Point Presse.

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Bird (à gauche) et les siens
n'ont pas tremblé à Chaumont.
Archive Christian LANTENOIS

VOLLEY-BALL / Pro B Saint-Quentin à son rythme

Sans réellement impressionner, Saint-Quentin s'est tranquillement imposé, samedi soir à Chaumont, même si chacun des trois sets gagnés ont été accrochés.
Depuis le début de saison, les Picards misent sur leur régularité pour rester bien calés en tête de course et la sérénité dégagée par le groupe, au moment de conclure les points importants, a finalement eu raison d'un adversaire valeureux mais un ton en dessous.
Pour Gabriel Denys, l'entraîneur axonais, le résultat est forcément satisfaisant. « Cette sérénité est un peu notre marque de fabrique cette saison. On a parfaitement négocié chaque fin de set et cela a souvent été le cas depuis l'entame de championnat. C'est indéniablement ce qui fait notre force cette année. »

Denys : « Seul le jeu m'intéresse »

Une victoire nette face à une équipe de Chaumont, certes privée de deux titulaires majeurs (le Camerounais Moussa et le Nigérian David Ogungbemi retenus en sélection nationale), mais qui permet surtout de distancer un peu plus encore l'un des rivaux directs pour les play-offs.
Avec deux victoires sur les matches aller et retour, Saint-Quentin a d'ores et déjà pris un ascendant psychologique sur son adversaire du week-end.
« Malgré les déboires chaumontais, c'est toujours très valorisant d'aller chercher trois points à Chaumont, reprend le technicien picard. On sait combien il est difficile de jouer dans cette salle, face à une équipe talentueuse et un public toujours enclin à s'enflammer très vite. »

Saint-Quentin s'apprête à disputer ce qui apparaît comme l'un des « chocs » de la saison, en accueillant Alès la semaine prochaine. Un match qui pourrait permettre aux Axonais de prendre la tête du championnat. Pour le coach saint-quentinois, l'occasion est réelle mais pas obsessionnelle.
« La finalité n'est pas de terminer premier en fin de saison. Certes l'opportunité existe et on la jouera évidemment à fond. Mais ce que j'aimerais surtout, samedi, c'est poursuivre le chantier que nous sommes en train de construire. Lorsque l'on signe à Saint-Quentin, c'est pour jouer ce genre de matches. Mais seul le jeu et les progrès que mes joueurs sont capables de produire m'intéressent. Contrairement à beaucoup, je ne fais pas de ce duel le rendez-vous de la saison. Pour une fois, nous n'aurons pas l'étiquette de favoris, à nous d'en profiter pour jouer aussi tranquille que d'habitude ! »

Samedi soir, du côté de Chaumont, l'équipe picarde a prouvé que même en petite forme, elle était capable de dominer son sujet, grâce à un collectif parfaitement « huilé », une détermination de tous les instants et une grande lucidité : à coup sûr, la marque des grands !
source/ l'union

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Même si le contre vannetais est ici mis à mal, la solidarité morbihannaise a
rarement été prise en défaut lors de cette rencontre face aux Marseillais.
:Gwénaël Mahé

Volley-ball : La solidarité triomphante du Vannes VB

ProB. Vannes - Marseille : 3-1. Les Morbihannais ont enchaîné un quatrième succès à domicile et retrouvé une cohésion au sein de l'équipe.
Stéphane Brandily exprimait le voeu, il y a quinze jours : que le Vannes VB « retrouve une osmose. » Comme un écho, Michel Genson, le conseiller technique du Vannes VB, mettait l'accent sur la solidarité et la responsabilité des joueurs avant la réception de Marseille. Tous deux ont été exaucés.

Une grosse solidarité, une belle prise de responsabilité et une dose de talent, voici en effet les principaux ingrédients de la réussite vannetaise, samedi soir face aux Marseillais. Un succès qui relance pour de bon les Bretons, les partenaires de Féret abandonnant pour la première fois de la saison la dernière place. Toujours bon pour le moral.

Mais pour en arriver là, il a fallu se débarrasser de la menace marseillaise. Ou plus particulièrement, dans un premier temps, de la menace Fabrice Bry, le pointu provençal marquant 11 points dans le premier set. « Marseille est une équipe qui a des résultats en dents de scie mais qui ce soir (samedi) n'est pas passé à côté de son match, soulignait Samuel Frey, l'entraîneur vannetais. Nous avons mis du temps à trouver la solution pour Bry. Heureusement qu'il a aussi commis des fautes directes... et à des moments importants. » Et notamment sur une balle de set lors de la deuxième manche.

Face à l'omniprésence du Provençal, les Vannetais ont eux varié les plaisirs, mettant tout à tour sur orbite leur réceptionneur-attaquant Nojic (11 points sur le deuxième set), les pointus Agnithey et Kuchar, Genevé couronnant le tout en écoeurant les attaquants provençaux en fin de rencontres avec cinq contres. « On n'avait pas donné beaucoup de consignes, poursuit Frey, les joueurs ont pris leurs responsabilités. On a juste demandé d'insister au centre pour passer. »

Et tout le monde s'est mis au diapason, les Morbihannais faisant preuve d'une solidarité exemplaire. Un fait de jeu résume à lui seul cet état d'esprit. Immédiatement après une attaque ratée par Petr Kuchar, qui n'était pas au mieux, dans le 2e set, Féret a de nouveau servi le Tchèque pour une attaque, réussie celle-ci, remettant ainsi le central en selle psychologiquement. Et comme en retour, c'est Kuchar qui remettait le Vannes VB sur la bonne route dans le 4e set, avec un énorme contre (11-11) puis un ace opportun (15-14). Pour un succès important.

« On savait qu'on avait l'opportunité de quitter la dernière place en cas de défaite de Saint-Louis et forcément ça joue, admettait Arnaud Genevé. Nous avons retrouvé de la cohésion, on arrive à enchaîner des succès, psychologiquement c'est important. On prend nos responsabilités et on voit que notre travail est récompensé. » Un grand pas pour les Vannetais dans leur apprentissage du professionnalisme.

Frédéric HERVÉ.
source/Ouest-France


L'avenir s'écrit aujourd'hui

Saint-Louis a perdu, Vannes a gagné... cette dernière journée a des conséquences terribles pour les joueurs haut-rhinois qui se retrouvent derniers au classement. Les matchs à venir s'annoncent décisifs, ils diront si l'équipe a les moyens de rebondir.
Cette défaite à Avignon (0-3) n'a rien d'un accident, c'est plutôt un dérapage attendu, cela rentre dans la logique des choses entre une équipe qui se prépare pour les play-offs et une autre qui se bat pour avoir le droit de passer par la case play-down. La pire nouvelle de la soirée, en fait, est venue de Vannes qui s'est défait de Marseille en quatre manches. Les Bretons ne portent plus la lanterne rouge.

Vannes agressif

Vue d'Alsace, cette situation était pourtant bien confortable. Elle permettait à Saint-Louis de perdre, de gagner parfois, mais surtout de gâcher les plus belles occasions sans y laisser trop de plumes. La belle histoire est terminée : Saint-Louis a pris la peu enviable place du fond de la classe, celle qui renvoie en Nationale 1. « Vannes a compté jusqu'à cinq points de retard sur nous. Chapeau, ils sont bien revenus. »
Entre-temps l'entraîneur a changé, il y a eu quelques mouvements dans l'effectif aussi. « Surtout, l'état d'esprit a changé, raconte Darek Blonski, le coach haut-rhinois. Le passeur n'est plus le même, les gars évoluent plus en confiance, ils sont moins stressés. » Depuis, Vannes ne s'arrête plus de gagner. « Le championnat n'est pas fini, on va battre Vannes chez nous ! » Tout va se jouer dans les semaines à venir.

« Mieux rebondir »

les Ludoviciens ont au programme trois rendez-vous clefs à disputer chez eux - heureusement : ils n'ont gagné que deux fois à l'extérieur cette saison, à Cambrai et Vannes -, face à Canteleu-Maromme, Vannes justement et Aix-en-Provence. « On ne baisse pas les bras, si on est dernier c'est pour mieux rebondir, fait savoir l'entraîneur. C'est le moment de se resserrer, on a toujours notre destin en mains. »
C'est la première fois depuis longtemps, cela remonte à la N1, que Saint-Louis se retrouve dernier au classement. « A Avignon, on a d'abord dû digérer la défaite, puis la victoire de Vannes. Après dix-sept matchs se retrouver à cette place laisse des regrets. On se pose des questions, moi le premier. C'est moi qui ai fait venir certains joueurs, qui en ai gardé d'autres. Ce n'est pas facile à vivre. »

« Ce sera dur »

Ce n'est pas à Avignon que Saint-Louis est devenu dernier. « On n'a jamais vraiment pu rentrer dans le match, en face ils ont très bien joué au service, avec un gros taux de réussite. Je n'ai pas à être déçu de cette défaite, ce n'est pas comme face à Saint-Nazaire ou Alès avec qui on a su faire jeu égal. » A force de lâcher des points un peu partout, face à n'importe qui, Saint-Louis se retrouve démuni la bise venue.
« Chaque match à venir sera décisif », tout point à prendre devra être pris. « On n'a plus trop le temps de s'interroger sur notre sort, de trouver des excuses ou des explications. Il faut continuer. Avant de retrouver Vannes on voulait éviter d'être dernier, aujourd'hui il faut juste espérer que l'écart ne va pas plus se creuser. La pression est là, ce sera dur... » La saison se joue maintenant.

