagir. Birau, au service, les asphyxie. Ruiz, toujours au service, prend le relais. Et ça fait des dégâts (9-2). Les Avignonnais déroulent et Vergoz gagne un un contre un qui tue (20-9). Encore une fois Ristic va réduire l’écart mais c’est insuffisant et comme dans la première manche c’est Ossosso qui appuie les derniers points. St-Louis pointe le bout de son nez de retour sur le parquet (3-5) mais bien mis sur orbite par les services d’Ossosso, les Avignonnais, avec un Taghin qui semble vraiment à son aise en pointe, vont vite rectifier le tir (9-5). Et vivre sur cet acquis même si Kokuvi redonne des couleurs aux siens (17-15). Le suspense ne va guère planer longtemps, la machine va repartir et Ossosso va claquer l’ace de la victoire. Tout un symbole. Hier soir l’AVB s’est facilité la tâche avec un service terriblement performant.
N.F.

Avignon - Saint-Louis: 3-0.
Gymnase Champfleury.
Arbitres: MM. Marius Leprince et Trolard.
Les sets: 25 - 18 (23’); 25 - 13 (20’); 25 - 20 (22’).

Avignon: Ruiz 4, Taghin 14, Ossosso 14, Vallée 6, Vergoz 9, Birau 10; Peironet (lib). 38 attaques gagnantes, 9 aces (Birau 4), 10 contres (Vergoz 4), 19 fautes directes (dt 10 au service).

St. Louis: Piesniak (puis Blonski), Ristic 14, Urnaut 4, Kukovi 9, Nikolic 2 (puis Puchalski 1), Cottini 2, Camatte (lib). 26 attaques gagnantes, 2 aces, 4 contres, 18 fautes directes (dt 12 au service).
source/l'alsace