S.Ba.
source/dna

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La Voix du Nord - 09/02/2008
VOLLEY-BALL Pro B : ce soir, face à Chaumont, le CVEC doit relancer la machine

Au point mort depuis deux journées, le CVEC doit relancer le moteur ce soir face à Chaumont, un éternel rival, avec toujours un double objectif en tête : rester au contact des play-off et s’éloigner des play-down.
On ne peut pas dire que les deux derniers déplacements ont été bénéfiques au CVEC, avec aucun point ramené de Saint-Quentin et Canteleu-Maromme. Devant, deux équipes en ont profité pour prendre le large puisque Nice et Avignon ont pris une belle option en vue d’accompagner Alès et Saint-Quentin dans les cinq premiers. Il reste toutefois toujours une place en play-off à prendre puisque le cinquième, Maromme (dernier vainqueur de Cambrai), n’est qu’à une longueur devant.

En jetant un coup d’oeil derrière cette fois-ci, on s’apercevra qu’il n’y a pas encore le feu puisque le dixième, Dunkerque, est à cinq points. Mais à neuf journées de la fin, le matelas n’est vraiment pas assez confortable pour s’endormir sur ses lauriers. D’autant que les équipes du bas commencent à se tirer « une sacrée bourre » pour se sortir de la nasse.
Dans ce contexte, cette dix-huitième journée va compter, puisqu’outre l’affrontement entre Cambrai (7e) et Chaumont (8e), elle verra s’opposer Marseille (6e) et Maromme (5e), mais aussi Dunkerque (10e) et Saint-Nazaire (9 e). Les choses peuvent donc commencer à se décanter un peu et il y a moyen de réaliser une bonne opération en cas de victoire en trois ou quatre manches. Il y a aussi, a contrario, moyen de se mettre une grosse pression pour la fin de saison en cas de défaite, surtout quand on sait que le prochain déplacement emmènera la troupe de Christophe Haffner dans l’antre du leader Alès.

Chaumont diminué

Pour éviter les sueurs froides, il serait donc bon de battre Chaumont, l’un des plus grands rivaux de Cambrai. Comme chaque année, les Champenois ont réalisé un bon début de saison en remportant leurs trois premiers matchs. Ils ont ensuite connu un gros coup de mou en s’inclinant lors des six journées suivantes. Depuis, ils se sont un peu repris en s’imposant quatre fois en huit rencontres. Ils se retrouvent dans une position similaire à celle de Cambrai avec le même nombre de points. Au passage, on notera que, hormis un 3-0 face à Avignon, Chaumont n’a réalisé aucune « perf » puisque ses six autres succès ont été acquis face aux cinq derniers du championnat.
Un bilan qui laisse place à l’optimisme côté cambrésien, à condition d’aborder la rencontre de la meilleure manière qui soit. D’autant que Chaumont n’a plus gagné depuis 2004 à Vanpoulle où il reste sur trois revers de suite. D’autant également qu’à l’aller, le CVEC s’était imposé pour la première fois de son histoire en terre champenoise (25-17, 22-25, 29-27, 22-25, 15-13). Un succès que les Cambrésiens auront, espérons-le, à coeur de confirmer devant leur public.
« Ce serait bien de relancer la machine, reconnaît Christophe Haffner. J’ai vu individuellement chaque joueur pour repositionner les objectifs et remettre tout le monde en phase. Ca nécessite une réaction collective et c’est à voir contre Chaumont. Il ne faut pas céder à la panique. Il n’y a pas encore le feu. Mais ça pourrait arriver si on continue comme ça. Chaumont, ça reste jouable, d’autant qu’ils seront diminués avec les absences de Moussa et Ogungbemi. Il faudra savoir saisir sa chance et être patient. Il faudra surtout être plus régulier dans l’investissement. À chacun de faire l’effort supplémentaire et de se battre du premier au dernier point ». •
Cambrai-Chaumont, ce soir à 20 h 30, salle Vanpoulle.

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La Voix du Nord - 10/02/2008
VOLLEY-BALL Au forceps, le CVEC renoue avec la victoire face à Chaumont

Ce ne fut pas très limpide et, pour tout dire, parfois laborieux. Mais les Cambrésiens ont eu les tripes pour arracher au tie-break une victoire qui va faire le plus grand bien avant d’aller défier le leader, Alès.
Cambrai réalisa une bonne entame grâce à deux contres de Belhache et deux services de Radichkov : 5-1. Mais celle-ci fut gâchée par une réception très approximative (5-6). Le temps mort de Christophe Haffner fut alors salvateur. Mais Chaumont reprit le commandement du set par Carroll, Tchouassi et Pellissier, quand la réception cambrésienne recommença à flotter : 11-14, 12-16, 13-18. Radichkov et Naveteur tentèrent alors un retour désespéré : 17-20. Mais Bolehovsky et Tchouassi tuèrent très vite cette esquisse de réaction dans l’oeuf : 17-23, 19-25.

Le début de deuxième manche donna lieu à un grand chassé-croisé, avant que Chaumont ne réalise le premier break sur une attaque de Pellissier et une faute de Radichkov : 6-8. Le CVEC réagit heureusement très rapidement avec trois contres de Belhache, Doué, puis Ces et deux attaques de Radichkov : 11-9.
Chaumont partant ensuite à la faute, Cambrai poursuivit sa marche en avant (14-11, 22-18). Puis Radichkov et Belhache se chargèrent d’apporter la conclusion : 25-22.
Les Champenois redémarrèrent mieux après la pause (3-5) mais deux contres de Doué remirent le CVEC sur les bons rails (7-5). Radichkov et encore Doué confirmèrent que Cambrai était désormais sur la bonne voie (10-6, 14-8). Mais Chaumont eut à son tour son bon passage par Bolehovsky et surtout Tchouassi (14-12) et finit par égaliser à 20 partout. Tchouassi crut ensuite avoir fait le plus dur : 21-23. Mais dans un dernier effort, Peris et Ces alignèrent trois points, avant que Chaumont ne sorte sa dernière attaque : 25-23.
Le match n’était pas gagné pour autant, car Chaumont continua à donner du fil à retordre à Cambrai (3-6). La réplique vint des mains de Belhache au centre (6-6). Les égalités se succédèrent alors et la rencontre y gagna en intensité (8-8, 12-12). Puis Péris surgit de sa boîte pour mettre le CVEC à + 3 (16-13). À 18-14, ça commençait à sentir très bon. Mais Chaumont revint de nulle part pour arracher le tie-break sur un contre de Nuijten (26-28).
Cette cinquième manche fut indécise jusqu’à 11 partout. Chaumont craqua heureusement le premier sur la fin (14-11), avant que Radichkov n’apporte la délivrance (15-12). •

OLIVIER DELSAUX
CAMBRAI - CHAUMONT : 3-2 (19-25 en 23’, 25-22 en 25’, 25-23 en 27’, 26-28 en 32’, 15-12 en 15’).
source/la voix des sports

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La Voix du Nord - 10/02/2008
VOLLEY-BALL Face à Saint-Nazaire, ils étaient où les Dunkerquois ?

Pour maintenir en éveil le rêve des play-off et écarter la menace des play-down, les volleyeurs dunkerquois devaient absolument décrocher la victoire. Pour cela il fallait se passer de la force de percussion de Félicissimo et de toute rotation hormis à la passe. La mission, en apparence difficile, devint rapidement impossible.
Diminués à l’attaque les Dunkerquois compensèrent par un block plus présent et percutant. Seulement, après un début de rencontre équilibré, ils retombaient dans leurs travers avec des fautes directes qui leur coûtaient chères.
Avec ce premier set cédé sur le fil (28-30) les Maritimes prirent un vilain coup derrière la nuque. Ils n’allaient plus s’en relever, malgré les efforts d’Osias qui tenta, en vain, de porter les siens à bout de bras. Manque d’agressivité, réception aléatoire, le menu manquait de piment, si bien que les Nazairiens doublèrent froidement la mise (17-25).

Le mal était fait pour DGL

Hier DGL n’avait rien de cette équipe irrésistible qui a renvoyé Chaumont dans les cordes (3-0) avant de faire jeu égal chez le leader Alès.
Malgré une timide réaction d’orgueil dans le troisième set (21-25) le mal était fait.
Ce non match fait mal et vient plomber les derniers espoirs de play off. Pire Dewerdt, forteresse imprenable en début de saison, prend l’eau, faute de combattants pour la défendre.
Il va de soit que DGL va désormais devoir lancer l’opération maintien. Les Maritimes ont, potentiellement, largement les armes pour rester en Pro B, mais ils devront simplement retrouver leur âme. Dans ce contexte un renfort ne serait vraiment pas superflu. Maudite saison… •
DUNKERQUE - SAINT-NAZAIRE : 0-3 26-28 en 30’ ; 17-25 en 22’ ; 21-25 en 23’
source/la voix des sports


VOLLEY-BALL / Pro B FLSQ : dur… Alès, sed lex

Saint-Quentin a subi, logiquement la loi du leader hier soir au Palais.
LES Alésiens ont fait capituler les Saint-Quentinois qui n'ont pas pu aligner un dixième succès consécutif.
« On est tombé sur plus réaliste que nous, commentait Gabriel Denys. L'expérience leur a servi dans les fins de sets. Ils ont été un cran au-dessus. C'est dommage, mais on reste deuxième ».

DUKIC DÉJÀ EN FORME (25-23)

Les centraux faisaient régner la loi en ce début de manche. Morelle soutenait la comparaison avec les Brésiliens Fabrizio et Rogiero et, avec ses coéquipiers, tenait tête au leader (3-2, 5-5, 8-6).
Si Saint-Quentin variait son jeu offensif, Alès prenait l'avantage. Il fallait un Simin avisé pour que le FLSQ garde le contact (14-15). A l'inverse, Bird commettait plusieurs fautes.
A force de patience, les Axonais égalisaient à 17 après un contre de Dukic. Le réceptionneur-attaquant était l'artisan du retour avant que la paire Morelle-Tonémassa ne s'emploie au block (20-19).
Dukic continuait son festival et portait l'estocade sur une énième attaque.

PAS RÉCOMPENSÉ (22-25)

Si les Provençaux prenaient un départ idéal (0-3, 1-4), ils voyaient revenir des Picards agressifs en défense, à l'image des contres de Simin et Tonemassa. Et comme Dukic poursuivait son récital, le dauphin reprenait les devants (8-7, 12-11, 15-13).
En défendant avec acharnement, les hommes du président Donat contrariaient les systèmes alésiens. Les joueurs de Jean-Marc Biasio ne parvenaient pas à trouver de parade à l'enthousiasme déployé par ceux de Gabriel Denys (19-16).
Les Cévenols resserraient les boulons et alignaient une série pour s'offrir une chance de conclure à 22-24. Le contre de Bird sortait et « offrait » l'égalisation.

ERREURS FATALES (21-25)

Pas échaudés par la perte de la manche précédente, les Saint-Quentinois repartaient sous l'impulsion de cap'tain Morelle (3-2, 6-3, 8-5).
A la faveur de deux services adverses dans le filet, les « Rouge » réalisaient un mini break qu'ils préservaient (12-10). Alès s'en remettait alors à ses valeurs sûres pour reprendre le fil de la rencontre, sans parvenir à combler son retard (16-14).
Les partenaires de l'ancien capitaine des Bleus, Laurent Marquet, devaient hausser leur niveau pour espérer quelque chose. Ce qu'ils faisaient pour égaliser à 18, avant de passer devant (19-20).
Saint-Quentin commettait ensuite des erreurs qu'il payait tout de suite. Le remake du deuxième acte…
Car un block de Cernousek scellait le sort du troisième.

ALÈS UN TON AU-DESSUS (20-25)

Les Axonais accusaient ensuite le coup (2-2, 4-6). Les attaques de Morelle ne passaient plus et Bird continuait ses imprécisions…
Et comme le leader tenait son rang, notamment au block, l'écart s'accentuait logiquement. Inexorablement (8-14, 11-16). Le FLSQ bafouillait ses gammes même s'il s'accrochait (17-19).
Mais le mal était fait et les offensives de Tonemassa n'y changeaient rien.
Kuck obtenait cinq balles de match. Bird, à l'image de sa partie, manquait le dernier service du match.
Stephen Thiebault
source/l'union

Compte-rendu de la rencontre par Midi Libre

SAINT-QUENTIN 1
CAC ALÈS 3 23-25 (22') 25-22 (30'), 25-21 (23'), 25-20 (21'),Spectateurs : 450 environ.
Arbitres : Mme Gadenne et M. Praud. Pour Alès : 4 aces, 52 attaques gagnantes (Kuck 15), 15 contres gagnants (Basta Doreto, Brizola 4), 21 fautes directes dont 15 au service
Six de départ : Sayfulin (12), Kuck (15), Cernousek, Basta Doreto (10), Brizola (, Marquet (5). Libero : Bessrour.
Pour Saint-Quentin : 1 ace, 52 attaques gagnantes, 10 contres gagnants, 27 fautes directes dont 11 au service.
Ils y pensaient très fort depuis longtemps, et ils l'ont fait ! Non seulement Alès a gagné chez son dauphin, mais en plus l'équipe a raflé la totalité de la mise. Trois points qui font désormais de la montée en Pro A un objectif très réaliste.
Un match qu'Alès débutait en allant systématiquement chercher le bras de Basta-Doreto puis celui de Brizola. Les centraux cévenols inscrivaient les quatre premiers points de leur équipe, mais le Cac décrochait un peu (6- avant de signer un joli 5-0 qui lui permettait de prendre trois points d'avance. Peu décisif au poste 4, Alès payait cher également quatre fautes consécutives au service. En face, le duo Simin – Dukic en profitait pour inverser les rôles. Les Picards reprenaient l'avantage à 22-23 et concluaient en profitant, notamment, des 11 fautes directes gardoises.
Saint-Quentin avait vécu cette première manche presque sur un nuage, Biasio devrait trouver les mots pour pousser ses joueurs à les ramener sur terre. Les deux équipes se tenaient au score jusqu'à 12-12, les locaux donnaient alors un coup de rein qui semblait décisif en leur assurant un petit matelas (17-13). Sayfulin prenait alors les choses en mains, il marquait sur chaque attaque et tout Alès le suivait sur cette voie. Un block de Kuck permettait de reprendre l'initiative, des fautes picardes comme autant de signes de nervosité et Alès égalisait à une manche partout.
Le moral commençait à changer de camp. Malgré ce, Saint-Quentin avait encore des arguments même si son jeu devenait plus prévisible, permettant ainsi au block cévenol de faire face avec plus d'efficacité. Un peu en retard, le Cac semblait gérer pour "simplement" assurer l'effort supplémentaire au moment décisif du set. Un block de Brizola assurait le 18-18, Basta Doreto en ajoutait deux de plus aussitôt après et le coup de massue était pour Saint-Quentin.
Menés deux sets à un, les Picards étaient mal en point et cette fois, le Cac prenait l'initiative d'entrée de quatrième manche. Il fallait enfoncer le clou ! Et exploiter l'avalanche de fautes directes des locaux. Marquet, lui qui n'avait jamais perdu le sourire, et ses potes affichaient une sérénité inébranlable.
Toujours devant, Alès donnait du volume à son avance pour la porter jusqu'à 7 points. Saint-Quentin craquait de toutes parts et Simin, las de ne plus continuer son festival était remplacé par Beclin. Quant à Bird, il commençait à envoyer des "scuds" aux quatre coins de la salle. Le Cac n'avait plus qu'à gérer et continuer d'appuyer ses services. A la causerie Jean-Marc Biasio avait dit que la clé du match était là. Bien vu, Saint-Quentin n'a pas résisté en réception et compte désormais cinq points de retard sur Alès. De Saint-Quentin, Jean BERNARD

Retour sur la rencontre dans Midi Libre du jour:

Après le succès à Saint-Quentin (3-1) Alès assume sa force tranquille « Notre force, c'est de ne pas baisser de niveau », souligne Jean-Marc Biasio
En Pro B, Alès s'impose chez son dauphin Le Cac signe un superbe exploit Alès a subi un set avant d'imposer son jeu et d'empocher les trois pointsUn pas de géant ! En s'imposant samedi soir à Saint-Quentin, Alès a vraiment fait un pas de géant vers la Pro A...
Et ceux qui pourraient imaginer qu'à huit journées de la fin et avec "seulement" cinq points d'avance, il est beaucoup trop tôt encore pour parler ainsi, connaissent mal ce groupe. De drôles de garçons qui écrivent une belle histoire humaine et sportive autour de leur entraîneur, Jean-Marc Biasio, à la fois catalyseur et fin psychologue. « Tout au long du premier set, alors que Saint-Quentin, était largement au niveau de la Pro A, je leur ai dit que nous étions bons et qu'il ne fallait pas baisser de niveau. A ce moment précis, ça ne suffisait pas pour les battre, mais les choses pouvaient changer », soulignait-il trois bonnes heures après la fin de la rencontre, calé dans un fauteuil d'un hôtel picard. Difficile après un tel match de laisser retomber la tension.
Une rencontre abordée avec autant d'humilité que de confiance. Sur le coup de 19 heures, Biasio avait même une certitude : « Ils sont prêts pour un grand match ! » Mais pour cela, il fallait d'abord laisser passer l'orage. « Saint-Quentin était alors meilleur que nous. Ils ne commettaient pas de faute, ils avaient la puissance physique et une vraie dynamique de groupe. Dukic avait la tête au-dessus du filet, leur block en bout de filet verrouillait tout et Bird avait un bras énorme. Ce premier set a vraiment placé la barre haut. » S'il s'attendait à un tel début de match, Biasio pensait aussi que son adversaire ne pourrait demeurer tout le match en surrégime. « Il nous fallait donc être patients. Et comme notre force c'est de ne pas baisser de niveau, il fallait continuer ainsi. Car aller au-delà de ce que nous avions proposé jusque-là, on ne pouvait pas. Nous étions au maximum... » Cette ligne de conduite, le technicien alésien l'avait développé pendant la causerie d'avant match. Il avait expliqué, alors, à quoi pourrait ressembler le match et d'où pourrait venir le salut gardois. « Avec deux réceptionneurs à quatre mètres qui prennent tout à dix doigts, Saint-Quentin est une équipe qui n'aime pas trop les services smashés. A nous de servir dur. » Ce n'est qu'à partir du second set que tous les Cévenols y sont parvenus. « Dès qu'on a enclenché une petite série, qu'on a recollé au score point après point, le match a basculé, ils accusaient le coup. » Eux, au service, ont choisi de pilonner Luc Marquet. Comme à l'aller, où ses statistiques dans ce domaine affichaient le total énorme de 50 ballons en réception. Mais en évitant le plus possible la zone de Bessrour, les Picards semblaient oublier quelque chose d'essentiel. C'est que Marquet a également joué au poste de libéro lorsqu'il évoluait à Poitiers. L'ancien international français qui met son expérience et sa "folie" au service du groupe, a pris aussi la parole. « On ne s'affole pas, le match va être long », disait-il au moment même où son équipe était au plus mal. Lui aussi connaissait déjà le scénario.
Pourtant à 13-17, dans le second set, l'affaire était encore mal engagée. « Mais ils nous ont laissé de la vie et Kuck et Sayfulin se sont mis en marche », conclut Biasio. L'Allemand a également sa petite idée. « La force de notre groupe, c'est d'être capable d'exploiter la plus petite opportunité. Il suffit de savoir attendre ce moment comme nous l'avons fait au deuxième puis au troisième set. » C'est là que sagesse et expérience font la différence . J. B.

Malgré les sombres moments que nous vivons, il faut garder le moral, même si Taylor ne nous dit pas tout , comme le prouve cette dépêche de presse......
Moyens: Pavlik encore trop fort pour Taylor
17/02/2008 - 11:16
Si le combat ne présentait pas de véritable enjeu, si ce n'est une question d'honneur, Kelly Pavlik, champion du monde WBC et WBO dans des poids moyens, a battu pour la deuxième fois en quatre mois et demi son compatriote Jermain Taylor samedi à Las Vegas. Pavlik, qui a ainsi porté son bilan à 33 victoires pour 0 défaite, l'a emporté à l'unanimité des trois juges.

Pro B Saint-Louis n’a pas démérité

Marseille Volley 13 — Saint Louis : 3-2. Les sets : 25-19 en 21’, 23-25 en 27’, 23-25 en 29’, 25-23 en 26’, 15-11 en 17’). Arbitres : M. Grabriele et Mme Deloutre. Salle Vallier.
Marseille Volley 13 : 56 attaques, 18 contres, 6 aces. Hilaire 1, Farjaudon 15, Pribanovic 14, Rosenbaum 3, Bry 25, Brachard 7, Kerboua 15, Benhayoun, Berriri, Marquet, Ramirez. 19 fautes directes, 13 fautes au service. Entraîneur : Emmanuel Dumortier.
Saint-Louis : 55 attaques, 10 contres, 5 aces. Cottini 7, Piesniak 3, Puchalski, Nikolic 9, Valefuaniu 2, Ristic 22, Blonski 4, Kokuvi 9, Urnaut 14, Camatte. 15 fautes directes, 15 fautes au service. Entraîneur : Darek Blonski.

Les Marseillais reviennent de loin. Ils n’ont certainement pas réalisé le match de leur vie mais la victoire est là. Saint-Louis obtient tout de même son point défensif. Le match débutait assez bien pour les joueurs locaux, grâce notamment aux services tonitruants de Fabrice Bry. Toutefois, la formation marseillaise commettait de nombreuses fautes dans le jeu comme au service. Cela ne l’empêchait cependant pas de remporter le premier set. Saint-Louis, lanterne rouge, jouait alors sans complexes et enchaînait 4 points d’affilée. L’expérimenté Urnaut, bien soutenu par Kokuvi et Ristic, mettait à mal la réception marseillaise, complètement déboussolée. Comme dans le premier set, Bry et Kervoua évitaient le naufrage mais le set tournait quand même en faveur des Alsaciens. Au retour des vestiaires, Marseille ne parvenait pas à sortir la tête de l’eau avec une réception totalement absente. Saint-Louis connaissait alors une baisse de régime et Bry en profitait pour recoller au score. Mais les passes trop approximatives des Provençaux permettaient à Saint-Louis de mener au tableau d’affichage 2-1. La réaction des Marseillais n’arrivait qu’au milieu du 4e set avec un block aux filets de Pribanovic beaucoup plus agressif. Les deux équipes devaient en découdre alors dans le tie-break. Les Alsaciens, courageux, ne lâchaient pas le match et poussaient leurs adversaires dans leurs retranchements. Seul le professionnalisme de Fabrice Bry permettait de venir à bout de Saint-Louis.

source/l'alsace


Volley-ball : Les Vannetais passent à côté de leur sujet

.Pro B. Vannes - Aix-en-Provence : 0-3 Crispés, désordonnés, les Vannetais ont complètement balbutié leur volley. Kercado est tombée pour la première fois en 2008.
Invaincus à Kercado en 2008, les Vannetais débutent pourtant la rencontre timidement. Les Aixois profitent des fautes des joueurs locaux pour prendre un léger avantage (4-1). Sous l'impulsion d'Agnithey, les Morbihannais recollent à 4-4 et prennent même l'avantage sur un contre magistral de Svoboda (8-7). Mais c'est sans compter sur la force de frappe des visiteurs, qui imprègnent à nouveau leur rythme à l'image de Piletski.

Et les Vannetais frôlent même la catastrophe sur un point marathon lors duquel Adjé Agnithey se blesse à la cheville. Plus de peur que de mal pour le Togolais qui reprendra sa place quelques minutes plus tard. Les Provençaux prennent logiquement le large au tableau d'affichage (16-20, 19-22), et concluent le set sur un ace du puissant Piletski (25-21).

Le deuxième acte repart sur des bases un peu plus équilibrées (3-3, 5-5). Mais le manque de concentration et d'attention des Vannetais profite inexorablement aux Aixois (10-13, 12-16). Les Vannetais tentent bien de revenir en infligeant un 5-0 à leurs adversaires (17-17), mais ces derniers reprennent la poudre d'escampette (19-23). Chacun dans leur style, les frères Marion apportent leur pierre à l'édifice, et les visiteurs s'emparent du deuxième set sur un score identique au premier.

Toujours aussi crispés, les Vannetais ne parviennent pas à se reprendre dans la troisième manche. Malgré un début de set serré (5-5, 9-8), les locaux accumulent les maladresses aussi bien en attaque qu'en défense. L'ancien Vannetais Julien Laporte et Guillaume Marion s'en donnent à coeur joie (12-9, 16-10 puis 18-12). L'issue de la rencontre ne fait plus aucun doute et les Aixois s'imposent logiquement 17-25 dans ce troisième et dernier acte.

Benjamin CHENEVIÈRE

(avec Guy VALLÉ).


VANNES - AIX-EN-PROVENCE : 0-3

(21-25 en 23', 21-25 en 24', 17-25 en 20').

330 spectateurs. Arbitres : MM. Bruxelles et Chaladay.

VANNES : 4 aces (Svoboda, 2) ; 3 contres ; 40 attaques (Agnithey, 15) ; 25 fautes directes (dont 9 au service).

Six de départ : Nojic (6), Agnithey (16), Féret, Svoboda (11), Kuchar (1), Vujicic (3), Libero : Brandily, puis Genevé (5), Godefroy (1), Janosik, Jérôme (1). Entraîneurs : Michel Genson et Samuel Frey.

AIX-EN-PROVENCE : 1 ace (Piletski) ; 6 contres (Laporte, 3) ; 43 attaques (Piletski, 10) ; 13 fautes directes (dont 7 au service).

Six de départ : G. Marion (13), Louati (8), Q. Marion (3), Lux (10), Laporte (6), Piletski (11), Libero : Daguerre, puis Luccioni. Non entrés en jeu : Huguet, Schram, Robeveille. Entraîneurs : Patrice Franchi et Eric Moricet. source/Ouest-France

Volley-ball : Saint-Quentin trop fort pour le SNVBA

ProB. Saint-Nazaire - Saint-Quentin : 0-3. Face à une solide formation picarde, le SNVBA s'est incliné logiquement en trois sets secs.
Trop fort. Saint-Quentin aura été trop fort à Coubertin pour que le SNVBA puisse espérer décrocher un résultat. Les Nazairiens auront d'ailleurs effectué bien trop de fautes pour espérer une autre issue.

Dès les premières balles, on sentait que cette équipe picarde allait être bien difficile à mettre hors de position. Solide à peu près dans tous les secteurs de jeu, elle n'offrait dès l'entame que les miettes aux joueurs nazairiens. Des Nazairiens qui, sans être particulièrement maladroits, ne pouvaient rien face à l'implacable collectif de Saint-Quentin.

Impressionnants en défense, dotés d'une réception de premier ordre, les visiteurs prenaient rapidement leurs distances dans la première manche (6-10, puis 12-17). Malgré les efforts de Tosatto, les Nazairiens butaient presque systématiquement sur des Saint-Quentinois d'une homogénéité rare. Quasiment aucune faute directe, un service particulièrement efficace et un capitaine, Morelle, au four et au moulin. Rien ne pouvait perturber une formation en pleine possession de ses moyens. 18-25, le premier set était maîtrisé de main de maître par les seconds du classement.

Le scénario se répétait d'ailleurs au second set. Avec un début de set calamiteux, le SNVBA entamait une véritable course à handicap. Mais la pente était trop forte et l'adversaire trop sérieux. Devant du début à la fin, le FLSQ se montrait intraitable tout le long de la manche pour finalement s'imposer tranquillement, 17-25. On voyait dès lors mal le SNVBA se sortir de la panade. Sans être mauvais, ils tombaient tout simplement sur un adversaire bien trop fort et réaliste.

Pourtant, les Nazairiens, dos au mur, prenaient le taureau par les cornes dans le troisième. Emmenés par leur capitaine Jocelyn Pradet, ils menaient, à 7-6 pour la première fois depuis... le premier point du match. S'ensuivait un set très accroché, où aucune des deux équipes ne parvenait à prendre le large. A 21-21, c'est Saint-Quentin qui se montrait le plus solide alors que Saint-Nazaire craquait avec trois fautes directes, 21-25.


SAINT-NAZAIRE - SAINT-QUENTIN : 0-3.

(18-25 en 20' ; 17-25 en 20' ; 21-25 en 24').

SAINT-NAZAIRE : Amrane, Brcic, Audric, Proudfoot, Pradet, Tosatto puis Weyl, Satour. Entraîneur : Roger Vallée.

SAINT-QUENTIN : Bird, Donat, Morelle, Dukic, Simin, Tonemassa. Libéro : Hebert. Entraîneur : Gabriel Denys.

500 spectateurs environ.
source/Ouest-France

La Voix du Nord - 24/02/2008
Cambrai perd et sa nervosité commence sérieusement à inquiéter

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C’est le SNVBA qui a réalisé la bonne affaire hier soir à Vanpoulle (1-3), face à une équipe de Cambrai, envahie par le doute et la nervosité.

Les deux équipes décidant d’entrée de travailler leurs services (essentiellement courts et flottants) pour tenter de déstabiliser les réceptions (Peris du côté du CVEC et Hubert du côté du SNVBA), ce match, très important dans l’optique du maintien d’abord et des play-off ensuite, débutait donc sur un petit rythme. En chipant le premier service cambrésien (0-1), un léger avantage semblait alors devoir être accordé aux Nazairiens (2-3, 4-5).

Mais un ace de Belhache (6-5), suivi d’un service flottant qui perturbait complètement Hubert, allait finalement lancer le CVEC (7-5).

Malgré un énorme contre de Satour (9-8), Cambrai tenait bon. Et quand ses gâchettes (Keita, Peris, Radichkov ; 12-8) se mettaient en valeur, les fautes nazairiennes (14-9) lui permettaient finalement de filer tranquillement empocher le premier set (25-17).

Partis sur de bonnes bases, les Nordistes semblaient alors avoir pris un léger avantage, psychologique. Mais quand Pradet trouvait le break, suite à un énorme service de Brcic sur Peris (4-6), c’est finalement le SNVBA qui allait se libérer. Accrocheurs en défense et impeccables en attaque, les partenaires de Pradet prenaient alors le large (6-7, 8-10, 11-14). Et ils se montraient même imperturbables quand le CVEC parvenait à recoller, après une attaque manquée de Pradet (15-15). Dans la foulée, un contre de Audric (15-17) bonifiait en effet une attaque de Satour.

Cambrai tenu à distance (19-21, 21-22), ça commençait donc à sentir bon pour les protégés de Valée.

À un partout, le match prenait alors un tout autre visage. Surtout lorsque Brcic réalisait une entame de troisième set parfaite, en signant quatre des cinq premiers points de son équipe, dont un block (2-5). Cambrai surpris, le SNVBA se détachait (3-7, 3-9, 4-10, 7-12, 10,-16). Puis il profitait de la nervosité locale (à 15-20 et 15-22, Peris puis Radichkov héritaient d’un avertissement chacun) pour conclure tranquillement (16-25).

Malmenés et sous pression, les Nordistes tentaient alors de réagir. Mais malgré deux contres de Naveteur (6-4 puis 8-6), la bande à Haffner n’y était plus.

Perturbé par un block nazairien omniprésent (8-8, 9-11), le CVEC craquait (9-12, 13-18, 16-25). Sur le terrain… comme sur le banc, où le ton monta même un instant entre Doué et Haffner. C’est grave docteur ?

CAMBRAI VEC - SAINT-NAZAIRE VBA : 1-3 (25-17 en 21’ ; 25-27 en 27’ ; 16-25 en 21’ ; 16-25 en 21’).

Arbitrage de MM Juan et Chaladay. Avertissements : Haffner et Peris pour Cambrai

CAMBRAI : Altavilla, Poutrain, Naveteur, Keita, Doué, Aso, Peris, Radichkov, Ces, Belhache. Entraîneur : Christophe Haffner, assisté par Bruno Bressy.

SAINT-NAZAIRE : Amrane, Brcic, Hubert, Hamon, Weyl, Audric, Satour, Porudfoot, Pradet, Tosatto. Entraîneur : Roger Vallée.
PHOTO EMMANUEL TAQUET
PAR FABRICE BOURGIS
source/la voix du nord/via le site de cambrai

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La paire Ah Kong-Jioshvili a fait mal
aux Saint-Quentinois malgré un Morelle
ayant démarré au quart de tour.
Bernard SIVADE.

VOLLEY-BALL / Pro B Nice tient sa revanche


Nouvel échec à domicle pour le FLSQ battu par son rival pour la 2e place.
VICTORIEUX à l'aller (3-2) après avoir été menés 0-2 – « Nice est fort en attaque, notamment au service » –, les Saint-Quentinois de Gabriel Denys qui restaient sur 10 victoires lors des 11 dernières journées ont concédé à domicile une deuxième défaite consécutive.
Dans la rencontre au sommet entre le deuxième et son poursuivant, les visiteurs imposaient leur taille aux contres avec Rendic et Ah Kong : 3-1.
Profitant de 4 fautes directes de leurs adversaires, les locaux prenaient les devants par le capitaine Morelle (6-5). Malgré une défense acharnée des visiteurs et le réalisme du Géorgien et ancien Monégasque Joshvili (3 attaques), les Axonais restaient au contact grâce à la détermination de Tonemassa qui réalisait deux contres et trois attaques gagnantes (20-20).
La tension montait encore d'un cran après deux contres de Morelle.
Portés par le public, les Rouge concluaient la première manche avec Pulgic au filet et au service (25-23). Gênés par la puissance au service de l'ancien Saint-Quentinois Gingreau, qui permettait à Ah Kong de conclure au filet (2-5), les Axonais étaient maintenus à flot par Morelle (4 attaques, 6-9).
Multipliant les fautes directes, les Picards cédaient face au réalisme du longiligne Ah Kong et du déterminé Gingreau (17-25).

Si le troisième set débutait mal pour les hôtes du jour : 0-5, le réveil de Bird (4 sets) ne suffisait pas à faire taire la furia de Gingreau : 9-16.
Si un dernier sursaut d'orgueil de Dukic donnait des espoirs aux hôtes du jour (16-22), cette manche se terminait grâce à la constance de Jioshvili et à l'euphorie de Gingreau auteur de deux aces (16-25).
Refusant que le 4e set soit le dernier, les Rouge vendaient chèrement leur peau avec un Dukic omniprésent (4 attaques) et un Meyer concluant un point obtenu de haute lutte (9-6).
Poussant les Blanc et Bleu à la faute, les Axonais rendaient coup pour coup avec Dukic au contre et en puissance : 20-16. Si ce dernier parachevait son festival avec une 8e attaque gagnante, le point victorieux revenait à Morelle dans une ambiance surchauffée (25-23, 33e).
Dans un tie break aussi intense qu'indécis, les locaux payaient leur débauche d'énergie, les Maritimes faisaient la différence avec 3 contres du Croate Pulgic : 12-15.
SOURCE/L'UNION

Pro B Une défaite cuisante

Saint-Louis a sombré face à Canteleu Maromme lors de la 20e journée (0-3).
Si Canteleu Maromme a eu en mal en défense en début de première manche, Saint-Louis est fébrile en réception à l’image de Camatte sur les mises en jeu de Vavrek. Des flottements sont perceptibles du côté de la lanterne rouge alsacienne et quelques fautes directes entachent la prestation normande. Personne ne prend d’ascendant, à ceci près que Canteleu mène (11-13, 17-18). Urnaut laisse passer une occasion en or de recoller à la marque, pas Carrez. Et comme Mourier est en état de grâce, comme sur une passe dans le dos vers Ostrihon à l’aile, Canteleu s’envole (18-22). Alors qu’il apparaissait comme le métronome de l’équipe ludovicienne, Ristic n’est pas un pointu décisif, il est vrai servi par un Piesniak en petite forme (19-25).
Blonski remplace ce dernier à l’entame de la 2e manche, accompagné au centre par Valefuaniu. Le Néo-Calédonien sonne la révolte au contre, alors que Canteleu Maromme peine encore en défense (8-6). Les Normands reprennent la main grâce au contre par Vavrek (8-9). Chateau mine un peu plus les Ludoviciens en lobant le block (10-13). Le match sombre, Canteleu enchaînant les fautes directes et Saint-Louis les fautes de service (18-18). Vavrek sort à nouveau de sa boîte au contre et la réception ludovicienne plie au mauvais moment (19-22). Comme la faute de position de Ristic. Cantamessi, qui a remplacé Mourier à la passe adverse à 14-16, confirme le bon niveau de ce secteur de jeu à Canteleu Maromme vers Château puis Carrez (20-25).
S’il y a du changement à la passe de Saint-Louis avec le retour de Piesniak, le scénario de la 3emanche ressemble à la précédente : Saint-Louis prend les devants (8-6) puis Canteleu grappille jusqu’à se détacher à 17-19. En s’appuyant toujours sur un bon contre, capable de freiner les velléités ludoviciennes, les joueurs de Seine-Maritime disposent d’un fonds de jeu bien supérieur. Avec un soupçon de réussite en prime, à l’image de l’ace avec le filet d’Ostrihon à 13-14, il ne pouvait en être autrement. La prise de risques maximale au service à 20-23 de Ristic ne crée pas de miracle. Sur un retour de service de Camatte, Vavrek conclut cette triste soirée d’une attaque placée (20-25).

Saint-Louis-Canteleu Maromme 0-3. Sportenum de Saint-Louis. Les périodes : 19-25 (22’), 20-25 (26’), 20-25 (24’). Arbitres : MM. Raguet (Fla) et Daret (Rho). Temps de jeu effectif : 1h12. 68 spectateurs.
Gilles Legeard
source/l'alsace

Volley-ball : Vannes reprend ses distances avec la lanterne rouge
Pro B. Martigues - Vannes : 2-3.

Les Vannetais ont signé une victoire précieuse qui leur permet de respirer un peu mieux au classement.
Vannes avait besoin d'une victoire pour oublier la mauvaise prestation de la semaine dernière face à Aix. Martigues, qui n'en finit plus de dégringoler, était sans-doute l'adversaire idéal pour se relancer. Battus au jeu décisif à l'aller, les Vannetais ont pris leur revanche, samedi soir. Le score aurait pu être plus large, mais Michel Genson se contente des deux points. « On rate deux balles de match sur deux services ratés, c'est dommage, confie Michel Genson. Mais je ne veux pas parler de regrets. Certains diront qu'on aurait pu gagner 3-0, mais c'est quand même bien d'avoir gagné le tie-break à l'extérieur. »

Au-delà du résultat, le Vannes VB a retrouvé ces valeurs collectives qui lui avaient fait défaut face à Aix. « On a fait un bon match, poursuit Michel Genson. On n'a jamais été mauvais, contrairement à la semaine dernière. Igor (Jérôme) a fait un très bon match à la pointe, à la place d'Adjé Agnithey. Personne n'a été en retrait. Ceux qui sont rentrés ont tous apporté quelque chose. Les joueurs ont pris conscience que les valeurs collectives sont une nécessité. Ils ont été très appliqués, et attentifs à ce que proposait l'adversaire. C'est une bouffée d'oxygène, une victoire précieuse. »

Et grâce à cette victoire, les Vannetais reviennent à égalité de points avec leur adversaire du jour. Et prend ses distances avec la lanterne rouge, Saint-Louis, battue 3-0 par Canteleu. « On dépasse même Martigues, précise Michel Genson. Mais rien n'est gagné. Les joueurs savent que les deux matches à venir (contre Dunkerque et Saint-Louis) sont des tournants. »
Benjamin CHENEVIÈRE.

MARTIGUES - VANNES : 2-3

(19-25 en 23', 23-25 en 26', 27-25 en 30', 25-21 en 26', 12-15 en 19').

200 spectateurs. Arbitres : MM. Tournaire et Nodale.

MARTIGUES : 57 attaques gagnantes (Pelc, 21), 3 aces (Pelc, 2), 11 contres (Bru, 5), 33 fautes directes (dont 12 au service).

Six de départ : Pelc (24), Seguin (10), Peros (13), Lejo (12), Charroux, Bru (11). Puis Zielinski (1), Delcamp, Gavan (1), Libero : Besse. Entraîneur : Jean-René Akono.

VANNES : 63 attaques gagnantes (Nojic, 14), 3 aces (Nojic, 2), 12 contres (Genevé, 4), 34 fautes directes (dont 15 au service).

Six de départ : Svoboda (13), Jérôme (13), Nojic (19), Genevé (12), Kuchar (2), Feret (3), puis Godefroy (2), Agnithey (9), Vujicic (5), Janosik, Libero : Brandily. Entraîneurs : Michel Genson et Samuel Frey.
source/ouest-france

Volley-ball : Saint-Brieuc ira en Corse avec plus d'assurance
Pro A. Saint-Brieuc - Poitiers : 3-1.

La formation costarmoricaine s'est relancée face à Poitiers, avant un déplacement capital mardi à Ajaccio.
Ils sont surprenants ces Briochins. On pourrait presque dire que ce sont les as du contre-pied. Comme en décembre dernier contre les champions en titre du Paris volley, ils ont atomisé les Poitevins, pourtant leaders avant cette 16e journée de Pro A. Le score aurait même dû être plus sévère, si Saint-Brieuc n'avait pas tremblé en fin de premier set.

Grâce à un Curovic des grands soirs, à un Mandic toujours aussi roublard, à un Monneraye très présent et à un Boriskevitch efficace à la réception, Saint-Brieuc a enfin stoppé la série de défaites. Au classement, les Costarmoricains s'offrent un bol d'air plus qu'appréciable. Ils profitent des défaites d'Ajaccio contre Sète et d'Asnières face à Toulouse pour quitter le fauteuil peu enviable de lanterne rouge. Une soirée parfaitement réussie !

Nenad Djordjevic, très satisfait de « la réaction d'orgueil » de ses joueurs, n'était pas mécontent du petit tour tactique joué aux Poitevins. En plaçant Boriskevitch au poste de libéro, position dévolue à Rossillol depuis le début de la saison, l'entraîneur briochin a peut-être trouvé la formule pour solidifier son équipe. La réception a effectivement été à la hauteur, permettant d'amener des solutions plus nombreuses pour les Curovic, Mandic, Monneraye et autres Pesl. Cette plus grande variété dans le jeu briochin n'est pas le seul enseignement de la soirée. Le bloc a également très bien fonctionné, mettant en échec des Poitevins en demi-teinte. « On a affronté cette équipe avec beaucoup de respect, dit Mandic. On a joué au maximum de nos possibilités. »

Cette impression de force collective dégagée par la formation briochine est aussi soulignée par Jean-Charles Monneraye. « On s'est battu tous ensemble, et ça apporte beaucoup plus de satisfactions que la victoire en elle-même. Cette performance est bonne pour relancer la machine. Car un match plus important encore nous attend à Ajaccio mardi. »

Sur le parquet de Steredenn, tous les regards étaient effectivement tournés vers ce déplacement en Corse. Car personne n'a oublié le revers concédé contre Narbonne après la brillante victoire contre Paris. Une défaite surprenante, qui avait plongé Saint-Brieuc dans une spirale négative. Après ce succès probant contre Poitiers, il serait effectivement incompréhensible de passer à côté à Ajaccio, concurrent direct pour le maintien en Pro A.
Renaud PELARD.

SAINT-BRIEUC - POITIERS : 3-1 (28-30, 25-22, 25-18, 25-20).

250 spectateurs environ.

Points marqués (103+90).


SAINT-BRIEUC : 3 aces ; 9 contres ; 63 attaques ; 28 fautes (13 au service). Six de départ : Curovic (21), Evtoukhovitch (10), Monneraye (8), Mandic (19), Weick (cap, 3), Pesl (13) ; puis Polic (1) ; Rossillol. Libéro : Boriskevicth. Entraîneur : Nenad Djordjevic.


POITIERS : 0 ace ; 8 contres ; 61 attaques ; 21 fautes (10 au service). Six de départ : Songolo (6), Kilama (17), Caceres (16), Baranek (14), Hansen, Kieffer (cap, 6) ; puis Sequeira (7) ; Bleuze ; Sidibé (3). Libéro : Lobato. Entraîneur : Olivier Lecat.

source/Ouest-France

La Voix des Sports - 25/02/2008
Cambrai trébuche et se met la pression…

Il y a des soirs où rien ne va. Et samedi à Vanpoulle, rien n’a vraiment été pour les Cambrésiens, battus par leurs homologues de Saint-Nazaire (1-3). Dans un match où ils avaient tout à gagner, les Nordistes, pourtant auteurs d’une bonne entame (25-17), semblent finalement avoir perdu gros. Très gros même, car cette défaite risque de laisser des traces.
En tout cas, la prestation de l’équipe, au retour des vestiaires – le score était alors de un set partout – aura quand même permis d’afficher une certitude.

Que le CVEC est bel et bien habité par un malaise. Au point qu’une partie du public, les fidèles des fidèles, à savoir les Blue Eagles 59, en sont même venus à critiquer ouvertement les choix du coach, Christophe Haffner, sitôt le coup de sifflet final. Une première à Cambrai.

Depuis plusieurs semaines déjà, on sentait bien l’équipe cambrésienne en panne d’initiatives au moment où elle avait la possibilité de conclure. À Saint-Quentin, fin janvier par exemple, c’est une erreur inhabituelle d’un des cadres de l’équipe qui privait l’équipe du tie-break (3-1). Jeu décisif qui tendait pourtant les bras aux Nordistes. À Canteleu-Maromme, ensuite, c’était quasiment la totalité des joueurs qui s’était mise à trembler aux moments où les Normands ne semblaient pourtant pas loin de craquer. Et si la victoire aux forceps contre Chaumont (3-2) semblait avoir mis un terme à cette suspicion, force est de constater que samedi, cette dernière s’est donc transformée en vérité.

Sur le banc, comme sur le terrain, des gestes d’énervement entre des joueurs et le coach ont trop souvent rejailli. Au point qu’en seconde période, et alors qu’il menait 8-6 dans le 4e set, le CVEC encaissait un cinglant 4-0 (8-10), avant de se désintégrer complètement (16-25). Un scénario étonnant, surtout quand on se souvient des prestations de cette équipe lors de la phase aller, où, et c’est un paradoxe, elle était alors capable d’exploiter le moindre écart de ses adversaires. Un contexte qui en tout cas semble définitivement permettre de tirer un trait sur les rêves cambrésiens de jouer les play-off…

Fabrice BOURGIS

CAMBRAI - SAINT-NAZAIRE : 1-3 (25-17 en 21’, 25-27 en 27’, 16-25 en 21’, 16-25 en 21’).
source/la voix des sports/via le site de cambrai

Pro B Saint-Louis en panne


Désormais seul à la place de lanterne rouge de la Pro B après sa défaite face à Canteleu Maromme (0-3), le Saint-Louis VB doit absolument tourner la page dans l’optique du maintien.

Une fois n’est pas coutume, Darek Blonski et son sixième sens n’ont pas connu de suite. À vrai dire, l’entraîneur du Saint-Louis n’est pas pour grand-chose dans la défaite face à Canteleu-Maromme, la victoire a choisi le camp de l’envie. Et pas par la plus petite des marques, les frontaliers ayant subi un 0-3 sans appel. Et comme si cette défaite ne suffisait, une autre mauvaise nouvelle est venue en provenance de Martigues, qui s’est incliné 2-3 face à Vannes. Il s’agit du plus mauvais des scénarios, le club breton laissant seule la place de lanterne rouge de Pro B à Saint-Louis, et la formation provençale grappillant un point. Saint-Louis compte deux points de retard sur ces deux adversaires de la 20e journée.
Cette situation, les frontaliers la doivent à eux-mêmes. Si les Ludoviciens ont soutenu la comparaison avec Canteleu Maromme dans l’entame des trois manches, ils n’ont pas réussi à élever leur niveau de jeu dans les moments décisifs à l’approche des 20 points. Toujours en délicatesse au contre, par manque de lecture du jeu adverse, Saint-Louis a une nouvelle fois subi dans ce secteur. Et comme la réception a craqué en fin de set, la passe a suivi. Le sentiment d’impuissance face à certains points chanceux de Canteleu Maromme ne suffit pas à masquer les lacunes de Saint-Louis. « Nous avons pris une belle leçon de volley en block défense », résume Darek Blonski.
L’entraîneur ludovicien a interpellé ses joueurs dans les vestiaires à l’issue du match. « Sans coup de gueule, j’ai demandé aux joueurs si c’était un non-match ou s’il y a des choses régler dès ce début de semaine ». La première réponse est la démission du capitanat d’Artur Piesniak.
L’inconstance du Saint-Louis VB est la marque de fabrique cette saison, espérons qu’elle ne tombe pas au mauvais lors des trois prochains matches à domicile, le 1er mars face à Aix (10e) et le 5 mars face à Vannes (13e) et le 15 mars face à Dunkerque (11e), ainsi qu’à l’extérieur du côté de Martigues (13e) le 8 mars. Sur ces trois rencontres, le quatorzième ludovicien joue son avenir en Pro B. Il n’est pas question de refaire le coup de la panne.


Gilles Legeard
source/l'alsace

Volley-ball : Ça se corse pour Saint-Brieuc
Pro A. Ajaccio - Saint-Brieuc : 3-0.

Etrillés mardi soir, les Briochins n'ont été que l'ombre de ceux qui avaient surclassé Poitiers samedi.
Le 15 décembre, Saint-Brieuc avait réussi l'exploit de surclasser le Paris Volley. Au vu de cette remarquable production collective, les supporteurs avaient eu le sentiment que le déclic s'était produit et que l'équipe briochine avait trouvé son rythme de croisière. C'est donc plein d'espoirs que les partenaires de Cyril Weick avaient abordé le déplacement à suivre à Narbonne. Mais là, les Costarmoricains avaient replongé dans leurs travers, et avaient été balayés en trois coups de dés.

Samedi dernier, après le triomphe face au leader Poitiers, on retrouvait le même cas de figure. Trois jours plus tard, les joueurs du président Francillette enchaînaient chez un de leurs adversaires directs pour la relégation. On pouvait penser que ce succès allait donner une grosse confiance au groupe, et que celui-ci allait profiter de cette dynamique pour enfoncer un peu plus une équipe ajaccienne en plein doute.

Un scénario qui, jusqu'à l'entame du money time de la première manche, s'est révélé exact. « On menait alors 19-14, et Ajaccio très fébrile était au bord de la rupture » confiait hier Nénad Djordjevic. Il suffisait alors simplement de gérer pour empocher sans forcer une importante première manche. « Mais, subitement, on a tous arrêté de jouer » enchaînait le coach. À 19-18, pour tenter de réveiller son groupe et stabiliser une réception subitement incapable de gérer les services flottants corses, il faisait rentrer Rossillol et la nouvelle recrue Vdovin. Le match se rééquilibrait, mais Ajaccio qui avait bien saisi la fragilité bretonne croyait à nouveau en son étoile. « On a pourtant eu une balle de set à 26-25, mais on a finalement cédé 29-27 ».

Après avoir eu toutes les cartes en mains pour mener 1-0, Pesl et ses compagnons se retrouvaient distancés. « Je ne comprends pas ce qui a pu se passer dans la tête des joueurs », s'interrogeait hier, un peu assommé le président Francillette. « On a tout simplement confirmé que, dans le sillage de ses joueurs cadres, le groupe ne sait pas supporter la pression. Une pression qu'ils se sont mis tout seuls, car on abordait ce match avec tous les atouts dans notre jeu » lui répondait en écho Nénad Djordjevic. La suite allait malheureusement confirmer cet état de fait. « Avec 30 fautes en trois sets, dont 16 au service, à ce niveau, on n'a rien à espérer ». 25-19, 25-18, les chiffres se passent de commentaires...

La déception est à la hauteur des espérances engendrées après la victoire sur Poitiers. Tout est à refaire. Saint-Brieuc est à nouveau en position de relégable, et la pression est retombée sur ses épaules. Pourtant, moment de grosse déception passée, le président veut positiver. « J'avais peur qu'Asnières aille prendre quelque chose à Tourcoing actuellement mal en point. Leur défaite ajoutée à celle de Narbonne nous permet de toujours espérer. Il reste 9 matches, et on va gérer à quatre notre petit championnat play down pour éviter les deux places fatidiques ». Cela ajouté à la bonne rentrée de la nouvelle recrue, Vdovin, qui, aux dires de Djordjevic « a, malgré le fait qu'il a besoin de s'adapter à notre type de jeu, laissé entrevoir un potentiel intéressant », peut permettre de se convaincre que l'objectif maintien est tout à fait réaliste. Si la tête veut bien suivre...
source/Ouest-France

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Le CVEC peut encore atteindre ses objectifs, s’il réagit au plus vite


À six journées de la fin du championnat, le CVEC est quasiment à mi-chemin entre les play-off, objectif annoncé du club, et les play-down, la grande crainte… qui semble avoir pris de la consistance, samedi soir, à l’issue de la contre-performance face à Saint-Nazaire (1-3). Le club du président Machut, 8e du général, est-il en danger ? La piètre prestation des protégés de Christophe Haffner, samedi soir, est-elle révélatrice d’un profond et donc dangereux malaise ?

Y a-t-il un malaise au CVEC ?

Vu de l’extérieur et ce qui s’est passé samedi soir, sur le terrain comme sur ses pourtours, avec des supporters revendicatifs en fin de match, cela ne fait aucun doute. Oui, le CVEC est en proie à une petite agitation. Christophe Haffner ne le dément pas. « Il y a effectivement quelque chose à régler, en interne » déclarait-il, lundi. Un problème qui, sur le terrain, se matérialise par une sorte de paralysie générale, aussi soudaine qu’inexplicable. Samedi soir dans le 3e set, c’est ainsi qu’après avoir mené 8-6, le CVEC se retrouvait mené 9-11, et s’inclinait finalement 16-25. « Ce problème, il ne vient pas de l’application ou pas des consignes. C’est plus profond, assez récurent, et ça vient effectivement, à la base, d’un problème de communication. Mais bon, je suis quelqu’un de relativement optimiste. On va étudier cela et en parler avec les joueurs, pour essayer de régler les choses, fondamentalement. »

Le CVEC peut-il s’en sortir ?

En tout cas, tout le laisse penser. Premièrement, les relations entre Haffner et ses joueurs sont très loin d’être mauvaises. Les joueurs savent que leur coach peut parfois se montrer impulsif… Mais l’homme a toujours su faire la part des choses, une fois les matchs terminés. S’il est d’ailleurs parti plutôt que d’habitude de Vanpoulle samedi soir, et qu’il n’a donc pas participé à un pot en compagnie de ses joueurs, c’était plus pour des raisons de santé – il était souffrant – et certainement pas par défiance vis-à-vis de ses joueurs. Deuxièmement, « cette équipe mérite mieux que ça » assure lui-même Christophe Haffner, un coach quand même titulaire de tous les diplômes possibles et inimaginables dans le volley-ball. Et quand une équipe est capable de battre Nice (3-0) ou Saint-Quentin (3-2), c’est qu’elle compte forcément de la qualité dans ses rangs. Et troisièmement, tous les joueurs ont envie de goûter au play-off. Il y a une semaine jour pour jour, Camille Belhache le confirmait d’ailleurs à son tour dans ces mêmes colonnes. Sachant que ceux sont eux les patrons, eux qui détiennent les clés sur le terrain… le CVEC peut donc se relever.

Les play-off encore d’actualité ?

Pour Christophe Haffner, l’objectif est toujours accessible. « Sur nos six derniers matchs, nous allons jouer trois concurrents directs aux play-down (Vannes, Saint-Louis et Aix). Tout est donc jouable. Et je me fais d’ailleurs un honneur à les accrocher ! Samedi, à Nice, je suis certain qu’on va gagner. » Résolument optimiste, le technicien cambrésien n’a toutefois plus les cartes en main. À l’heure d’aujourd’hui, seule la cinquième place du général, la dernière à être qualificative, reste accessible. Or Canteleu-Maromme et Marseille sont aussi sur les rangs. Ces deux équipes comptent même respectivement 5 et 3 points d’avance sur les Nordistes (8e). Et leurs calendriers à venir équivalent à peu près à celui du CVEC.

Le CVEC peut-il y arriver seul ?

Les joueurs sont des professionnels. Avec ou sans soutien, ils doivent donc être capables de tenir leur rang. À Cambrai, toutefois, les encouragements des Blue Eagles 59 – et ils s’accordent tous à le dire – sont précieux. Samedi soir, sitôt le coup de sifflet final, les partenaires de Radichkov sont d’ailleurs allés remercier leurs supporters. Or problème : des critiques à l’égard de Christophe Haffner, qui a pourtant toujours pris en considération et respecté ces « supporters », ont vu le jour. Une dérive qui avait vraiment lieu d’être ?

FABRICE BOURGIS


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Blue eagles 59 : premier anniversaire et première assemblée générale

En 2007, les plus fidèles supporters du Cambrai volley-ball (CVEC) ont eu l’idée de se regrouper et de créer un club. C’est ainsi que sont nés les Blue eagles 59. Samedi a eu lieu, à la Citadelle, leur première assemblée générale.
C’est le président d’honneur du club, Galin Radichkov, capitaine de l’équipe Pro qui a ouvert cette assemblée générale : « pour nous joueurs, c’est très important de sentir les encouragements du public en toutes circonstances. Cela nous pousse à nous dépasser, y compris dans les moments difficiles, où seuls les vrais supporters continuent à nous soutenir. Nous, joueurs, nous vous disons donc un grand merci ! » Sylvie Quentin, présidente du club, prend ensuite la parole et aborde les différents thèmes.

Les finances du club.

Avec près de 250 E de bénéfice, les Blue eagles peuvent revendiquer des finances saines. Certes, pour en arriver là, il a fallu serrer le budget du club, mais les résultats sont là. Les revenus sont essentiellement assurés par les cotisations des adhérents, les souscriptions des membres bienfaiteurs et la vente d’objets à l’effigie de club. Quant aux dépenses, elles sont essentiellement liées à l’animation lors des matchs (achat d’un mégaphone) et à la promotion du club et du CVEC (participation à la cérémonie du Trophée Molten).

L’ambition du club.

« L’objectif des trente membres espérés en début de saison était certainement trop élevé. À ce jour, nous sommes quinze membres actifs. Mais ce que nous n’attendions pas, c’est l’engouement populaire qui est né. De nombreuses personnes nous rejoignent pendant les matchs. Ils ne font pas officiellement partie des Blue eagles 59, mais se comportent comme tel. » Un vivier de nouveaux adhérents ?

La communication.

L’objectif des Blue eagles 59 est double. Créer une communauté dépassant le simple cadre des supporters et faire partager leur passion pour le CVEC. À ce titre, l’outil informatique se révèle particulièrement efficace. L’ambition du club est de développer ce média, et plus particulièrement le forum mis en place depuis peu. C’est une manière efficace de tisser des liens entre joueurs, supporters du club et simples sympathisants (visites régulières de supporters d’Alès et de Saint-Nazaire qui apprécient les Blue eagles 59).

Les projets.

Profitant de la présence de Jean-Philippe Carrez, président de la section amateur, la présidente a remis à l’ordre du jour la question de la gratuité des entrées qu’elle souhaite obtenir pour les membres des Blue eagles 59. Elle a exprimé ensuite la volonté du club de participer financièrement au développement des équipes par le biais de dotations matérielles. Enfin, elle a annoncé l’intention des Blue eagles 59 d’organiser un tournoi ou un match de gala, en mémoire d’Hervé Lepajolec, disparu l’été dernier.

L’assemblée générale s’est achevée par l’élection du bureau. Sylvie Quentin et l’équipe en place sont confirmées dans leurs fonctions. Seul nouveau venu, Philippe Flament vient renforcer l’équipe en tant que secrétaire.
source/la voix des sports/via le site de cambrai

J'aimerais avoir l'avis de personnes qui ont lu l'article sur le CVB paru dans l'Affranchi du 22 février... Simplement me dire ce que vous pensez du point de vue du journaliste. C'est juste pour me faire une idée de la situation! Pas pour juger!
Merci.

Qu'est ce qu'y dit l'article ?

Merci Taylor pour ces précisions. Je faisais plutôt référence à la fin de l'article où le journaliste se demande (comme moi) pourquoi les même problèmes se répètent d'année en année! Qu'est-ce qui fait que le CVB commence toujours (ou presque) sa saison sur les chapeaux de roue puis chute lourdement ou connaît une période de disette qui souvent l'empêche d'accéder à l'échelon supérieur en fin de saison. Je ne doute pas une seule seconde des qualités de l'équipe, bien au contraire mais j'aimerais plutôt avoir l'avis de personnes qui voient les matchs, participent à la vie du CVB, connaissent les différents éléments de l'équipe entière (et pas seulement les joueurs). Choses que je ne peux simplement pas faire... Cela vous semble peut-être un peu étrange mais les infos que je reçois concernant le CVB sont peu nombreuses : le forum et la presse (qui se limite à l'Affranchi que je reçoit chez moi). Et parfois, il me manque certains éléments pour bien comprendre.

Comme dit Taylor, c'est une saison pourrie, ça c'est clair !
Blessés à répétitions, départs surprises d'internationnaux plus le drame de début de saison, ça fait beaucoup.

Après c'est vrai que l'histoire se répète tous les ans au niveau des résultats ... C'est le mystère, je ne vois pas trop ce qui pourrait expliquer ça de façon pragmatique.

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comment s'est déroulé le déplacement mister Babasse

Tres bien!!! Un peu long...et j'ai encore perdu au poker...
Mais sinon, on est arrivé à 19h, repas à 19h30, et magnifique, nous avons internet à l'hotel!!!
Tout le monde est pret à en découdre demain!!!

Allez CVB!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Babasse a écrit:

Tres bien!!! Un peu long...et j'ai encore perdu au poker...
Mais sinon, on est arrivé à 19h, repas à 19h30, et magnifique, nous avons internet à l'hotel!!!
Tout le monde est pret à en découdre demain!!!

Allez CVB!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Nous serons tous derrière vous et vôtre coach demain soir

Merci à tous pour ces détails... Espérons alors que la chance va tourner après toutes ces années parce qu'il faut bien avouer que c'est exactement le même scénario à chaque fois!!!

En attendant, continuons à supporter le CVB à fond!